Trahison par-dessus trahison. Abélard qui m'avait trahi en couchant avec Carter, alors que moi jamais je n'aurais fait ça, coucher avec un de ses ennemis. Pathétique. J'étais dégoûtée, en colère, j'étais déçue. Comment avait-il osé me faire ça? Autant dire qu'il avait réussi à atteindre mon point faible sans difficulté. Il avait osé me regarder droit dans les yeux et me le balancer, comme ça. En public, à voix haute. Parce qu'on en était à ce stade de notre vie maintenant, de se blesser en sachant parfaitement ce qui pourrait blesser l'autre? L'accident de voiture ça n'avait pas suffit, ça se passait comment là? Monsieur avait fait en sorte de m'éviter depuis Thanksgiving, jamais il n'avait fait en sorte de prendre de mes nouvelles. Donc, j'étais de la merde à ses yeux? Great. C'était pire que toxique et malsaine notre relation, j'en pouvais pu. Je lui avais jetée mon verre de champagne à la figure et sur ses vêtements, parce que si je n'avais pas eu les deux avant-bras dans des plâtres, je l'aurais giflée. La gifle monumentale m'voyez. Ensuite Adriel, qui avait balancé à cette rousse ce secret qui concernait Wade et moi. Rhodes m'avait trahi parce que sa vie personnelle était un vrai bordel. Désolée mais c'était pas une excuse. Je lui avais fait confiance et là, il me plantait littéralement un couteau dans le dos pour sauver son histoire avec la pseudo Margot. Ça ne lui avait donc pas suffit ce deal? Il allait le regretter celui-là. Wade savait que je ne sortais pas réellement avec Adriel, c'était pour ce défis. Puis, c'était un excellent prétexte pour camoufler ma relation avec Wade. Personne le savait et j'avais dû expliquer à Rhodes, je l'avais mis dans la confidence quoi. Sérieusement, j'étais en colère en ce moment. Je sortais de la chambre pour laisser mon pseudo pote avec sa vulgaire rousse et je ne pensais qu'à une chose: me casser de cette soirée merdique. Je m'éloignais de la porte, en me dirigeant vers les escaliers, énervée. 

J'étais sur les nerfs, les images de Briony en train de se faire peloter par Abélard me revenant sans cesse en tête. Cette manière qu'elle avait eu de se rapprocher de lui, de lui parler à l'oreille. Puis ce regard qu'elle m'avait lancé, à moi. Provocateur, aguicheur presque, de quoi complètement me retourner l'estomac. Je ne savais plus quoi penser de tout ça. J'en avais assez de penser à elle, de voir combien elle me manquait. Et Ariana. Qui n'avait pas arrêté de m'envoyer des tacles dans la gueule toute la soirée. Qu'est-ce qui lui avait pris putain ? C'était quoi son délire là ? J'avais pas l'impression d'avoir la même personne en face de moi que celle qui était venue chez moi la dernière fois, clairement. Après avoir réglé mes affaires du côté de la voiture d'Abélard, j'étais retourné à l'intérieur de la baraque le plus discrètement possible, et avait pris l'escalier pour gagner l'étage à la recherche de ma chieuse de blonde. Je m'attardais auprès de chaque porte, jusqu'à l'une d'entre elle où je reconnus distinctement sa voix. Et celle d'Adriel. Putain mais c'était quoi cette histoire encore ? J'attendais, planqué dans l'embranchement d'une porte au cas où quelqu'un passerait par là quand enfin, elle sortit de la pièce, sans me voir. Quelques pas à peine et je la rattrapais, juste avant qu'elle ne prenne l'escalier, l'attrapant par le bras pour la coincer contre le mur. « C'était quoi ton délire ce soir ? » demandai-je le plus calme possible en la dévisageant. Et c'tait difficile de ne pas me sentir déstabilisé quand je voyais ses yeux se lever vers moi, me renvoyant en plein visage à quel point elle était belle..

