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I LOVE HARVARD
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    Lien du postMar 13 Sep - 23:49
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    JONATHAN & BENJI

    ► WAVES OF PAST
    The wind blew strongly and made high waves

    _______________________________________


    _______________________________________

    Un regard sur l’écran de cellulaire. “Count me in !” Oh non. Non. Il est pas question que je le traine près de chez Duff ou de ses petits copains! Il va se faire lyncher. Juste pour le contenu de son porte-feuille ou pour sa montre. …D’ailleurs faudra que j’enlève la mienne. Une réponse envoyée, j’essaie d’être correct, mais strict. C’est pas que je veux le tasser. Au contraire, son aide s’est révélé très utile jusqu’à présent. C’est juste que c’est pas pour lui. C’est pas mieux s’il va visiter les urgences parce qu’il a voulu m’aider.

    Me disant qu’il a l’adresse, je lui dit de me l’envoyer. Quand l’écran s’allume à nouveau, je m’attends à y voir un secteur de Miami que je connais, mais à son “On dit s'il vous plait.” j’étouffe plutôt un juron. Me passant une main au visage, j’en soupire. Il me décourage, bordel! Grognant, je lui retourne tout de même son fichu message qu’il attend. Il est mieux de me la donner l'adresse!  

    Un bip. Court North? Ils ont changé de quartier. C'est même assez loin d'où il trainaît avant. C'est assez étonnant. Trash était tellement fier de sa réputation de caïd. Le pauvre imbécile.  

    Je promets à Jonathan de l'appeler quand j'y serai. J'irai faire un tour de reconnaissance en arrivant. Mais pas avec le camion. Parce qu'il est assez facilement reconnaissable et que j'ai pas envie de bousiller mes chances avant l'heure.  

    Je secoue la tête en voyant mon cellulaire s'allumer trois fois d'affilé. Il blablate le mec. Qu'est-ce qu'il a à me dire de plus? ...billet d'avion? Non. Juste non. Il reste ici. Pas question que je le traine à Miami!  Qu'est-ce qu'il comprend pas dans le fait que ce soit dangereux pour lui? Il argumente et je lui rends la pareil. Je crois que j'ai jamais échanger autant de textos avec quelqu'un en si peut de temps. Et il démords pas, bordel!!

    “Mon avion atterrit à 15h.” …Bordel d’entêté! C’est pas compliqué à comprendre pourtant : il va se faire tabasser ou pire s’il y va. Un nouveau soupir et d’un geste rageur, je planque quelques vêtements dans mon sac avant de le fermer. J’avais prévu être à Miami tard en soirée demain. Maintenant, je dois y être à 15h. Et le cadran affiche midi. Génial! J’ai pas intérêt à être pris dans les embouteillages si je veux être là à temps. Déjà que ça va être chaud de sortir de Boston!

    J’agrippe mon sac, récupère une veste, mon cellulaire et mes clés. Un texto à Robin et je boucle l’appart pour me diriger vers le garage. Je voulais passer la soirée à l'appart pour lui expliquer, mais faut croire que ça attendra mon retour! Malheureusement! Étrangement, j'ai pas envie de la tasser de ma vie comme j'ai toujours fait avec tout le monde. Elle me fait confiance, ou du moins je le crois, et j'ai pas envie de lui cacher tout ce que je suis en train de trouver. Même si je sais pas trop comment elle va réagir a tout ça...

    Normalement mon sac irait dans la boite arrière avec la toile fermée, mais je veux pas prendre la chance avec le portable et le cellulaire du paternel, même s'ils sont dans une malette, aussi je l’envoie sur la banquette coté passager. Lunettes de soleil sur le nez, je tourne la clé dans le contact et le moteur se fait entendre. Direction la Floride.

    ***

    Miami Internationnal Airport
    15h39

    Je suis en retard. Et ça m'énerve franchement. Quelques bouchons de circulation de ça, de là, sur une journée de route disons que ça parait en bout de ligne! Et pour aider mon humeur, je suis fatigué. J'ai beau avoir deux canettes de boisson énergétique dans le corps et quelques cafés... je veux juste aller me coucher. De base, je voulais aller faire un tour en reconnaissance, mais là c'est même pas la peine d'y penser. Je suis trop claqué, j'ai pas toutes mes capacités.

    J'ai prévenu Jonathan que je serais en retard. Reste à savoir s'il a fait à sa tête encore où s'il m'a attendu. Si je dois aller le récupérer dans le North Court, je crois que je l'assome moi-même! Coupant le contact, je sors du camion que j'ai stationner un peu en retrait dans la zone des débarcadère. Je sors et m'appuis sur le capot et, les bras croisés, laisse mon regard parcourir la foule derrière mes lunettes fumées.

