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I LOVE HARVARD
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    (lleweasley) what happens in the elevator stays in the elevator
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    ❝ what happens in the elevator stays in the elevator ❞
    @Margot Weasley & Eliot Llewellyn

    Boom. Après des semaines à éviter le monde comme la peste, suite aux incendies des maisons de confréries, Eliot était décidé à revenir arrêter ses caprices puériles et recommencer à vaquer à ses occupations on ne peut plus normales comme auparavant sans avoir à faire des pieds et des mains pour éviter tout le monde, ou deux personnes en particulier en fait, Orysia et Margot. Des semaines sans donner de nouvelles, à se cacher dans son appartement, à fuir la civilisation, pour éviter les confrontations avec n'importe laquelle des deux, et il se sentait minable d'agir comme un gamin capricieux qui ne voulait pas faire face au fait qu'il avait merdé, et qu'il se ferait sans plus attendre engueuler. Il voulait s'éloigner, les éloigner, et il avait plus que bien réussi parce que tandis que la blonde passait la plupart de son temps avec Jules, la rousse, elle semblait avoir trouver bonheur ailleurs avec un autre Mather également. Et pendant ce temps, Eliot fuyait encore, seul. Brûlez ces Mathers, s'il vous plaît. Il l'avait bien cherché cela dit, encore une fois, il agissait puérilement mais les événements précédents l'ont bouleversé et pas dans le même sens que les autres : non, il était dans la merde parce qu'au lieu d'être aguiché d'une seule fille maintenant, il avait décidé d'en ajouter une deuxième à la liste. Comme si une ne suffisait pas. Et ça le faisait rire au début, doucement rire puis il a très vite comprit qu'il avait merdé, royalement. Et c'était aussi de sa faute à Margot d'un côté, il lui en voulait un peu d'avoir risqué sa vie pendant cette nuit, de l'avoir appelé, de l'avoir inquiété, d'avoir réveillé en lui ce truc-là qu'il osait pas prononcer à voix haute, et ça lui foutait la trouille, merde. 'T'es un lâche, Eliot.' Et quel lâche. Mais c'était fini ça, il arrêtait ça, il arrêtait de jouer les lâches, et il n'échapperait plus, n'éviterait plus ni l'une ni l'autre, quitte à merder, encore plus. De toute façon, il avait dû laisser assez de temps passer pour qu'aucune ne se soucie de sa personne maintenant et le massacre, non ? Espérons-le. Il était dans le Hall, se préparait à se diriger vers une salle de cours à l'étage en prenant l'ascenseur - parce que feignasse jusqu'au bout olé - sans passer par milles couloirs pour esquiver tout le monde, lorsque les portes de celui-ci s'ouvrirent et dévoilèrent sans plus tarder une chevelure rousse et un visage porcelaine qu'il connaissait un peu trop bien. Are you fcking kidding me ? Margot ? Là, maintenant ? Pendant un instant, il envisagea de faire demi-tour et reprendre ses habitudes lâche, avant qu'elle ne le voit, mais trop tard, elle avait levé les yeux sur lui. Il était prisonnier. Allez, shit. Tout en se raclant la gorge, il pénétra alors dans le petit mètre carré et sans jeter un regard à Margot, appuya sur son étage. Puis c'est au bout de dix secondes de silence pesante qu'il se décida enfin à parler « Hey ! » Oh, très éloquent Eliot, bravo, bravo ! « Espérons que l'ascenseur ne nous fera pas le coup de la panne. » Continua-t-il sur un ton gêné - pour changer. Ahahahah, tu l'as bien dit Eliot, tu l'as bien dit !


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    Margot Weasley & @Eliot Llewellyn

    En ce moment, qu'on se le dise, je sature un peu. Entre l'incendie, mon rapprochement avec Adriel qui s'est soldé par un éloignement quasi immédiat, et pour conclure, la cerise sur le gâteau, mon froid glacial avec Lara, j'ai tendance à me dire que finalement, je vais retourner gentiment à Seoul, et y demeurer ad vitam aeternam. Là bas j'étais certes, pas tellement incognito - imaginez une rousse aux yeux verts au milieu de cheveux pratiquement tous noirs et les yeux aussi foncés et bridés, sans vilain cliché - mais au moins, j'avais pas de problème. J'peux toujours voir pour devenir icone de kpop par coréenne. Non ? Okay, t'façons j'aurais pas le courage de repartir, je peux pas, c'est au delà de mes forces, y a trop de gens qui sont devenus importants ou qui l'ont toujours été et dont je ne veux pas me séparer. Adossée à la paroi au fond de l'ascenseur, les paupières closes, j'attends que les étages défilent, voulant aller du deuxième au dernier étage. Sauf qu'évidemment, l'ascenseur est une tête de mule, et décide de me faire un petit détour par le rez de chaussée. Qu'importe, je doit juste passer rendre un truc à un prof. Les portes s'ouvrent, et j'attends que l'étudiant rentre, sauf qu'il bouge pas d'un pouce. C'est là que je me décide à lever les yeux, et là, je me fige. « Eliot? » Comme si je venais de lui balancer une décharge électrique, il semble se décider à entrer dans la cabine, dont les portes se referment doucement. « Hey ! Espérons que l'ascenseur ne nous fera pas le coup de la panne. » Je le regarde, un sourcil haussé, dubitative, appuyant à nouveau sur le bouton du dernier étage. Je relève même pas sa phrase, demandant de but en blanc: « T'étais passé où? » Le dernier contact que j'ai eu avec lui, je retenais mes larmes au téléphone avec lui, prisonnière de ma propre maison universitaire. Puis, le silence radio, la disparition, un fantôme le gars. Et j'ai pas compris, je dois l'avouer. Je crois que ça m'a blessée, aussi, quand bien même ce paramètre semble plus difficile à admettre. « J't'ai envoyé des messages.. » Trois, pour être précise. Relativement espacés pour ne pas passer pour une harceleuse folle. Mais toujours est-il que les messages sont restés sans réponse, et maintenant, tout ce que j'attends, c'est des réponses.


