❝La nécrohilie ne branche pas forcément les médecins légistes❞

feat Clay & Capucine ✖ Capucine était assise dans l'entrée du commissariat, patientant bien sagement, comme elle en avait l'habitude. Elle tenait dans ses mains le rapport d'autopsie qu'on lui avait demandé. Et comme elle aimait les choses bien faites, elle l'amenait elle même jusqu'ici pour être sûre que personne n'y touche ni ne falsifie le rapport. Après tout, elle l'avait bien soigné. Elle avait aucunement envie que quelqu'un pose ses grosse patounes sales dessus. À côté d'elle, il y avait un jeune garçon, d'environ quatorze ans. Peut être quinze ans. Il avait un anneau dans le nez et du rouge à lèvre noir. Son arcade sourcilière était fendue, ayant laissé échapper un peu de sang qui avait séché. Il devait probablement s'être battu. Alors que l'attente se faisait assez longue, des cris se firent entendre. Capucine tourna son visage et observa une prostituée qui se débattait. Le policier qui la tenait n'arrêtait pas de lui demander de se calmer alors qu'elle avait les mains menottées dans le dos. Faisant une moue songeuse, Capucine se demanda comment cette femme pouvait en être arrivée là. Enfin, ce n'était pas réellement son problème.

Soupirant doucement, Capucine sortit son téléphone pour jouer à Candy Crush Saga. Enfin, elle ne put pas jouer bien longtemps puisque l'inspecteur qu'elle venait voir l'appela enfin. Capucine se leva et disparut dans le bureau. Elle finit par ressortir quelques minutes plus, contente d'avoir accompli sa mission. La jeune ferma la porte, perdue dans ses pensées. Si perdue qu'en se tournant pour sortir du commissariat, la jeune femme rentra soudainement dans quelqu'un. La face contre le torse. C'était musclé tout ça et ça sentait bon l'homme. Haussant les sourcils, étonnée de trouver un obstacle, Capucine recula légèrement levant les yeux vers l'homme qu'elle venait de percuter. Tiens, elle le connaissait lui. Elle l'avais déjà vu plusieurs dans les bureaux du commissariat. « Hum... Je suis désolée... je ne regardais pas où j'allais... » La jeune femme resta plantée face à lui un long moment, pinçant les lèvres, comme si elle était gênée. Elle finit par lui lancer un sourire pincé. « Bonne journée Monsieur... » Puis elle se décala le laisser passer.
@Clay Fitz. Cooper

« Moi aussi, j'aide à combattre le crime ! »
ft. CAPUCINE & CLAY

Les périodes de fête ne sont pas toujours synonymes de gaieté et cette année n'a pas dérogé à la règle puisque le nombre de suicides a encore une fois augmenté. Entre ceux qui s'ouvrent les veines, les sans abris qui font chier à s'accrocher avec les bénévoles tentant de les aider et les problèmes habituels, nous n'avons pas eu de quoi... chômer. Isolée au fin fond de ce couloir que la police d’Etat nous a cédé, la D.E.A. opère silencieusement contrairement à tous ces gueulards qui ne savent où donner de la tête. Cela fait quatre bonnes heures déjà que je me taire derrière mon pupitre, à taper des rapports concernant des noms vaguement familiers, des visages quasi inconnus que je n'aurais qu'une seule fois croisés. Les dossiers commencent à s'empiler de part et d'autre, si bien que je ne souhaite qu'une chose à présent: que 2017 balaye toute cette merde que je désire voir abrogée de mon bureau au plus vite.

17:00:00... L'arythmie particulière de mon Smartphone marque cette heure quotidiennement depuis presque une semaine maintenant. C'est un rendez-vous que je ne peux rater sans quoi je serais contrains de me voir à nouveau être convoqué dans l'un des bureaux du second étage... Alors la main tirant le premier tiroir à ma portée, mes doigts étreignent avec une lassitude prononcée cette feuille aux caractères manuscrits rapidement signés et me dirige vers le couloir tout en prenant le soin d'empoigner ma veste en chemin. Ce que je vais chercher en dehors de l'enceinte du bâtiment en ferait rire plus d'un quoique celui qui est à la base de ce traitement de faveur n'en aura plus l'occasion avant bien longtemps...  Au bout de quelques minutes seulement, une jeune femme, très charmante d'ailleurs, me délivre ce pourquoi j'ai quitté mon antre momentanément : une vulgaire boite orangée et translucide, étiquetée à mon nom et où figure également la posologie. Voilà... " Relégué  au rang de toxico, " tout çà pour braver mon irritabilité. Et elle a sourit à ma réflexion avant de me souhaiter une bonne fin de journée, comme si ma soirée ne pouvait être que plus gaie...