    _______________________________________

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    Lien du postMer 14 Sep - 1:20
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    ► Waves of the past


    The wind blew strongly and made high waves



    Harvard - Tercentenary Theatre
    Day -1, 12h30


    J’étais allongé sur l’herbe, dans l’un des carrés du jardin de Harvard, regardant l’arbre ou j’avais retrouvé Aurora la dernière fois. Me rappelant ce jour là, quand mon téléphone s'était mis à sonner. Benji. En réponse à mon précédent Email.
    Tournant la tête de côté je vis mon ordinateur encore ouvert, dans l’ombre, loins des rayons nuisible du soleil. C’était encore ouvert sur ma boite mail, mais j’avais la flemme de bouger, aussi ouvris je le message dans mon portable.

    Toujours dû à la flemme de bouger, je me mis à composer un SMS en réponse : Je ne savais pas qu’il était en voyage.
    Cela dit je ne savais pas grand chose, et je n’avais pas de raison de le savoir, aussi ajoutais je, pour faire bonne figure, une question sur la date de notre départ pour Miami.
    Mi septembre fut sa réponse… c’était faisable: J'avais pas cour demain , et le jour d'après, et je pourrais sécher le surlendemain jusqu’au Week End. J’avais une petite semaine de libre… même si notre affaire pourrait ne prendre que quelques jours.
    “Count me in”

    Je repris mon ordinateur ouvrant la page des réservations de billets quand un SMS me notifia de sa présence:

    “C'est pas une bonne idée. Je t'appellerai rendu là-bas.”

    Comment ça c’est pas une bonne idée? Comment ça une fois rendu là-bas ??
    J’eu un moment d’hésitation, choisissant mes mots puis les écrivant rapidement… Eh ouai vieux c’est moi qui avais l’adresse.
    Et en pensant ces derniers mots je me rendis compte que j’agissais comme un gamin. Jusqu'à ce que je reçoive un autre message:

    “Send it.”

    Cet ordre me fit frissonner. Un défis ! cool . j’oubliais bien vite ma propre remarque sur ma gaminerie… On verra qui est le plus têtu... mais avant tout :

    “On dit s'il vous plaît.”

    Envoyer
    “Send it.
    S'il te plait.”

    J’eu un petit rire, sentant que je l’avais vraiment poussé dans ses retranchement.
    Je pris mon ordinateur, copiais l’adresse et l’envoyais par SMS, un sourire encore sur les lèvres.
    Attendant la suite des SMS: Il voulait encore “m’appeler” une fois sur place. Il ne céda pas à ma menace d’y aller seul. Il ne voulait pas que j’approche ces mecs… Eh bien moi non plus je ne voulais pas qu’il y aille seul.
    Peut être que je ne pourrais rien faire, mais au moins il serait pas seul… Et comme je le soupçonnais de pas être le genre a demander de l’aide… et de décliner les offre d’aide, telqu’il le faisait maintenant… Je devais lui tenir tête:

    Mon avion atterrit à 15h. Peut être qu'on sera sur le même vol.”

    “Attends-moi à l'aéroport…”

    J’en aurais crié de joie si je n’avais pas été entouré par la crème de la crème des étudiants pédants du monde entier… je fis juste un petit geste discret de coup de poing en l’air.
    Rassemblant mes affaires, je cliquais sur le bouton réservation du billet, étant donnée que j’avais continué à booker mon vol pendant notre échange animé. Demain a 15h je serais à Miami.

    Miami airport
    15:52


    Argh la chaleur n’était pas mon amie.
    Une main en visière, pour cacher le soleil qui risquait de me brûler les rétines, je fis quelques pas vers l’endroit que Benji m’avait indiqué dans son message. J’avais passé la dernière demi heure assis à l’ombre sous la clim à regarder le trafic des avions depuis la grande baie vitré. J’avais acheté un donut et une citronnade, et m'étais amusé à essayer de deviner les logo de chaque compagnie aérienne que je voyais sur ces oiseaux à moteur. Le petit garçon à côté de moi m’a beaucoup aidé, avant que ça maman ne lui crie dessus pour avoir accepté la moitié de mon donut.
    Ah! le voilà.

    Benji était debout à côté de sa voiture. Ca n’avait pas été simple de le trouver… plein de voitures correspondaient à la description super vague de : Camion Noir… Et si ce n’est sa dégaine que j’aurais reconnus entre 1000, j’aurais pu passer à côté de lui et de cette jolie lunette de soleil qui me donnait envie de ne pas avoir oublié la mienne ce matin.
    Faisant rouler mon bagage derrière moi, j’arrivais devant lui, tendant la main pour un salut.

