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    " J’espère que vous imaginez l’avenir monsieur Eastwood. "
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    Lien du postSam 13 Aoû - 12:48
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    " J’espère que vous imaginez l’avenir monsieur Eastwood. "
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    J'ai appris récemment et à mes dépends que les envies d'une femme qui attend un heureux évènement ne sont hélas pas qu'un mythe mais bel et bien une réalité à laquelle le conjoint doit se confronter sous peine de se voir légèrement enguirlander au quotidien. Cependant, contrairement aux fraises chantilly, les besoins d'Anna sont beaucoup moins glamours et n'ont rien de ces demandes que l'on peut voir dans les films. Sucré, salé, elle privilégie souvent ce dernier et ce n'est pas sans surprise pourtant que je la trouve quelques fois un biscuit entre les lèvres, elle qui tenait tant autrefois à son apparence. Mais qui blâmer pour ses écarts, elle, lui ou moi? Les trois. Alors quand j'ai l'occasion de la coincer en train de grignoter, je ne peux qu'en sourire faute de ne vouloir me prendre l'une de ses sautes d'humeur dans les dents. J'ai appris avec le temps à temporiser mes élans et toutes paroles qu'elle pourrait trouver déplacées bien que quelques fois je ne peux m'en empêcher.

    Alors puisque sa fringale a eu finalement raison de mes placards, il me faut aujourd'hui partir au ravitaillement en sa compagnie parce qu'elle seule sait réellement ce qui lui fera plaisir selon ses envies. Et ce n'est pas tant parce qu'elle me l'a demandé que je l'accompagne mais parce que je sais que ma présence en ce moment à ses cotés, surtout en public, peut la rassurer.  J'ai donc délaissé pour un temps, quelques jours seulement, ma plaque et ma veste puisque c'est un trait de ma personnalité qu'elle semble aussi me reprocher, trop assidu à la tache que l'on m'a confiée derrière mon bureau. Il n'y aura que son compagnon à ses cotés durant la journée et non le flic qu'elle a pourtant longuement côtoyé, juste un gars sans privilège ni autorité concédée par cet État.

    Faneuil le dimanche matin est le théâtre d'un spectacle unique en son genre puisqu'il est le lieu de rencontre de tous les marchands ambulants des environs. Étalages arabes aux couleurs qui n'ont rien de locales, on y trouve les produits de pays étrangers, fruits exotiques et très bon marché, des maroquineries aux aquarelles très variées. Inde, Maroc et autre pays y sont représentés et j'ai curieusement pensé que cela pourrait lui faire plaisir que de se replonger dans un monde que les bonnes manières ont évincé de sa mémoire. Le pick-up garé à l'entrée du marché, nous n'avons qu'à le traverser pour nous rendre dans les halles où se trouve le supermarché mais chemin faisant, c'est justement sur un étalage de contrefaçons que mes yeux se portent, content pour la première fois de la journée de ne pas être un représentant de l'ordre. Des sacs Guess à moins d'une trentaine de dollars pièce et d'autres pour bien moins que çà. Je ne suis pas un adorateur des grandes marques mais je sais par expérience et surtout depuis que je suis avec elle que cela ne se peut. " Le chic du petit peuple..." auquel elle appartient désormais. Ce n'était au final pas une si bonne idée que cela de la faire venir sur ce marché qui lui rappelle le luxe perdu et auquel elle a été habituée. Ma main contre sa hanche l'incite alors subitement en une faible pression à prendre une autre direction.

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    Lien du postMer 24 Aoû - 22:16
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    Il ne m'a fallu pas beaucoup de temps, très peu même, pour dire vrai, afin de réaliser que mon simple salaire ne pourrait pas me contenter. Ou tout du moins, pour suffire mes nouveaux besoins. Envisager des achats de nouveaux vêtements, n'entrant plus dans la majorité des anciens et devant me contenter de robes n'ayant rien avoir à faire avec celles que les créateurs m'envoyaient par dizaines avant la fin de mon règne. Et les prix entrevus lors de notre visite au magasin spécialisé en affaires de bébé m'ont donné la nausée. De plus, je ne peux le nier, bien que cela me rende toujours aussi malade, je passe mon temps à réprimer autant qu'assouvir des envies de nourriture insoupçonnées jusque là. Toujours cette même impression de ne pas être moi. Rongée par celle de dépendre de lui, bien plus qu'avant. Bien trop, vraiment.

