Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityWAGE • Ça pue la mort, fait moi m'sentir en vie.
I LOVE HARVARD
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    WAGE • Ça pue la mort, fait moi m'sentir en vie.
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    Lien du postJeu 6 Oct - 23:58
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    Le monde s'est écroulé sous tes pieds.. Hilarant quand on pense naïvement, bêtement que tu avais touché les étoiles de tes fins petits doigts. Amusant de savoir que tu redeviens un électron libre assoiffé de passion que l'on t'as subitement retiré. Cracher à la gueule la puissance d'une chienne de vie, d'une vie salle que tu côtoies depuis l'enfance, une vie de sang, de larmes et bercée par un flot de tragédie sans fin. Tourbillon d'un désespoir profond dans lequel tu te laisse couler, tu ne veux plus.. Non, tu ne peux plus te battre, à bout de souffle, à bout de force c'est dans ce lit grinçant que tu te laisse tomber. Pétale de rose. Pétale de rose fanée, amochée, réduite en cendre sous les coups dur. Les coups de hache. Tu sens ton corps, ton coeur bousillé, les traces d'un amour momifié dont tu ne te parviens pas à te défaire. Noah est à Sage comme Sage est à Noah que vous disiez.. Est ce que cette phrase a encore un semblant de sens ? Est-ce que tu sens le goût amer mélangé à ta salive qui brûle au fond de ta gorge quand t'y penses ? Est-ce que tu ressens le mal sans fin, sans fond, sans limite que tu ne peux pas oublier ? Que tu n'arrives pas enterré. Sage. Pauvre fille. Pauvre bout de femme en lambeau, pauvre toi qui te bat contre l'impossible, l'impensable, l'irremplaçable. Et tu fais peine à voir dans tes efforts sans succès, tes efforts misérables qui ne réussiront jamais à battre la nostalgie de bonheur inachevé. Sans réfléchir, tu plonges ton nez dans la dernière trace présente sur ta table de chevet. T'as mal, mal de partout, mal, terriblement.. Mal de lui. Tu passes ton doigt sur la poussière blanche restante, caressant tes gencives avec le reste du début de ton suicide infini. Wade. Wade. Wade. C'est le prénom qui résonne, qui te passe à l'esprit, et tu fais une fixation sur ton pilier. L'effet de La drogue ? Le manque ? La faiblesse ? Peu importe les arguments, quelques mots gribouillé sur un écran. Tu attends lamentablement qu'il vienne, désespérément. Tu fais peine Sage. T'es pathétique et bordel regarde toi dans un miroir, regarde comme t'es faible, comme t'es au fond du gouffre et tu donnes juste envie de mourir. Envie d'crever instantanément. TA GUEULE ! C'est ce que tu hurles au fond de toi, ce que tu te tue à hurler malheureusement. Faire taire toutes ces voix au fond de ta tête, les voix qui t'empêche tous les soirs de dormir, celle qui t'empêche d'avancer. Et tu montes le son, assez pour la faire résonner dans toute ta confrérie, et tu t'en tapes toi. Tant que ça te fait du bien, tu t'en tapes. Allumant une clope à ton bec, ton regard se baisse sur ta main bleutée, gonflée et le reste de sang que tu n'as toujours pas enlevé. Un sang qui n'a pas assez coulé d'après toi, un sang qui mérite d'être coulé. Darwin. Rien que d'y penser tes poings se serre, ton regard devient noir et.. Wade, vient me trouver, vient me secourir. T'as mal. Le mal de tout.




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    Lien du postSam 8 Oct - 12:01
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    Ça pue la mort, fais moi m'sentir en vie
    — Wage