    Salut ! J’espére ne pas t’avoir laissé trop longtemps attendre

    Il faisait quand même super chaud.

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    JONATHAN & BENJI

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    Soupirant, je retire mes lunettes pour me frotter un peu les yeux. Je commence à avoir hâte de me poser pour dormir. Jonathan a dit qu'il s'en venait, mais pour mal faire, il doit être à l'autre bout de l'aéroport. J'ai pas vérifier quelle porte serait le mieux. J'ai suivi le traffic et basta. J'ose espérer que je n'aurai pas besoin de l'attendre pendant une demie heure.  

    Je m'étire un peu les bras et le cou en patientant – chose qui est loin d'être une force chez moi – parce que, mine de rien, plus de 24 heures dans la carlingue du camion ça parait. Surtout qu'elle n'est pas si grande que ça. Le reconnaissant, je me redresse du capot où je m'étais appuyé et répond à sa poignée de main.

    - Si t'avais pas décidé de prendre l'avion, je serais pas encore arrivé, lancais-je.

    Mi-information, mi-reproche. Je serais probablement encore sur la route, à plusieurs miles d'ici. Et je serais pas arrivé avant tard dans la nuit. Mais à cause de l'entêté ici présent, j'ai dû devancer tout mon horaire.

    - Et je viens de te faire attendre, ajoutais-je.

    À cause des inévitables bouchons de circulations. Et je déteste ça. J'aime pas attendre et j'aime pas plus faire attendre. Parce que je me dis que si moi ça m'énerve, ça doit en énerver d'autres. Avec un signe de tête, je lui fais signe de me suivre tandis que je me dirige vers le côté passager. Ouvrant la portière, je récupère mon sac de sport et tends la main en direction de son baguage à roulette.

    - Donne, fis-je simplement.

    Parce que ça s'en va dans la boite, là y'a plus trop le choix. Sinon on sera pas confortable. Récupérant sa valise, je fais quelques pas de cotés pour ranger le tout et le sécuriser d'une sangle tandis que Jonathan a le loisir de s'installer sur la banquette. Une vérification que tout ne baladera pas sur le plateau et je fais le tour pour m'installer derrière le volant.

    - Je sais pas ce que tu avais prévu, mais ça devra attendre quelques heures. Je suis crevé, expliquais-je, retirant à nouveau mes lunettes pour me passer une main au visage avant de le regarder. T'as déjà prévu ton hôtel aussi où on prends le premier qui passe?

    J'essaie de ne pas être trop sec, mais mon ton de voix est bousillée par la fatigue. Le timbre est d'ailleurs un peu plus rauque.

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    ► Waves of the past


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    Il se redresse et me rends ma poigné de main.

    Si t'avais pas décidé de prendre l'avion, je serais pas encore arrivé, Et je viens de te faire attendre

    “Oh non ce n’est pas grave tu sais.” Aurais je voulu répondre. Cependant, j’étais trop tétanisé pour parler : Son timbre de voix, l'expression qu’il affichait… J’avais le sentiments que j’avais fauté.
    Et comme, quand on me faisait des reproches étant enfant, je me taisais, je ne répondais pas, je laissait couler, et obéissait

    Donne.

    Je lui donnais...
    ...mon bagage, suivant ses mouvements pour prendre son propre sac et les attacher dans l'arrière du camion. Je ne pus rester jusqu'à la fin de sa manoeuvre, il faisait quand même drôlement chaud, et je ne voulais pas fondre devant ses yeux.
    Ou plutôt je ne voulais pas tomber malade après une forte exposition au soleil… pas parce que j’avais peur de la maladie, mais je sentais que si je le faisais, il allait me le reprocher.
    Ce serait stupide de ma part. Tout à fait normal. Mais stupide.

    Je mis la radio, un titre que je connaissais cette fois. Oui j’avais développé ce jeu depuis mon réveil. J’ouvre la radio, et j’essaie de deviner si le titre était nouveau ou bien je le connaissais déjà.
    Oui bon ce n’était pas un jeu. C’est juste que ça me relaxais de me rappeler des choses.
    Je regardait dans le rétroviseur, l’iceberg faire le tour du camion pour venir s’installer à la place conducteur et pendant un instant je trouvais drôle que je l’appelle iceberg … Ici … à Miami, la ville natale du diable.
    Sa froideur allait elle me rafraîchir, ou bien la chaleur aurait raison de lui?

    Je sais pas ce que tu avais prévu, mais ça devra attendre quelques heures. Je suis crevé

    Il se passa une main sur le visage, et j’eu envie de lui toucher l’épaule pour lui demander si ça allait, car pour la première fois depuis notre rencontre il me semblait humain. Vulnérable...
    ou alors avait il juste envie de dormir.