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    Lien du postMar 8 Nov - 0:02
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    @Margot Weasley & Eliot Llewellyn

    Non, franchement, comme phrase d'approche, on pouvait faire mieux, non ? Ne répondez pas à la question. Dès l'instant où il l'avait sorti, Eliot avait envie de se liquéfier au sol, l'humour, on repassera, il pouvait oublier son inscription au comédie club du coin. En tout cas, Margot ne semblait pas tout amusée parce qu'elle ne releva même pas, n'avait pas même esquissé un minuscule sourire en coin, elle s'était juste contentée de lever un sourcil et passer au chose sérieuse. Bon, ça va, dis au revoir aux blagues Eliot, t'es définitivement pas drôle faut croire. Monsieur souffla quelques secondes après la question de Margot et se gratta l'arrière de la tête, sans oser la regarder dans les yeux encore, et se battait intérieurement pour savoir s'il allait lui mentir ou pas. Il se sentait vraiment pas bien, de se savoir si proche d'elle, à être comme un idiot. « J'étais ... là. » Ok, réponse minable. Peut-être qu'il vaudrait mieux revenir aux blagues. Au fond, il s'en voulait, vraiment, d'avoir joué au con mais il n'arriverait pas à lui expliquer le pourquoi du comment. Vraiment pas. « Ouais, je sais, j'ai vu ... tes messages, hum. » Sortit-il à la chaîne, sans réfléchir, alors qu'elle lui parlait des messages qu'il avait lu, relu et re-relu. Encore un raclement de gorge, et il voulait encore plus s'enterrer six pieds de plus sous terre. Il n'aurait sûrement pas lui dire ça, parce qu'il passait encore plus pour un con à ignorer volontairement ses messages. Putain, respire, inspire, expire, souffle, soupire, parle, fais quelque chose ! « Ecoute, j'suis désolé Margot... mais j'avais juste besoin d'espace. » Sous-entendu "c'est pas contre toi" alors que si. Menteur. « Enfin, j'crois pas que ce soit le bon moment d'en parler là, dans un asc... » Il fut coupé par un bruit sourd et un arrêt immédiat de la boîte, et pas besoin d'être un génie pour deviner qu'il enchaînait les merdes dans les ascenseurs. Après Athéna, faut que ça soit Margot. Oh, c'mon ! A la fin, il paniquait même plus, il était juste désespéré. « Ok, j'ai peut-être poussé notre malchance avec ma blague, promis, j'en fais plus jamais ! » Et plus jamais, tu reprends l'ascenseur aussi poto. Mais peut-être qu'aussi au final c'est un signe pour enfin parler, on ne sait pas.


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    Margot Weasley & @Eliot Llewellyn

    Eliot, ou le gars qui avait disparu de la surface de la Terre pendant des semaines sans même donner signe de vie. C'était à croire qu'il avait disparu dans les cendres de sa maison, sauf que thank god, je savais qu'il n'était pas à la Winthrop House, mais bien en sûreté. C'est tout ce que j'ai su d'ailleurs, puisque une fois soignée et prise en charge par l'hôpital, le gars a disparu de la surface de ma boite de réception. Et quand je lui demande, sans prendre de pincettes, où il était passé, c'est la réponse la plus évidente du monde qu'il me retourne, devant mon air ébahi: « J'étais ... là. » Je pince les lèvres, dubitative, plisse les yeux en le regardant. « Mais encore? » Puis évidemment, comme je fais pas dans la demie mesure - du moins pas avec lui - je précise au passage que je lui ai écrit, messages revenus sans réponse, qu'il croie pas que je ne m'inquiète de son sort que maintenant. Nope, ça fait des semaines que je me demande ce qu'il fiche. « Ouais, je sais, j'ai vu ... tes messages, hum. » Il racle sa gorge, mal à l'aise, et moi, j'inspire, j'encaisse ce qu'il vient de dire. « C'est ... Bon à savoir. » Je ne cache même pas l'amertume qui perce dans ma voix. J'suis déçue, surprise, je comprends pas pourquoi il est comme ça avec moi, alors que ok, à mon retour les choses avaient été tendues et étranges, mais on avait dépassé ça, non? Je détourne les yeux en regardant les étages qui défilent, quand il reprend la parole: « Ecoute, j'suis désolé Margot... mais j'avais juste besoin d'espace. » Besoin d'espace. Parce que maintenant j'suis une fille envahissante ? J'allais pour reprendre la parole, mais il va plus vite que moi: « Enfin, j'crois pas que ce soit le bon moment d'en parler là, dans un asc... » Bruit sourd, arrêt de l'ascenseur, alors qu'on est pas arrivés. Je vacille et me rattrape au mur, comprenant progressivement que... « Ok, j'ai peut-être poussé notre malchance avec ma blague, promis, j'en fais plus jamais ! » ... L'ascenseur est coincé. Je contracte ma mâchoire, pas franchement ravie. « Payer une blinde pour avoir des ascenseurs en carton.. » Grommelais-je en fermant mes grands yeux verts. Vexée par les mots d'Eliot, je le rassure: « T'inquiètes, je te laisse ton espace. » Sous entendu: Je reste dans mon coin, tu peux respirer. Sauf que ça dure cinq secondes, avant que je me tourne à nouveau vers lui, cherchant son regard. « J'ai fait quoi, en fait ? J'pense avoir le droit de savoir quelle connerie j'ai pu faire pour que tu me parle plus. » Petite, mais teigneuse, je supporte pas qu'on me tienne à l'écart... Et encore moins que lui le fasse, alors au moins, qu'il s'explique. « Si j'dois te faire la gueule enfermée dans cet ascenseur, au moins, que j'aie une bonne raison de le faire, j't'en remercie. »