J'aurais dû les frapper au visage tous les deux. En fin de compte, plâtres ou pas de plâtres, j'aurais dû les frapper. Et pas seulement eux. Rhiannon qui avait envoyée son poing à la figure de mon amie, c'était la goutte de trop. Elle s'était cassée comme une faible vers l'extérieur. Elle ne perdait rien pour attendre celle-là, c'était clair.  Justement, j'me demandais si elle était en train de pleurer sa vie là. Je l'espérais. Aucune pitié pour une vulgaire saleté comme elle. Franchement, c'était la soirée des prises de têtes, comment rassembler des gens inutiles dans une même pièce hein. C'était la première fois et dernière fois que je me pointerais à ce genre de soirée. Oh et le retour de Noah aussi, la blague de l'année. Je serrais mes poings et je m'apprêtais à descendre les escaliers, lorsque je sentis une main qui attrapa mon bras, fermement et qui me tirait vers l'arrière. Je grimaçais, ce type me faisait terriblement mal. Mon bras putain! Je fus coincée contre un mur et je reconnaissais sans difficulté ce parfum, cette voix.. Wade. Il se tenait devant moi, agrippant toujours mon bras et il me demanda aussitôt c'était quoi mon problème ce soir. Je levais mes yeux vers lui et je vis qu'il me dévisageait. Je lui lançais un regard noir avant de commencer à me débattre comme une déchaînée, ne prenant même pas la peine de répondre à sa question. « LÂCHES-MOI, TU M'FAIS MAL. SALE ABRUTI, TU ME FAAAIS MAL. » Hurlais-je. Mon accident avait eu lieu y'a 2 jours, c'était pire que sensible là. J'entrais dans une colère noire. Il venait d'accentuer ma mauvaise humeur en m'empoignant le bras de cette façon, connard. Je tentais même de lui donner un coup de genou dans l'entrejambe. 

Enfin je l'avais face à moi, sans personne pour nous emmerder mais immédiatement en voyant le regard noir qu'elle me lançait, je sentais que les choses n'allaient pas être une partie de plaisir. Et pourtant, j'aurais bien aimé. D'un seul coup sans que je ne comprenne pourquoi, elle se mettait à hurler. Je la relâchais d'un geste vif, lui lançant un regard presque paniqué en l'entendant se débattre comme une furie. « Putain mais arrête on va nous entendre ! » m'exclamai-je en colère à mon tour. Elle était folle putain ! Instinctivement, je me protégeais en voyant qu'elle m'attaquait, évitant un coup de plâtre dans mes couilles de justesse. Je grognai en la dévisageant, n'appréciant pas vraiment qu'on s'attaque à mes parties intimes et sans chercher à avoir son approbation, j'ouvrais la première porte à côté de nous pour l'y faire rentrer de force, la claquant derrière moi. « C'est bon ? T'as fini de m'attaquer avec tes gants de boxe là ?! » m'exclamai-je sur le nerfs. Puis je la regardais avec ses deux plâtres, essayant de me calmer parce qu'au fond.. j'étais presque inquiet depuis le début de ma soirée à me demander ce qui lui était arrivé pour se retrouver dans un état pareil. « Qu'est-ce qui t'es arrivée ? » demandai-je plus calmement que précédemment.