    T'as déjà prévu ton hôtel aussi où on prends le premier qui passe?

    Il me demandait de choisir.
    Vu son manque d'intérêt manifeste (ou du moins ce que je soupçonnait après l’avoir côtoyé ) pour l’argent, j’avais peur que “Le premier Hôtel qui passe” n’aie pas les commodités basiques pour un être humain. Oui un grand lit au matela bien ferme fait partie des commodités basiques… Un jacuzzi est un plus non négligeable, mais ne disons rien.

    Je crois savoir ou on peut aller.

    Mentis je effrontément. Je ne savais pas mais je saurais :
    Sortant mon téléphone j'ouvris la map, et me mis à chercher les hôtel les plus intéressants et les plus proches de la mer.
    On ne me juge pas, j’ai besoin de sentir que c’était des vacances !

    Prochaine à gauche, ensuite tout droit.

    Je vais faire le GPS tient.
    Regardant mon écran je vis qu’on allait passer quelque temps à aller tout droit, aussi relevais je la tête pour regarder son profile. Là je me rendis compte d’une information que … je n’avais pas pris en considération jusqu'à présent.

    Tu … tu n’as pas dormis n’est ce pas?

    Et puis son reproche me revint en mémoire “Si t'avais pas décidé de prendre l'avion, je serais pas encore arrivé” “mais ça devra attendre quelques heures. Je suis crevé”
    Et cette voiture?
    Elle ne pouvait pas être loué. Il y avait un je ne sais quoi de Benji dedans… elle lui ressemblait… elle avait une âme. Elle était propre et on n’avait pas l’impression que plein de mecs l’avaient touché. La voiture bien sure.
    Oh et la chaîne autour du levier de vitesse, avait l’aire d’être à sa place.

    Nooooon !
    Après un bref moment de silence je compris.

    Tu es venu de Boston en voiture?

    Je tapais vite sur ma barre de recherche : 22h de route.
    Ah ben putain ! Il avait dû prendre la route un peu après notre conversation d’hier, et tout ça à cause de moi? de la pression que j’avais fait sur lui?
    Merde !! je m’en serait tapé la tête sur le tableau de bord, si je n’avais pas eu peur que ça me replonge dans le coma... et d’en rayer la peinture… même si y a pas de peinture sur un tableau de bord.
    Oh tait toi Jona’ !

    Prochaine à droite.

    Dis je par réflexe quand je vis mon écran de téléphone.

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    JONATHAN & BENJI

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    Je n'ai pas la tête à me la compliquer pour un hôtel. Je n'ai rien réservé. En partie parce que j'ai quitté plus tôt que prévu et aussi parce que ce n'est tout simplement pas dans mes habitudes. Pour preuve, c'est Blondie qui nous avait réservé la petite suite dans laquelle on a séjourné tout l'été en Nouvelle-Écosse. Alors qu'il choisisse, je ferai avec. Avec lui, c'est pas à craindre pour les motels crades ou tu voisines les coquerelles en dormant de toute façon. Du coup, pas de soucis. Ça risque pas d'avoir un gramme de poussière et ...j'aurai qu'à sortir la carte de crédit Skelton si le montant est ridicule. J'ai cette possibilité maintenant, alors autant en profiter pendant que je suis fatigué. Ça me ménagera de me prendre les nerfs avec le ou la responsable de l'accueil et ça m'évitera un possible mal de crâne.

    Il annonce avoir une idée et donc, je active le contact pour faire tourner le moteur et quitter le débarcadère. M'éloignant du secteur de l'aéroport, je m'engage sur la route, suivant les indications qu'il me donne sans rechigner. Un, j'ai plus ou moins l'habitude d'avoir un copilote. Deux, je sais pas quel endroit il a choisi, alors je peux pas me fier à mes souvenir. Tout ce que j'espère, c'est qu'il y aura parking souterrain. Parce que j'apprécierais savoir le camion hors de vue. Il se repère assez facilement et puisqu'on semble se diriger vers la plage, ça m'emmerderais que quelqu'un que j'ai connu le voit et aille cacasser à Duff que je suis dans le coin avant que j'ai pu lui payer une visite. Même si, niveau bagnoles modifiées, Miami en a tout un rayon, je préfères pas prendre de chance.

    Je ne réponds pas tout de suite à sa question, me concentrant momentanément sur celui qui roule devant et qui ne semble pas savoir où il va. Quand il tourne finalement, manquant de créer un accident, j'enligne rapidement Jonathan du coin de l'oeil, avant de reposer mon regard devant et de répondre franchement et calmement.