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    « Mais encore ? ... Rien ? »  C'est une question Eliot ? C'est une question. Il allait se faire incendier, tant pis. Franchement, plus jamais il ne remettra les pieds dans un ascenseur, ou du moins ceux de l'université parce qu'une fois, c'était sans aucun doute de la malchance mais deux fois c'était juste de l’acharnement pure et simple d'un esprit malfaisant qui ne cherchait qu'à le mettre dans la merde jusqu'au cou. Parce qu'évidemment, il ne pouvait pas être coincé avec la prof de droit civil du coin avec qui il n'avait absolument aucune affaire quelle que ce soit à régler, non, il faut que ça tombe soit sur sa foutue demi-sœur soit la fille qu'il essaie tant bien que mal d'ignorer et d'éviter, pour une raison qu'il ne comprenait pas lui-même, ou plutôt ne voulait pas comprendre. Mais c'était un autre débat. Enfin, presque. Dans tous les cas, il se voyait mal sortir une explication qui tienne si peu la route à Margot. Le truc d'avoir besoin d'espace tenait plus la route, quand bien même elle semblait blessée, vexée par sa réponse. « T'inquiètes, je te laisse ton espace. » Aussitôt, il s'en voulait et tentait de se reprendre : « Margot, s'il te plaît, joue pas à ça, je... » et aussitôt, il se tut, se rendant compte des conneries qu'il sortait, et de son cas qui empirait de seconde en seconde. Soupir. Et il se tut, ne préférant pas continuer, alors qu'elle se retirait dans son coin. Double soupir. Bien, autant qu'elle l'ignore, ça rendrait les choses moins compliquées et pendant ce temps, il tenta de se focaliser sur le bouton d'appel d'urgence qui l'aguichait de l’œil pour se sortir vite de cette boîte mais hésitait, et le temps de son hésitation aura suffit à Margot pour qu'elle lui aboie dessus. Chose qu'il attendait réellement, au fond de lui. Pas qu'elle l'ignore.  Et elle ne semblait rien retenir, ce qui aurait fait rire Eliot dans d'autres situations, qu'autant de puissance sorte d'un si petit corps, mais là, il avait envie de tout sauf de rire. Et tandis qu'elle cherchait à tout prix à le confronter, et son regard, et qu'elle changea de tactique d'approche, il changea tout aussi de jeu à son égard et craqua au bout de quelques secondes à la fixer dans le blanc des yeux, la mâchoire serrée, la poitrine compressée. « Tu veux savoir ce que t'as fait ? Bien, très bien ! Qu'en dis-tu du fait d'agir en complète idiote et inconsciente en voulant jouer les foutues héroïnes dans un bâtiment en feu où tu aurais pu perdre la vie, sans te soucier des conséquences, des personnes qui tiennent à toi derrière ? Tu aurais pu mourir Margot, MERDE ! Mour-rir, tu comprends ça ! Et moi, j'suis resté comme un con au téléphone, en panique, à attendre que la sentence tombe, savoir si j'allais devoir emmener des fleurs à l'hôpital ou sur ta tombe. Oui je les ai lus tes foutus messages, je les ai lus et relus assez de fois pour bien me rappeler que t'es toujours vivante et en bonne santé, et pas en train de gésir, morte, sous les décombres de ce foutu bâtiment ! Et je ne sais pas pourquoi ça me bouleverse autant au point de ne plus avoir envie de te voir, mais ça m'a bouleversé et pire, ça m'a énervé que tu penses pas aux autres, à moi ! » Damn, voilà, tout était sorti. Un peu trop, il s'étonna lui-même et se tut derechef une fois le discours terminé, le visage renfermé, le regard noir, qu'il détourna aussi vite pour fixer les portes de l'ascenseur. Et l'ambiance déjà électrique dans le petit cube était encore pire, parce qu'Eliot semblait être doté d'une colère qu'il ignorait lui-même contenir. Respire, respire, respire. « Et puis en fait merde, qu'est-ce que ça peut bien te changer au final ? T'as pas quelqu'un d'autre qui chercher des noises, comme ton nouveau mec ? » Oui, il les a vus, et est-ce que c'était une autre raison du fait qu'il avait tenté de l'éviter ? Peut-être bien. Enfin bon, il serait peut-être temps de sortir d'ici maintenant, non ? Vite, s'il vous plaît.


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    Lien du postMar 8 Nov - 21:17
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    Margot Weasley & @Eliot Llewellyn