J'avais vécue trop d'émotions ce soir. Abélard, Adriel, cette dénommée Margot qui m'avait bien fait rire à me menacer, Rhiannon, la liste elle était longue. Tous avaient mis leur grain de sel et disons que, voir une Ariana dans cet état: tous à l'abri. Maintenant, je me défoulais sur Wade parce qu'il m'avait attrapé le bras, ce même bras qui me faisait terriblement mal. Je me mettais à hurler et je me débattais afin qu'il me lâche. Il ne s'attendait pas à ça, que Wade me lâchait immédiatement, me lançant un regard paniqué. Il m'ordonnait de me taire, ah oui? Vraiment? « Qu'est-ce ça peut te faire qu'on nous entende! » Je haussais le ton exprès même, vraiment il n'était pas en position de me dicter ce que je devais faire ou non. C'était lui qui m'avait pris par surprise, il s'attendait à quoi là? Que j'lui saute dans les bras? Je continuais de m'énerver physiquement, tandis qu'il grognait en me dévisageant. Il ouvrait la première porte qui était à côté de nous, m'attrapant fermement par la taille et il me faisait rentrer dans la pièce, de force. J'aimais pas qu'on me touche quand j'étais énervée et encore une fois, il ne m'avertissait pas quant à ses gestes impulsifs. Il me relâchait et je serrais les dents, m'éloignant de lui. Je faisais volteface et je sursautais en entendant la porte se refermer brutalement. Wade me demandait si j'avais fini de l'attaquer avec mes gants de boxe et juste en voyant son expression dans son visage, il était réellement énervé. Je soufflais du nez, mes yeux plongés dans les siens. « Je finirai quand j'en aurai envie! Reste loin de moi, ça vaudrait mieux pour toi. »  Rétorquais-je le détaillant de haut en bas.  Ses yeux parcouraient mon visage, puis descendaient vers mes bras et je voyais ses traits de son visage changé. Il avait arrêté de froncer les sourcils, mais il gardait cette même expression du mec furieux. Wade me questionnait sur mes plâtres d'un ton largement plus calme que tout à l'heure.  « Accident de voiture. » Disais-je en baissant mes yeux vers mes bras, l'accident avait été provoqué par ma faute en fait. Abélard n'avait rien fait, seulement il avait eu un excès de colère quand j'avais gerbée dans sa voiture, good. 

Ce qu'elle pouvait être chiante putain ! J'étais complètement ahuri face à la situation, face à ces cris et son hystérie incompréhensible. Ca plus le fait qu'elle m'avait taclé toute la soirée, j'étais clairement en train d'arriver au bout de mes limites. Tout chez elle m'énervait au plus haut point, allant de son air suffisant à cette façon qu'elle avait de jouer les princesses et de se prendre pour miss monde. Et pourtant paradoxalement, tout m'attirait vers elle comme un véritable aimant. Je lâchais un rire sec et sarcastique en entendant la manière dont elle s'adressait à moi, alors qu'elle s'éloignait, apparemment tout aussi remontée. C'est ça marmonnai-je entre mes dents en détournant le regard, toujours aussi agacé et énervé. Elle était folle cette meuf sérieusement. Jcomprenais pas. C'tait elle pourtant qui m'avait envoyé des sms suggestifs par rapport à cette soirée, elle que j'avais maté tout le long, imaginant malgré moi le spectacle qu'elle cachait sous sa robe rouge. Et j'avais bien vu ce trucs dans son regard quand on s'était disputés les sous vêtements, quand j'avais plongé dans ses yeux sérieux. Alors pourquoi est-ce qu'elle continuait de faire la garce ? J'avais tellement envie de la planter là pour le coup, de la laisser criser dans son coin et de rentrer chez moi. Sauf qu'en voyant ses bras, je ne pouvais pas m'empêcher de m'inquiéter, aussi ridicule soit-il. Même si j'étais toujours énervé. Accident de voiture ? Alors c'est pas un mythe que les blondes savent pas conduire ? lâchai-je dans une pique, cherchant à la provoquer au fond, comme toujours.

