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I LOVE HARVARD
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    us together is the best thing we could wish for (agaling )
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    Lien du postMar 7 Fév 2017 - 3:11
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    « Vas-y, fais le venir. Parfois je me dis que je te connais mieux que je ne me connais moi-même. » Des vérités sans barrières. Ils se confient à l’autre sans restriction, alors oui, il connaît la jeune femme tellement bien, il a compris les rouages de son esprit, connaît les moindres de ses mimiques, a enregistré les moindres traits de son visage. Il sait que parfois son rire n’est qu’un masque pour masquer ce qu’elle ressent à l’intérieur, il a compris que les remarques qu’elle lance sur son corps sont des vérités pour elle. « Cellulite ? T’en vois où ? T’es où peau d’orange ? » dit-il en regardant le ventre ferme de la jeune femme, examinant chaque centimètre carré de peau sous l’éclairage néon de la boite de nuit. « Ça te donnera confiance en toi. C’est ce qui est le plus important. Et t’es jolie pour moi. Je pensais que c’était suffisant. » Il ne veut pas qu’elle se rabaisse, qu’elle se sous estime, car pour lui, elle a ce que beaucoup d’autres filles n’ont pas. Une force qu’elle cache sous un sourire doux, une intelligence qu’elle enfouis sous des blagues pourries. Elle les enterre afin qu’on ne voit pas la merveille qui se cache en dessous de cette tignasse blonde. « Tu fais de l’ombre aux autres, ne dit pas le contraire. Et puis, c’est normal que personne ne regarde vu qu’ils ont vu que c’est chasse gardé par Monsieur Cunningham ici présent. » Elle hausse les épaules, ne le regarde plus. Il dépose un baiser sur son front, encore. Il s’en veut quand elle est comme ça parce que ça lui fait mal de la voir se dénigrer ainsi alors qu’elle est une fille merveilleuse qui mérite qu’on s’intéresse à elle et qu’on l’aime de manière inconditionnelle. « Je te garderais toute ma vie. Je te le promet. » C’est impossible pour lui de la laisser partir encore, de la laisser sur le côté, de ne pas s’intéresser à elle. Sa meilleure amie, sa moitié. Il ferait tout pour toujours l’avoir dans sa vie. Si ça doit ruiner ses relations futures, et bien ainsi soit-il, mais il ne gâcherait pour rien au monde sa relation avec Agathe. Le monde pouvait périr qu’il serait toujours à ses côtés. « Oh arrête les bétises. Viens, on va boire. » Elle l’entraîne à sa suite suite à ses paroles, ils se resservent, l’alcool montant à leur cerveau avec une facilité déconcertante. Mais la chaleur du club devient insupportable et la pause clope est bienvenue. L’air frais de l’extérieur les rafraîchit doucement, l’alcool à jamais présent dans leur sang échauffe leur sens. « Ah, tu connais les bonnes choses toi. » Aisling allume la clope de la jeune femme. Il ne fume pas beaucoup lui, mais il sait qu’Agathe n’est jamais sans. Elle a besoin de cette dose de liberté dans un monde trop strict. Et il comprends. Qui n’en a pas besoin. Lui, c’est le sport, l’exercice physique, se pousser au maximum de ses capacités et ne jamais laisser jusqu’à ce qu’il tombe d’épuisement, le sourire aux lèvres. Chacun sa manière de se détendre pour passer la journée. « Avec moi, y’a pas de soucis. Si t’étais avec un autre mec, là y’aurait eut un soucis. » Il n’aime pas la partager, c’est sur et certains. Comme elle n’aime pas le partager. Il voit bien que parfois, quand il est trop longtemps avec Mila ou Gianna, elle devient un peu parano, mais il trouve ça adorable. C’est une preuve qu’il est autant important pour elle, qu’elle ne l’est pour lui. Lui tendant son verre, il la laisse boire dans sa boisson. « T’en doutais ? Je suis l’homme qui murmure à l’oreille d’Agathe Thomspers. » Il aime la voir ainsi, souriante, détendue, libre. La voir ainsi lui rappelle l’époque où tout allait bien, au tout début quand ils n’avaient rien d’autres à faire à part traîner ensemble, rire, s’amuser. Ils pouvaient faire tout ce qui leur passait par la tête sans qu’on ne leur dise quoi que ce soit. Après ça, ça s’est envenimé. Surtout du côté d’Agathe. Elle en a traversé des merdes ces dernières années. Les mecs se sont bien joués d’elle et il a faillis en battre plus d’un. D’ailleurs, s’il en croisait un, il les cognerait volontiers. Il n’est pas violent en temps normal, mais quand ça concerne les femmes de sa vie, en particulier Agathe et Mila, il devient