    - Pas depuis que je me suis levé vers 6h, hier matin.

    C'est pas particulièrement ce que j'avais prévu. Avoir été seul, j'aurais probablement dormi jusqu'à ce que Robin rentre et j'aurais passé la soirée avec elle, entre autre pour lui expliquer pourquoi je m'absentais encore quelques jours. J'avais déjà du lui faire le coup cette été et c'était pas le meilleur temps, mais les réunions ne m'aurait pas attendu. Oh dommage. Not Really. Mais bref, l'horaire avait changée à la dernière minute.

    - Oui, je suis parti tout de suite après notre échange de textos, l'informais-je. J'ai été pris dans des embouteillages, c'est pour ça que suis arrivé plus tard que ton atterrissage.

    Parce que théoriquement, sur papier, vu le nombre de kilomètres, c'est pas aussi long. Sauf qu'il faut compter les arrêts – stricts minimum seulement dans ce cas-ci – puis les bouchons près des grands centres, normalement y'a quelques heures de repos, mais là, j'avais pas le temps. Alors je compte rattraper un peu dans le prochain lit que je verrai.

    Suivant encore ses indications, on finit par atterir, comme je me doutais, vu les détours, près de la plage et en plein quartier touristique. La foule est loin de me déranger pour le voyage. Au contraire, on passe plus facilement inaperçu. Chose souhaitable présentement. Avisant un bâtiment avec parking souterrain, je le pointe à Jonathan.  

    - Celui-là, ça te va? Demandais-je.

    Une quinzaine d'étages à tout casser, accès à la plage... Ça devrait lui convenir non? Et puis moi, ça me donnera des arguments pour le laisser ici, loin de Duff, Trash ou même des Montoya si besoin.

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    Je fis un calcul mentale après l’annonce de l’heur de son réveil. Je regarde l’horloge de la voiture par dessus l’avant bras bronzé de Benji 16:14 … 10 heures … 24 heures … 34 heures. Putain !
    Je repensais à l'éventualité de me frapper la tête sur le tableau de bord. Au lieu de quoi je me tassait dans mon siège. Encore plus, quand il ajouté avoir quitté après notre échange de SMS . Ca nous fait … 12:30 … 24 heures…  presque 28 heures sur la route.
    Eh Merde !
    Je fus encore plus silencieux que d’habitude. Chose facile à faire, puisque d’habitude je parle sans arrêt. Mais la je me sentais coupable, je regardais la map devant moi , dirigeait Benji en parfait copilote, et je n’arrêtais pas de penser à la fatigue qu’il devait ressentir, la tout de suite.

    Essayant de me changer les idées qui m'encombraient l'esprit , je m’assurais que la route, sur laquelle on était, resterait bien droite pour quelques temps, puis appuyais sur l'icône des SMS : En culpabilisant pour la fatigue de mon nouvel ami, je m’étais rappelé que je n’avais pas prévenus Anna et Aileen de mon absence… Et etant données qu’elles étaient du genre à me voir rentrer chaque soir… elle pourraient éventuellement être concerné, de ne plus me trouver dans ma chambre.

    Oh à qui mentais je ? j’avais juste envie de penser à autre chose.
    Et ça marcha, Anna me répondit , et on s’échangeait quelques SMS dont l’un qui me fit pouffer un instant…Juste au moment ou Benji me demandait si un hôtel me convenait.
    Vu de l'extérieur oui .
    4 étoiles en dessous du nom, super.
    la mer ? Check

    Oui oui c’est parfait !

    Il roula donc dans le parking, et arrêta la voiture.
    L’un des voituriers vint pour nous accueillir, ou pour nous demander ce qu’on faisait ici, ou n’importe. Il fit cependant demi tour quand il vit Benji sortir de l’habitacle et se mettre à détacher les bagages.

    Je suis désolé

    Dis je en le regardant faire.

    Je ne savais pas que tu allais venir ici en …

    Camion?

    Voiture. Je croyais qu’on prendrait l’avion ensemble. Et quand t’as dit que tu viendrais me chercher j’avais supposé que t’allait arriver un peu plus tôt dans la journée, et puis ….

    Je me tus. Le voiturier s’étant rapproché pour proposer son aide, finalement. Je les laissais faire, me dirigeais vers l'intérieur.
    Vers la fraîcheur d’un endroit non baigné par le soleil.


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    Arrivé dans le quartier des hôtels, ne sachant pas s'il en avait un en particulier en tête, je lui en propose un qui a l'avantage du stationnement. Il lève la tête de son téléphone, observant un moment la façade avant d'acquiescer. Ha bah, pas trop difficile. C'est déjà ça! Pénétrant dans le parking, je me trouve une place pour garer le camion, pas trop à la vue, mais pas trop coincé si j'ai besoin. Un employé vient à notre rencontre, mais rebrousse chemin quand je sors pour aller détacher les bagages sur le plateau. Le copilote me rejoinds et s'excuse.  