    Plus irritable que jamais mais l'incapacité complète de pouvoir me retenir à chaque fois, ingurgitant tout et souvent n'importe quoi. Souhaitant cependant avec ardeur être égale aux femmes que j'ai pu apercevoir dans des films à l'eau de rose que j'ai toujours détesté. Des fraises, du chocolat … Des trucs glamour sur lesquels je ne m'attarde pas. Le fait est que je bouffe tout, et c'est aussi dégueulasse que ce que le mot peut le laisser penser. Et souvent je me demande comment il peut ne pas s'épancher sur ce sujet, peut-être que ma susceptibilité mise à mal le convainc de rester en retrait et de se contenter que de quelques piques bien placées. De la femme enceinte rayonnante à souhait, j'en suis bien loin, de cette femme maternelle, tableau des plus irréels. Je m'en éloigne, sans arrêt. Et force est de constater ce matin, que j'ai tout ingurgité. Balayé ses placards pour ne laisser que des choses sans intérêt.

    Ce sont mes pourboires que j'ai glissé dans mon sac à main, vestige d'antan, Gucci de la saison passée, peut-être même de celle la précédant. Puisque même s'il m'accompagne, je refuse de me dire que c'est son argent qu'on va utiliser. Après tout, je suis celle qui joue les boulimiques impossibles à maîtriser. Un détail sur lequel je me permets, mentalement, d'insister. A deux donc, nous voici à l'entrée du marché, et mes prunelles excellent en l'art de papillonner sur quelques étalages d'un pays qui coule dans mes veines et que j'avais volontairement oublié. En faveur de parents adoptifs capables de tout me donner. C'était ce que je croyais. Ce qu'ils avaient réussit à infiltrer dans mon esprit lobotomisé. Et dans mes pensées c'est soudain à quel point tout est en train de se mélanger, et c'est cuisant même, combien je ne me suis toujours pas remise de cela. Et lorsque mes yeux se détournent de leur point d'ancrage indien, afin de se poser sur celui de Clay... " Le chic du petit peuple..." C'est moi, la contrefaçon. Fausse princesse, si désuète. Piètre joueuse, vacillant entre heureuse et malheureuse. Et mon bras se resserre contre mon propre sac, le reconnaissant au milieu des autres, entreposés. Mais la paume de Clay se pose sur mon flan, et m'intime un autre chemin.

    Du petit peuple. J'en viens facilement à penser, que je devrai peut-être me séparer de ceux que mon père n'a pas reprit, employés envoyés afin de lui restituer tout ce qu'un jour mon argent qui était le sien a pu acheter. Il ne me reste que très peu de chose, je le sais, mais je pourrai en tirer l'argent que j'ai prit si peu de temps mais depuis tant d'années à aimer. Et orgueilleuse comme on ne le fait pas, malgré mon ignominie, je me jure de ne jamais m'abaisser à acheter une chose de ce genre ici bas. « Certes ... » Et marchant tout à côté vers un autre étalage. « Mais je n'en ai pas besoin. » Jamais eu, d'ailleurs, c'est juste compliqué de le faire entendre à mon intérieur. Pincement au coeur. « Contrairement à ça, sauf que. » Et ma vision reste bloquée sur des vêtements plus adaptés à ma condition actuelle. Mordillant ma lèvre avant de prononcer finalement. « Ce n'est pas ce qu'on est venu chercher. » Je n'ai plus droit aux caprices, à fortiori je m'y ferai.