irrécupérable. « Bien sur que tu peux. Je dormirais sur le canapé du salon et te donnerais ma chambre. Philip aura juste intérêt à ne pas me réveiller à l’aube. A moins que ça ne te dérange que je dorme avec toi. Ce ne serait pas la première fois. » Il n’y a pas d’ambiguïté pour lui dans ses paroles, mais il sait aussi qu’il n’aurait jamais proposé ça à Mila ou Gianna. Ni même à Rhiannon qui allait devenir sa demi-sœur. Il tire sur la cigarette, laissant la fumée de nicotine et de tabac s’envoler dans le ciel un peu couvert de Boston. Les yeux vers le ciel, il est un peu surpris quand Agathe se met face à lui, et remet la question de son poids sur le tapis. Il dépose sa cigarette dans le cendrier et regarde honnêtement Agathe. Elle a maigris, un peu trop. Mais non, elle n’a rien à se reprocher à ce niveau là. « Tu sais que je suis un très mauvais menteur, alors crois moi sur parole quand je te dis que tu es parfaite. » Il prend le visage de la jeune femme dans ses mains, caressant ses joues de hamster comme elle dit. « Tu es très bien comme tu es, Agathe. Ne change surtout pas ça. » Il pose son front contre le sien, fermant les yeux. Il veut profiter du moment, et l’atmosphère fraîche de la nuit le rend un peu fébrile. « T’es parfaite comme tu es. Si quelqu’un te dit le contraire, ignore le. Il ne sait pas ce qu’il dit et il ne te connaît pas telle que tu es réellement. Ici. » dit-il en posant sa main contre son coeur. Ses yeux s’ouvrent et se plongent dans ceux d’Agathe. Il ne sait pas trop comment il se sent pour le coup. Ses lèvres l’attirent, son corps aussi. Il envie de la serrer contre lui jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus. Il a envie pour une fois, de céder à ses pulsions. De savoir ce que ça fait que d’être avec Agathe autrement. Peut-être que c’est l’alcool qui réveille des sentiments et des envies enfouies très loin dans son coeur, mais rien ne le stoppe pour le coup. Il pose ses lèvres sur celle d’Agathe. Doucement.
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    Lien du postMar 7 Fév 2017 - 16:31
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    Us together is the best thing we could wish for — Y a un moment où il faut l’être pas vrai ? Avant, j’étais pas réellement du genre à m’attarder sur mon physique. J’veux dire que c’était pas le genre de chose à réellement me perturber mais maintenant.. C’était une toute autre histoire. Je n’avais de cesse de regarder mon reflet pour relever tous les défauts qui pouvaient m’orner et clairement, il y en avait un peu trop. Que ça soit mes hanches beaucoup trop large, mes joues bien trop imposante ou encore même mon visage que je trouvais assez disgracieux. Ouais, je pouvais faire toute une liste de ce que je n’aimais pas chez moi. C’était peut-être pour cette raison au final qu’aucune de mes relations n’avaient réellement fonctionné. Peut-être que les garçons avec qui j’étais sortie avait tenté de mettre de côté tout ce qui n’était pas joli chez moi mais n’avait pu le supporter sur la longue durée. C’était sûrement à cause de ça, mon physique ne plaisait pas et dans notre société, il était bien trop important de faire partie de l’élite de la beauté. J’étais pas dans cette case là et au final, je ne pouvais que comprendre ceux qui n’avait pas envie de perdre du temps avec moi. Après tout, qui s’embarrasserait de la pauvre Agathe Thomspers que je suis ? Probablement que sortir avec moi dans la rue était déjà assez gênant et.. Ouais, je pouvais continuer très longtemps comme ça. « Et je te connais mieux que je ne me connais moi. » La réciproque à chaque fois. Après tout, j’avais toujours eu le don de boire chacune de ses paroles comme si c’était la chose la plus intéressante au monde. Et si en règle générale, je pouvais être qualifié de tête en l’air, quand il s’agissait de lui toutes les informations restaient gravées dans mon cerveau. Alors on pouvait bien me demander n’importe quoi à son sujet que je connaissais probablement la réponse. « J’savais pas que t’étais aveugle par contre » que je rouspète secouant la tête. Parce que s’il fait semblant de ne pas voir les zones de gras étalés un peu partout sur ma peau, moi, je ne vois que ça. Pourtant, j’en fais des efforts de ce côté-là. Ne manger que de la salade verte, sauter des repas, faire en sorte de mettre tous ces kilos en trop. Mais rien à faire, ils sont toujours là visiblement déterminés à y rester pour une éternité. « Je dis le contraire mais je suis ravie de savoir