    Je finissais mon service au Lord Hobo quand j'avais reçu le sms de Sage, disant qu'elle était seule dans sa chambre à la Mather House et qu'elle voulait me voir. Et dessuite, je comprenais que ça n'allait pas. Elle avait beau rire devant les autres, faire la fête aux soirée et pour célébrer son poste de vice-présidente de la confrérie.. je savais qu'elle n'arrivait pas à remonter la pente. Et l'épisode avec ce trou du cul de Darwin n'avait pas dû améliorer les choses, bien au contraire. Je détestais la savoir ainsi. Je détestais me sentir impuissant comme maintenant quand je prenais ma voiture pour aller la rejoindre, sachant pertinemment que je ne parviendrais pas à la sortir de ce trou sans fond dans lequel elle était, vu que j'étais incapable de m'en sortir moi même. J'avais plus le goût des choses. Je m'enfermais dans une espèce de cercle vicieux sans m'en rendre compte au fil des jours, où je me persuadais que tout allait bien, que j'étais bien, un homme heureux comblé sans aucunes raisons de se plaindre. Mais c'était tout l'inverse. Pourquoi est-ce que je me sentais aussi merdique ? Pourquoi est-ce que j'avais l'impression d'en avoir trop sur les épaules, de pas être à la hauteur ? Rapidement j'arrivais dans les locaux de ma confrérie, et montait l'escalier pour aller jusqu'à la chambre de Sage. La musique résonnait à fond de l'intérieur de sa chambre, mais on était à la MH, et personne apparemment ne venait s'en plaindre. Bébé c'est moi dis-je en frappant à sa porte. Puis voyant que de toute manière la musique résonnait trop fort dans sa chambre pour qu'elle puisse m'entendre, j'entrais. Et je découvrais Sage allongée sur son lit, la clope au bec.. et seulement vêtue de son soutient-gorge et son string. J'haussais un sourcil, pas insensible malgré moi à cette tenue même si.. merde, c'tait Sage. Ok je l'avais déjà vue en soutif c'tait pas le problème, mais quand même quoi. T'essaie de mettre l'ambiance pour toute la confrérie ou quoi ? dis-je avec un léger sourire en coin qui malheureusement trahissait un peu la tristesse que j'avais au fond de moi. Je m'approchais d'elle et m'asseyais sur son lit, la regardant dans les yeux. Dans ses yeux de shootée. Tu devrais t'habiller dis-je en lui prenant sa clope des doigts pour tirer dessus à mon tour. T'as pris quoi ? demandai-je en expirant la fumée de mes poumons, comme on demanderait à quelqu'un quel temps il allait faire demain ou si elle avait passé une bonne journée. Mais j'eus ma réponse en voyant les restes du rail d'héroïne sur sa table de chevet, faisant immédiatement s'emballer mon rythme cardiaque.

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    Lien du postVen 14 Oct - 23:43
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    Une bombe qui t'explose à la gueule à chaque fois que t'ouvres les yeux, une putain de bombe qui te laisse en miette, en ruine, plus que des restes d'un être où tout signe d'humanité s'est barré en courant. T'es là, dans ta chambre où tes affaires sont éparpillés un peu de partout, ta chambre où tu tentes naïvement d'y trouver refuge et où tu ne le trouvera jamais. Nan, nulle part, nulle part tu seras soulagé, apaisé, ton petit coin de paradis tu le trouvera qu'en enfer, qu'entre les flammes d'un brasier sans nom, brûlant ton âme jusqu'à la dernière miette. Et pourtant, t'es pas contre, t'attend que ça au fond, que ton calvaire se finisse, marque un stop définitif à ce cercle vicieux qu'est ta vie entière depuis le premier jour où t'as poussé ton premier putain de cri. Un premier hurlement du début de l'apocalypse, du début d'une tragédie dont tu n'arrive plus à voir la fin, à trouver ton souffle de paix. Mais il y a ces yeux clairs auxquels tu penses, auxquels t'as besoin de t'accrocher pour remonter, pour t'dire que tout n'est pas mort dans ton monde sans vie. Les siens, ceux de Wade, c'est à eux que tu penses ce soir dans ton état pitoyable, ses yeux qui hantent ton esprit. Et tu souris bêtement en les imaginant quand tu attrapes ton portable, tentant tant bien que mal d'écrire quelque chose de cohérent sur ton écran tactile. Tu montes un peu plus le son dans la pièce, a en faire trembler les murs, trembler ton coeur par les battements d'un refrain de caractère. C'est sur ton lit que tu te laisse tomber, clope au bec, la tête lourde, tes paupières s'abaissent malgré toi et le plafond tourne sous tes yeux. Tourne encore et encore jusqu'à ce que le grincement de la porte résonne. Tu tournes la tête vers lui, celui qui est là depuis le début et sans le contrôler un rire naturel se dessine sur ton visage alors que tu peines à te redresser. - J'essaye.. J'essaye d'faire taire les voix dans ma tête ! Que tu lances en bégayant, ta phrase était lourde, tes mots espacés, faisant des rotations avec ton index en face de ta tempe en hochant la tête. Tu exploses de rire avant de laisser retomber lourdement ta tête sur son épaule, t'avait du mal à contrôler tes gestes, a te canaliser et t'avait chaud. Trop chaud. Tu relèves la tête, fronçant les sourcils en affichant une mine surjouée de gosse vexé. - Pourquoi ? J'te plait pas comme ça bé ? Que tu demandes en te reculant légèrement, baissant la tête vers le peu de tissus qui recouvrent encore ton corps. Tu souris et tu te lève, tes mains sur tes hanches tu cherches autour de toi sans vraiment trouver c'que tu veux avant de te retourner de nouveau vers lui, lui retirant son haut sans réfléchir pour l'enfiler. - C'mieux comme ça ? Que tu dis sur un ton presque moqueur, soufflant sur une mèche de cheveux tombant sur ton visage. Et tu sautes sur ton lit, atterrissant sur les genoux. Tu mords dans ton index, fermant fort les yeux, un sourire crispé à l'entente de sa question comme si tu venais de faire une connerie et qu'on t'avait prise la main dans l'sac. - Pris quoi ?! Tu finis par dire en jouant ton innocente.