Et bien que je sois déjà rodé sur la composition des cachets, encore une fois j'en relis discrètement le contenu avant de le glisser dans mon blouson, un bref moment d'inattention qui me vaut une bousculade avec l'un des passants. La silhouette est fine et élancée, a ce quelque chose de racé et la voix... « Hum... Je suis désolée... je ne regardais pas où j'allais... » Au moins s'excuse-t-elle, ce qui n'est plus très usuel de nos jours.   " Y'a pas de mal "  Son visage lui m'inspire un sentiment de déjà vu mais comment en être certain... « Bonne journée Monsieur... » Visiblement, elle, elle ne me connait pas. Soit. Elle se décale par politesse et je lui rends la pareille d'un geste de la tête avant de reprendre mon chemin. Pourtant au bout de quelques mètres, j'ai ce réflexe à la con de tâter machinalement mes poches à la recherche de mon portefeuille et me rends subitement compte que quelque chose manque à l'appel: ce foutu flacon.

❝La nécrohilie ne branche pas forcément les médecins légistes❞

feat Clay & Capucine Les commissariats. On ne pouvait pas vraiment dire que Capucine ne les aimait pas. En fait, elle aimait bien venir ici. L'ambiance y était toujours très changeante et il fallait quand même bien avouer que les policiers en uniforme avaient un petit côté sexy. Enfin, pas pour tous bien sur. L'odeur du commissariat de Boston changeait de l'odeur de viande nécrosée qu'elle avait le loisir de sentir dans la morgue de l'hôpital. Enfin, elle ne se plaignait pas de son travail non plus, elle aimait beaucoup ce qu'elle faisait. Mais ici, l'odeur de café et de papier régnait en maitresse. Capucine se sentait toujours très privilégiée de venir ici pour autre chose que déposer une plainte ou parce qu'elle a été arrêtée pour possession de drogues, prostitutions ou autre joyeuseté de ce genre. D'ailleurs, ils commençaient à connaître sa petite bouille d'innocente. Capucine ne s'attardait jamais pourtant, la jeune femme n'arrivait pas à avoir une vraie conversation avec les hommes de cet endroit. Surement parce qu'elle se sentait particulièrement intimidée par la dureté de leur devoir. Protéger le peuple n'était pas quelque chose d'aisé dans ce monde de fou.

Enfin, Capucine avait rendu son devoir et elle était contente d'avoir bien travaillé. Ce n'était pas son genre de ne pas rendre de rapport soigné d'ailleurs. On lui disait souvent de moins les détailler mais elle estimait que rien ne devait être laissé au hasard. Elle, elle se contentait de donner des indices, peut être utiles, et après les policiers faisaient le reste. Mais ça l'excitait d'aider dans ce genre d'affaires. Et ce qu'elle aimait par dessus tout, c'est quand elle se rendait directement sur le terrain pour examiner la victime. Et des victimes, elle en voyait pas mal. Entre meurtres, accidents et suicides, il y avait toujours de quoi faire. C'était un véritable jeu de piste de devoir identifier une victime et de trouver la cause de sa mort. C'était un peu comme d'être dans un jeu vidéo au final, sauf que c'était la vie réelle. Capucine passait souvent pour une sans cœur à cause de cette fascination pour la mort et l'enquête post-mortem. Mais ça, elle s'en fichait pas mal de passer pour une fille bizarre. Tout le monde avait son petit grain de bizarrerie.