que dans tous les cas, tu n’as pas envie de me partager. » Honnêtement. Y a même ce fin sourire qui vient étirer mes lèvres comme si la jalousie dont t’étais en train de faire preuve à ce moment précis était la plus belle des déclarations au monde. Mais au fond, à quoi on joue en faisant ça ? En proclamant être la chasse gardée de l’autre quand ne nous sommes rien d’autres que des amis ? Parce que la vérité est qu’on pourra dire tout ce qui nous chante, on continuera à voguer à droite puis à gauche pour satisfaire des désirs qu’on ne peut pas décemment pas éteindre à deux. Et les pensées sombres s’effacent en même temps que la promesse sort de la bouche du blonde. Toute sa vie. J’essaie d’y croire dur comme fer, comme si c’était la réalité et qu’effectivement, quand viendra le dernier jour, je pourrais souffler en guise de dernière parole qu’il a toujours été là. Mais là n’était pas la question et plutôt que se morfondre encore et encore gâchant par la même occasion cette soirée censée être parfaite, il était bien plus intéressant de continuer à faire ce qu’on faisait de mieux. Boire, danser, sourire puis rire et à chaque fois recommencer. Parfois, je me demandais où était notre insouciance du passé ? Les choses semblaient bien plus simples avant. Mais j’étais sûrement la fautive dans cette histoire, bien trop achevée pour me contenter de le beauté de la simplicité. « Ouh, la jalousie commence à te ronger » Et je ne peux m’empêcher de trouver ça adorable même si une petite voix ne cesse de me souffler que ce n’est pas anodin. Des mots pareils ne sont pas prononcés en toute amitié et si le fait de me voir avec un autre lui posait souci c’était sûrement parce qu’il y avait bien plus que ce que l’on voulait dire. Mais comme à mon habitude, je taisais ces éventualités d’un rire préférant plaisanter de la chose plutôt que la rendre véritablement réelle. « J’crois qu’en fait, si un jour je dois épouser quelqu’un ça serait certainement toi. » Et sur le moment, je ne me rends pas spécialement compte de l’impact de mes mots. C’est après coup qu’en y pensant plus sérieusement, j’me dis que je n’aurais probablement pas du dire ça. Mais autant rejeter la faute sur l’alcool, pas vrai ? C’est bien plus simple de blâmer tous les facteurs autour de moi que moi-même. « J’trouve que t’es un chouette coussin du coup, j’vote deux. » Puis je sais pas, on a l’habitude de faire ça, ce ne sera clairement pas une première alors pourquoi s’embarrasser d’une nuit sur le sofa quand il n’y a pas de problème à ce qu’on partage le même lit. Encore un problème de notre relation qu’on repousse à chaque fois. C’est pas spécialement normal ce que l’on fait mais on ne dit rien. On préfère se dire qu’on partage juste une amitié spéciale et ça nous permet de mettre tout le reste de côté. « Ca n’existe pas la perfection. » Alors rien que le fait que tu dises ça prouve que tu n’es pas spécialement objectif pour répondre à ma question. Et je soupire en même temps que tes mains viennent encercler mon visage. « Y a que toi qui me trouve bien. » Je râle encore une fois parce que c’est certainement ce que je fais le mieux. Puis il y avait son front qui venait se coller contre le mien, son souffle qui se répandait sur mon visage une nouvelle fois. A cet instant, c’était comme si j’oubliais tout. Le monde extérieur s’effaçait petit à petit ne laissant qu’Aisling et moi, dans notre bulle. Et autant dire que c’était mieux que tout, mieux que la paix dans le monde, mieux qu’une grasse matinée. « Arrête » je murmure, fébrile, comme dans un état de transe soudain. Sa main sur mon cœur, mes yeux dans les siens. Je vois tout notre passif défiler petit à petit et je ne bouge pas d’un pouce me complaisant dans cette proximité nocive tout juste installé. C'est étrange, apaisant et effrayant à la fois. J’ai plus Aisling mon meilleur ami face à moi. J’ai Aisling, juste lui, qui fait battre mon cœur un peu plus vite à chaque seconde. Et j’ai son souffle qui devient plus imposant, plus présent pour que finalement ses lèvres viennent frôler les miennes goûtant finalement à l’interdit. Muette, satisfaite et avec cette douloureuse envie d’éterniser le moment. C’est timide et doux à la fois, comme si l’on cherche à se dompter, à appréhender la réaction de l’autre. C’est finalement moi qui reviens à la charge, avec un peu plus de conviction. Faire bouger mes lèvres au rythme des siennes, en demander un peu plus. C’est doux et passionnel à la fois mais terriblement enivrant.