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    Lien du postSam 15 Oct - 18:47
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    Ça pue la mort, fais moi m'sentir en vie
    — Wage

    Sage semblait être sur une autre planète, loin de la tristesse qui devait lui tordre le ventre et user ses yeux. Son rire me faisait du bien, même si je savais pertinemment dans quelle sorte d'illusion elle se trouvait actuellement pour l'avoir pratiquée un paquet de fois. Son rire m'avait toujours réchauffé le coeur. Okay.. lâchai-je dans un rire faussement amusé en la voyant délirer à mort, même si j'étais bien trop brisé au fond de moi pour éprouver la moindre joie. Au moins vu comment elle était défoncée, j'savais que j'avais pas à faire semblant. J'avais pas à faire genre, à dire que tout allait bien et à sourire sereinement, puisque de toute manière, elle était trop high pour percevoir tout ça. Je portais à nouveau sa clope à mes lèvres, et elle laissait tomber sa tête lourdement contre mon épaule, son corps irradiant de chaleur. Elle avait pris combien de milligrammes putain ? J'faisais un commentaire sur sa tenue que même en essayant, il était difficile d'ignorer, et de ne pas laisser traîner ses yeux dessus. Pourquoi ? J'te plait pas comme ça bé ? demanda-t-elle alors avec la tête d'un enfant boudeur, avant de baisser ses yeux sur ses sous-vêtements. Je suivais son regard sans vraiment le vouloir, mes yeux s'arrêtant sur son décolleté généreux, et ses formes parfaites. De quoi rendre fou n'importe quel mec. Si lâchai-je avec sincérité avant de détourner le regard. Parce que c'était trop bizarre pour moi de la mater alors que ma manière de la considérer se rapprochait plus d'une relation fraternelle. Elle se leva d'un coup, cherchant apparemment quelque chose pour se couvrir et je gardais les yeux ailleurs, quand tout d'un coup elle attrapa les pans de mon t-shirt pour le faire passer par dessus ma tête. J'me laissais faire, un peu ahuri avant de la voir s'habiller avec. Ok, ça me convenait. C'mieux comme ça ? Je levais mon regard vers elle et souriais légèrement, bien conscient qu'elle se moquait un peu de moi. Mais j'étais loin de me vexer. Ouais. C'est nickel dis-je avec un clin d'oeil. Elle revenait ensuite sur le lit, me faisant face alors que je me risquais à lui demander ce qu'elle avait pris. C'bon, elle pouvait me le dire. J'allais pas être de ceux qui allaient lui faire la morale, loin de là. Pris quoi ?! dit-elle innocemment avec ses mimique de petite fille. Mais à peine avais-je posé mes yeux sur l'objet du délit que j'avais l'impression que le monde c'était arrêté pour quelque secondes. Comme obnubilé, j'observais les restes de poudre d'héroïne, et le petit sachet posé non loin qui contenait de quoi se faire un autre rail. Lentement, avec ce regard fasciné d'ancien consommateur en manque, je posais un de mes doigt sur les restes de poudre, ramassant quelques miettes qui s'y accrochèrent. Ça.. dis-je dans un souffle, la voix rauque. Je savais à quel point me prendre une dose pourrait me faire du bien, me faire oublier toutes mes emmerdes, tous mes problèmes le temps de quelques heures. Je savais à quel point ça pourrait me faire du bien, mais aussi du mal, après des mois d'abstinence avec ce genre de drogues dures. Et j'en avais terriblement envie.