    En voyant son air déconfi, je soupire, mais avant que j'aie pu dire quoi que ce soit, le voiturier se repointe, proposant son aide pour les valises et le brun part devant. Je lui tends celle de Jonathan, lui faisant signe de suivre le propriétaire. Quand il insiste pour prendre mon sac de sport, je n'ai seulement qu'à lui lancer un regard au dessus de mes lunettes pour lui faire comprendre. Il n'en est pas question. Ça a beau être ton boulot mec, c'est mes trucs : tu mettras pas la main dessus. Je le vois déglutir et se dépêcher de rattraper le brun. Pour peu, ça m'arrache un sourire en coin. La fatigue doit empirer l'air de boeuf naturel que je me traine d'ordinaire.

    Pénétrant à mon tour dans le complexe, je laisse Jonathan régler sa réservertion et me dirige vers la petite rouquine derrière le comptoir. Lui explicant que je veux une chambre sur le même étage que lui. Lorsqu'elle hésite, je lui sors la première justification qui me passe par la tête. Merci oncle Stephan!

    - Ça va, c'est mon demi-frère, lui assurais-je.

    Voyant son regard papillonner entre nous deux, cherchant probablement une quelconque ressemblance, je me vois dans l'obligation d'ajouter, avec petit sourire charmeur de façade à l'appui, baissant le ton comme si je l'entrais dans une certaine confidence :  

    - On a pas le même père.

    Je me force quand ça rapporte et que ça m'évite du blabla inutile et trop de questions. L'explication semble lui convenir et je règle le reste avec la carte de crédit toute luisante extra points, platine et tous ces trucs dont je me fous, mais qui, apparement, me valent un clin d'oeil de la Miss. Charmant. Pour un autre peut-être. Je fais comme si ça flattait mon ego, ramasse la clé et va rejoindre mon "demi-frère". Enfilant le couloir, je le reconduit jusqu'à sa chambre, la mienne se trouvant deux ou trois portes plus loin.

    - Hey Jonathan, l'interpellais-je avant qu'il n'entre. Arrêtes de t'en faire pour le trajet, t'en savais rien. Laisses-moi dormir trois heures et on pourra voir ce que t'avais prévu.

    Je ne connais pas ses plans, mais je bouge pas d'ici avant de m'être reposer un peu.

    - La porte sera débarrée s'il y a quelque chose, l'informais-je simplement. Et interdiction d'aller virer pour tenter d'intercepter un des mecs tout seul, c'est clair? Demandais-je plus durement.

    Ça serait bien qu'il réalise qu'il va se faire butter s'il y va seul.

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    ► Waves of the past


    The wind blew strongly and made high waves



    Entrant dans la réception de l’hôtel je fus instantanément plus à l’aise :  On était arrivé. Il allait se reposer, et je n’allais plus me sentir mal pour l’avoir fait voyager non stop en voiture 2397 Km …
    Argh.
    L’expression de mon visage du faire peur à l'hôtesse d’accueil, vu le regard alarmé qu’elle me renvoya avant de se reprendre et de me demander

    ça va monsieur

    Soupirant je me repris

    Oui super. Bonjour Mademoiselle.  Je crains ne pas avoir de réservation mais je voudrais savoir si vous avez une suite à disposition.

    Me reprenant je vis Benji arriver du coin de l’oeil

    Ou deux

    Peut être que mon nouvel ami voudrait lui aussi sa propre suite. Vu l'hôtel, la décoration, et le nombre d’étoiles, une suite est dans mon budget, et le sien... Et elle dut s’en rendre compte elle aussi, quand me forçant à l'amabilité je lui tendis ma carte.
    Elle me rendit mon sourire, et se mit à tapper sur le clavier de son ordinateur, tandis que je continuais mon inspection de ce qui m’entourait : La plante en pot prés de la porte d’entré, les deux ascenseurs, le valet à ma gauche qui portait mon bagage, et le Benji à ma droite qui portait le sien.
    Il était penché sur la rousse derrière le comptoir, et les yeux à demi fermé lui parlait de quelque chose qui devait lui plaire vu l’expression ravie sur son visage.
    Subtilement et peut être que celui qui lui faisait face ne l’avait pas vu, mais elle se passa une langue sur sa lèvre inférieure l'humidifiant, quand elle se concentra sur l’ordinateur devant elle. Jetta un coup d’oeil discret à Skelton junior, en tenant sa carte de crédit devant ses yeux.

