happy valentine birthday day — J’espère qu’au fond, t’es conscient que ça va être compliqué tout ça. Surtout avec moi. Je peux faire des efforts mais je ne peux rien promettre et t’as déjà pu constater tous les changements opérés chez moi et.. Je sais pas. J’ai l’impression que tu ne sais pas vraiment dans quoi tu t’embarques au final. Peut-être que tu vas finir par réaliser que la fille dont tu sembles si amoureux a disparu depuis longtemps et que t’as pas tellement envie d’être assimilé à celle que je suis maintenant. Et quand bien même ce sera douloureux à entendre, je pourrais le comprendre. En fait, je crois que j’ai du mal à réaliser. Du mal à saisir tout ça. Parce que t’es Aisling et que toi et moi, on a quand même un sacré historique. J’ai toujours cru du plus profond de mon cœur que tu serais le seul à ne jamais me faire de mal, à toujours être à mes arrières pour me protéger. Maintenant ? Les choses semblent légèrement différentes. Parce qu’on s’engage dans quelque chose de totalement différent et même si ça me déplait de le dire, c’est du quitte ou double. J’ai absolument aucune idée de si ça pourrait marcher ou pas. Je le souhaite parce que.. Parce que je me dis que t’as raison et peut-être qu’on pourrait vivre quelque chose de réellement merveilleux mais dans un autre sens, la vie est tout sauf simple. J’en ai fait les frais, t’en as fait les frais et malheureusement, il est probable que tout parte en vrille sans même qu’on s’en rende compte. Peut-être que je devrais arrêter de penser à tout ça, peut-être que pour le moment, je devrais simplement me contenter de ce qu’on est train de construire et attendre sur la durée pour réellement porter des conclusions. « C’est hors de question que tu rentres dans ce jeu-là avec lui. » Je le permettrais pas parce que j’aurais trop peur que ça tourne mal et.. Tu vaux bien mieux que ça. Tu le sais que tu vaux mieux que ça. « Combien de fois je t’ai dit qu’on était fait pour être ensemble ? » Certes, c’était avant qu’on devienne un.. Couple. Mais disons qu’en était en train de concrétiser ce qu’on se répétait depuis maintenant cinq ans. J’avais le droit à ses lèvres et j’étais presque surprise du naturel de tout ça. Comme si c’était une évidence, comme si l’on aurait toujours du agir de la sorte. J’prenais un air mystérieux, léger sourire sur les lèvres attendant avec impatience de pouvoir lui offrir son cadeau. J’avais mis le paquet fallait dire et malgré l’argent de mon compte en banque et la notoriété de mon nom, y avait toujours des choses un peu plus difficile que d’autre à réaliser. Disons que celle-ci m’avait donné du fil à retordre. « N’abuse pas non plus. » Tu sais pas comment les choses peuvent se passer et je veux pas non plus porter de conclusion trop hâtives. La déception serait sûrement bien plus douloureuse dans ce cas-là. Et j’veux pas paraître défaitiste mais pour le moment, j’veux pas faire de plan sur la comète, j’veux pas imaginer que ça pourrait durer une éternité parce que j’aurais trop peur de tomber de haut. Puis tous les doutes s’envolent à la seconde où j’ai le droit à un nouveau baiser. C’était fou l’impact qu’il pouvait avoir, sa manière de m’apaiser si rapidement et surtout la passion qui se dégageait à chacun de nos touchés. Comment est-ce que j’avais pu être aveugle à ce point ? Laissant mes lèvres danser au rythme des siennes je le laissais sans opposer la moindre protestation me faire gagner le sol, appréciant peut-être trop le contact de sa peau contre la mienne. « Ce qui ne change pas » j’venais à mon tour poser mes lèvres sur sa mâchoire « que tu l’as assumé » encore un « y a pas longtemps. » Et c’était à moi de sourire pour la peine. Yeux dans les yeux, je laissais mes doigts courir le long de son visage répétant le geste inlassablement cherchant peut-être inconsciemment à tout m’approprier de lui. « J’pense qu’on aura clairement pas la relation la plus tranquille au monde. » Mais j’suis pas pressée que les choses dérapent. J’veux juste pouvoir me reposer dans le havre de paix dans lequel on a élu domicile pour la soirée. C’est reposant, sain et ça fais tellement du bien. « Mais l’important c’est qu’on sache maintenant que toi et moi c’est une évidence. » Et peut-être qu’avoir mis autant de temps au final, c’était un mal pour un bien Un moyen de nous prouver que malgré le temps on était vraiment fait pour accorder nos chemins. Doucement, je me redressais juste assez pour pouvoir venir récupérer ses lèvres ma main s’agrippant à sa nuque pour le forcer à se rapprocher de moi. « J’crois que mine de rien on approche de minuit » que je soufflais entre deux baisers. Parce que mine de rien, j’étais arrivée plutôt tard à ce rendez-vous, la faute au speed dating Eliot que j’avais dû passer en compagnie d’un autre homme. D’ailleurs, c’était sûrement le genre de détail que je devrais m’abstenir de dire, j’étais pas certaine qu’il puisse bien le prendre même si techniquement, je n’avais rien fait de mal et qu’en plus de ça, je n’étais pas encore avec lui à ce moment précis. « Ferme les yeux » que je soufflais tirant sur mon sac pour en sortir un paquet parfaitement emballé. « Tadaaaa » Bon ok, ce n’était que du papier cadeau mais quand il allait l’ouvrir, j’espérais voir de l’émerveillement dans ses yeux. J’avais quand même acheter le coffret ultime du Seigneur des Anneaux et du Hobbit comprenant la réplique du livre rouge de la marche de l’Ouest. Et c’était sans parler du fait que j’avais fait dédicacer le tout par personne d’autre qu’Elijah Wood, Viggo Mortensen et Orlando Bloom. Alors ouais, j’avais carrément sorti le grand jeu pour la peine.