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    Lien du postDim 16 Oct - 13:38
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    Stone, t'es complètement stone. C'est dans un autre monde, une autre galaxie où tu n'ressens plus rien, ni la douleur ni la peine, ni les remords ni la haine. Et c'que tu peux être putain d'bien loin, loin de ton échec social qui te torture, qui te consume comme tu consumes cette clope avant que Wade vienne te la voler. Tu n'as plus aucune moralité, le bien et le mal sont deux choses auxquels tu n'en comprend plus le sens, auxquels tu ne réagis plus. Ton corps te guide, ton corps parle sans que tu ne puisse rien y faire, et tu le vois son regard se poser sur toi, tu l'connais ce regard. Un regard différent des autres, un regard expressif avec lequel tu joues malgré toi. Tu viens te vêtir de son haut avant de le rejoindre sur le lit, attrapant ta clope d'entre ses doigts tu fumes deux, trois lattes avant de lui replacer entre ses lèvres. Grillé. Ouais, tu venais de te faire griller, ton pochon encore sur le bois de ta commode, un reste de poudre blanche que j'avais négligé et son doigt qui vient capturer les preuves de mon délit. Tu lèves les mains de façon coupable en froissant la bouche pour te retenir de rire. - J'avoue, j'avoue c'est moi ! Et tu relâches tes bras lourdement le long de ton corps avant de tourner et croiser les mains. - Tu vas m'arrêter ? Que tu souffles en tournant à demi la tête vers lui avec un sourire en coin. - À moins c'que.. Tu lui refait face, avançant sur les genoux jusqu'à lui pour prendre son index dans ma bouche et effacer toute trace de poudre. - À moins c'que tu préfères m'accompagner ? Arquant un sourcil, tu fais un léger signe de tête en direction du reste de drogue plastifié.




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    Lien du postDim 16 Oct - 15:49
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    Ça pue la mort, fais moi m'sentir en vie
    — Wage

    Elle plaidait coupable et moi, je ne parvenais pas à détacher mes yeux de cette poudre magique et maléfique à la fois. Je la laissais faire lorsqu'elle me prenait la clope des doigts pour tirer dessus, puis la remettre entre mes lèvres comme si de rien n'était, alors que dans ma tête, un combat perdu d'avance avait débuté. Ca faisait des mois que je me sevrais, que j'avais arrêté de prendre des drogues de ce genre petit à petit pour définitivement arrêter. Mais de l'avoir là, sous les yeux.. c'était terriblement tentant. Depuis que j'étais ado, je m'étais habitué à me réfugier vers ce genre de substances pour oublier le reste. Ma vie merdique, mes pensées merdiques. Les drogues dures avaient fini par rejoindre les rangs de l'herbe et là, je savais pertinemment que ça me soulagerait. Tout comme je savais que ça me ferait replonger direct. Tu vas m'arrêter ? demanda Sage en faisant un numéro de policier et voleur. Et si je n'avais pas été autant perturbé par la situation, je me serais certainement foutu de sa gueule. Je levais le regard au moment où elle attrapa mon doigt contenant la poudre, la regardant le mettre dans sa bouche, stoïque. Putain mais qu'est-ce qu'elle foutait ? J'avais beau être comme son frère, je restais un homme et.. fallait pas qu'elle fasse des trucs comme ça. Sage, qu'est-ce que tu fous ? lâchai-je avec un léger rire, comme pour dissiper le trouble qui m'avait envahi tout à coup. Sauf que elle était défoncée, j'le savais. Je savais qu'elle se contrôlait pas là. Qu'elle était ailleurs, dans un monde où rien n'avait d'importance, où rien n'avait plus de sens. Et petit à petit, j'me rendais compte que je l'enviais là. Sa dernière phrase me pétrifia un instant, perdu dans un dilemme qui me paraissait insurmontable. Fallait que je lutte. Qu'est-ce que je pouvais faire putain ? Mais au fond de moi, je savais bien que j'avais déjà perdu. J'avais perdu à l'instant même où j'avais posé mon index dessus. Comme dans une espèce d'état second, je me levais pour me rapprocher de sa table de nuit, et commençai à préparer le rail sans même réfléchir, tellement j'avais répété ce geste par le passé. Ma ligne prête, j'attrapai la paille de Sage et me stoppais pendant quelques secondes, pris d'hésitation. J'voyais Sage à côté de moi, déjà excitée comme une puce à l'idée que je la rejoigne. Alors je fonçai. Je prenais la ligne d'une traite, et relâchai la paille mollement. La culpabilité fut la première chose que je ressentais. Mais d'ici une minute, je savais que les choses allaient changer. Dans un réflexe de mec paranoïaque que j'étais avec toutes les emmerdes que j'avais eu avec Cole, j'allais fermer la porte de Sage à clé, avant de m'affaler sur son lit, la tête tournée vers le plafond. Et puis d'un coup, l’apothéose. Ah.. Putain ! m'exclamai-je en sentant les premiers effets arriver. Ça y est, j'étais parti.