J'étais fatiguée face à toutes ces gamineries qu'il y avait eu durant la soirée. Franchement, j'avais l'impression d'être entourée de gamins de la maternelle. J'avais toutes les raisons du monde d'être dans cet état. Wade n'avait rien arrangé du tout en m'agrippant ainsi pour me coincer contre le mur. Parce qu'il voulait discuter, là maintenant alors qu'il y avait son ex en bas? Pourquoi il n'allait pas lui faire la conversation à elle, plutôt qu'à moi? J'étais convaincue qu'ils s'étaient donné rendez-vous ici tiens, donc ouais j'avais le droit de faire ce que je voulais en fait. Le tacler, le prendre de haut, qu'est-ce qu'il en avait à faire? Il se comportait comme ces mecs que j'pouvais pas sentir et il faisait tout pour me mettre en colère. Une vague d'émotions m'envahissait, parce que malgré tout ça, il me rendait dingue. Il avait essayé de me déstabiliser tout à l'heure en me parlant de mes sous-vêtements et j'avais tout fait pour ignorer ce sous-entendu mais c'était difficile. Il détournait le regard en marmonnant je-ne-savais-quoi. Qu'est-ce qu'il me voulait là? Et j'avais senti son haleine tout à l'heure, il puait l'alcool. J'avais pas du tout de patience avec les gens ayant un certain taux d'alcoolémie dans le sang. J'avais l'impression d'avoir.. Abélard face à moi. « Qu'est-ce que t'as dit? » Demandais-je, énervée en revenant sur la phrase que je n'avais pas compris. Il allait continuer de marmonner, en espérant que je le comprenne? Puis il me questionnait sur mes bras. J'avais redressée les manches de ma veste, ils étaient visibles. Qu'est-ce qu'il m'était arrivé? J'sais pas, j'ai essayée de faire une cascade pour me retrouver dans un état pareil Forbes. Je levais les yeux au ciel, déjà agacée par sa blague. Il était vraiment con celui-là, j'en avais marre là. « Ta blague elle est pourrie, essaie d'être un peu plus original la prochaine fois Forbes tu veux. » Rétorquais-je en me déplaçant vers le mur pour m'appuyer contre ce dernier. « C'est tout? C'est ce que tu voulais savoir? J'trouve ça marrant que tu t'y intéresses et que tu te déplaces au deuxième étages pour me demander ça tient. Va rejoindre ton rendez-vous. » Je levais mon index en même-temps. « Ah bah non, vu qu'elle fricote avec Abélard. C'est douloureux pour ton égo hein. » Disais-je sur un ton remplit de sarcasme et je lui renvoyais une pique au passage.

Elle m'énervait, mais elle m'énervait tellement putain. Ce mépris sur son visage, cette manière qu'on avait de se rejeter en bloc, et de s'attirer l'un à l'autre malgré nous. J'crois qu'elle était vraiment en train de me faire perdre la boule cette fille en vrai. Parce que je détestais sa putain de grande gueule autant que je la kiffais. Et c'était super frustrant comme sensation, et hyper paradoxal aussi. Oh c'est vrai tu n'aimes pas ? demandai-je en tentant d'être cynique à mon tour, mais la colère prenait bien trop le dessus pour que je réussisse à prendre un air zen. Je soupirai un grand coup pour essayer de reprendre le contrôle et calmer mes nerfs, alors que je sentais que je partais dans les tours. Je me passais la main sur le visage, l'observant alors qu'elle s'adossait au mur derrière elle à l'opposé de moi. Je fronçai les sourcils en l'entendant parler de rendez-vous ne comprenant pas vraiment de quoi elle me parlait pour le coup. De quoi tu parles ? demandai-je en me rapprochant d'elle sans vraiment m'en rendre compte, toujours dans la confrontation. C'était elle qui m'avait donné rendez-vous ici ! Et puis quand enfin je comprenais qu'elle parlait de Briony derrière ses sous entendus, je sentais mes nerfs s'échauffer de plus belle. Rien que de l'entendre parler d'Abélard et de comment se connard avait foutu ses mains sur elle, j'avais des envies de meurtre. Mais surtout, j'étais interloqué. Elle me faisait quoi là ? Qu'est-ce que ça peut faire qu'il y ait mon ex ? T'es jalouse ? demandai-je en haussant un sourcil, cherchant à la provoquer, tout en sachant pertinemment qu'elle allait s'énerver. Mais peut-être que je voulais l'énerver, justement.