Il s’en fiche du compliqué. Il se fiche d’être toujours obligé de pousser, de forcer, si au bout du compte il arrive à la faire s’ouvrir, à ce qu’elle redevienne comme avant, au moins avec lui. Il se fiche de souffrir si au bout du compte il est heureux avec elle. C’est ainsi, il aime Agathe et ferait tout pour elle. De la douleur la plus atroce au bonheur le plus extrême, il se promet de tout faire pour qu’elle revoit la lumière que ce mec lui a retiré. Qu’elle ait ces étoiles dans ses yeux que cet enfoiré lui a enlevé, une à une. « Je ne rentrerais dans son jeu que si il me provoque. Ne t’inquiète pas. Je suis assez intelligent pour savoir quand répondre. » dit-il en prenant son visage en coupe. Hors de question qu’il se lance dans un combat sans une arme digne de ce nom. Si ce Jaden est un idiot sans fin, lui est beaucoup plus intelligent. Beaucoup plus réfléchi malgré une hyperactivité qui le rend plus que souvent impulsif. La preuve, il a bien faillis foutre en l’air sa relation avec Agathe juste parce que l’impulsion du moment l’a poussé à lui dire et lui avouer ce qu’il ressentait après leur baiser. « Et puis, de toute façon, faut bien que je me remplume un peu. J’ai perdu du muscle depuis le Mexique, pas bon tout ça. » Il veut détendre l’atmosphère, la rendre plus agréable, plus gaie pour eux deux. « Hum, pas beaucoup, mais te voir le reconnaître est un plaisir pour moi. Tu peux le redire encore une fois ? » Il aime la charrier un peu, la rendre un peu agacée, pour ensuite plaquée un baiser sur ses lèvres douces. Il aime ce contact, ce sentiment d’être chez lui, à sa place. Lui qui a souvent voyagé et vu le monde sans vraiment se poser, basculant entre deux maisons, deux ambiances, a enfin trouvé sa maison sur les lèvres de la blonde. Aisling est pourtant si impatient de voir le présent qu’elle lui a réservé. Minuit est bientôt arrivé, l’heure est bientôt là. L’avantage d’être née à un jour d’intervalle était qu’ils fêtaient leur anniversaire presque simultanément. Parfois même, ils le faisaient en même temps. Mais ce soir, il y avait tellement de chose à célébrer qu’ils ont fait chacun leur part. « Ok m’dame. J’me calme. » Il va vite en besogne mais c’est comme ça qu’il est. Toujours à fond, à cent à l’heure. Toujours à vouloir être le premier en ligne pour ne rien rater. Mais pour le moment, il ne ratait pas un instant pour l’embrasser, la serrer dans ses bras. Il aurait voulu aller plus loin mais il se freine. C’est un mec après tout, on ne peut pas le fustiger pour vouloir connaître le corps d’Agathe par coeur. Il la fait s’allonger sur le sol, se posant à moitié sur elle. « Pas faux, mais avant toi quand même. Et ça compte mademoiselle Thompers. » Elle caresse son visage, plongée dans ses yeux verrons. « On ne fait pas dans la tranquillité, et c’est très bien. Au moins, on ne manquera pas de passion ni de réconciliation sur l’oreiller. » Pas besoin d’être une devin pour savoir que le jeune homme est actif et compte bien l’être toujours. Il a beau être peu assuré avec les autres filles pour la drague et tout ce qui suit, une fois qu’il est lancé, on ne l’arrête plus. M’enfin, il prendra son temps, surtout avec la jeune perle qu’il tient dans ses bras. « Plus qu’une évidence. » Dessinant le contours de son visage, il pose un baiser sur son front, fermant les yeux en même temps. C’est étrange et en même temps si naturel de l’avoir dans ses bras, d’être avec elle. Se sentant à sa place alors qu’il était perdu durant des années. Il n’a jamais eut de petites amies qu’il aimait réellement. Oui, il y avait de l’amour, mais pas comme ça. Pas aussi passionnément. Pas comme si son coeur explosait à chaque fois qu’il posait les yeux sur elle. Agathe lui fait sentir tout ça et bien plus encore. Elle agrippe sa nuque et repose ses lèvres sur les siennes, elle ne peut pas se passer de lui, ça se voit trop. Il sourit comme un grand enfant quand elle lui dit enfin la phrase qu’il attend. C’est son anniversaire, il a le droit de faire un peu le gamin. « Enfin, j’ai faillis attendre. » Se remettant en position assise, il la regarde prendre la même position. Fermant les yeux à sa demande, il respire doucement par le nez, pour se calmer, parce que l’excitation est à son apogée dans le corps du jeune homme. Il ouvre les yeux au Tadaaa, et prend le cadeau comme un fou des mains de la blonde. Déchirant le papier cadeau qui emballait parfaitement la boite, il sortit un coffret. Mais pas n’importe lequel. Le coffret ultime du Seigneur des Anneaux ET du Hobbit avec la réplique originale du livre rouge de la marche de l’Ouest. En gros, le saint Graal du geek qu’il est. Mais ce n’est pas tout. Il y a des dédicasses de tous les acteurs du films de la saga. Il pourrait presque pleurer tellement il est heureux en ce moment. Déposant délicatement la boite sur la blanquette, il saute sur Agathe, lui donnant le baiser de sa vie. Littéralement. Il met tellement de passions dans ses gestes et transmet tellement d’amour dans son baiser, qu’elle risque de fondre sur place. Ses mains sur ses hanches, son corps contre le sien, il danse un ballet digne de l’Opéra de Paris avec elle. « T’es la meilleure petite amie, meilleure amie, âme sœur du monde entier. » Se positionnant entre ses jambes, il appuie presque tout son corps sur elle. Parsemant sa nuque de baiser, caressant doucement ses flancs. Il aurait tout enlevé pour lui montré tout son amour s’ils n’étaient pas dans un parc public à la vue du monde. Bien qu’une première fois au clair de lune serait sacrément romantique.