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    Lien du postDim 16 Oct - 17:46
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    T'es faible, terriblement faible, lamentable à ne plus t'en défaire de cet état d'auto-suicide que t'aime t'infliger, reflétant ta détresse intérieure que t'as tant de mal à faire sortir. À avouer. Tu flanches, tu tombes, tu t'écroules à terre et tout l'monde le voit sauf toi. Toi qui te ment à toi même, toi qui te pense guérit alors que t'es fragile, fissurer, écorcher à vif. Et tu la sent cette douleur omniprésente dans le creux de ta poitrine quand ton esprit est sain, lavé de ses substances malfaisantes que tu t'oblige à ingurgiter pour t'échapper d'un cauchemar douloureux. Tu sens cette boule au fond de ta gorge prête à exploser tous les soirs, tu connais aussi par coeur le goût de tes larmes qui inonde ton oreiller et tes draps quand les lumières s'éteignent. Que tu es seule, seule face à toi-même. Ce soir, tu ne le sera pas, cette nuit sera longue. C'est dans son regard que tu plonges en prenant son doigt en bouche pour le débarrasser de la farine qui régné dessus. Tu te délecte de l'effet sur tes gencives, tes dents qui grincent, les picotements à ton palet et le goût acide au fond de ta gorge. - Faut pas gaspiller nan ? Que tu lances en passant ta langue sur tes lèvres. T'as pas envie de jouer seule, t'as pas envie de partir dans un autre monde sans lui. Alors tu le tente, tu le pousse, t'es la petite voix diabolique à son oreille qui lui susurre des actes interdits. Et il se lève, un sourire satisfait se dessine sur tes lèvres alors que tu recules au fond de ton lit en le regardant faire. La poudre éparpillé se transforme en trait fin, ton regard jongle entre le rail et son visage, tu attends le moment fatidique où il prendra la paille pour couler de nouveau dans ses vieux démons qu'il pensait morts. - Tu fermes à clef ? T'as peur que j'parte ? Tu dis de manière ironique en le suivant du regard jusqu'à ce qu'il vienne s'allonger sur ton lit. Un soupire de bien être s'échappe hors de ses lèvres et t'as l'impression de voir ton reflet. Tu déglutis, sautant d'un bond pour te retrouver à califourchon sur lui. - Cap ou pas cap de.. Tu parles lentement, la voix cassée, le bout de tes doigts qui se baladent sur son torse jusqu'à son menton. - Nous servir à boire ? Tu le défie du regard, souriant à peine à l'idée de vous détruire à deux.




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    Lien du postLun 17 Oct - 20:06
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    — Wage