En sortant du bureau, Capucine rentra complètement dans un jeune homme du commissariat. Il ne s'en offusqua pas plus que ça d'ailleurs. Elle s'excusa d'être complètement ailleurs même si c'était pas réellement de sa faute, il était aussi perdu dans ses pensées pour ne pas l'avoir remarqué. Capucine se disait que parfois, elle devrait se balader avec un gyrophare sur le crâne, peut être qu'on la verrait mieux comme ça. La demoiselle se permit de lancer un sourire à son obstacle avant de le laisser passer tout en le saluant poliment. Chose à laquelle il répondit d'un simple hochement de tête. Bon, c'était déjà ça. Capucine s'éloigna mais elle sentit quelque chose sous sa chaussure. Et soudain, c'est le drame. La jeune femme sentit son pied partir violemment vers l'avant, envoyant son corps basculer vers l'arrière. Dans un cri mêlé de surprise et de frayeur, Capucine agita les bras, cherchant à s'accrocher à quelque chose. Sans succès. La demoiselle finit par tomber sur le sol, de dos. Mon dieu, était elle morte maintenant ?

Son sac à main s'était renversé sur le sol, laissant ses affaires s'éparpiller autour d'elle dont une belle collection de tampons et une petite culotte propre, juste en cas d'urgence. La jeune femme se redressa en grimaçant et cligna des yeux, regardant autour d'elle avant de trouver l'arme du crime. C'était un flacon à urine pour des tests probablement. La jeune femme haussa les sourcils et retourna le flacon pour chercher une quelconque étiquette, remarquant qu'elle avait fendu le plastique en marchant dessus. Clay F. Cooper. Capucine se releva et leva le bras en tenant le flacon dans sa main. « Monsieur Cooper a perdu son flacon à urine !! » Capucine et la pudeur. Alors qu'elle attendait que quelqu'un se manifeste pour récupérer son bien -qui était désormais une arme de presque-crime-, Capucine en profita pour ramasser ses affaires, rangeant le tout en bazar dans son sac à main.
@Clay Fitz. Cooper

Spoiler:

« Moi aussi, j'aide à combattre le crime ! »
ft. CAPUCINE & CLAY

C'est bien la première fois qu'une femme ne me rentre pas dedans volontairement, un simple accident et je me surprends même à penser que les choses ont depuis un certain temps changé, que rien n'est plus comme avant désormais. Alors un peu hébété mais très absorbé quant à ce revirement, je jette un dernier regard par dessus mon épaule et examine ce petit brin de femme qui se dirige vers la sortie du bâtiment. Entretemps, mes doigts ne trouvent plus le réconfort de ce tube en plastique censé me calmer. " Putain..." et mon secret qui n'en est pas réellement un ne sera plus gardé si je ne remets pas la main dessus au plus vite. Il a dû rouler, c'est d'une évidence, lorsque nos corps se sont entrechoqués. J'aurais dû me méfier lorsque, par réflexe, ma main s'est retirée de ma poche... Le con.
Afin de m'assurer une bonne fois pour toute de son absence, mes doigts en examinent encore le fond. Mais non. Et étudiant discrètement les alentours, mon attention retombe sur cette jeune femme qui soudainement pousse un cri et glisse pour atterrir le cul par terre. La chute était belle, digne d'une caméra cachée lorsque tous autour se sont soudainement arrêtés. Une vraie tête en l'air et cela me rassure sur l'hypothétique constat alarmant que je m'étais fait: le monde est toujours le même, je ne suis seulement tombé que sur une girouette. Elle ramasse précipitamment ses petites affaires qui se sont éparpillées tandis que quelques flics se sont rapprochés, sans pour autant l'aider. Par instinct mes yeux sont allés en hauteur quérir les lettrines gravées qui dirigent notre institution: Protéger et Servir, notre devise, cherchez l'erreur... Et aucun ne lui tendra la main en guise de soutien.

Comme beaucoup, je suis resté en retrait à observer la scène jusqu'à ce qu'elle ait rassemblé ses esprits avant d'empoigner quelque chose de familier. Sans plus attendre, je fais un pas dans sa direction, dans l'espoir qu'elle n'ai le temps d'en lire l'étiquette. « Monsieur Cooper a perdu son flacon à urine !! » Trop tard. Stoïque au beau milieu du hall, je n'ose avancer... Et on  dit que la honte ne tue pas. J'ai un doute là. Toujours est-il que sa réplique tombe mieux qu'un " le psychotique a perdu son traitement!" balancé parmi tous ces visages connus et qui pour la plupart ne cherchent qu'à nuire à une réputation pour grimper quelques échelons de plus. Faisant abstraction de la gêne occasionnée, je vais vers elle comme si de rien n'était, prends mon temps et m'agenouille à coté pour empoigner ledit tube vivement...vide et brisé. Elle l'a écrasé. " Merci pour la ...discrétion, Mlle...? " Et même si je lui suis reconnaissant d'avoir su se taire sur la nature de ce que contenait le tube, je ne l'aiderais qu'après avoir vu quelques unes de mes gélules parmi ses...bordel, ses tampons. Très élégant, et gênante situation. Les cachets sont ramassés hâtivement tout en prenant soin d'éviter d'effleurer ses éponges menstruelles jusqu'à recueillir aussi le petit bout de dentelle dont la forme m'incite à un sourire malsain. " Votre mouchoir." Et pincé entre deux doigts, le textile se déplie et se dévoile... A chacun son heure de gêne, son heure de gloire.

