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    Killing me softly
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    Lien du postDim 26 Mar 2017 - 9:48
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    « Killing me soflty »

    — Annalynne & Clay
    15... Mais à l'incertitude je préfère ma sécurité et les mots ne sont en rien garants de sa docilité. Elle en a ri déjà et c'est bien dommage parce que pour une fois que j'avais fait couler mes sentiments au travers de cette encre en ce jour particulier, elle a montré son vrai visage d'ingrate qui se fout éperdument de l'effort dont j'ai été capable. Et mes traits se figent, le regard dans le néant, à la recherche de la fragrance d'un souvenir dans lequel elle m'aurait démontré autant de tendresse... Mais rien ne me vient étrangement puisque tout n'est que chaos avec elle et mesquinerie. Elle aime... Mais elle détruit par des gestes tout aussi directs qu'irréfléchis. Elle a beau épouser de son visage le mien, il n'en reste pas moins fermé à ses attentes et intentions loin d'être déplaisantes. De quelques centimètres je me rétracte et effleure de mes lèvres les anfractuosités de son lobe finement orné d'une perle que je ne reconnais : " J'ai une chute... " et les doigts déchoient jusqu'à la lisière de ce qui contient l'irréfutable vérité qu'elle n'est visiblement pas prête à accepter.

    Sans grande application, mes doigts embrassent quelques bouts de cette feuille calligraphiée pour les porter à hauteur de son visage et lui conspuer avec une douceur éthérée :" 30 secondes, ce n'est pas assez cher payé. " T'endureras bien des tourments avant de m'entendre les redire Anna, rien que pour tes rires et subitement mes articulations se délient, rejetant les bouts de papier dont elle s'est moquée. Et tu la trouves comment la blague maintenant Malcolm? Suffisamment mauvaise pour qu'elle puisse rivaliser à merveille avec celles dont tu as l'habitude de faire usage? Il n'y a pas que les femmes douées pour la sournoiserie.... Moi aussi. On dira que c'est un savoir-faire acquis en ta compagnie.  Les fragments de la carte s'éparpillent ici et là dans un casse-tête irrecconnaissable - même pour moi - et du pied tandis que je me recule encore afin de la laisser à ses douces rêveries de vipère, je foule ceux qui me sont les plus proches sans même y prêter garde. " Tu l'as ta lettre " et les maux qui vont avec...

    Quelques pas et c'est ma porte qui retrouve le confort de ma paume pour faire volte-face vers celle qui m'a canonisé bon con et fleur bleue désuet duquel il est bon de rire et de plaisanter, juste avant de sur son image la refermer. " La gifle. J't'en fais cadeau. " Parce que je suis grand prince et toi  

    ... un sacré numéro
    FIN
    MAY


    @Annalynne Malcolm
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    Lien du postLun 3 Avr 2017 - 16:55
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    Killing me soflty.
    Clay et Annalynne.

    De battre mon coeur s'est arrêté, je ne compte plus les secondes, et presque j'en oublie que la terre est ronde. Sans le savoir, ni même le vouloir vraiment, je m'expose. J'ai cru à une blague, à une moquerie, au juste fait de le voir une nouvelle fois torturer ma vie. Comment pourrais-je le penser sincère lorsqu'on sait ce qui nous a mené jusqu'ici ? A trop jouer, on fini toujours par se brûler, et l'évidence est telle que je me suis déjà consumée. J'aspire à l'entendre continuer, j'envie ses caresses que je ne reçois plus, ses tendresses dans lesquelles prenaient naissance mon ivresse. Son visage trop proche du mien se retire délicatement, et déjà, j'ai mal, au plus profond. Les lèvres m'effleurent comme elles auraient pu le faire avec affection. Mais je ressens, par amont, l'amer de la situation. " J'ai une chute... " Mais je suis déjà tombée, ma carcasse abîmée. Fracassée.

    Dans sa paume il tient ce que j'avais deviné, sans mal, comme déchiré, ses mots auquel il retire tout sens, qu'il laisse choir sur le seul en un silence pesant. J'en retiens une vague de larmes qu'il ne pourrait pas voir, quand je me fige face à ce suprême désespoir. Et mes prunelles n'observent même pas, ce qui ne compte plus ou plutôt ne compte pas. " 30 secondes, ce n'est pas assez cher payé. " Parce que c'est moi qui doit payer le prix de ton erreur ? Il est clair que les choses, on ne les voit pas des mêmes couleurs. " Tu l'as ta lettre " C'est la gardienne de l'immeuble qui l'aura, parce qu'à la ramasser je ne m'abaisserai pas. Mes lèvres sont pincées, quand les larmes ne sont pas essuyées, en un souffle constant, je me meurs et j'attends. A quoi ça t'a servit, franchement ? De remuer cette plaie ? D'écrire de tels mots si c'était pour me les voir cracher au visage une fois en face à face ? A chaque fois que je veux que tu te battes, tu abandonnes, c'est constant. Un menteur et un lâche. Mais de ta torture, j'en suis maintenant à un niveau trop extrême d'usure. " La gifle. J't'en fais cadeau. " Mes phalanges se referment, comme tous mes possibles sentiments à son égard. Et puisque le pardon ne fait pas parti de mon monde comme les excuses ne sont pas de mise dans le sien, il est clair qu'à nous dire, nous n'avons plus rien. C'est mon affection qu'il vient d'arracher, et c'est en faveur de mon orgueil que je ne me retourne pas. Que je ne ramperai pas. Ne lui supplierai pas de me murmurer une nouvelle fois qu'il ne peut aimer que moi. « C'est trop. » Pour un anniversaire, je te promets, tu n'aurais pas pu mieux faire. T'as maudit le jour de ma naissance, comme j'ai pu le faire avec celui où j'ai fait ta connaissance.
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