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    Lien du postMar 30 Aoû - 17:07
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    « Certes ... » Des choses qui un jour pourraient sans doute trouver grâce à ses yeux bien que pour le moment un tantinet inconvenantes. Quoique...non. Après quelques pas seulement cette notion est refoulée. Couillon orgueilleux, je la sais tout comme moi incapable de se laisser prendre à ce jeu, trop fière de ce qu'elle était autrefois pour s'abaisser à acheter du contrefait. « Mais je n'en ai pas besoin. » Pour le moment, tant que le sien ne sera pas passé de mode ou légèrement écaillé, elle se forcera, je la connais, s'en contentera parce qu'elle n'a d'autre choix, trop orgueilleuse pour me demander d'y contribuer. Je l'ai bien compris avant de quitter notre appartement, au son métallique mais volontairement étouffé des pièces qu'elle y a doucement glissé en compagnie de quelques billets. Un geste qui m'a sur le coup consterné parce que c'est par ma faute si elle en est réduite à se satisfaire de si peu, une Malcolm complètement dénaturée par la force des choses. « Contrairement à ça, sauf que. » Un peu plus loin ses prunelles se sont accrochées à un étalage coloré de vêtements amples et aux coupes plus ou moins décolletées. Pourtant elle ne semble vouloir d'avantage s'y intéresser, curieuse réaction pour une femme qui n'a plus rien à porter, son père ne lui ayant laissé par pure ressentiment que quelques robes qu'elle ne peut plus enfiler. C'est un reproche détourné, une mise en garde dissimulée, un " tu vas voir qu'est-ce que ca coute de me voler "  parce que c'est à mon tour à présent de l'habiller. A la petite différence que je n'ai pas le même portefeuille mais je ferais tout et il le sait pour la contenter. Alors si elle souhaite de nouveaux vêtements et une garde-robe plus saillante, il lui suffit de me le demander.   " Et alors? Nous avons tout notre temps. " Ce ne sont pas quelques minutes passées sur cet étal qui bouleverseront notre emploi du temps, ayant jusqu'à mardi prochain pour profiter de chaque instant et lui assurer de par ma présence mon soutien. Je n'ai, hélas, pas réussi à avoir plus, Carmichael étant toujours absent et Jason, le frère d'Oliver, encore amoindris des suites de son pseudo "accident".

    Un sourire lui est rapidement adressé et c'est moi qui fait un mouvement vers l'étalage ciblé, la devance de quelques centimètres pour l'encourager à m'emboiter le pas. Les yeux posés sur les premiers vêtements suspendus et je me retourne vers elle, bien décidé à lui faire plaisir quitte à ce que cela me coute un bras. Je ne dis pas je serais capable de lui acheter du Dolce & Gabbana tous les mois mais mon salaire peut très bien assurer les dépenses d'une vie à trois. " Et puis ça me plairait de te voir les essayer. " De retrouver un peu de cette joie de vivre qui illuminait son regard à la simple pensée de s'acheter quelque chose d'inutile et de superflus comme autrefois.

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    Lien du postDim 4 Sep - 11:08
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    J'ai dans le coeur, mes anciennes habitudes, mes envies d'ailleurs, de retrouver un compte en banque qui se pourrait de me combler, auquel j'étais si bien habituée. Je sais bien, et ce depuis Clay, que l'argent ne fait pas le bonheur et j'ai apprit à moins l'aimer, mais pouvoir m'habiller ailleurs que sur un marché, reste tout de même un des espoirs que j'ai du mal à laisser de côté. Pourtant, bien que cette espérance ne me quitte pas, ce sont mes prunelles qui ne le font pas avec cet étalage, tellement proche de nous, et à la fois de part mon maigre porte monnaie si éloigné. Alors déjà je décide de m'en détourner, me disant que ce n'est pas important, qu'après tout ce ne sont que quelques vêtements. J'aurai sûrement le temps d'économiser plus longtemps avant que cela ne devienne une réelle nécessité. Je me convaincs, jeu surfait. " Et alors? Nous avons tout notre temps. " Mon visage se tourne vers le sien, esquissant un sourire léger, j'apprécie même qu'il tente comme il le peut de me combler. Cependant lorsque je m'apprête à le gratifier d'un « Clay, laisse tomber. » il me vend un sourire à son tour et commence à se déplacer vers le stand indiqué. En haussant les épaules, soupirant longuement, je me mords finalement la langue avant de faire à mon tour quelques pas. A son hauteur, étrangement, ce n'est plus les couleurs chaudes des vêtements que je souligne de mon regard, mais bien les traits de Clay qui me souffle, bienveillant. " Et puis ça me plairait de te voir les essayer. " A nouveau j'accuse un soupir, serrant ma mâchoire, avant que d'une main, je ne viens à dérider les traits de mon front, longuement.

