Le moins que l'on puisse dire est que je viens de loin. Kirkwall, l'Ecosse. La ville principale de l'archipel des Orcades. Oui j'ai souvent le mal du pays. L'amérique c'est grand, il y a des tas d'endroits magnifiques mais, rien n'égalera jamais en mon coeur que ma belle Ecosse. Si vous me croisez et que nous devenons amis, vous risquez de m'entendre souvent parler de mon pays, de ses légendes ou encore du populaire Nessie. Je suis intarissable sur le sujet. Depuis petites, bercées par nos légendes, j'en suis restée férue. Cela pourra sembler idiot et n'allez pas penser que je crois n'importe quelle sornette non plus. Cela n'empêche pas d'aimer le folklore et les légendes. J'ai passé toute mon enfance dans cette ville entourée de mes parents sous les yeux bienveillants de mon, Lawrence et Peter mon cadet. Je suis depuis toujours protectrice envers les deux bien que nos relations soient complètement différentes. Peter m'horripile depuis longtemps, c'est sa manière de rester trop enfantin de ne pas mûrir qui me rend parfois très catégorique et impitoyable avec lui. Il est grand temps qu'il change enfin et je n'hésite pas à le lui faire comprendre abruptement. Lawrence, comment le définir? Il est la force tranquille, bien trop raisonnable à mes yeux ce qui me chagrine quelques fois. J'aime le remuer un peu, plaisanter sur sa vie sentimentale même si je sais qu'il possède cette faille, cette fêlure en lui à cause de la perte qu'il a vécue. C'est tout cela qui me donne l'envie de le protéger bien malgré lui, de faire mon possible pour que rien ni personne ne le fasse un jour souffrir encore. C'est presque viscéral en fait. Je serais capable d'arracher les yeux de la première qui tenterait de lui faire mal ou de jouer avec lui. Lui il tente de me tempérer car n'ayant pas un caractère facile, étant fonceuse mais, surtout une séductrice qui ne se retient pas. Je m'attire de nombreuses foudres. J'ai peur de m'attacher alors je vaque de relations en relations, faisant fi parfois que l'autre peut être "indisponible". Je me sers des hommes et je les jette ensuite. Je fuis l'amour. Peut-être que dans le fond ce qu'à vécu Lawrence a eu quelques répercutions sur ma vision de l'amour. J'aimais énormément ma belle-soeur même si l'on ne se voyait pas souvent. Enfin voilà nous ne roulions pas sur l'or, nos parents n'étaient pas les gens les plus riches au monde mais, nous étions heureux dans notre petit cottage de bourgade. Enfin il me semble.




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