happy valentine birthday day — Et clairement, j’avais usé de mes ressources pour pouvoir lui faire un cadeau pareil mais.. Il le méritait. Et rien n’était assez bien pour lui de toute façon. Alors ouais, après mon absence et la méchanceté dont j’avais pu faire preuve lorsque l’on était encore au Mexique, j’avais été certaine qu’il fallait que je me rattrape. Que je me fasse pardonner comme je pouvais. Parce que s’il y avait bien un truc insupportable dans ce monde, c’était de lire de la tristesse dans ses yeux. C’était sûrement la pire imagine qu’on pouvait m’offrir et j’avais été celle qui lui avait fait du mal. Forcément que je le regrettais et que ça me bouffait. Je ne pouvais pas supporter le rendre misérable parce que j’étais juste une stupide nana incapable de voir l’amour que je pouvais lui porter. Mais j’osais espérer que ça soit oublié, qu’il ne m’en tienne pas rigueur et qu’on puisse avancer même si ce serait long. Y avait probablement un peu trop de chose à réparer chez moi, beaucoup trop d’appréhensions aussi et j’avais aucune idée d’où ce chemin allait pouvoir nous mener. « Je ne veux pas que tu te confrontes à lui. » Vraiment Aisling. Même si t’as envie de jouer aux héros, ne le fait pas. Je veux pas de ça, je ne veux pas que tu t’en mêle, je veux que ça reste dans mon passé et s’il venait à ressurgir, je veux que tu t’en tiennes à l’écart. Je refusais concrètement de t’impliquer dans tout ça mais j’avais la sensation que je pourrais dire n’importe quoi tu ne m’écouterais pas. J’inspirais profondément tentant de me détendre et je ne pouvais m’empêcher de sourire face à ses mots. Secouant la tête, j’poussais un soupir, amusée. « On est fait pour être ensemble » que je venais à murmurer en répétition pour lui faire plaisir. Mais je le pensais. Peut-être que c’était la réalité et qu’on était réellement fait pour être deux. De nouveau tranquillement installée sur la couverture, je ne cessais de redécouvrir ses lèvres encore et encore incapables de m’en passer, appréciant sûrement bien trop le contact. « Non ça ne compte pas » que je protestais avec une moue boudeuse incapable pourtant de la garder bien longtemps. « Pervers » que je murmurais lui volant un nouveau baiser. Et à vrai dire, c’était étrange. Etrange de penser à l’éventualité de coucher avec lui. J’veux dire.. On avait été amis pendant si longtemps que lier nos deux corps dans un acte charnel était quelque chose que je n’avais encore jamais réellement envisagée et.. Ouais c’était bizarre et j’appréhendais peut-être un peu le moment où ça arriverait. Et j’esquivais le moment sortant finalement le cadeau que je lui avais réservé, un sourire malicieux venant désormais se placer sur mes lèvres. Et sa réaction ne se faisait pas attendre. Les yeux qui brillent, l’émerveillement sur son visage, j’étais clairement comblée en me rendant compte que j’avais réellement tapé dans le mille et que je lui faisais plaisir pour le coup. J’aurais pu l’observer comme ça pendant des décennies sans jamais m’en lasser et en guise de remerciement, il me sautait à moitié dessus emprisonnant mon corps et mes lèvres avec une passion mordante. Et clairement, je fondais littéralement venant mêler ma langue à la sienne avec envie. J’avais mis tellement de temps à réaliser, accepter que j’étais raide dingue de lui. Mais c’était le cas, je l’étais et je ne pouvais plus reculer maintenant. Souriant contre ses lèvres, je venais mordiller son inférieure entre les quelques phrases qu’il prononçait. Et l’instant d’après, il glissait entre mes jambes, son corps contre le mien, sa bouche explorant ma peau de la même façon que ses mains. Peut-être que le moment viendrait plus tôt que prévu au final et peut-être faudrait-il que je me laisse simplement aller. Mes jambes se resserraient autour de lui, mes propres mains venant glisser sous son tee shirt caressant sa peau comme je ne l'avais encore jamais fait. « Maintenant ? » que je venais murmurer entre deux baisers, essouflés par la passion que l'on mettait dans cet échange. Est-ce qu'on était vraiment prêt à passer ce cap maintenant ? A se voir comme on ne s'était jamais vu encore ?