    Mon âme toute entière paraît s'enflammer. Je rumine les informations, ma gêne, et le fait de ne pouvoir me permettre cela. C'est terminé pour moi. Nous ne sommes venus jusqu'ici rien que pour de la nourriture, et je me dois de respecter ce but premier. Apprendre, à économiser, même si rien que le mot possède la force de me donner la nausée. J'ai bien du mal à trouver les mots, ceux qui vont avouer une bonne fois pour toutes à quel point je suis dépossédée de tous ces privilèges qu'avec fierté je revendiquais. Je m'en veux presque d'avoir prononcé mes précédentes paroles, de m'être fichue seule dans cette position de faiblesse. D'infime tristesse. « Mhm. » Je racle ma gorge, je me cherche une contenance. J'abdique presque face à mon manque d'assurance. « Je n'peux pas. » Les essayer, les envisager, et repartir bredouille. Tout en détournant ma vision de sa personne, j'accuse ma main dans mes cheveux, ongles égratignant mon cuir chevelu, tandis que je m'éparpille détruite par la suite de mes idées. « Le mois prochain, peut-être. » Remettre des achats aux lendemains, surlendemains, et plus encore. C'est brûlant, foutrement cuisant de constater à quel point ça me dévore. Et pour toute justification, pour ne pas prononcer de manière intelligible que je suis fauchée, que je n'ai pas assez, j'ajoute. « Je vais déjà renflouer les placards que j'ai vidé. » A ne pas douter, ces phrases, elles ont écorché mes lèvres, ma gorge, mes entrailles, mon être tout entier. Je crève à ma façon, mon égo totalement démantelé. Ma fierté, oppressée, échouée, sur des rivages bien éloignés.


    Spoiler:
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    Lien du postJeu 8 Sep - 18:51
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    « Mhm.  Je n'peux pas. » Et pourquoi? Perdre son temps dans les boutiques ne l'a jamais dérangée jusque là, à ceci près qu'effectivement elle était toujours accompagnée par quelqu'un d'autre que moi. Elle a sans doute peur que je ne la vois dans des habits ne la flattant pas. Puis elle trouve en sa chevelure un moyen de distraction, geste trop bien ancré dans ses habitudes lorsque quelque chose tend à la contrarier. Pourtant, elle le fait de façon si naturelle que personne ne pourrait s'en douter sauf peut-être ceux qui la connaissent dans son intimité. « Le mois prochain, peut-être. » J'y suis, j'ai compris, l'excuse typique de la femme qui n'a plus de quoi dépenser et c'est sa prochaine paye qu'elle souhaite ardemment voir tomber. Je pensais qu'il n'était pas nécessaire de le préciser: je paye, aujourd'hui et demain, pour la bouffe et tous ses besoins. Ce n'est pas par nécessité ou parce que je m'y sente obligé, mais seulement parce que la voir épanouie et ne manquant de rien me comble également. Et ce ne sont pas deux ou trois vêtements achetés contre un timide sourire dont elle me gratifiera qui nous foutront sur la paille, faut relativiser. « Je vais déjà renflouer les placards que j'ai vidé. » Contrarié, mes mains reviennent se loger dans le fond de mes poches et mon regard oscille sur les différentes robes parce que si je la force d'avantage à rester, elle va se braquer, vexée de se faire entretenir par un homme. Ce n'est pourtant pas compliqué: ce n'est plus avec son petit pourboire de serveuse en cloque qu'elle pourra se les procurer. Elle a du déjà troquer son bustier cintré contre un top en dentelle beaucoup plus ample qui recouvre partiellement son ventre. Mais bientôt, et il faut aussi y songer, il y aura des larmes lactées et sa poitrine répondant à l'appel de la gravité changera elle aussi, seins glorieux et gonflés loin des ces jolies poires qu'il lui plaisait de légèrement dévoiler. Et si elle n'a aujourd'hui que quelques billets dans son porte-monnaie, ce n'est que grâce à la générosité de certains habitués qui l'apprécient jusqu'à un certain degré, du moment qu'elle leur permet de se rincer l’œil et le gosier. Je ne me fais plus d'idées à ce sujet puisque c'est ce que j'ai fait moi aussi en y rentrant pour la première fois, ai jugé de la marchandise avant de déposer les armes après quelques billets. Le Nirvana... Étalage de fantasmes qu'il est permis de regarder, toucher et... de beaucoup plus si affinités.