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    Lien du postMar 7 Fév 2017 - 23:09
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    Il fallait être aveugle, complètement idiot pour ne pas voir que ces deux là s’aimaient. Qu’ils s’aiment comme deux âmes sœurs, deux personnes faites l’une pour l’autre. Mais c’est facile à dire quand on n’est pas dans la situation, quand on n’est pas dans la relation qui est la plus belle chose que vous ayez eut dans votre vie. Aisling a beau avoir deux parents qui l’aiment sans restriction, il a quand même toujours eut ce vide dans son coeur. Il aime aimer. Il aime donner de l’amour aux autres. Mais avec Agathe, le vide qu’il a toujours eut s’est remplie d’un coup quand il l’a connu dans ce centre commercial. Quand il a vu les yeux bleus de la jeune femme plonger dans les siens. Et c’est beau. Tellement beau de voir son visage s’illuminer d’un grand sourire quand elle le regarde. Alors oui, elle le connaît si bien, trop bien. Et la réciproque est plus que vraie. C’est à croire qu’ils lisent dans le coeur de l’autre comme dans un livre ouvert, sans regarder la page des sentiments qu’ils ont pour l’autre. Pourtant, ils savent qu’ils s’aiment, ils se le montrent à longueur de journée. Mais le dire véritablement, exprimer ce qu’ils ressentent pour l’autre au fond de leur coeur, c’est plus difficile. Plus compliqué. « Je ne suis pas aveugle. Je dis ce que je pense. Surtout quand je suis bourré. » qu’il lui répond avec un grand sourire. Il ne veut pas qu’elle se dénigre car si elle se dénigre, elle le dénigre aussi de croire en sa beauté. Elle se sous estime tellement que ça lui fait mal, ça le blesse. Le rend triste comme jamais auparavant. Il ne l’a pas connu ainsi, et la voir dire du mal d’elle est nouveau et terrible pour le coeur de l’écossais. « Te partager ? Comment je fais pour partager mon coeur en deux. » Ils se parlent si librement, sans restriction. Ils parlent comme si le monde qui les entourait ne pouvait pas les entendre. Pourtant, la boite en remplie de jeune, l’alcool coule à flot, et leur esprit s’évapore sous les degrés d’alcool. En même temps, c’est si simple pour eux de se livrer quand ils sont enivrés. Ils n’ont plus peur de gâcher leur amitié car qui sait si l’autre va se souvenir de tout ça le lendemain. Il la prend dans ses bras, la fait danser, rire, sourire. Ils vivent leur vie d’étudiant, d’insouciance dont ils ont tellement envie, besoin. Qui les rend heureux pour quelques instants. La jeune brune derrière lui devient alors le sujet durant dix secondes avant qu’il ne lui assure qu’elle est la seule à pouvoir avoir son attention. Et la seule qu’il veut voir avec lui jusqu’à la fin. « Si tu savais. » La voir avec d’autres hommes, c’est une torture. Il s’en rend compte maintenant, quand l’alcool a atteint tous les neurones de son pauvre cerveau. Mais bon, vaut mieux tard que jamais. Il aime pourtant le fait qu’elle ait conscience de ce qu’elle lui inspire. Oui, il est jaloux. Jaloux parce qu’eux peuvent se permettre des choses que lui ne fait pas parce qu’il est son ami et que ce serait mal perçu, plus que ce qu’ils sont maintenant. Leur relation est un mystère pour beaucoup de personnes, pour beaucoup de leur relation. Et même si Aisling s’en fiche, il ne veut pas non plus être juger pour vouloir prendre dans ses bras Agathe à tout bout de champs, pour aller cogner les mecs un peu trop collant envers elle, pour être ce mec hyperprotecteur qui n’est ni son frère ni son copain. Alors oui, il est jaloux. Jaloux de ce qu’ils pouvaient faire mais ne faisaient pas pour Agathe. « Oh, je suis donc ton homme parfait aussi. » Idéal l’un de l’autre. Quel aveuglement ! Ils viennent littéralement de se dire qu’ils sont faits l’un pour l’autre, et pourtant, ils sont là, à se parler tranquillement, comme si rien ne s’était passé. Sont-ils aveugles ou ne veulent-ils juste pas ruiner une relation si parfaite ? « Un chouette coussin ? Beau compliment. En plus, je viens avec option bouilloire. » Son corps chaud contre le sien, une nuit de plus, encore une fois. Le nombre de fois où ils ont dormis ensemble, dans les bras l’un de l’autre. Le nombre de fois où ils sont ensembles, dans la même chambre, dans le même lit, en t-shirt à regarder des films dans les bras de l’autre. Et ils sont amis. Sage l’un envers l’autre. Mais Aisling est un homme et oui, il a déjà eut de nombreux fantasmes sur Agathe. Bien trop nombreux pour ne pas en avoir honte. Mais c’est ainsi, il ne contrôle pas ses rêves. Surtout ceux là. « Pourquoi dit-tu ça ? » Oui, elle est là, juste devant lui. Elle