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feat Clay & Capucine ✖ Capucine en voyait toujours de belles. Chaque jour il lui arrivait quelque chose, de bon ou de mauvais. Peu importe le degré que ça prenait, ça arrivait. Et parfois, c'était un enchainement de petites choses qui lui faisaient comprendre qu'elle aurait du rester au lit. Et aujourd'hui ne dérogeait pas à la règle bien évidemment. La jeune femme soupira doucement. Elle était d'abord rentrée dans un homme -très sexy au passage- pour ensuite se retrouver sur le sol comme un vieux caca. Heureusement qu'aujourd'hui elle avait décidé de mettre un jean slim et pas une robe ou une jupe. Capucine remarqua alors que personne ne lui venait en aide. Ah bah bravo la police hein. Elle se releva toute seule alors, comme une adulte responsable, et leva le bras pour signaler à ce Monsieur Cooper qu'il avait perdu quelque chose. Alors qu'elle s'attendait à voir un drogué de la pire espèce se pointer nerveusement vers elle dans l'intention de la frapper pour lui faire fermer sa grande bouche, Capucine fut surprise de se retrouver face à son obstacle. Souriant légèrement, Capucine le laissa reprendre son flacon et l'observa. « Ah, c'est vous Clay F. Cooper ! »

Accroupit face à Clay donc, Capucine l'observait ramasser ses pilules avec une attention toute particulière « Attention, c'est tampon ça... » Elle était moqueuse la Capucine là. Elle voyait bien que ça le mettait mal à l'aise et c'était sa vengeance pour avoir osé tenter de la tuer. D'un sourire amusé, Capucine tendit sa main vers le jeune homme. « Oh, Capucine ça suffira pour vous je pense... » Clignant des yeux dans un air de totale innocence, Capucine finit par ramasser ses affaires, voyant alors sa petite culotte adorée se retrouver coincée entre les deux doigts du jeune policier. Capucine observe le jeune homme et hausse les sourcils. Essayait il de la mettre mal à l'aise avec une simple culotte ? Capucine était un malaise ambulant et elle ne connaissait pas les situations de non malaises. Donc, Clay perdait son temps. Plissant les yeux avant de regarder autour d'elle, Capucine prit délicatement son sous vêtement et chuchota à l'intention de Clay. « Sachez qu'elle était sale... » Juste pour l'embêter. Elle la fourra dans son sac à main avant de ramasser deux pilules qui s'étaient glissées sous un banc, les tendant à Clay avant de se redresser.

C'était une situation assez cocasse tout de même. Dans le même quart d'heure, elle avait interagit avec la même personne. Peut être que c'était un coup du destin. Capucine remit son sac à main sur son épaule et regarda brièvement autour d'elle pour voir si on les écoutait. Elle remarqua alors que plusieurs personnes l'observaient. Probablement que sa chute avait du les amuser. La jeune femme haussa les sourcils et les fixa un par un. « Oui bah c'est bon !! Vous avez pas de boulot ?? » Puis elle ajouta en marmonnant. « Foutus fonctionnaires... » Elle reposa son regard sur Clay et sourit légèrement. « Je suis désolée d'avoir fendu votre flacon. J'ai pas fais attention en marchant... » Capucine n'avait pas mis le nez sur la composition ou le nom des pilules et elle s'en foutait pas mal à dire vrai. Ce n'était pas son problème mais il semblait que, lui, il ne voulait pas que ça se sache. Capucine remonta son sac à main sur son épaule. « Qu'est ce que je peux faire pour me faire pardonner du coup ? J'ai un peu de temps libre devant moi ! » Peut être que ça égayerait sa journée de faire une nouvelle rencontre !
@Clay Fitz. Cooper