    " Si tu ne voulais pas que je t'achète de quoi te vêtir, fallait rien m'offrir. " Parce que du temps où elle avait de l'argent, elle m'en faisait profiter également. J'ai toujours de mon coté gardé la BMW, voiture qui ne nous ait aujourd'hui plus d'aucune utilité, faut bien l'avouer. Loin d'avoir un nom apprécié par la haute sphère, elle et sa noblesse déchue, nous ne sommes plus à présent les bien reçus. " C'est donnant donnant. " Presque autoritaire. Parce que le prétexte de vouloir lui faire plaisir ou juste de lui sortir que " Rien n'est trop beau pour toi dans ton état " sera ruminé et directement recraché. Je... crois suffisamment la connaitre.

    Alors non, je ne bouge pas et garde ma position sans mot dire. Rien n'est facile dans la vie et elle commence son apprentissage aujourd'hui. Cela dit, je trouve tout de même formidable qu'elle ne se lamente comme d'autres jour et nuit sur sa - très légère, si infime... 7 ou 8 kilos tout de même - prise de poids. Même lorsqu'elle regarde par la vitrine d'une boulangerie, l'écume aux lèvres, les pâtisseries qui lui faisaient horreur autrefois. Non, Annalynne assume sa grossesse puisque de toute manière grillée par son entourage faute de ne plus porter de jeans, seulement des leggins et jupes tailles basses, vestige d'une garde robe qui petit à petit s'amenuise et qu'il serait grand temps de rafraichir.
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    Lien du postSam 24 Sep - 9:58
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    Son irritation à la suite de mes phrases, elle est presque palpable. Parce qu'il se renfrogne en même temps que ses mains ne me touchent plus, vont se fondre dans les poches de son jean quand j'en lève les yeux au ciel. Peu coutumière face aux regrets j'ai bien du mal à avouer que mes phrases je n'aurai clairement pas du les prononcer, non pas celles au sujet de mon argent, mais bien celles où j'ai eu la grandiose idée de penser vêtements. Caprice qui peut, assurément, attendre quelques temps. Je saurai jongler avec les robes qui me restent, ainsi que les autre étoffes m'allant encore. Donc en son image, je n'en démords pas, on est venu pour de la nourriture et c'est simplement avec ça qu'on repartira. Braquée dans le peu de restes de ma fierté. " Si tu ne voulais pas que je t'achète de quoi te vêtir, fallait rien m'offrir. " Pardon ? Vers lui, j'en retourne mon visage au ralenti. Le fait est que je ne comprends pas directement de ce à quoi il veut faire allusion. Parce que je ne suis pas de celles – c'est vrai – qui savent aimer au point d'offrir des centaines de choses. Bien au contraire, mes présents, ils se comptent sur une seule main, d'ailleurs, comme les siens. Mais soudainement, ça frappe mon esprit gavé de buée, il parle de la voiture que j'ai pu lui acheter. Et griffant mon front à plusieurs reprises, je rumine intérieurement un « Ce n'est pas pareil. » râlant sur cette fortune que je possédais, avant. " C'est donnant donnant. " Une fraction de seconde je me permets de lever les yeux au ciel et d'observer son côté azuré. Spectateur des prémices de ce qui s'apparente à une nouvelle querelle, je ne le sais que trop bien. Aussi borné l'un que l'autre, les armes, entre nous, sont toujours compliquées à abaisser. C'est notre fierté qui passe en premier.