ne voit pas le bien qu’elle lui fait, le bonheur qu’elle lui procure. Il n’a pas besoin d’une copine, d’une petite amie, si il a Agathe. « Parce que je sais qui tu es, comment tu es ici. » Sa main sur son corps, son front sur le sien. Ses lèvres trop près des siennes. Elle lui somme d’arrêter, de ne pas en dire plus. Mais il ne peut pas. Elle est parfaite pour lui, beaucoup trop parfaite. Son corps agit pour lui, il ne contrôle plus rien. Ses lèvres se posant sur les siennes, son corps collé au sien, il la laisse accepter ou non ce baiser. Et ça ne tarde pas. Le silence les entoure, comme si le temps s’était arrêté. Un doux baiser, suivit d’une passion incontrôlé. Il prend sa nuque de sa main droit, et emprisonne son corps de sa main gauche. Les deux passions s’emmêlent pour n’en créer qu’une. Leur lèvre bougeant à l’unisson, leur coeur battant en harmonie. Son corps contre le sien, sa langue venant titiller la sienne. Ils sont emprisonné dans un ballet de passion et de désir pour l’autre refouler depuis trop longtemps. A croire qu’ils attendaient ce moment depuis des années. Depuis toujours. L’embrassant comme si plus rien ne pouvait arriver, comme si demain n’allait pas exister, il se colle à elle, la laissant bien voir qu’il en voulait plus mais la respectait assez pour ne rien tenter de plus. L’oxygène de leur poumons se raréfie et leurs bouches se détachent lentement. Ils ne veulent pas que le baiser finisse. Il ne veut surtout pas qu’elle parte, qu’elle s’enfuit. C’est leur première réunion depuis son départ il y a quelques mois. Aisling ne veut rien gâcher mais ça, il ne peut pas passer à côté. Et pourtant. Que faire quand on se rend compte que l’amitié n’est plus assez ? Que l’on veut plus avec la personne la plus importante de sa vie ?
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    Lien du postMar 7 Fév 2017 - 23:59
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    Us together is the best thing we could wish for — Je pense sincèrement que d’un point de vue extérieur, personne n’arriverait vraiment à comprendre notre comportement et.. Je devais avouer que moi aussi, par moment, j’avais du mal à cerner le pourquoi du comment. C’était frustrant d’être dans une relation comme celle-ci. Où l’amitié était si belle qu’on en venait à refouler tout le reste de peur de tout faire foirer. Peut-être qu’au fond, on avait raison. Envisager une véritable relation était sûrement la pire idée au monde. Elle risquait de ne pas fonctionner et que nous resterait-il après à part des regrets ? Aisling était une part complète de ma vie et j’étais tout simplement incapable d’imaginer rien qu’une seule seconde ce que pourrait être mon existence sans lui. Alors ouais, jouer l’aveugle encore et toujours, au jour d’aujourd’hui, c’était sûrement la meilleure de nos options. Du moins, c’était ce que je me répétais à chaque fois que mon esprit divaguait un peu trop. Je me persuadais moi-même que ce n’était rien et qu’au final, l’attirance que je pouvais ressentir n’était rien de plus qu’une complicité hors pair. Il était hors de question de toute façon que je foire les choses encore une fois. Dans toute ma vie, je n’avais jamais rien fais de bien. Rien à part ma relation avec le Dunster et pour rien au monde je ne tenterais de la gâcher. Alors oui, refouler tout ça, le mettre de côté, ancrer des idées dans ma tête pour me persuader que ce n’était rien était le mieux à faire. Le problème était que quand l’alcool était trop présent dans nos veines, il était difficile de garder le même discours. J’pense que ça se voyait dans mes regards, dans mes actions, dans mes paroles. J’étais d’une jalousie débordante ce soir parce que j’avais en horreur les regards que la gente féminine pouvait porter sur lui. Parce que j’étais malade à l’idée de l’imaginer rentré avec l’une d’entre elle. Et c’était nocif de fonctionner de cette manière, c’était nocif et pourtant, là, je ne luttais plus vraiment. « Mais comme t’es bourrée, ça entache sérieusement ta vision ce qui fait que ton jugement n’est pas clair. » Bien sûr que j’avais réponse à tout. Et je répondais à son sourire par un autre passant doucement la main sur sa joue avant de la retirer électriser. Je n’avais pas à agir comme ça. Je savais que je n’avais pas à le faire mais parfois, de rare fois, je ne le contrôlais pas vraiment. Comme maintenant. « Je possède l’intégralité de ton cœur ? » C’est presque dans un murmure que je lui pose la question. En temps normal, j’aurais probablement évité le sujet, serait partit sur autre chose, aurait cherché une plaisanterie mais ce soir, tout était