    « Mais encore ? ... Rien ? » Je sais pas si je dois assimiler sa réponse à un désir volontaire de ne pas faire suite à mes questions, ou par pur malaise, et honnêtement, je suis trop contrariée pour analyser quoique ce soit. Le mec me fuit pendant des semaines, ne retourne pas mes messages, et quand je lui demande où il était, il me répond "là" ? C'est comme demander pourquoi à quelqu'un pour qu'il te réponde parce que, et j'ai pas la patience, surtout pas en ce moment pour jouer à ce jeu là. Encore moins avec lui. Puis l'ascenseur se coince, on se retrouve donc bloqués dans l'ascenseur. Je déteste les petits espaces, et les ascenseurs c'est encore pire. Est-ce que cette univesité essaie de me tuer? Je décrète alors d'un ton déterminé que je laisse son espace à Eliot, lequel retourne alors: « Margot, s'il te plaît, joue pas à ça, je... » Sans même avoir besoin de voir mon regard assassin, il suspend ses mots, se tait. "Joue pas à ça ?" C'est qui qui joue là Eliot, dis moi ? Je prends sur moi, je me fais violence pour me taire, mais je craque, je le confronte, je demande des réponses à mes questions. Dans un premier temps, il reste silencieux, jusqu'à ce que j'achève en disant que quitte à lui faire la tronche enfermée ici, je préférais le faire en sachant le pourquoi du comment. Je ne le quitte pas du regard, de son regard fixe jusqu'à sa mâchoire serrée, contractée... Jusqu'à ce qu'il cède. « Tu veux savoir ce que t'as fait ? Bien, très bien ! » Je hausse les sourcils, et je le fixe. Qu'est ce que je peux faire d'autre ? Il ne prend même pas une seconde pour respirer, me reproche, clairement, mon comportement le soir de l'incendie. "Jouer les héroïnes", que j'ai fait. Il m'en veut, il est en colère pour mon comportement, pour m'être mise en danger, lui qui m'a supplié de sortir de la Lowell dès qu'il a su où j'étais, ce qui se passait. Il se tourne, observe l'ascenseur comme si le poids de son regard assassin allait forcer les portes à s'ouvrir. Et moi je reste là, comme une con, à le fixer sans savoir quoi dire. « Et puis en fait merde, qu'est-ce que ça peut bien te changer au final ? T'as pas quelqu'un d'autre qui chercher des noises, comme ton nouveau mec ? » Je me raidis immédiatement en l'entendant parler de ça. De quoi il cause ? Il m'a vue avec Adriel ? Mon ton est froid quand j'annonce sans appel à la discussion: « J'ai pas de mec, et je vois pas le rapport. Alors c'est à propos de ça, hein? Les incendies? » J'inspire comme si l'air allait m'apporter une quelconque force de l'affronter, de lui parler, et à mon tour, je parle, même s'il ne me regarde plus.

    « Tu aurais fait quoi à ma place Eliot ? Laissé tout le monde dormir pendant que le bâtiment cramait, en te disant que ta vie est plus importante que la leur ? Que eux n'ont pas de famille et de proches qui tiennent à eux? » Non, bien sur que non il n'aurait pas fait ça. Parce que c'est le garçon le plus gentil de la terre, et ... « T'aurais fait exactement comme moi si ce n'est pire alors épargne moi ce sarcasme. » Je saurais même pas dire ce que je ressens. De la colère, de l'incompréhension... De la déception, de la tristesse. Puis les mots franchissent mes lèvres par automatisme, alors que j'ai les yeux rivés sur son dos: « T'es un égoïste. » J'attends qu'il se retourne, mais je ne bouge pas d'un pouce. Je me contente de le regarder du haut de mon petit gabarit, les mains tremblantes sous la colère, les poings serrés. « T'es juste un égoïste de décider de me fuir pour quelque chose dont je ne suis même pas responsable et que t'aurais fait autant que moi. T'es égoïste et c'est injuste, parce que moi je la vis pas bien cette situation. Puis t'es égoïste de mettre ma situation sentimentale sur le tapis comme un reproche alors que tu n'as d'yeux que pour Orysia! » Orysia le sujet tabou. Orysia celle que j'ai jamais vue et que je veux pas forcément voir. Puis merde je m'en fout après tout c'est pas comme si ca me concernait non? Alors pourquoi ouais, ça me fait aussi chier? Essoufflée par mon speech, je me tais, je le fixe, et j'ai les poings tellement serrés que mes ongles vont finir par entailler ma peau. C'est quand qu'il reprend ce foutu ascenseur ? Je détourne les yeux, retourne m'adosser à la paroi de l'ascenseur la plus à l'écart du brun. « Si t'as fini, moi aussi. » Non j'ai pas fini. J'ai encore tellement de trucs à dire que j'en ai les joues rougies par la frustration et la colère. J'en ai imaginé des cas de figure à ses silences, mais qu'il m'en veuille pour ça? « La prochaine fois je ferais en sorte de pas penser à toi si je dois manquer de crever. Rassuré? » Le pic de fin de phrase. Je le regarde même plus. J'étouffe, j'hésite à tendre la main vers le bouton d'urgence de l'ascenseur pour mettre fin à ce supplice.



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    Lien du postMer 9 Nov - 3:37
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    @Margot Weasley & Eliot Llewellyn