« Moi aussi, j'aide à combattre le crime ! »
ft. CAPUCINE & CLAY

« Ah, c'est vous Clay F. Cooper ! » Oui mais inutile de le souligner encore une fois de vive voix, je suis connu ici et c'est pour cette raison qu'à peine mon nom énoncé, je me permets de scruter rapidement les alentours, les visages qui ne s'attardent que brièvement sur nous faute de ne vouloir venir nous aider. Tout est récolté, débutant naturellement par ce qui me regarde de plus près pendant qu'elle glisse dans la conversation son prénom comme je l'avais indirectement demandé. Capucine... Ce ne doit pas être tous les jours facile à porter parce qu'il me semble aussi qu'un végétal en porte la dénomination. Ne serait-ce pas cette fleur aux feuilles ressemblant à des nénuphars et à l'odeur singulièrement exécrable. Une incertitude que je n'oserais éclaircir qu'une fois rentré, à la lueur d'un bon film à la télé et d'un verre de... Non c'est vrai, mes lèvres ne peuvent plus y tremper depuis que je suis contrains et forcé d'ingurgiter ces foutues pilules.

Alors rendant à la jeune femme son dû bridé entre mes doigts, je me rétracte à peine l'a-t-elle récupéré en soulignant en avoir déjà usé. Un court instant mes yeux voguent sur le morceau de dentelle, sceptique, pour en revenir à elle et me moquer: " C'était donc çà, l'odeur... " Encore une fois elle me surprend, agréablement je dois bien l'avouer, car peu de femmes auraient eu cette témérité. Alors même si ce n'était pas vrai cette histoire de petit linge sale planqué dans le fond de son sac à main, je m'essuie rapidement les doigts sans penser à mal sur le flanc de mon jean, un réflexe qui certes pourrait être interprété mais tant pis, avant de récupérer à mon tour ce qu'elle tient dans sa main. Deux gélules qui dans mon empressement m'avaient échappées et que je récupère non sans les foutre à part dans une poche: la culotte n'était peut-être pas très propre après tout, ne sait-on jamais. Tous deux debout à présent, elle réajuste la bandoulière de son sac avant de s'égosiller envers les derniers curieux, rajoutant une brimade que je ne m'aventurerais à répéter. Allez si... foutus fonctionnaires. Mais j'en suis un également alors je préfère faire comme si de rien n'était, jusqu'à ce qu'elle me témoigne un peu de son respect. « Je suis désolée d'avoir fendu votre flacon. J'ai pas fais attention en marchant... » A ses mots, mes doigts reviennent de plus belle caresser le flacon dissimulé à présent dans la poche de mon blouson. " Ce n'est rien, " un rien que je ne saurais expliquer devant la psychothérapeute lundi prochain, je le crains, lorsque nous ferons le bilan ensemble de cette semaine sous traitement afin de renouveler mon ordonnance. « Qu'est ce que je peux faire pour me faire pardonner du coup ? J'ai un peu de temps libre devant moi ! »  J'ai bien une idée me concernant parce que la pharmacienne ne l'entendra pas de cette oreille si je me pointe dix minutes après avec un tube de calmants complètement éventré. " Justement. " A dire vrai, je vais avoir besoin de son aide parce que ce sera ma parole contre celle de la dépositaire des médocs du quartier." Je vais devoir y retourner. Et.. Ça m'arrangerait que vous m'accompagniez.... Capucine. " Tant qu'elle ne cherche pas à savoir exactement ce que renferme ce flacon...

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feat Clay & Capucine ✖ Capucine prit la remarque sur l'odeur de sa culotte avec beaucoup d'humour, riant légèrement. Elle secoua son visage sans rien ajouter, rangeant son sous vêtement dans son sac à main. Pourquoi avoir honte d'une chose si futile hein ? Mais le voir s'essuyer machinalement la main après cette fausse révélation amuse Capucine. Elle ne se gêne pas pour rire ouvertement de son geste avant de le regarder et de lui rendre deux pilules vagabondes. La jeune femme se demande bien ce qu'il contient ce flacon pour être si précieux. Peut être qu'il ne s'agit là que d'un flic accro à la médication, dépressif à cause d'un travail trop éreintant, manque d'effectif. Capucine n'a qu'un œil extérieur sur la situation mais de voir la masse policière autour d'eux comme s'il s'agissait là d'un spectacle de rue l'agaçait profondément. La demoiselle ne se pria pas pour envoyer balader tout ce petit monde, les insultants par la suite sans réellement assumer. La morgue était bien plus calme que ce poste de police.