    C'est avec un soupir, que j'incline à nouveau le visage vers le sien, mes prunelles oscillant sur ses traits durcis, faute de l'inclinaison que prend la discussion. Si la question de l'appartement ne s'est résolue que très récemment, nous n'avons jamais parlé de compte bancaire en commun. Ca me fend déjà le crâne pour être totalement honnête, parce que je sais la légèreté perdue d'avance quand je m'entends lui dire. « Tu sais très bien que c'est différent. » La voiture, les concerts symphoniques, les voyages … C'était différent. J'avais de l'argent, je pouvais faire ce que je voulais, j'avais tout un univers à mes pieds. Maintenant, l'argent il faut le compter, surtout que c'est trois qu'on va être dans quelques temps, alors autant ne pas gaspiller en fioritures, je saurai me passer de nouvelles robes encore un mois, voir deux, je ne sais pas, c'est à dire que je grossis plus vite que ce que je veux bien le croire. Et bien que je fasse celle qui l'ignore, ça me plonge de moitié dans le noir. Mon regard se plongeant dans le sien, je cherche une seconde quoi lui répondre et soudainement ça tombe sous le sens. « Quand on fait des cadeaux, on attend pas de compensation derrière. » Oui, parce que j'en reviens à cette voiture, je voulais marquer le coup, lui démontrer combien le jour de sa naissance peut m'importer. Même si nous n'étions pas encore ensemble, même si on se voilait la face, je souhaitais lui montrer, que c'est dans mon coeur qu'il prenait sa place. « Puis je l'avais eu, de toute façon. » La compensation, une nuit à ses côtés, à partager nos espoirs de perversité.
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    Lien du postMar 27 Sep - 9:50
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    « Tu sais très bien que c'est différent. » Ca y'est elle a enfin capté de quoi je voulais avec elle m'entretenir. Cette voiture qu'elle m'a offerte il y a quelques mois de cela et qui au faible kilométrage sur l'écran digital pourrait largement subvenir à tous ses besoins si elle tient tant à s'acquitter ce qu'elle regrette chaque jour d'ingurgiter. Ce n'est qu'un cadeau, loin de pouvoir rivaliser avec celui qu'elle s'apprête à me donner. Alors s'il faut qu'elle ne dépende que de ses propres biens pour pallier à ses exigences, je la lui rends, la lui vends ne serait-ce que contre un sourire pour donner le change et elle en fera ce que bon lui semblera, ou plutôt ce que son instinct lui intimera comme il le fait si bien depuis presque deux trimestres déjà. Annalynne n'est pas de ces femmes qui s'accommodent de robes sans cesse rapiécées, aux ourlets dégrafés juste pour retarder les dépenses. Je ne dirais pas qu'elle grossit, non. Elle prend des formes, s'embellit malgré le bouleversement en elle que cela traduit. Il est certes vrai que mon désir s'est au fil du temps un peu tarît, mais c'est uniquement par crainte d'abimer en elle cette nouvelle vie.
     
    « Quand on fait des cadeaux, on attend pas de compensation derrière. » La voilà la morale du jour tandis qu'elle me dévisage pour m'assener le dernier coup. « Puis je l'avais eu, de toute façon. » Cette nuit là oui, effectivement, attaché et soumis à sa lubricité que j'ai su, malgré tout ce que j'aurais pu imaginer, appréciée.  " Mais un cadeau ne se refuse pas " Tiens en voilà une autre de leçon car au pire, elle pourra se le faire rembourser un peu plus tard si tant est qu'il ne lui plaise vraiment pas. Ce n'est pas du Gucci ni du Prada mais juste une ou deux robes achetées ici bas. Cependant est-ce peut-être cela qui au final la dérange, le manque d'estampe réputée sur des fripes qu'elle juge bien trop classiques pour être portées. Effectivement, dans ce cas il faudra se séparer de certaines choses encombrantes et superflues. Je ne chercherai donc pas à la contrer sur ce sujet et préfère tout au plus traduire mon désappointement par un bref soupire, déviant du regard vers l'allée centrale du souk en direction de la galerie marchande. Et cela à regret parce que je suis certain que cette petite robe fluide et aux épaules décolletées aurait été du plus bel effet. Mais Anna a pour l'heure d'autres priorités...

    Et reprenant notre chemin je reste muet, contrarié, pour finalement lui prendre timidement la main et doucement la comprimer. Nous en reparlerons une fois rentrés. Pourtant ce sujet ne cesse de me hanter parce que dès que nous avons foutus le pied à l'intérieur de la supérette, ce sont les scans incessants des pokets et des caisses qui m'inspirent à répétition le mot "pognon". J'ai dans ma grande bonté accepté de porter le panier, et accuse ma faiblesse de la laisser elle et ses envies nous guider dans le premier rayon qu'elle aura choisit. Au détour d'une rangée pourtant, j'aperçois l'allée des biscuits et profite de notre passage au-dedans pour agripper un paquet et le glisser discrètement. Premier achat complètement compulsif mais je sais qu'il trouvera grâce à ses yeux tôt ou tard. Alors avant qu'elle ne dise quoique ce soit puisque mon geste n'est pas passé inaperçu et vu son regard, je préfère prendre les devants. " Pour moi " .