    Il ne voulait clairement pas en arriver là Eliot, mais les mots ont dépassé sa pensée et il s'est davantage enterré six pieds sous terre. Et bon dieu qu'il aurait aimé revenir ne serait-ce que trente secondes plus tôt et ne pas craquer face aux confrontations de Margot, qu'il aurait aimé garder son calme, et attendre patiemment que l'ascenseur reprenne son fonctionnement initial et qu'il serait parti d'ici, vite, sans embrouilles, bien qu'il aurait laissé Margot frustrée, sans réponses. Mais une Margot frustrée valait sans doute mieux qu'une Margot subjuguée, remontée, énervée. Elle l'avait fixé silencieusement pendant sa tirade colérique sortie d'on-ne-sait-où et s'était juste contenté de hausser les sourcils, abasourdie. Et au fur et à mesure de ses mots, Eliot savait qu'il déclenchait petit à petit un conflit et pas des moindres. Et ça se confirmait à la fin de son monologue, lorsqu'il se retourna violemment face à la porte et qu'elle lui réponde. Aussi sèchement et honnêtement que lui. Et pendant qu'elle sortait à son tour ses quatre vérités, Eliot prit appui d'une main ferme sur la porte, ferma les yeux et serra les dents, en entendant Margot déverser sa réplique. Il l'entendit lui retourner des questions dans sa tirade à elle, lui demandant ce qu'il aurait fait à sa place, et il aurait aimé répondre mais quelque chose lui disait qu'elle n'attendait pas réellement de réponse. Alors il serra davantage la mâchoire, les yeux maintenant ouverts et rivés sur la porte, refusant catégoriquement de la regarder et regretta de plus en plus chaque seconde d'être monté dans ce foutu ascenseur à la con. Il était énervé, elle était énervée, et ils étaient coincés; ça faisait du beau monde tout ça. « Arrête, s'il te plaît... » Murmura-t-il entre les dents tellement serrés qu'elle n'eut même pas dû l'écouter. En fait, oui, elle ne l'avait même pas du tout écouté, et elle continuait, l'accusant même : « T'es un égoïste. » Accusation qui a eu le don de faire réagir Eliot, comme un choc électrique. Égoïste ? Il releva la tête, sans toutefois encore la regarder, et répondit sous le coup de l'impulsion, encore, sans faire attention au fait de la couper brusquement dans sa tirade :  « Si tu appelles être égoïste le fait de tenir à toi, alors oui excuse-moi d'être égoïste. » Asséna-t-il d'un ton un peu plus froid qu'il l'aurait voulu, mais néanmoins sans élever la voix. Pour autant là, il était sûr qu'elle l'avait entendu. Pour autant, elle continuait et l'enfonçait encore plus, et lui expliquait en fond en large et en travers son fameux 'égoïsme'. Eliot l'écoutait attentivement, et ne put s'empêcher de lancer un rire jaune à la fin car un élément l'avait tilté. « J't'en prie, d'après ce que j'ai vu, tu la vis plus que très bien cette situation. » Ironisa-t-il d'un ton qu'on ne reconnaissait clairement pas chez Eliot. Sous-entendu : 'd'après ce qu'il a vu', elle et Adriel, encore. Faut pas lui en vouloir le coco, il était dans un sale état émotionnel à ce moment-là, tout comme devait l'être Margot. Et il aurait voulu laisser passer la dernière partie sur la vie sentimentale de l'un et de l'autre également, et en particulier son reproche sur sa relation avec Orysia, mais il n'a pas pu. A croire qu'il ne pouvait rien retenir aujourd'hui, mais maintenant que tout était sorti, que l'épisode des quatre vérités semblait être lancé, autant continuer non ? « Et s'il te plaît, ne mêle pas Orysia à cette histoire, surtout quand tu te trompes complètement parce que ce n'est clairement pas elle qui a le don de me faire tourner en bourrique depuis quelques mois. » Et il allait finir par devenir fou à la fin, j'vous jure. D'ailleurs, il était à deux doigts de l'être, dans cette foutue boîte à la con, là où Margot s'était maintenant exilée dans son coin, le plus loin de lui et là, où il refusait toujours de lui adresser un seul regard de face, seulement lui jeter des regards en coin. « Si t'as fini, moi aussi. » Oui, il a fini, il voulait maintenant partir, avant que cela dégénère encore plus, avant qu'il ne détruise totalement le peu de relation qu'il leur restait. Et il s'apprêtait à appuyer sur le bouton d'appel, en soupirant, en se passant cent fois la main dans les cheveux, hésitant sur le fait ou non de rebondir sur autre chose, clarifier le tout avant de partir mais avant qu'il ne se décide, elle ré-enchaîna. Ok, elle n'avait pas vraiment fini en fait. Et elle aurait peut-être dû au final, en vue de son dernier petit pic qui fit Eliot se figer et vraiment tourner la tête vers elle, pour la première fois. Il fronça les sourcils, tout de suite inquiet, pour changer. « 'La prochaine fois' ? Parce que t'as l'intention d'en faire une petite habitude de risquer ta vie pour celle des autres ? » Enfin, est-ce qu'il voulait vraiment connaître la réponse ? « Enfin non, tu sais quoi, laisse tomber, ne réponds pas. Ne réponds plus, ne parlons plus, on va sortir d'ici à un moment ou à un autre et chacun pourra retrouver ses activités d'avant, tu pourras retourner voir ton joli petit copain et moi continuer à jouer les égoïstes. » Il cherchait Eliot, il le savait qu'il le cherchait mais là, encore, ses mots dépassèrent sa pensée et il regretta tout aussi tôt, mais le mal était fait. Well.


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    Margot Weasley & @Eliot Llewellyn