Il souffrait de ne pas pouvoir foutre un bon coup à ce con, à ne pas le détruire et le mettre en pièce. Il est ainsi. Impulsif lorsque les personnes qu’il aime sont en danger. Très impulsif lorsqu’elles sont frappée par des petites brutes qui ne savent pas se mettre en valeur sans écraser les autres. Parce que s’il y a bien une chose qu’Aisling déteste, c’est ça. Savoir que l’on blesse un être cher, qu’on le rabaisse, qu’on le met plus bas que terre, c’est une des choses qui le met hors de lui, complètement fou, un être plein de rage et de colère difficile à contrôler. A part si cette personne qu’il protège est Agathe. Dans ce cas, un regard et elle le calme, le canalise, le rend aussi doux qu’un agneau. «Tu me demandes la lune mais je ferais ce que tu dis. » Il prend une grande inspiration et se détend un peu. Même si la colère est toujours au sein de son coeur, il sait qu’il agit pour le mieux. «Mais s’il me cherche, je ne sais pas comment je vais répondre Agathe. » Parce qu’elle est son petit diamant brut, celui qu’il chérit comme Gollum aime l’anneau. Un amour difficile, particulier, douloureux parfois, mais entier et beau. Complet. Il se sent bien quand il est dans ses bras, sourit plus qu’elle lui offre un sourire, aime plus quand elle pose ses lèvres sur les siennes. Il est sur d’avoir trouvé la perle rare, et surtout de ne pas s’être trompée la concernant. Oui, elle a ses soucis, ses problèmes. Ayant fuit durant des mois, il y a des chances que certaines facettes d’elle aient disparue et d’autres lui seront complètement nouvelles. Mais il apprendra à l’aimer encore plus. À la chérir encore plus. Parce qu’il ne prend jamais rien comme acquis, qu’il se bat toujours pour parvenir à ses fins et surtout parce qu’elle en vaut la peine. Plus que ça d’ailleurs. Il a envie de se dire qu’à ses cinquante ans, il sera toujours aussi amoureux d’Agathe que maintenant. «Qu’est-ce que c’est beau à entendre. » Il ne pouvais plus se passer d’elle, de son corps, de ses lèvres. Elle était comme une dose dangereuse de drogue dont il ne voulait plus se séparer, comme une injection d’amphétamine qui le rendait fou. Allongée sur la couverture, il redécouvrait encore et encore ses lèvres, appuyant le baiser de plus en plus. Il n’y avait qu’eux. Eux seul dans cette clairière déserte, ce parc vide d’esprits et d’âmes. Il est bien conscient qu’il en faut de peu pour qu’ils ne passent à l’acte. «Hum, pas faux. » Il ne contredit absolument pas l’appellation Pervers qu’elle lui colle sur le front et continue à l’embrasser. Se détacher d’elle est impossible, impensable. Il aime ce contact, cette attitude nouvelle qu’ils ont l’un envers l’autre mais garde tout de même une certaine retenue car rien n’est fait, rien n’est parfait. Ils ont beau se connaître depuis cinq ans, ils ne vont tout de même pas coucher le premier soir. Righ ?! Leur corps se pressent l’un contre l’autre mais son anniversaire, la fête la plus importante dans son agenda, est enfin arrivé. Minuit à sonné et il est temps qu’il découvre enfin ce qu’elle lui a préparé cette année. Se redressant, se décollant contre sa volonté de ses lèvres, il accepte le cadeau qu’elle lui a concocté pour son anniversaire. Le coffret lui donne des étoiles dans les yeux, des papillons dans le ventre et gonfle son coeur comme jamais auparavant. Si des mots n’arrivent pas à sortir de sa bouche, son corps lui répond pour lui. Déposant délicatement le présent, il saute presque sur la jeune femme. L’embrassant en souriant, en étant heureux comme pas possible auparavant, il transmet tout, lui donne tout. Se calant entre ses jambes, il se fond en elle, appuyant son corps contre elle. Elle mordille ses lèvres, profitant des quelques mots qu’il prononce pour lui annoncer sa gratitude. Elle le connaît tellement, parfaitement. Elle sait que malgré tout ce qui a été dit, il n’y a rien de meilleur que ça, eux. En couple ou amis, ils sont ce qu’il y a de plus précieux dans la vie de l’autre et c’est le plus important. Les jambes d’Agathe l’emprisonne, le rendant fou. Ses mains se glissent sous son t-shirt, caressant sa peau, lui provoquant des frissons. «Maintenant. » Retirant son t-shirt d’un geste, il passe ses mains sous le pull d’Agathe. Sa bouche parcourt son cou, arrivant au creux de ses seins. Il a envie d’elle, ça se sent et ça se voit. Remontant ses mains jusqu’à sa poitrine, il prend son sein droit en coupe. Sa bouche parcourt sa peau de baiser, passant sur son ventre, laissant un chemin chaud et brûlant sur son passage. C’est étrange ce contact et en même temps tellement facile, naturel. Retirant doucement le haut de la jeune femme, il se plonge dans ses yeux, posant son front contre le sien, laissant à la jeune femme le plaisir de sentir la bosse qui se formait au creux de ses reins, l’appuyant même contre elle, contre son centre de plaisir. «Tu es sure ? » Il ne veut pas la forcer, la faire faire quelque chose qu’elle ne veut pas. Après ce qu’elle lui a dit, il veut être absolument sur qu’elle est prête et qu’elle en a autant envie que lui. Prenant ses lèvres d’assauts, passant ses doigts dans ses cheveux, il fait glisser sa main de sa nuque à sa poitrine, dévoilant ses seins à la lumière. Il admire le spectacle, véritablement fasciné par la beauté qui s’échappe de son corps angélique. Titillant ses points, il fait monter la pression, la tension, avant de passer à l’autre sein. Chacun son tours et tout le monde est content.