    La suite Mann est libre, 2ème étage…  sur le même étage la suite Stewart est…

    commença celle qui m'avait accueillit.

    Non ça va, je crois qu’il a déjà sa clé

    L'interrompit je.
    Je pris la mienne, réglait les derniers points et information à remplir, et précédait le voiturier…  mon valet jusqu'à l'ascenseur.  Attendit que celui ci clique sur le bouton marqué “2” et quand Benji ne fit aucun mouvement je compris qu’on était sur le même étage. Ou alors il somnolait et avait oublié de le faire. D’un coup d’oeil sur le côté je vis qu’il se battait pour garder ses paupières ouvertes, mais qu’il était pleinement conscient.
    Cool.

    On arrive devant la porte de ma chambre, il s'arrête et … dissout un peu de la culpabilité que je ressentais.
    Bizarrement, je ne me sentait pas plus léger. Et cette impression n'avait rien à voir avec sa fatigue... Qu'est ce que c'était?

    Merci

    dis je distraitement au Valet quand il posa le bagage à côté de moi. Je lui passait quelques billet répondant un léger  

    Ok

    à Benji, qui continua dans le même couloir avant de rajouter que j’étais le bienvenue dans sa chambre si besoin, et que j’étais interdit d’aller a la recherche des mecs tout seuls.
    J’eu un léger sourire en coins, me rappelant mes menaces de la veille, et le fait, que je ne les pensais pas du tout au moment de les envoyer. Je n’étais pas fou, pour y aller seul.
    Ne lui disons rien voulez vous. Il pourrait en faire une syncope s’il l’apprenait.
    Aussi haussais je la tête encore une fois avec un

    D’accord.

    J’ouvre la porte, puis rajoute

    Repose toi bien Benji .

    Je le regardais continuer son chemin, puis j'entrait dans la suite Mann. Joli.
    J’adorais la vue, et le petit Salon . La salle de bain tout en marbre…
    Je me rejettes sur le grand lit au milieu de la pièce regardant le plafond quelques minutes.
    Qu’est ce que j’allais faire la maintenant?
    Je me relevait sur le coude, regardant la télévision, le téléphone, mon sac au sol, et mon sac d’ordinateur.
    Je choisis d’ouvrir le dernier et de retirer mon PC, puis d’appeler la réception pour le code de la Wifi. Une fois connecté je les rappel pour un encas… des crêpes …
    Quelques minutes après avoir raccroché, je répète le mouvement, leurs demandant la liste des films à disposition, et avant de raccrocher je voulu aussi savoir s’ils avaient du thé infusion. et s’ils pouvaient m’en remonter.
    Parce que vu ce que je venais de faire en quelques minutes, je sentais que j’allais avoir une crise du trouble de la concentration. Et j’aurais besoin de litre de thé à la camomille : Mon relaxant naturel.
    3 heures a passer ici. Seul avec rien à faire…
    On allait s’amuser.

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    JONATHAN & BENJI

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    Un vague signe de tête en réponse à son “repose-toi bien” et je me dirige vers ma chambre. La clé est rapidement tournée dans la poignée, la porte s’ouvre sans se faire attendre et je pénètre dans la pièce. Probablement simple, mais déjà passablement plus luxueux que mon appart à Boston. Et définitivement plus que n’importe quel endroit où j’ai pu habiter avant. Cependant, je ne profite pas trop de ça. Mon sac de sport atterit sur la banquette qui fait office de pied de lit et je fais un tour d’inspection. La salle de bain, le balcon. Par où passé si y’a des emmerdes… Je reste un moment à fixer la vue qui s’offre à moi par la porte vitrée. La plage n’est pas loin. J’essaierai d’en profiter un matin ou deux. Les vagues seront déjà mieux que celles de la Nouvelle-Écosse cette été. Ça serait con de passer à côté.

    Retirant mes baskets, je les dispose près du lit, mes bas planqués dedans. Le regard encore porté sur l’océan, je me laisse tomber de travers sur le lit sans trop de délicatesse. La porte est encore dévérouillé alors, si Jonathan a besoin d’aide, il pourra entrer sans problèmes. Fouillant pour trouver mon cellulaire dans mes poches, je m’assure que la sonnerie est allumée et règle un minuteur pour me laisser trois heures de sommeil. Au moins ça. Ensuite, j’aviserai ce que je fais. Si le brun a prévu quelque chose qui ne peut plus attendre ou si je me risque à un tour de reconnaissance dans le North Court. Je verrai si je suis assez en forme. D’ici là, je ferme les yeux et ça ne me prends pas longtemps pour sombrer.