    Les mots partaient sans s'arrêter, dans un sens comme dans l'autre, et très honnêtement, je vois qu'une seule issue à ce face à face entre Eliot et moi. Les portes de cet ascenseur à la con vont s'ouvrir - quand ils daigneront nous sortir de là (bon ok faudrait commencer par appuyer sur le bouton d'urgence - ) et on va partir chacun notre côté, remontés l'un contre l'autre. Car à peine a-t-il fini sa tirade que j'enchaîne derrière, que je pointe du doigts combien il est injuste de me reprocher d'avoir agi de manière "inconsciente" en allant secourir et avertir les autres Lowells plutôt que de sauver ma vie. J'ai grandi avec des valeurs de partage, de patriotisme que je suis sûre qu'il a aussi, et pourtant, il me tourne le dos, m'ignore jusqu'à ce que je pousse le bouchon le plus loin en le traitant d'égoïste. Parce que c'est un fait, il l'est, il est égoïste, injuste, et mes mots semblent - miracle - l'atteindre, puisqu'il relève la tête et réplique froidement:  « Si tu appelles être égoïste le fait de tenir à toi, alors oui excuse-moi d'être égoïste. » J'ignore le coup au coeur que cette phrase me fait, aveuglée par ma colère, par mon besoin, comme il l'a eu un peu plus tôt, de dire ce que je pense et ce que je ressens face à cette situation. Ouais, il est égoïste, et il a pas le droit de me reprocher toutes ces choses alors que clairement il aurait pas fait mieux que moi. Et pire encore, il mêle ma vie sentimentale à tout ça, le genre de truc à ne pas ajouter, surtout au vu de ma situation actuelle. Qu'est ce qu'il a bordel à me dire que j'suis en couple? « J't'en prie, d'après ce que j'ai vu, tu la vis plus que très bien cette situation. » Son rire jaune me fait mal, je le reconnais pas, j'arrive pas à comprendre pourquoi il est comme ça. « Pourquoi t'agis comme un con en fait ? » Que je demande de but en blanc en haussant les sourcils. Pourquoi t'es comme ça, agressif, méchant, différent ? Je comprends pas d'où est venue cette cassure, je comprends pas comment cette putain d'histoire d'incendie peut l'avoir remonté à ce point. Alors je pousse les choses jusqu'à mentionner Orysia. Il veut parler de sentiments? Y a pas de soucis, on va en parler de sentiments, et moi je met sur le tapis la nana sur laquelle il craque depuis qu'on se connaît, celle dont il m'a parlé dès le début, et je sais qu'il n'a d'yeux que pour elle, j'm'y suis fait, alors pourquoi il vient parler de ma vie de couple si il veut pas que je parle de la sienne ? « Et s'il te plaît, ne mêle pas Orysia à cette histoire, surtout quand tu te trompes complètement parce que ce n'est clairement pas elle qui a le don de me faire tourner en bourrique depuis quelques mois. » Je lève les bras en l'air, incrédule, encore plus énervée de l'entendre me dire ça. « SUPER, ravie d'apprendre qu'EN PLUS y en a une autre! » Pourquoi est-ce que ça m'énerve autant de l'entendre me dire ça ? J'en sais rien, au final, j'ai jamais eu de réaction extrême pour Orysia parce que dès le début, je savais pour ses sentiments pour elle. Et voilà qu'il me balance qu'une autre est dans le lot. La blague. Je ferme les yeux, je me cache dans un coin de l'ascenseur, comme si je pouvais me fondre dans le mur de l'ascenseur. J'ia envie de disparaître. J'ai mal au coeur, au ventre, et si y a bien une personne avec laquelle jamais je n'aurais pensé me disputer, c'était lui. Pas à ce point. Et peut-être que je suis idiote au fond, de relancer les choses alors que j'ai dit que j'avais fini, mais je crois que j'en ai besoin. Besoin de me raccrocher à cette dispute comme si sans ça, j'avais tout perdu. Et dès la fin de ma phrase, le mouvement d'Eliot dans ma direction est si vif que j'en sursaute presque, bouche bée. « 'La prochaine fois' ? Parce que t'as l'intention d'en faire une petite habitude de risquer ta vie pour celle des autres ? » Haussement de sourcils. « Je... » -« Enfin non, tu sais quoi, laisse tomber, ne réponds pas. Ne réponds plus, ne parlons plus, on va sortir d'ici à un moment ou à un autre et chacun pourra retrouver ses activités d'avant, tu pourras retourner voir ton joli petit copain et moi continuer à jouer les égoïstes. » Là, c'est le truc de trop, et je me tourne aussi entièrement face à lui, hurlant : « TU SAIS RIEN. Alors arrête Eliot, arrête de parler de copain, tu sais RIEN de ce que je ressens! » Je serre les dents, j'ai envie de pleurer, et je m'efforce de me tenir et de ne rien laisser paraître. « J'comprends pas ce que t'attends de moi, que j'te dise que je suis désolée ? JE LE SUIS. NON j'veux pas retourner là dedans, j'veux plus mettre ma vie en danger, c'était ma façon à moi de te dire que désormais, t'auras plus de soucis à te faire pour moi, j'te laisserais en paix. » Je pince les lèvres, je détourne les yeux. « Maintenant sauve toi, appuie sur ce putain de bouton, je parlerais plus t'en fais pas. » Quand bien même ça m'troue le coeur de te dire ça.