    Sage me provoque, renforce cette voix dans ma tête qui me convainc de prendre le rail. Et je craque. J'prends l'héroïne comme on prend un nouveau souffle. Jprends cette dose de merde en me jetant dedans avec désespoir, encore et encore. Peut-être qu'en réalité, ma vie n'est qu'un éternel recommencement. Que j'suis fait pour ça. Fait pour me détruire à petit feu, fait pour bousiller le bonheur dès que j'en ai. Peut-être qu'en réalité c'tait Ivy qui avait raison. J'étais pas foutu d'être heureux, j'étais bon qu'à me détruire. Sage se fout de moi en me voyant fermer la porte, mais j'avais une flemme immense de me justifier. De lui expliquer que si Cole devait me trouver dans cet état, ce serait la merde. Que j'étais devenu paranoïaque depuis que j'savais qu'il voulait s'en prendre à ma fille. Juliet. Putain, quelle belle image j'devais lui donner à cette gosse. J'étais vraiment qu'une merde. Je sentais le poids du dégoût que j'avais de moi-même m'envahir de plus en plus quand tout d'un coup, je sentis l'effet inverse arriver. Je me couchais sur le lit de Sage, lâchant un juron en sentant les premier effets arriver, et ma culpabilité s'envoler. J'avais l'impression que mon crâne se dilatait en plein de petites étoiles, que les fourmillement dans mes doigts remontaient le long de mon bras. Tout devenait plus simple, plus léger, plus cool. Et c'tait tellement agréable de retrouver cette sensation putain. Mon esprit s'alourdissait et devenait plus léger à la fois, tandis que je fermais les yeux un instant, sentant à quel point j'étais en train de planer à deux mille pour cent. Je ne pensais plus à rien. Ni à Briony, ni à ma fille, ni à mon père, ni à tous ces putains de sentiments négatifs. J'me sentais juste.. terriblement bien. Sage sautait sur moi d'un seul coup, me faisant rouvrir les yeux avec un sourire, et le fait qu'elle soit assise à califourchon sur moi ne me paraissait même pas gênant. Sa voix lente et écorchée me donnait des frissons agréables, tout comme ses doigts qui remontaient le long de mon torse nu, sans que mon esprit puisse assimiler que c'était mal. J'me sentais bien. Alors yavait pas de mal. Cap ou pas cap de.. Nous servir à boire ? Putain ouais, ça c'était une bonne idée. Je vais chercher ça répondis-je avec un sourire détendu, avant de me redresser en position assise, Sage toujours assise sur moi. Je sentais mes paupières qui devenaient plus lourdes, mais je savais que c'tait juste un effet de l'héro. Tu bouges pas ! dis-je l'air faussement sévère en la pointant du doigt. Puis je la faisais basculer sur le lit sans aucun scrupules en riant légèrement, et me redressais. J'mettais quelques secondes à trouver une stabilité, puis j'ouvrais la porte de sa chambre pour me rendre à la cuisine, soit le lieu idéal à la MH pour trouver de l'alcool. J'y trouvais une bouteille de vodka, nickel ! Tant pis pour celui qui avait trop traîné pour la boire. Je remontais rapidement jusqu'à la chambre de Sage où la musique était toujours à fond, et re-verrouillais derrière moi. Je la voyais et je lui souriais. J'étais content. Tiens, bois dis-je en lui tendant la bouteille, avant d'à nouveau m'affaler sur le lit. Trop d'effort putain. Cap ou pas cap de boire plus que moi ? demandai-je en haussant un sourcil provocateur.

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    Lien du postDim 30 Oct - 13:07
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    Wade et toi, toi et Wade.. Dans cette chambre où l'ambiance devient malsaine, où l'ambiance se délecte de nos deux corps fragiles, de nos deux esprits faibles que je pousse un peu plus vers les dents acérés de la bouche de l'enfer. Que je pousse dans un tourbillon de folie tout en sachant paradoxalement que c'est du grand n'importe quoi, qu'on fonce dans l'mur, que tu viens royalement d'foutre en l'air des jours d'abstinence pour Wade. Tu savais qu'il avait prit la décision de s'éloigner de tout c'qui pue, tout c'qui est néfaste, tout ceux dans quoi toi tu baignes bêtement.. Mais tu l'as quand même poussé, poussé à la faute comme Si t'attendait qu'ça égoïstement. Sûrement qu'après il te détestera, sûrement qu'après il partira, lui comme tout l'monde, il partira et en attendant tu profites de tout son être. Tu profites de ce que t'as encore sous tes yeux, de c'que tu peux Encore toucher, et t'aime la sensation de son épiderme sous ton doigts habile qui se fraye un chemin jusqu'à son visage. Un air de défi vient illuminer tes traits, un regard provocateur en prime, vient brûlons-nous les ailes ensembles, tombons ensemble, perdons nous ensemble ce soir. Et un sourire carnassier s'empare de tes lèvres, il te suit, il te suit même là où il ne faut pas, même là où il en crèvera. T'sais bien qu'il va finir par y laisser sa peau ce soir, son âme au fond de cette chambre morbide. Il te renverse sur le lit, tu te relève rapidement en venant dégager les cheveux cachant ton visage, hochant la tête à ses paroles comme une enfant sage que tu n'es pas. - Promis.. Tu murmures avec exagération en sa direction Avant qu'il ne ferme la porte. Tu te laisse retomber en arrière, l'ennuie te rattrape, les démons que tu espères esquiver un jour re pointe le bout de leurs nez, et tu enroules une mèche de cheveux nerveusement autour de ton index. Un grincement de porte, un bruit de verrou et un soupire de soulagement qui s'échappe d'entre tes lèvres quand tu relèves la tête. Ce court moment était semblable à un siècle d'absence dans ton monde. - Me laisse pu toute seule ! Que tu grognes en fronçant les sourcils, prenant la bouteille qu'il te tend dans la main, ramenant le goulot à tes lèvres et tu marques une pause. - Ca sera pas difficile.. T'es presque devenu un Quincy maintenant ! Et toc petite pique. La drogue qui fait parler ton inconscient, p'tetre qu'au fond tu penses qu'il s'éloigne depuis qu'il a sa vie de famille, p'tetre au fond que t'es égoïstement jalouse d'tout ça, que t'aimerais passer plus d'temps avec lui, p'tetre qu'au fond tu lui en veux.. Et tu viens faire couler le liquide brûlant au fond d'ta gorge, fermant les yeux, avalant toutes les pensées négatives qui viennent de traverser ton esprit. Et tu bois, bois, bois Encore à t'en faire tourner la tête Avant de lui donner la bouteille, grimaçante tu viens essuyer les gouttelettes d'alcool qui coule le long de ton menton. - À ton tour..