différent. On parlait librement, à cœur ouvert quitte à dire des choses qui n’auraient jamais vraiment du sortir. Mais lancé dans l’action, il était compliqué de s’arrêter et j’continuais à laisser les choses venir sans vraiment me soucier des répercussions. J’aurais sûrement tout le temps de le regretter une fois le matin venu et les effluves d’alcool disparu. « Si seulement toi tu savais. » La jalousie qui me ronge un peu plus à chaque fois mais que je fais taire à coups de sourire et de propos détournés. J’ai pas le droit de t’interdire quoi que ce soit. Pas le droit de faire fuir celle à qui tu montres de l’intérêt. Parce que t’as totalement le droit de vivre ta vie loin de moi sans que je n’interfère avec tes actions. J’ai pas le droit de t’interdire quoi que ce soit quand je ne suis pas capable de dire à haute voix ce que moi je voudrais parfois. On est amis Aisling pas vrai ? Dis moi qu’on est amis. « T’as toujours été ma perfection. » Depuis le premier jour. Mais encore une fois, c’était typiquement le genre de confidence à éviter. Parce que ça ne se dit pas en toute amitié. Parce que c’est le genre de phrase à double sens qui peuvent foutre le bordel et soulever des tas de question. J’hausse les épaules d’un air distrait, au final, je ne me rends pas vraiment compte de l’impact que mes mots peuvent avoir et ce n’est peut-être pas si important pour le moment. « C’est parfait, ce soir je partage donc ton lit. » Sans ambiguité aucune. Mais est-ce vraiment le cas ? N’importe qui pourrait se permettre d’en douter à ce moment précis. Je ne suis même pas certaine de réussir à me convaincre moi-même. Mais je ne compte plus le nombre de fois où ce genre de chose a pu arriver. Lui chez moi, moi chez lui. A dormir ensemble, l’un contre l’autre, sans se soucier de rien. A faire des actions normalement réservée au couple mais qu’on répétait amicale pour peut-être se convaincre que ça l’était vraiment. J’hausse les épaules à sa question. Je ne sais plus quoi dire et puis au fond, je me perds dans ses yeux sans vraiment le vouloir. Je me déconnecte, je n’ai plus envie de parler. Je ne suis pas apte à saisir tout ce qui s’passe, j’arrive pas à comprendre les signaux qui pourtant me hurle de m’écarter. Peut-être bien que je suis stupide dans le fond mais il n’y a rien de mieux au monde que la sensation de ses lèvres sur les miennes. Maintenant, je pourrais le confirmer. Et à l’intérieur de moi, ça tourbillonne de sensation. J’ai l’impression de me perdre au fur et à mesure des secondes qui passent. Emprisonnée par son corps, je ne me débats pas une seule seconde. Je savoure le moment, en mémorise chaque sensation. La douceur devient passion, l’intensité prend peu à peu place et dans le fond, je suis terrifiée à l’idée de le désirer autant. Est-ce normal ? Puis-je encore parler d’amitié ? Probablement pas. Mes deux mains viennent se poser de part et d’autre de ses hanches, ma langue venant se mêler à la sienne pour une danse endiablée. C’est une explosion à l’intérieur de moi, toutes les choses refoulés qui refont surface en un rien de temps. Mais on gâcherait tout si on se risquait à se lancer dans une aventure pareille. Ca résonne dans ma tête et nos lèvres se décollent enfin. J’ai le cœur battant un peu trop vite, le souffle rapide et j’ai l’impression de me prendre un coup de réalité sur la tête. « J’crois qu’on a un peu trop abusés de l’alcool. » Je souffle finalement trouvant une excuse à notre action. Mais au fond, je sais que ce n’est pas l’exacte vérité. Qu’il y a bien plus que ce que l’on veut dire à chaque fois et qu’on s’enfonce juste un peu plus dans nos mensonges jours après jours. Doucement, je retire mes mains et recule d'un pas. Ma main vient chercher une nouvelle cigarette comme pour apaiser la frustration soudainement ressenti. « Tu me passes ton briquet ? »
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    Lien du postJeu 9 Fév 2017 - 2:43