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    « Pourquoi t'agis comme un con en fait ? » Après égoïste, c'était con maintenant. Bien. Eliot encaissa les coups parce qu'il savait qu'elle avait totalement raison, il agissait comme un con, sa réaction était disproportionnée à toute la situation. A vrai dire, il ne savait même pas pourquoi ça l'énervait autant, ça lui bouillonnait même le sang rien que de se rejouer la conversation - ou plutôt la dispute - dans sa tête et se ré-entendre dire toute sa belle tirade sur l'insouciance de Margot pendant le feu. Ça lui bouillonnait de l'intérieur de l'imaginer entre deux feux, prête à succomber n'importe quand, et putain merde, il ne comprenait vraiment pas pourquoi. Mais Margot avait totalement raison, il agissait comme un con. Cela dit, quand bien même il s'en rendait compte, et quand bien même elle le lui faisait remarquer avec le moins de délicatesse possible, il ne se calma pas pour autant. Au contraire, à croire que sa raison avait décidé de le lâcher totalement aujourd'hui parce que ça l'énervait encore plus et il rétorqua sur un ton qui ne lui ressemblait pas. « Peut-être que c'est toi qui me fait agir comme un con. » La ferme Eliot, la ferme. Il ne se reconnaissait pas lui-même mais encore une fois, sa raison avait décidé de le laisser tomber en chute libre, sans parachute aujourd'hui, pour qu'il puisse se ratatiner en bonne et due forme. Se ratatiner et s'écraser à six mille pieds sous terre en plus, parce qu'au fil de la discussion, il ne faisait rien pour arranger les choses, au contraire, il les empirait. Parce qu'en plus, entre deux reproches sur le comportement de Margot pendant le feu, Monsieur n'avait rien trouvé rien d'autre de mieux que de lâcher une mini bombe qui ne pouvait pas être interprété autrement après que la rousse ait abordé le sujet tabou Orysia : 'parce que ce n'est clairement pas elle qui a le don de me faire tourner en bourrique depuis quelques mois.' Il se rendit deux secondes trop tard de ce qu'il avait sorti, de son sous-entendu, mais possédé par la colère, il n'y prêta pas plus attention jusqu'à ce qu'elle réagisse d'une façon plus ou moins inattendue : « SUPER, ravie d'apprendre qu'EN PLUS y en a une autre! » Attendez, what ? Quoi ? Hein ? Bon, peut-être qu'il y avait une autre façon d'interpréter la chose. La mauvaise. « Attends, quoi ? Margot, qu'est-ce que... » Avait-il commencé à quémander, totalement perdu, déjà par l'implication d'une autre fille qu'il ne savait pas d'où elle sortait puis par la réaction de la rousse. Mais il s'interrompit de suite quand elle se recroquevilla dans son coin, jetant une dernière pique, mettant fin à leur conversation, ou presque. Parce qu'évidemment, Eliot ne pouvait pas laisser passer cette pique et il avait rebondi dessus, oubliant de suite la petite incompréhension d'il y a trente secondes. Il était de nouveau remonté, tout comme elle, prêt à partir d'ici au plus vite, prêt à l'ignorer de nouveau une fois sorti d'ici. Mais elle ne l'entendait clairement pas de cette oreille alors qu'elle se tourna enfin vers lui pour faire face et lui aboyer - oui, aboyer - au visage. « TU SAIS RIEN. Alors arrête Eliot, arrête de parler de copain, tu sais RIEN de ce que je ressens! » Qu'est-ce qu'elle ressent ? Hein ? C'est le moment où normalement Eliot devrait se replier sur lui-même et s'excuser, et avouer que depuis le début, elle avait raison qu'il était égoïste et con et elle lui pardonnait et tout irait mieux sur le meilleur des mondes, vous savez. Mais nah, c'était trop facile. Elle avait enchaîné plus vite que son ombre, laissant le temps à Eliot que d'inspirer et expirer une seule fois. « J'comprends pas ce que t'attends de moi, que j'te dise que je suis désolée ? JE LE SUIS. NON j'veux pas retourner là dedans, j'veux plus mettre ma vie en danger, c'était ma façon à moi de te dire que désormais, t'auras plus de soucis à te faire pour moi, j'te laisserais en paix. (...) Maintenant sauve toi, appuie sur ce putain de bouton, je parlerais plus t'en fais pas. » Là, ça serait le moment de causer mon p'tit. Qu'est-ce que t'attends d'elle ? Oui, dis-nous tout ! Dis lui que tu n'attends rien d'elle, que t'es juste con aujourd'hui, t'as juste décidé d'être con en rentrant dans cet ascenseur, en la voyant elle, t'as juste décidé de péter un câble parce que ça te foutait la trouille de l'avoir vu avec Adriel alors tu l'avais ignoré et tu lui as mis sur le dos toute ta connerie en prétextant que c'était le truc du feu qui te dérangeait mais non, c'est ta jalousie le problème, toute ta putain de jalousie. Parce que oui, il l'était, jaloux. Merde, oui, il l'était totalement. « Ok, changement de plan, j'ai plus envie de sortir d'ici. » Asséna-t-il tel un enfant boudeur mais avec une voix très adulte et très déterminé et se positionna dos au bouton d'appel d'urgence pour appuyer ses dires et empêcher quiconque - enfin elle et lui quoi - de toucher ce foutu bouton. « J'ai plus envie de sortir d'ici tant qu'on aura pas réglé cette merde entre nous parce que je... parce que tu... » Il s'arrêta brusquement, après avoir buté sur ses mots, frustré parce qu'il ne savait pas quoi dire, enfin si, il le savait, mais c'était plutôt comment dire. « J'ai pas envie que tu t'excuses, ok, j'veux pas, je veux juste... » Oui, qu'est-ce que tu veux Eliot ? Soupir, énième passage de main dans les cheveux, signe de frustration et alors qu'il évitait le regard de la rousse depuis tout à l'heure, il osa enfin la regarder droit dans les yeux et planta même fixement son regard dans le sien. Ok, prends-y toi d'une autre manière, gars. « Qu'est-ce que tu ressens ? Tu dis que je ne sais pas ce que tu ressens alors dis-moi, éclaire moi, s'il te plaît. » Et pour l'encourager, la rassurer, il ajouta : « Parce que, je... Est-ce que tu as vraiment cru que je parlais d'une autre fille tout à l'heure avec Orysia ? Est-ce qu'en ce moment-même il y a une autre fille qui arriver à jouer avec mes sentiments ? Autre que toi ? »



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    Eliot a toujours connu ma facette la plus évidente, la plus naturelle: Celle de la fille souriante, toujours enjouée, bon public, quoi, celle qui était, naturellement, tombée dans ses bras au milieu des coréens à Seoul y a quelques mois de ça. Et là, c'est le retournement de situation, il découvre le revers de médaille: Margot en colère, Margot blessée, frustrée, dans l'incompréhension, et je ne me tiens même plus quand je lui sors le fond de ma pensée. Je repousse constamment mes limites comme il le fait avec les siennes, et quand j'en viens même à le traiter de con - et j'en suis pas fière mais je parle très vite et je réfléchis pas beaucoup quand je suis contrariée - c'est à lui de répliquer alors: « Peut-être que c'est toi qui me fait agir comme un con. » Cette fois, c'est à mon tour de laisser échapper un rire jaune cynique, alors que je hausse les épaules d'un air las. « Et voilà une chose de plus dont je suis responsable, awesome. » Bientôt, vous allez voir que si Trump passe aux élections présidentielles (#dédicass) il va m'envoyer un sms pour me dire que c'est ma faute. Mais je crois que le pire, dans notre dispute, c'est qu'il trouve le moyen au passage de caler qu'une autre fille le fait tourner en bourrique. Comme si une seule c'était pas déjà assez pour lui. Alors forcément, ma réaction ne se fait pas attendre, excédée, et lui, semble hébété, comme s'il ne s'attendait pas à ce genre de remarque. « Attends, quoi ? Margot, qu'est-ce que... » Nope, Eliot, je vais pas te laisser reprendre le dessus, on va pas commencer à parler de mes réactions face à TES relations amoureuses, parce que sinon tu vas t'aventurer sur une pente glissante, moi aussi, et ça va pas bien se finir. Du coup je le coupe, je relance le débat, l'embrouille, et j'en viens à la conclusion la plus évidente qui s'impose quand il met sur le tapis ma vie sentimentale, ou même toute cette histoire d'incendie: Il ne sait rien, rien du tout, et il n'a pas la moindre idée de ce qui se passe dans ma tête. Moi-même j'ai du mal à me suivre, alors c'est pas lui qui va mieux le deviner. Et je conclue en l'invitant cordialement à appuyer sur le fichu bouton de cet ascenseur, qu'on nous sorte de là, que tout soit fini, quand bien même ça me serre le coeur. Je ferme les yeux, au fond de l'ascenseur, et j'inspire, j'expire.