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    Lien du postMer 5 Oct - 16:34
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    Et malgré le sourire lubrique que je lui offre à la suite de ma phrase, il ne semble pas pour autant se détendre. Bien au contraire, braqué sur ses positions, cette envie de me faire plaisir et qui me rappelle combien, parfois, je peux être con. " Mais un cadeau ne se refuse pas " Je le sais, merci, mais je t'en prie, m'irrite pas aujourd'hui … C'est déjà bien assez compliqué de me dire que c'est ma monnaie que je dois compter. Puis merde, cette voiture c'est différent, et il devrait le savoir. Puis dans mon for intérieur, il y a quelque chose que me persifle mon coeur, des cadeaux de sa part, j'en ai bien assez eu. Matériel, il ne se résume peut-être qu'à un seul mais jamais il ne me viendrait à l'idée de m'en séparer, c'est presque par habitude d'ailleurs que mes doigts vont s'y accrocher. Collier plus précieux que tous ce qui a un jour pu m'orner. Et de mon côté, il n'y a eu que cette voiture, symbole de cette affection portée à son égard, seulement ça, et c'est un vestige de ce que j'ai pu être, c'est tout ce dont j'étais capable, faire preuve d'extravagance, quand lui m'a donné ce que je n'avais jamais espéré, il m'a rendu à mon âme, c'est grâce à lui que je suis femme. Alors non, ce n'est pas pareil, quand bien même c'est cet enfant qu'il faut habiller, mais pour l'heure, je me tais, parce qu'il s'incline quelque peu sur le côté, et baisse les armes pour un temps, j'en viens donc à me contenter de le remercier intérieurement, et me jure de ne plus parler de la taille des habits que je dois ou que je devrai porter.

    Et sa main dans la mienne, cette légère pression, tout ce qu'elle comprend comme sensation. A chaque contact physique avec lui, il est question de reprendre vie. J'en oublie les troubles de notre quotidien, les querelles qui font que l'on ne peut s'ennuyer, qui trouvent grâce une fois sur l'oreiller. Nos pas en cadence nous mènent jusque l'intérieur de ce qui s'apparente à une galerie marchande, et mes yeux papillonnent jusque l'entrée de ce minime magasin, on flâne dès le départ, il attrape un panier, j'ai le coeur lourd au vu de ces instants que nous vivons libres, à présent. Je ne porte plus en moi ce réflexe d'avoir peur qu'on le sache avec moi, je n'ai plus d'appréhension, je me contente de vivre toutes ces petites choses, scène de la vie quotidienne, avec une certaine émotion. Ca a toujours cet étrange goût, non plus amer, mais bien plus que sincère, celui de la première fois, celui qui me chavire qui a cette force inouïe de me détruire. " Pour moi " Directement mes pupilles se tournent vers le panier, dans lequel j'ai le loisir de contempler un paquet de biscuits qui n'était pas au programme d'aujourd'hui. Mais puisqu'il a déjà prit les devants, râler ne paraît pas être une si bonne idée, le sachant encore contrarié par notre petit aparté au milieu du marché. Sauf qu'au même moment où je pense cela, ma langue s'active bien trop vite et je m'entends lui dire. « C'est moi la femme enceinte. » En d'autres termes je suis totalement autorisée à  m'empiffrer, pas l'inverse. En un soupir pourtant je lui concède en sourire alors que l'on continue à marcher vers le rayon des produit frais, là où j'espère trouver, salades et autres denrées végés. Une nouvelle fois, mes yeux s'activent avant mes bras, je commence à lire avec nonchalance ce que contiennent les différents récipients, quand tout à côté, il attend.