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    Un aveuglement complet. Il est aveugle sur les défauts de la blonde. Il ne voit que les qualités qui font d’elles une personne unique et tellement précieuse. Pas besoin de prendre en compte les défauts, parce qu’ils sont oblitéré par ses bons côtés. Alors oui, il est peut-être aveugle sur sa graisse inexistante, ses joues de hamster adorable ou encore les pointes fourchues de ses cheveux. Mais c’est simplement parce qu’il trouve que la jeune femme est parfaitement dessinée dans ses courbes féminines, qu’elle a un visage de poupin qu’il adore embrasser, que ses cheveux ont un caractère fou et sauvage comme son coeur. Il ignore les défauts et les tournent en qualité. Elle n’est pas sauvage, elle est impulsive. Elle n’est pas froide, elle est discrète. Elle n’est pas rancunière, elle veut juste avoir des preuves d’honnêtetés pour refaire confiance. «  Tu sais très bien que même bourré, je suis honnête. Depuis le temps quand même. Mentir, c’est pas pour moi.  » Vrai et revrai. Il n’y a aucunes onces de mensonge dans son corps. Il est aussi honnête qu’un saint. C’est même exaspérant. Il ne sait pas mentir, à part quand il s’agit de ses sentiments au sujet d’Agathe. Pourquoi ? Parce que lui même n’en a pas conscience. Alors non, il ne ment pas. Il est juste terriblement amoureux d’elle s’en le savoir. Sans se l’avouer. «  Tout tout tout.  » Les deux se disent tout, mais à trop se dire, comment masquer ce que l’on ressent vraiment. Les yeux brillants par l’alcool puissant, le coeur pulsant dans sa cage thoracique comme une bombe prête à exploser. Les deux se livrent, impunément, au milieu de la foule avant d’avoir une chaleur intenable qui les force à s’éloigner, à prendre l’air. Leurs sentiments se révèlent à la lueur de la lune. Les témoins sont des mecs bourrés, des filles faciles et les étoiles qui veillent sur eux depuis leur rencontre. Si les deux savaient. Si ils arrivaient à se dire les choses clairement sans être bourré, sans être sous l’influence d’un liquide traite mais qui les rend si peu dénué de bon sens et de restriction. Sa perfection. C’est elle qui est sa perfection. L’idéal qu’il s’imagine depuis qu’il est en âge. Depuis qu’il a découvert les filles et le pouvoir qu’elles avaient sur les hommes. Un sourire timide mais pas trop. Un coeur ouvert mais qui est si délicat. Un regard océan dans lequel on plonge comme dans une mer en plein été. Des cheveux brillants, symbole d’un soleil qui ne meurt jamais. Alors oui, elle est son idéal, sa perfection, son amour et son trésor. Cette petite pierre précieuse qu’il chérit avec tellement de soin, qu’il protège avec la rage d’un lion. Elle dormira dans son lit, entre ses bras. Il la protégera d’elle même, de ses craintes et ses peurs. De tout. Les deux blonds sont ainsi, protégeant l’autre d’un avenir incertain, d’un passé troublé, et d’un présent douloureux. Elle calme son anxiété, comprend son hyperactivité, et éloigne sa dépression. Il voit plus clair depuis qu’elle est dans sa vie, depuis qu’elle a prit la place principale dans son système à lui. Sa mère n’arrête pas de jurer par elle, voyant la jeune femme comme la sauveuse de son fils, comme celle qui est le plus beau cadeau qu’il pouvait recevoir. Nombre de fois, Hélène lui avait prié de l’emmener la voir, mais il ne voulait pas gâcher la relation si spéciale qu’il avait avec Agathe pour la présenter à sa mère. Qu’allait-elle penser ? Qu’allait-on dire ? On présente sa petite amie à sa mère, pas sa meilleure amie avec qui on dort le soir, qu’on enlace tous les jours, qu’on chérit comme un diamant. Si bien que lorsque leurs lèvres entrent en contact, il trouve ça presque normal, simple. Une continuité qu’il aurait imaginé s’il ne tenait pas autant à conservé cette relation intacte. Quand le baiser s’enflamme, il sent son coeur cogner, lutter, pour ne pas sortir de sa poitrine. Il se contient pour ne pas laisser le désir qui monte en lui prendre le dessus. Aisling est hyperactif, mais sa passion aussi. Quand il aime, c’est sans limite. Quand il est amoureux, c’est totalement. Alors oui, quand il embrasse Agathe, c’est comme si il réapprenait à vivre. Comme si son corps tout entier prenait feu et qu’il découvrait réellement ce qu’il voulait. Ce qu’il attendait depuis des années. Cinq ans exactement. Les deux mains de la jeune femme sur ses hanches, sa main dans ses cheveux, un autre au creux de ses hanches. Leur langues se mêlant dans une danse digne d’eux. Ce n’est qu’un manque cruel d’oxygène qui les poussent à se séparer. Ce n’est que lorsque la réalité les frappe de plein fouet qu’ils constatent les dégâts. Essoufflés, ahuris, ils prennent à peine conscience de ce qui vient de se passer. De ce qu’ils viennent de faire. «  Peut-être ouais.  » Il la regarde, ses yeux vairons clignant de manière frénétique. Il veut plus, il est sur sa faim. Mais il ne veut pas gâcher tout en forçant les choses. Allumant son briquet silencieusement pour mettre feu à la cigarette d’Agathe, il en prend une aussi et la coince au coin de ses lèvres. Il tire une taffe, deux, trois. «  Au moins, je sais que tu embrasses de manière excellente.  » Briser la glace, détendre l’atmosphère. Il ne peut faire que ça. Au risque de s’enfuir en courant.