Maintenant qu'ils étaient enfin en tête à tête, Capucine s'excusa pour l'état du flacon, espérant secrètement que ce n'était rien de très important. Enfin, ce n'était certainement pas des aspirines vu la composition. Elle n'avait jeté qu'un bref coup d’œil sur l'étiquette, étant trop curieuse de savoir à qui ça appartenait pour se pencher sur la notice des médicaments. Clay ne semblait pas lui en tenir rigueur d'ailleurs. Limite il s'en fichait en fait. Capucine espérait seulement qu'il n'aurait pas de problèmes à cause d'elle et de sa maladresse. Même si techniquement, il avait tentait de la tuer, même si c'était involontaire. L'étudiante lui demandé alors gentiment si elle pouvait faire quelque chose pour lui, si elle pouvait se faire pardonner. Et Clay semblait vouloir sauter sur l'occasion, quémandant l'aide de Capucine.

Se dandinant de gauche à droite en souriant largement, fière de pouvoir à nouveau aider quelqu'un, Capucine frottant doucement ses mains. « Ah ! Vous accompagner ? D'accord !! » Oh attend une minute... Capucine disait oui mais elle ne savait pas où elle devait l'accompagner ni où il devait retourner. Ni pourquoi il avait soudainement besoin d'elle. Bon, quoi qu'il en soit, ça n'allait pas finir dans une cave, en tournante avec la police du quartier. Hum... Dans le doute, Capucine sortit son téléphone et envoya un sms à Sofia pour la prévenir de sa position actuelle si elle disparaissait dans les prochaines vingt-quatre heures. On ne savait jamais sur qui on pouvait tomber, pas même chez les flics. Capucine rangea son téléphone et fixa Clay. « Ok, je vous suis. Mais si je vous aide, vous m'offrez une boisson chaude après ? » La demoiselle lui tapota le bras de l'index. « Comme ça, je pourrais vous forcer à me dire vos plus sombres secrets ! » Capucine sourit, montrant qu'elle plaisantait bien sur. C'était une bonne journée pour qu'elle soit d'aussi bon humeur. Enfin, pourquoi ne le serait elle pas aujourd'hui ?
@Clay Fitz. Cooper

« Moi aussi, j'aide à combattre le crime ! »
ft. CAPUCINE & CLAY

« Ah ! Vous accompagner ? D'accord !! » Sans comprendre en quoi ma demande peut autant la stimuler, je regrette presque d'avoir sollicité son assistance, perturbé à défaut de devoir d'avantage les travailler d'ordinnaire. La charité est un trait de caractère dont je n'ai plus été témoin depuis longtemps, sauf en ce qui concerne mes collègues qui de part leur vocation se montrent dans 90% des cas aimables et complaisants. La jeune fille sort son téléphone et pianote dessus rapidement, attisant ma curiosité mais après tout, quoi de plus normal que de vérifier  son emploi du temps afin de s'assurer pouvoir librement m'accompagner. Ce n'est qu'une déduction faite sur un simple constat. « Ok, je vous suis. Mais si je vous aide, vous m'offrez une boisson chaude après ? » Alors là je suis un peu paumé... Le regard en biais je la dévisage, d'un sourire fugace qui se perd dans l'instant présent. Je pensais qu'elle m'offrait son aide contre ce petit désagrément qui va me couter un détour chez le pharmacien du coin mais non... elle profite de moi clairement. D'autant plus qu'elle se montre un peu plus tactile maintenant, tapotant mon avant-bras de son doigt. « Comme ça, je pourrais vous forcer à me dire vos plus sombres secrets ! » Ce n'est pas une liberté qui me dérange, habitué avec Kyla à ce genre d'approches. Mais venant d'une jeune femme à peine rencontrée, faut dire que c'est un peu... je ne saurais l'expliquer. Et pourtant j'ai le sentiment de la connaitre, la conviction de pouvoir presque tout me permettre sans l'outrer d'une quelconque façon. " Mes secrets..?"