    Remarquant qu'il n'y a ni mouvement dans la cabine, ni même bruit d'interphone, j'ouvre les yeux, prête à aller appuyer moi-même, jusqu'à ce que le grand brun se colle devant l'interface. « Ok, changement de plan, j'ai plus envie de sortir d'ici. » Serait-il devenu soudainement masochiste ? Je suspens mon geste, levant un sourcil en le regardant du coin de l'oeil. « Quoi? » Il appuie son dos contre le bouton, bloque le chemin pour appuyer ses dires, et moi, je ne le comprend juste pas, lui qui semblait pourtant bien motivé à faire demi tour dès que les portes de cet ascenseur s'étaient ouvertes. « J'ai plus envie de sortir d'ici tant qu'on aura pas réglé cette merde entre nous parce que je... parce que tu... » Et là, Eliot revient. Non pas que c'était un autre tout à l'heure, mais je reconnais mon Eliot, celui qui bute sur ses mots, qui cherche comment formuler ses phrases, celui qui tourne en rond comme si chaque parole déterminait son avenir. Je plante mon regard sur lui, comme si plus mon regard serait insistant, plus j'aurais une réponse, et au final, celle-ci finit par arriver: « J'ai pas envie que tu t'excuses, ok, j'veux pas, je veux juste... » Je suis du regard le chemin de sa main jusque ses cheveux, secoue la tête sans comprendre. « Tu veux..? » Que je demande, mon ton devenu inconsciemment plus doux, comme apaisée par son propre timbre de voix, comme si on s'équilibrait naturellement au fil de notre conversation. Et là, les mots tombent: « Qu'est-ce que tu ressens ? Tu dis que je ne sais pas ce que tu ressens alors dis-moi, éclaire moi, s'il te plaît. » Mon palpitant loupe un battement. J'ai bien compris sa question? Cette fois, c'est bébé Margot qui reprend dessus, tandis que d'une petite voix, je dis: « Qu..Quoi..? » Est-ce que c'est une farce ? Son regard bleu, limpide, se plante dans le mien d'une manière qu'il n'a pas employée depuis tout à l'heure, s'évertuant à fuir mon regard depuis tout à l'heure, et il reprend la parole, doucement. « Parce que, je... Est-ce que tu as vraiment cru que je parlais d'une autre fille tout à l'heure avec Orysia ? Est-ce qu'en ce moment-même il y a une autre fille qui arriver à jouer avec mes sentiments ? Autre que toi ? » Autre que toi? Les mots sonnent presque en écho dans ma tête. Je plante sur le coup, incertaine, comme si j'avais pas bien compris, et d'un coup, je perds tous mes moyens. « Tu .. T'es en train de dire que... » J'peux pas le dire, ça parait trop surréaliste. Mais clairement, il sous entend que cette fille dont il m'a parlé tout à l'heure, c'est moi. Quelle conne. Allez, Eliot t'a posé une question. J'inspire, comme en quête d'oxygène et d'une force inexistante. « Je suis pas douée pour définir ce que je ressens. Principalement parce que je le comprends pas moi-même. » Commençais-je à demi voix, baissant les yeux au passage, avant de les relever, sachant que mes réponses, je devais les apporter sans flancher, les yeux dans les yeux. « Je vais pas te mentir, oui, je me suis rapproché d'Adriel. » Autant jouer la carte de l'honnêteté, et curieusement, ça, c'était le plus facile à dire. C'est à partir de là que les mots se serrent dans ma gorge. « Mais y a toi. Juste... Toi Eliot. » Un rire nerveux m'échappe, comme si ces mots à eux tout seuls résumaient tout. Dans ma tête, ils résument tout. Je tend une main pour effleurer du bout des doigts son avant bras, et croiser les bras, retenir mon geste, lèvres pincées. « Au final, j'ai fini par être bien contente de ne pas te parler d'Orysia. Et j'ai passé un moment à chercher à comprendre pourquoi le premier numéro que j'ai composé, la nuit de l'incendie, c'était le tien. » Y a tellement de monde que j'aurais pu appeler, pourtant. Cette fois, c'est mon tour de passer une main dans mes mèches rousses, et je conclue: « Tu dis que j'arrive à jouer avec tes sentiments, mais au final, peut-être que.. Peut-être que t'es pas le seul dans ce cas de figure. » J'ai cru que j'arriverais jamais à le dire, mais au final, c'est l'explication la plus logique: Mon appel, ma jalousie, ce trou béant que j'ai eu dans la poitrine quand il n'a plus répondu à mes messages.. Tu voulais savoir, Eliot ? Eh bien voilà.



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