Wade avait le don de m'énerver rien qu'en prononçant un mot. Habituellement, j'utilisais mon sarcasme pour envoyer promener les gens mais lui, c'était tout simplement impossible. Il en rajoutait toujours plus et il faisait ça pour m'énerver, parce qu'il savait comment s'y prendre. J'avais trop envie de le frapper là maintenant mais, une partie de moi avait envie de l'embrasser. Peu importe le pourquoi du comment, on revenait toujours l'un vers l'autre, comme de vrais aimants. Il était sérieusement en train de me demander si j'aimais sa blague pourrie? C'était pas la première fois qu'on me sortait des blagues de blonde mais encore une fois, Wade avait réussi à m'énerver. « C'est pas moi qui conduisais. » Heureusement, parce que j'étais pas sobre cette nuit-là. J'avais les deux bras dans le plâtres, dieu sait dans quel état j'me serais retrouvée si j'avais été du côté conducteur. Je m'adossais contre le mur derrière moi, en soutenant le regard de Wade. Il était tout aussi remonté que moi et il soupirait un grand coup pour tenter de se calmer. Il fronçait les sourcils alors je lui parlais de ce rendez-vous. Il me demandait de quoi je parlais. Ah, monsieur savait pas de quoi je parlais. Son cerveau était trop intoxiqué par l'alcool pour réfléchir. Puis au bout de quelques secondes, il comprenait. Abélard me dégoûtait tout simplement, il avait tripoté une meuf qui était nulle autre que l'ex de Wade, sous notre nez. Je m'en foutais au départ, puis le Mather m'avait confié que c'était son ex après mon coucou de la main, puisqu'elle m'avait saoulée avec son regard. Wade se rapprochait de moi et voilà que, j'explosais de rage en écoutant ces mots sortir de sa bouche. « Jalouse non mais j'appelle ça du foutage de gueule! » Disais-je en fronçant les sourcils. « J'appelle pas ça une coïncidence de la voir ici, avec toi dans les parages. C'était peut-être une façon pour vous d'arranger les choses dans votre couple mais maintenant la mission elle est échouée puisqu'elle a fini avec Abélard. Tu devrais apprendre à différencier mes états d'âmes, loin de moi! » Poursuivais-je avant de m'éloigner du mur et de passer sous le nez de Wade afin de me diriger vers la porte. Il n'avait pas intérêt de me courir après celui-là, je bouillonnais de rage. Au fond il avait raison, j'étais jalouse. Il n'avait pas donné rendez-vous à Briony ici mais ça, je l'ignorais complètement.     

C'était si facile de la provoquer, si facile de la faire sortir de sa ligne de conduite, de la faire perdre le contrôle. Je ne cessais de la mettre en colère, toujours un peu plus pour arriver à mes fins. Je ne comprenais pas vraiment moi-même pourquoi je faisais ça, ni où est-ce que ça allait nous mener. Mais c'était plus fort que moi. Plus elle utilisait le sarcasme, plus je revenais à la charge, cherchant à la déstabiliser. Et elle me lâchait l'info. Ce n'était pas elle qui conduisait. Putain, mais j'étais entouré d'abrutis du volant ou quoi ? Sans que je ne puisse me contrôler, je pensais immédiatement à Briony. A cet accident qu'elle avait eu à l'époque avec Andy, et qui lui avait valu des mois de coma. Sérieusement putain. Qui alors ? demandai-je le plus détaché possible, même si au fond, je rageais déjà intérieurement. Ariana me cherchait encore, m'envoyant une pique dans la gueule vis à vis d'Abélard et Briony et.. ça sortait tout seul. Elle était en train de me faire une scène de jalousie là ou comment ça se passe ? Je savais même pas si c'était réellement ça, mais la perche était trop belle pour ne pas être saisie. Parce que je voulais la faire monter dans les tours, encore une fois. Parce que je voulais qu'elle perde le contrôle, qu'elle me cède. Elle parlait de mon couple, et immédiatement je tiquais. Parce qu'il ne s'agissait pas d'un couple. Il n'y avait plus de couple. Tout chez elle me prouvait le contraire de ce qu'elle disait, et j'en aurais presque souris si je n'étais pas autant sur les nerfs. Elle pensait réellement que j'avais comploté pour me retrouver avec Briony ce soir ? Alors qu'elle avait passé la soirée à essayer de me faire péter un plomb à draguer tous les mecs qu'elle croisait ? « Tu devrais apprendre à différencier mes états d'âmes, loin de moi ! » dit-elle mauvaise avant de finalement se diriger vers la sortie d'un pas vif. Et sans réfléchir, je la rattrapai en quelques secondes et plaquais mes lèvres sur les siennes. Je l'embrassais avec passion, ma main agrippant sa nuque avec force, mon corps se plaquant au sien pour finalement la coincer entre la porte restée fermée et moi-même. Tais-toi soufflai-je au moment où je me détachais légèrement d'elle, avant de revenir à nouveau à ses lèvres avec fougue.