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    Lien du postJeu 9 Fév 2017 - 14:00
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    Us together is the best thing we could wish for — Quand j’y réfléchissais bien, quand je tentais d’être totalement objective sur ce qui venait de se passer, je me disais qu’au final, il était logique que ça arrive. Après tout, ça faisait cinq ans qu’on se fréquenter et on ne pouvait décemment pas parler de notre relation comme étant platonique. Amis ? Bien sûr qu’on l’était mais.. On avait toujours joués une sorte de double je sans forcément s’en rendre compte. Rien que nos gestes portaient bien souvent à confusion. Dormir ensemble enlacés pendant des nuits entières, s’asseoir sur les genoux de l’autre sans même y penser, se câliner à longueur de temps en public ou en privé. Je pense que mine de rien, on avait tout fait pour que les choses partent dans un sens puisque jamais nous ne nous étions imposés la moindre limite. Alors certes, on n’en parlait pas. Et bien sûr qu’on repoussait cette idée comme la peste parce que s’imaginer être plus que ce que l’on était semblait d’une domaine « impossible » mais, pour ne parler que pour ma personne, parfois, je me surprenais à en vouloir bien plus. Le regarder à la dérobé quand il retire son tee-shirt, retracer les courbes de son visage dans mes pensées quand il n’était pas présent, nourrir une jalousie un peu trop extrême à l’égard de celle qui pouvait attirer son attention. C’était au final une combinaison de tout un tas de chose qui me poussait à penser qu’on avait probablement dépassé les limites depuis bien longtemps sans même s’en rendre compte. Et j’étais pas certaine de ce que tout ça voulait réellement signifier. On venait de s’embrasser. On venait d’avoir un échange que jamais encore on avait eu et je ne parlais pas d’un frôlement furtif qui aurait pu être effacé en quelques minutes. Non, là, ça avait été un vrai baiser. Le genre à prendre aux tripes, à tout chambouler à l’intérieur. Moi, ça m’avait secoué. Quand je fermais les yeux, j’étais capable de sentir la sensation de sa bouche sur la mienne. J’revivais pleinement l’échange qu’on venait d’avoir et si les barrières avaient été franchi c’était tout simplement parce qu’au fond, j’aurais voulu légèrement plus. Essayer encore une fois, emprisonner son corps avec le mien, effleurer sa peau du bout des doigts et m’imprégner de son odeur. Seulement, ce n’était pas le genre de chose qu’on était supposés faire dans une amitié comme la notre. Aisling était mon meilleur ami, mon meilleur soutien, mon meilleur pilier. Détruire tout ça pour une pulsion ? Une envie ? Peu importe comment ça pouvait s’appeler. Non. J’avais besoin de lui plus que quiconque et il était hors de question que j’envoie tout voler en éclat pour quelque chose que je n’expliquais pas. Et peut-être que finalement, je préférais mettre cet échange sur le dos de l’alcool parce qu’il était bien plus facile d’accuser tout et n’importe quoi que de se dire que c’était vraiment moi qui avait cherché ça. Et oui, il avait fait le premier pas, c’était lui qui en premier lieu avait rompu les distances mais le timide et chaste baiser qu’il m’avait donné avait été transformé en quelque chose de bien plus passionnel par ma faute. C’était moi qui avait inauguré cette facette-là. Et là, j’ai peur. Peur que ça change quelque chose, peur qu’on ne soit plus capable de se regarder dans les yeux. Je suis terrifiée à l’idée que ce qu’on vient de faire change petit à petit les aspects de notre amitié. Alors je tente d’agir le plus normalement possible. Comme si c’était pas grave, comme si on pouvait passer au-dessus. On le peut, pas vrai ? Je me concentre sur la flamme du briquet qui danse devant mes yeux allumant ma cigarette avant de tirer une grande bouffée de celle-ci. J’ai besoin de m’apaiser, d’arrêter de réfléchir un peu. Peut-être qu’il faudrait que je retourne chercher un verre. Histoire de me mettre un peu plus à l’envers et me faire oublier tout ça. Quoi qu’au final, ce procédé pourrait être quitte ou double et je pense honnêtement qu’il faudrait mieux éviter que je me retrouve une nouvelle fois dans ses bras. Je tique à ses paroles et finalement, je souris. Plaisanter, détendre l’atmosphère, on peut le faire. « Tu devrais remercier monsieur nounours » que je dis avant de rire. « Des années d’entraînements que ça m’a prit. » Je tire une nouvelle fois sur ma clope, décale une mèche de cheveux derrière mon oreille inspirant profondément à plusieurs reprise.
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