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    Lien du postMer 2 Nov - 19:46
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    Ça pue la mort, fais moi m'sentir en vie
    — Wage

    J'me sentais libéré. Déconnecté de la réalité. Dans une espèce d'espace temps où rien d'avait d'importance, où tout était juste simple, limpide. Et dans cet espèce de vision du monde améliorée, Sage m'apparaissait comme la beauté même incarnée. Douce avec ses pommettes roses, provocatrice avec son sourire ravageur. Promis dis-je à mon tour alors qu'elle me demandait de ne pas la laisse seule. J'saurais pas expliquer pourquoi j'avais ce besoin de la protéger depuis que je la connaissais. Et ce sentiment était exacerbé depuis que Noah lui avait fait du mal. Depuis qu'elle avait été agressée aussi. Tout comme ma possessivité envers elle. Elle voulait jouer, alors je la défiais à mon tour de boire davantage que moi. C'était un jeu stupide, car elle comme moi, nous avions l'âme des mather et donc, du défi. Mais là allongé sur son lit confortable avec cette bouteille de vodka, je ne voyais pas le mal. C'tait cool, c'tait fun. Heeeeey ! râlai-je en l'entendant me traiter de Quincy. J'avais rien contre les Quincy hein. Mais là c'tait presque une insulte pour le fêtard que j'étais, une pique à ma fierté d'homme quoi merde. Je me redressais pour attraper le paquet de clopes de Sage alors qu'elle commençait à boire, en coinçant une entre mes lèvres pour l'allumer tout en la regardant faire du coin de l'oeil. Un sourire en coin apparaissait sur mon visage en la voyant boire, encore et encore, enivré à la fois par la musique, la drogue, et cette excitation de la voir dépasser les limites sans tressaillir. Je la trouvais.. sexy. Je restais quelques secondes à la regarder faire, prenant quelques taffes sur ma clope alors que Sage ne semblait plus s'arrêter de boire dans l'excès total.. mais n'était-ce pas ce dont nous avions tous les deux besoin ce soir ? Elle finit par me tendre la bouteille et j'haussais un sourcil, impressionné je l'avoue par sa descente. Pas mal dis-je, souriant en voyant son regard troublé. Tu vas voir si j'suis un Quincy.. dis-je en attrapant la bouteille qu'elle me tendait, dont le volume avait déjà bien diminué. Je prenais une taffe rapidement avant de lui donner ma clope, et je me lançai à mon tour, l'excitation du challenge faisant déjà vibrer mon ventre. L'alcool descendait comme de l'eau le long de ma gorge, réchauffant mon œsophage à vitesse grand v. Je continuai de boire pendant de longues secondes, encore et encore, parce que de toute manière je ne pouvais pas me laisser battre par Sage. Ma vision commençait réellement à se troubler et quand je n'en pouvais plus, je m'arrêtais en grimaçant à mon tour, la gorge en feu.  

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