happy valentine birthday day — Je savais que je lui demandais un effort presque surhumain. Aisling, je le connaissais par cœur. De A a Z. Ses façons d’être, de réagir. J’étais capable d’interpréter le moindre de ses sourires en sachant par avance ce qu’il voulait signifier. Je connaissais tout, les bons comme les mauvais côtés. Un simple regard sur les traits de son visage et je pouvais deviner ce qu’il avait en tête. Et là, je savais que la colère était en train de l’assaillir. Parce que même si j’avais été vague, même si j’avais synthétisée l’histoire pour éviter les détails tortueux, il était en train de devenir fou de rage. Et je ne voulais pas qu’on gâche ce moment. Pas pour Jaden. Pas pour le monstre qu’il était. C’était mon rôle de le canaliser comme je l’avais toujours fait. Parce qu’au fond, même s’il me reprochait mes silences et mes secrets, avec lui, je n’étais personne d’autre que moi. Pas de faux semblants, pas de jeux malsains. Juste lui et moi comme l’on avait toujours eu l’habitude d’être. Aujourd’hui, plus que jamais. « Il n’est pas là pour le moment, n’y pense pas. » Que je soufflais laissant mes doigts courir lentement sur son visage. Et s’il décidait rien qu’une seule fois de mettre les pieds ici, je mettrais tout en œuvre pour que leurs deux chemins ne se croisent pas. Je préférais éviter la casse autant que possible et Jaden n’était pas le gars le plus inoffensif qui soit au monde. Autant ne pas tenter le diable. Puis je préférais me concentrer dans ce qu’on pouvait partager ce soir. Parce que tous les deux, on empruntait une nouvelle voie. Une voie où nos vies allaient s’unir d’une toute autre façon et je voulais que tout soit parfait. « Je suis certaine que t’aimerais me l’entendre dire pendant une éternité. » Et j’aimais le voir comme ça. Heureux. Comme si soudainement j’avais apaisé toute la douleur que je lui avais infligé lors du voyage au Mexique. J’étais soulagée, clairement. Parce que plus jamais je ne voulais lui infliger ça. Il ne le méritait pas, personne ne pouvait lui faire de mal, encore moins moi. Et je continuais à culpabiliser intérieurement préférant étouffer ça sous les tonnes de baisers qu’on pouvait s’échanger. Comme si jamais on ne pourrait se lasser d’une telle chose. On découvrait petit à petit les joies d’une relation à deux. J’étais plus Agathe, sa meilleure amie. J’étais sienne. Arrêter les coucheries à droite et à gauche et la dépravation dans laquelle je m’étais plongée pour ne lui appartenir qu’à lui. Je souriais bêtement quand il confirmait son côté pervers secouant la tête. A chaque seconde qui passait, j’avais un peu plus la conviction d’être réellement amoureuse de lui. Comment avais-je pu être si aveugle pendant tout ce temps ? Enchaîner les déceptions à tour de bras quand la réponse se trouvait juste sous mes yeux ? Et s’il y avait bien quelqu’un capable de réparer chacune des blessures infligées à mon corps endoloris, c’était lui. Lui et lui seul. La tension montait d’un cran, lui entre mes jambes et moi l’emprisonnant un peu plus pour lui intimer l’ordre de ne pas partir. Les baisers toujours plus langoureux, les mains se baladant ci et là découvrant les parcelles de peau encore jamais exploré. D’un commun accord on voulait passer à la suite. A l’union de nos corps. A ce qui signerait la fin de notre amitié. Les frissons parcouraient ma peau par milliers et fermant mes prunelles océans je frémissais sous l’impact de ses lèvres explorant toujours plus ma peau. Mon pull venait quitter mon corps et front contre le sien, je le fixais avec intensité soupirant sous la pression de son bassin contre le mien. « Sûre. » Comment revenir en arrière maintenant ? L’envie de le repousser était bien loin d’être présente. Et si en premier lieu j’avais pu penser qu’il serait bizarre de passer ce cap avec lui, sous l’intensité de l’action l’idée m’avait quitté. Mes doigts venaient s’engouffrer dans ses cheveux et j’usais du peu de force que j’avais à ce moment pour le faire basculer prenant alors le dessus. Un léger sourire venait étirer mes lèvres alors que je venais m’accaparer sa bouche pour quelques secondes dérivant finalement sur le long de sa mâchoire, glissant dans son cou mes mains glissant sur son torse m’appropriant ce qui désormais pouvait m’appartenir. Le souffle haletant, j’embrassais chaque partie dénudé mes doigts défaisant le bouton de son jean par la même occasion. Je n’avais pas envie d’attendre, je le voulais maintenant. Plus que jamais.