    ***

    Le minuteur se fait entendre et j’ouvre les yeux. D’un geste précis, je l’éteinds avant de me redresser, puis finalement de me lever. La salle de bain, obligé, et histoire de me passer un peu d’eau au visage pour me réveiller un peu mieux. Enlignant le téléphone que j’ai mis sur le comptoir, je vérifie si je n’ai pas de message en attente ou d’appels manqués. Nope. Rien. Considérant que je peux encore en profiter, je me dévêtis et entre dans la douche que j’actionne. L’eau détends mes muscles et je reste immobile un moment profitant du bien-être et de l'apaisement que l'eau me procure. Finalement, je me lave rapidement et coupe tout pour sortir et de m'éponger, puis me rhabille. Je reviens dans la chambre, me séchant la tête d’une main, le cellulaire dans l’autre pour contacter Jonathan par texto. Je balance ensuite l’appareil sur le lit et retourne accroché la serviette. J’attends de voir ce qu’il va me répondre pour savoir si je descends me prendre quelque chose a manger ou si on sort ou n’importe. Je veux un café déjà.

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    Trois heures
    J’avais regardé le film commandé en vérifiant mes mails. Je m’étais mis à faire des pompes en plein milieu de l’intrigue du “Avant toi” à l’eau de rose.
    J’avais donc échangé le film pour de la musique pendant que je faisais quelques mouvements de sport… ça n’avait pas tenu longtemps, que déjà je voulais changer pour autre chose …
    un livre en ligne ? 3 pages plus tard, j’étais entrain de chercher un jeux vidéo… Il me permit de tenir plus longtemps. Genre 17 minutes.  
    Après 3 tasses de thé à la camomille, la réception m’avait envoyé une bouilloire électrique, et un assortiment de sachet de thé … J’en avais bu aucun.
    A croire que ce que j’aimais dans le thé infusion c’était le fait de les commander.
    Je pris donc un bain, puisqu'après l'effort, le réconfort. Dans cette magnifique baignoire en marbre, espérant y rester le plus longtemps possible. Un peu de douceur avec de la mousse et des sels de bain parfumé à la rose…
    J’étais resté moins longtemps que le bain avait passé à se remplir. Mais au moins j’avais perdu 30 minutes pour tout le process.

    Ouais, ça ne semble pas beaucoup 3 heures, à première vue.
    A part si on penses au temps à chaque minute, à chaque seconde et à chaque respiration.
    j’ai pris une des pilules magiques finalement.
    Je ne le voulais pas, mais après 2 heures et demis, j’avais pris une pillule … et la j’étais allongé sur le lit, sur le dos, la tête au bord, les cheveux séchant à l’air , j’allais avoir une crête d’enfer.
    Les 3 heures étaient passé, et j’étais plus calme, je déteste mon état actuel, mais je n’ai plus besoin de sautter sur le lit, ou de courir jusqu'à la plage.
    Mon téléphone sonne, me faisant tourner la tête vers la provenance du son, bougeant lentement la main, essayant de faire le moins de mouvement possible, même si pour l’atteindre il aurait fallu que je me lève.
    C’est Benji. Manger?
    Mon regard papillonne vers l’assiette avec la crêpe.
    Je n’ai pas faim, ou du moins je ne veux pas manger parce que c’était l’un des effets secondaires de ma pillule. Cependant, je suis prêt à tout faire pour bouger de cette chambre d'hôtel.
    “Bien dormis?”
    J’en ai rien a foutre là tout de suite mais autant être poli.
    “Ouais on mange dehors ou on se commande des trucs?”
    S’il te plait dit dehors ! s’il te plait !!
    J’attends la réponse, en tenant le téléphone contre mon front, et essayant de l’influencer, mentalement …. peut être que mon cerveau avait muté après le coma, peut être que j’arrivais à parler par la télépathie avec Benji, ou avec le téléphone de Benji (c’était plus logique que je parle avec l’appareil qu’avec le mec ) et que le téléphone écrivait une réponse à sa place, qu’il regardait le téléphone agir ne sachant quoi faire, et qu’il allait courir à ma porte pour tapper dessus et demander mon aide !!
    Je tends l’oreil.
    Rien …
    Aaaah! Putain ! la sonnerie du téléphone en plein dans l’oreille m’a fait peur... et crevé les tympans accessoirement.
    Je regarde l’écran : Il est d'accord pour dehors ! youppy hourra.
    Même pour exprimer mon bonheur j'ai du mal.
    Je le préviens que je vais passer après avoir mis mes chaussures et n’attends pas sa réponse pour m’exécuter. J'allais frapper à sa porte et l’attendre dans le couloir s’il le fallait.

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