Il est inutile de s'encombrer de formalités, il est évident qu'elle parle du flacon, des gélules et des raisons qui me font les avaler. Pour le moment, je ne suis pas encore prêt à en révéler la cause, bien trop amer de comment Anna m'a jeté. Mais l'idée ne m'effleure pas l'esprit sans raison et à défaut de me confier à un visage familier par crainte d'être au quotidien catalogué, ce serait effectivement une solution. Innover, changer de mes habitudes dans le seul but d'avancer car après tout, j'ai bien déjà accepté cette ordonnance au prix de ma fierté. Pourquoi ne pas aller un peu plus de l'avant... et me détruire très lentement... " Vous venez souvent ici ? " Que je sache si elle fait partie de ces secrétaires du troisième, sténo des hautes supériorités, triées sur le volet pour leur jeune age et leur éphémère beauté. Ça me ferait chier que d'être convoqué pour un sujet si sensible bien que du domaine de l'ordre privé. De toute façon, il faut qu'elle se porte garante afin que je puisse de nouveau me faire délivrer mon traitement. Alors je n'ai guère le choix et fais deux pas avant de tendre la main en direction de la sortie dans un silencieux allons-y.

❝La nécrohilie ne branche pas forcément les médecins légistes❞

feat Clay & Capucine ✖ Capucine pinça les lèvres, roulant des yeux en observant la réaction de Clay à sa petite blague. Elle se foutait de ses secrets, elle essayait juste de détendre l'atmosphère mais l'homme ne semblait pas avoir envie de rire. Elle se sentait terriblement gênée du coup et n'osait plus rien faire ou dire, ne relevant même pas cette petite répétition. L'étudiante n'avait pas envie de le mettre mal à l'aise ou de plomber l'ambiance, bien qu'il n'y ai pas vraiment d'ambiance. La demoiselle essayait juste de ne pas paraître trop froide avec lui malgré le petit incident entre eux. Bon, il ne semblait pas contre l'idée puisqu'il n'avait pas décliner la proposition mais il ne sautait pas de joie non plus. Capucine n'insista pas plus sur ce point. S'il n'avait pas envie de lui payer un thé après avoir fait ce qu'elle devait faire, elle n'en ferait pas une maladie.

Clay lui posa une question avant de l'inviter à sortir du commissariat. Capucine passé alors devant, réajustant son manteau avant d'affronter la fraicheur de l'air en reniflant légèrement. Alors qu'elle remettait ses gants, la demoiselle se tourna à demi vers Clay, l'observant du coin de l’œil. « Souvent ? On peut dire ça. Enfin, juste quand j'ai des rapports à donner. Je suis encore étudiante et je travaille à la morgue de l'hôpital. Donc, je suis celle qui étudie les causes qui ont provoqué la mort des corps que la police trouve. Je vais aussi sur le terrain parfois. Donc, oui, il m'arrive de venir au commissariat pour y déposer mes rapports. » Même si techniquement, elle préférait largement les envoyer mais la plupart du temps, les inspecteurs qui enquêtaient sur les affaires, n'avaient pas le temps. Capucine aimait beaucoup ce qu'elle faisait mais elle avait hâte d'en finir avec les études et de rentrer à Londres pour travailler dans l'hôpital où étaient ses parents. Elle savait qu'une place toute chaude l'attendait patiemment là bas. Elle frotta doucement ses mains l'une contre l'autre pour réchauffer ses doigts. « D'ailleurs, je vous ai déjà croisé plus d'une fois mais on peut pas dire que je m'arrête pour parler. J'entre, je donne ce que j'ai à donner, j'attends de répondre aux questions puis je rentre chez moi... » Elle évita de dire que c'était pour jouer ou se terrer sous sa couette, Clay devait n'en avoir rien à faire de ça. Pinçant les lèvres, Capucine suivait Clay, ne sachant pas trop en quoi elle devait l'aider. « Alors ? On va où? » Elle évita d'ajouter une pointe d'humour en soulignant le fait qu'elle n'avait pas envie de finir violée par un flic dans un ruelle. C'était pas réellement son délire.
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