Le laisser au passé, se concentrer sur le moment présent. C’est tout ce qui importait désormais. Plus de mauvaises pensées, plus de chagrins, de terreur, de tristesse et d’horreur. Juste eux. Juste leur bonheur. Pour une fois depuis des années, ils sont enfin heureux en amour. A peine vingt-quatre heures, même pas trois heures d’ailleurs, et ils sont déjà sur un nuage qui n’est pas prêt de s’envoler. Ou plutôt si. Ils s’envolent à deux vers les étoiles qui veillent sur eux depuis sans doute toujours pour les mener l’un à l’autre, pour les réunir enfin sous leur bienveillance. Il apprécie le contact des doigts fins de la blonde sur sa peau, de son souffle sur sa peau. S’il y a bien une chose qu’il aime par dessus tout, c’est ça. Ce contact, cette caresse, ce sentiment d’appartenance à une personne aussi spéciale qu’elle. Ce sentiment d’être à sa place alors que partout semble si étranger à son regard. Et être à sa place semble si étrange pour le coeur d’Aisling. Toute sa vie, il a toujours été un outcast, une personne que l’on met sur le côté, que l’on intègre pas, une personne étrange, paria, qui n’a sa place nulle part. Même lorsqu’il était en couple avec Ariel, il ne se sentait pas à sa place. Pourtant, la rose est une fille extraordinaire, aussi tête en l’air que lui, au caractère bien trempée et la langue bien pendue. Mais ce n’était pas pareil. Ce n’était pas comme être dans les bras d’Agathe. C’était bien, mais pas assez. Sympa mais pas merveilleux. Là, il est aux anges, sur une autre planète, complètement déconnecté de la réalité. Il est autre part, et c’est la meilleure sensation au monde. «Tu as bien raison ma belle. » Parce qu’en entendant ces quelques mots, il se sent décollé, revivre. En l’entendant dire ces quelques mots, il a la confirmation qu’il n’a rien imaginé, qu’il n’a rien raté. Qu’à présent, c’est un bonheur à deux, une expérience à deux, une histoire qui n’aura pas de fin sans avoir commencé. Et elle a commencé il y a cinq ans dans ce centre commercial à Noël. Ils n’étaient plus des meilleurs amis simplement. Ils étaient plus. Ils étaient un couple, une entité. Des âmes sœur qui se sont enfin accroché, qui sont enfin réunis. Des corps compatibles qui se percutent et s’aiment au-delà de ce qu’ils ont imaginé. Il ne connaîtra plus d’autres femmes à part elle, plus d’autres lits que le sien, plus d’autres lèvres que les siennes. Enfin, il a trouvé l’endroit sur Terre où il se sent bien, complet. Entre ses jambes, il se plaît, parfaitement à l’aise. Des mouvements langoureux, des baisers passionnés. Entre eux, il n’y a plus d’amitié, mais bel et bien un amour cru, sauvage, dur et puissant. Le genre d’amour qui vous pousse à faire des folies, qui vous pousse dans vos retranchements et ne laisse personne indifférent. Leur peau au contact de l’autre, leur lèvre ne se quittant plus, ils sont dans un mouvement constant, jamais en place, toujours à la recherche du corps de l’autre. Palpant ses seins, caressant ses seins, goutant à sa peau à la saveur sucré et respirant son odeur floral, il est dans un paradis que lui seul peut connaître, dans un havre de paix et un océan de luxure. Son corps réagit de manière mécanique lui donnant la trique du siècle alors qu’il n’est même pas encore nu. Son pantalon le serre et la peau douce d’Agathe le rend fou. Ses jambes autours de lui, son centre humide à travers son jean appelant le plaisir qu’il peut avoir dans les minutes qui suit. Il retire son pull, caresse ses seins, stimule ses points de plaisir. Ses lèvres pleines caressant sa peau nue, il ne peut s’empêcher de lui demander si elle est sure. Si elle le veut vraiment. Après tout, ils ne sont ensembles que depuis quelques heures. Ils vont peut-être un peu vite en besogne. Mais elle lui assure que la voie est libre. Les mains d’Agathe se plonge dans sa tignasse blonde, et d’un geste de son bassin le fait tourner. Elle se retrouve sur lui, le dominant avec plaisir et désir débordant de son corps. Elle s’accapare de ses lèvres, ses mouvements de bassins faisant mal à Aisling tellement le désir était fort. Elle libère le jeune homme de sa prison en déboutonnant son jean, laissant le jeune homme faire descendre son pantalon. Faisant de même pour la jeune femme, il la fit se lever, la laissant en petite culotte et soutien gorge à peine encore présent. D’ailleurs, il fit vite de dégrafer la dentelle et fit voltiger le morceau de tissu quelque part.

happy valentine birthday day — Personne n’était réellement apte à comprendre ce qui pouvait nous unir mais c’était terriblement vrai. Peut-être qu’on avait tout fait pour repousser l’échéance au final. Se convaincre que l’amitié prônait entre nous quand c’était loin d’être le cas. Peut-être avait-on eu ce coup de foudre au premier regard, cinq ans en arrière quand j’avais pris la honte de ma vie. Mais l’essentiel était sûrement qu’on se trouvait maintenant. Pour de vrai, complètement. Et bien-sûr que j’avais peur de la suite, de l’évolution, du quotidien. Parce que ce n’était pas rien, qu’on ne pouvait pas prévoir et que ça pouvait rapidement devenir compliqué mais je me sentais glisser dans cette passion et n’avait aucune envie de me rétracter. Aisling était ma bouffée d’air frais, ma délivrance, la solution à toutes mes douleurs. Le perdre était impensable et maintenant que j’étais fin prête à assumer ce que je pouvais ressentir à son égard, il était hors de question que je le laisse s’échapper. Jamais. J’étais dingue de lui comme il était presque impossible d’être dingue une personne. Mais je le sentais dans chaque fibre de mon corps, dans chaque inspiration. Et dans ce moment torride je sentais chaque parcelle de moi le réclamer. Comme si c’était une évidence, comme si je devais rattraper le temps perdu. Alors oui ce serait maintenant, ce soir. Tant pis si ça ne faisait que quelques heures, tant pis si c’était le premier soir. On savait lui comme moi que ça allait compter. Que ce n’était pas sans importance. Et je préférais partir du principe que ça faisait déjà assez longtemps pour qu’on continue à se retenir. Il ne se faisait de toute manière pas prier continuant à m’explorer toujours plus et je succombais à l’envie mordante en moins de temps qu’il ne faut pour le dire. La température extérieure n’était peut-être pas des plus chaudes mais la tension régnant entre nos deux corps suffisait à nous le faire supporter. Et quand finalement j’inversais les positions je lui faisais rapidement comprendre vouloir en venir au but assez rapidement. C’était sûrement l’envie parlant à ma place, voulant sauter des préliminaires probablement plaisante pour aller directement à la source de plaisir. C’était en tout cas le message que je faisais passer défaisant son jean pour le libérer un tant soit peu. Je sentais son envie contre moi et souhaitait unir nos deux corps une bonne fois pour toute. Sans attendre, son jean venait à le quitter le mien suivant de près. Ses mains s’affairaient à retirer mon soutien-gorge et une nouvelle fois je partais à la capture de ses lèvres incapable de m’en détacher, mes mains entourant son visage. C’était pas du sexe à proprement parler. On pouvait sentir l’alchimie, la passion, l’amour respirant de nous deux et ça rendait les choses tellement plus belles au fond.

Ce n’était pas simple de passer d’une amitié à un couple. Mais pas pour eux. Ils avaient trouvé rapidement ce nouvel équilibre, cette nouvelle façon d’agir. Ils n’avaient pas réfléchis cinquante ans pour comprendre qu’ils sont amoureux l’un de l’autre. Alors oui, ils ont un coup dur et Aisling a eut mal, très mal. Si mal qu’il a cru ne pas venir ce soir, mais là, dans les bras de la jeune femme, son odeur l’enivrant aussi doucement qu’un doux poison, il ne trouvait pas le moindre contre argument pour dire que la vie n’était pas magnifique en ce moment. Dur à comprendre pour lui qui n’a jamais été réellement heureux. Dur à supporter pour son coeur fragile et son mental fébrile. Mais là, sur le sol, le corps d’Agathe sous lui, il comprenait enfin toutes les chansons d’amours, tous les poèmes parlants de coeur brisé et de retrouvailles passionnelles. Il comprenait les pièces de Shakespears et les livres d’amours. Il comprenait tout ça parce qu’en moins d’un mois, il avait tout vécu, tout expérimenté, et était enfin guéri de ce sentiment horrible d’être rejeté par un monde qui ne voulait pas de lui. A l’instant précis où il avait eut la confirmation qu’Agathe voulait être avec lui, il n’était plus en orbite autours de la Terre, mais autours d’elle. Sa trajectoire avait trouvé enfin un but précis, une destination, et un objectif qu’il allait atteindre. La rendre heureuse. Aussi heureuse que possible. Aussi comblée qu’elle pourrait l’être. Il allait tout faire pour être la huitième merveille du monde à ses yeux car elle l’était déjà pour lui. Ce couple, ce nouveau petit nuage sur lequel il flotte doucement, il veut y rester pour toujours. Alors ce sera dur, compliqué. Il y aura toujours un passé sombre et des inquiétudes qui viendront se faufiler entre eux, des enjeux différents, des obstacles à franchir. Mais ensemble, ils y arriveront, ils pourront le faire. Ils ont passé cinq ans à être des siamois dignes d’un dessin animé, à s’aider à travers monts et marée, à travers la joie et la tristesse, alors il sait que ça, cette histoire qu’ils ont commencé à deux, ils pourront arriver au bout, à soixante-dix ans, une clope à la bouche et des petits enfants autours d’eux. C’est une évidence, car quand son corps touche le sien, quand ses lèvres bougent sur les siennes, quand leur coeur battent à l’unisson, il sent tout. Tout ce qu’elle veut, qu’elle ressent, qu’elle désire de lui et son corps. Entre ses jambes, sa peau nue contre la sienne, ses lèvres glissant sur sa peau ivoire, il se voue comme mission de la combler ce soir, de la rendre aussi épanouie et la faire monter au summum du plaisir, au nirvana que peu n’atteigne. Il veut monter avec elle, s’y hissé et ne plus en redescendre. Elle inverse le court des choses et se positionne sur lui. Leurs pantalons partent dans la foulée, et leur corps sont plus proches que jamais. Elle s’empare de ses lèvres, se collant à lui comme il se colle à elle. Retirant le soutien gorge d’un coup de main, il colle son torse contre sa poitrine chaude et accueillante. Se logeant dans ses bras.

happy valentine birthday day — C’était parfois quand on avait l’impression de perdre la personne qu’on se rendait compte réellement des choses. Et c’était parce que j’avais eu l’impression de le voir s’éloigner de moi que j’avais pris connaissance du fait que vivre sans son amour serait un calvaire. Et puis je devais avouer que les tentatives de drague de Cole et la puissance qu’il avait mis dans l’envie de me traîner dans son lit m’avait conforté dans l’idée que je ne voulais partager les coucheries de personne mis à part Aisling. Peut-être qu’au fond devrais-je remercier le vice-président pour m’avoir poussé dans ce sens là. Et maintenant que j’étais avec le blond, j’étais certaine plus que jamais d’avoir fait le bon choix. C’était lui et personne d’autre. Ça avait toujours été lui. Peu importait le temps qu’on avait pu prendre avant de se rendre compte des choses, l’essentiel était qu’on l’avait fait et c’était le plus important. Lui et moi contre le monde, pour toujours, j’osais l’espérer. Il était impensable de le perdre et plus que jamais, je voulais que cette relation fonctionne correctement. Et au fond, je me plaisais à penser que tout serait différent avec lui. Que je n’aurais plus peur de voir mon partenaire disparaître du jour au lendemain. Parce que je lui vouais une confiance aveugle. Le genre à traverser une autoroute les yeux fermés s’il m’assurait que c’était sans danger. Et c’était en mesurant l’intensité de nos échanges que j’avais la conviction d’être finalement à ma place. Comme si tout autour de moi avait toujours été sombre et froid jusqu’à ce que je lâche prise une bonne fois pour toute. Clairement, me perdre dans ses bras était probablement la meilleure chose au monde. Je sentais mon cœur exploser dans ma poitrine à chaque contact entre nos peaux dénudés ne regrettant pas une seule seconde d’avoir accélérer les choses. Tant pis pour les principes, pour les « ne pas coucher le premier », tant pis pour tout ça. Parce que ça ne regardait que nous et qu’au fond, l’amour était présent depuis une éternité. J’avais chaud, terriblement chaud et ressentant ce besoin d’ardent d’en avoir toujours plus. Hypnotisée par Aisling et chacune de ses caresses, chacun de ses baisers. Je voulais me l’approprier, l’apprendre par cœur d’une nouvelle façon et pouvoir clamer que désormais, il n’appartenait plus qu’à moi. Que je pouvais avoir n’importe quoi de lui quand les autres devraient se contenter du strict minimum. Totalement nue, face à lui, je ne ressentais pas la gêne que j’aurais pourtant cru avoir de passer cette étape soudainement. C’était comme si tout était naturel, logique. Comme si notre union était écrite quelque part dans le livre du destin et qu’il était d’une normalité effrayante de faire ce que l’on était en train de faire.

Ils s’éloignent, ils s’attirent, ils se séparent, ils se retrouvent et ne se quittent plus. C’est un peu comme ça que l’on pourrait décrire Aisling et Agathe. Deux entités qui ont tout fait pour se retrouver, pour revenir ensemble et enfin vivre une chose qu’ils imaginaient dans leur esprit depuis des années. Des émotions qui sont nouvelles mais anciennes en même temps. Des sensations qui ont été imaginés et sont à présent à découvrir. À vouloir encore et encore. Ses lèvres sur les siennes, son corps sur le sien, il expérimente tout ce qu’il voulait enfin connaître depuis qu’il l’a embrassé pour la première fois à l’extérieur de ce club en Janvier. Son coeur explose devant l’amour qu’il ressent pour elle, devant les sensations qu’elle lui provoque et les émotions qu’elle distille en lui seconde après seconde. Deux âmes sœurs qui se retrouvent et se mêlent l’une à l’autre. S’il avait pensé il y a des années que ce moment allait arriver, il aurait pensé au mensonge, rêve, illusion mal faite d’un esprit pervers. Mais non, ce moment est là. Les yeux d’Agathe sont devenus son univers, son océan, son étoile et la lumière vers laquelle il se tourne quand elle est là, devant lui, un sourire radieux sur le visage et ses cheveux brillants à la lumière d’un astre lunaire. Il a la certitude qu’elle est celle qu’il lui faut, qu’elle est LA fille. Celle qu’il présentera à ses parents, celle qui sera la mère de ses enfants et la femme qui partagera ses nuits jusqu’à la fin de sa vie. Celle qui saura supporter ses crises, sa dépression, mais aussi son hyperactivité, son anxiété. Elle pourra supporter tout ça parce qu’elle sait à quel point il l’aime. Et peu importe le temps qu’il a attendu, la souffrance qu’elle a pu causer, il sait qu’elle sera la seule à le rendre réellement heureux, réellement Aisling. Parce que sans Agathe, il n’y a pas Aisling. Sans elle, il n’est rien et dans cette clairière fleurie qui deviendra leur refuge, il ne voit pas d’autres personnes qui saura le faire sourire comme elle le fait, qui saura lui remonter les bretelles comme elle le fait, qui saura l’aimer, silencieusement mais ardemment, comme elle le fait. Unique au point d’être irremplaçable. Car elle l’est. Hors de question pour lui de remplacer la jeune femme par une autre personne. Hors de question de penser à aller voir ailleurs. Hors de question de la laisser s’échapper alors qu’elle représente tout ce qu’il a toujours recherché. Tout ce qu’il veut. Alors oui, premier soir ensemble et les voilà qui passent déjà à l’acte. Pas étonnant pour un couple comme le leur. Toujours à fond dans ce qu’ils font, jamais superficiel. Et puis, ils ont attendu cinq ans, ils ne vont pas attendre une minute de plus. Nue face à lui, il découvre chaque courbe de son corps, chaque grain de peau, chaque marque qui font qu’elle est elle. Il est aussi nu qu’elle, vulnérable aux yeux du monde et surtout aux yeux d’Agathe. Les voilà dans cette position qui les rend vulnérables à deux.