    Mes phalanges empoignent finalement du céleris, des carottes rappées, et un taboulé au légumes ensoleillés. Lorsque je les range dans le panier, je me permets d'effleurer son bras, signe d'affection que très peu souvent je fais, mais c'est pour l'adoucir, pour lui démontrer que cela m'importe peu d'attendre encore pour refaire ma garde robe, parce que je n'ai pas tant grossi, si ? Même si c'est moi qui ai foutu le sujet sur le tapis. J'aimerai bien pouvoir mettre cela d'ailleurs, sur le compte de la grossesse, les hormones tracassées et le reste. Action impossible je le sais, quand je demande « Je pensais qu'elle te plaisait. » La voiture, forcément. « J'aime te voir au volant. » Et ne pas me dire que j'ai balancé cet argent dans le vent.

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    C'est un poids lénifiant, celui du premier achat de cette journée pour lequel je n'ai pas à me battre pieds et poings liés, tout çà parce qu'elle ne sait pas que ce paquet lui sera tôt ou tard destiné... Si je ne le lui avais pas spécifié, et mentis par la même occasion, il est sûr et certain que ce paquet m'aurait été directement repris des mains pour finir de nouveau sur l'étalage. « C'est moi la femme enceinte. » Oui mais j'ai cru comprendre que j'avais un rôle tout aussi important... Mais ne troublons pas ce moment pour un non sens puisque j'ai déjà gain de cause, les petits beurres me faisant de l'œil au fond du panier bien que ce n'était pas mon objectif premier. Sur ce, je la suis vaillamment parmi les rayons et allées en direction des produits frais, bifurquant entre les caddies des petites vieilles qui végètent là et font chier. L'un d'entre eux d'ailleurs est soigneusement repoussé pour laisser Anna choisir parmi les nombreuses préparations dont elle raffole tant, des aliments que j'ai moi-même de mon coté beaucoup de mal à apprécier parce qu'il s'agit surtout de petites quantités. Alors forcément, son choix elle le fait seule tandis que je préfère prendre en main mon mobile et compter. Non pas le budget qui petit à petit s'égraine au fil des barquettes qu'elle emmagasine dans le panier, mais les calories que toutes ses folies peuvent représenter. Au même instant elle m'arrache de mon écran de part son geste qui me surprend, un signe d'affection dans un lieu public, une caresse, légère esquisse de son affection pour laquelle je lui rends la naissance d'un sourire. Peut-être végétarienne mais qui ne prête pas vraiment attention à ce que ces boites contiennent et pourtant elle saurait me faire oublier très vite ce détail si je n'avais pas mon portable à la main. Alors juste après que les trois barquettes ne soient jetées dans le cabas, au hasard l'une d'entre elles est étudiée, 534 kcalories pour 300 grammes de semoule qui s'additionnent à celles de la prochaine boite que j'empoigne... 435... Et ce ne sont que des entrées.

    Et tandis qu'elle observe le rayonnage, je me contente de patienter encore une fois bêtement en songeant à tout ce qu'elle peut accumuler durant une journée. 534 divisé par trois, puisqu'une boite lui fait facilement trois repas, plus un plat principal qui avoisine les 300, et à ceci rajoutez un dessert qui vise dans les 150. « Je pensais qu'elle te plaisait. J'aime te voir au volant. » Me voilà perturbé en plein calcul lorsqu'elle soulève le point crucial de la journée puisque nous revoilà plongés dans cette discussion entamée sur le marché. " Oui. " Que ce soit par le visuel ou les sensations procurées au volant. " Mais c'est une sportive, " devenue presque superflue, encombrante et inutile puisqu'elle ne compte que de place pour deux passagers alors que nous seront en nombre impair, bientôt débordés." De deux places seulement. " Et la somme qu'elle représente pourrait aisément satisfaire à de nombreux besoins. Annalynne devrait le comprendre mieux que quiconque, elle qui semble compter le moindre centime déboursé, surtout lorsque l'on doit payer une assurance égalant la somme d'une semaine de denrées.

    Et en parlant de compte, reprenons... Je disais donc 178 plus 300, plus 150, çà multiplié par deux, en rajoutant 300 pour le petit déjeuner et les quelques grignotages que son état semble en droit de lui autoriser... 1750. Largement en-dessous de ce que je m'étais imaginé. Un seul regret: de ne l'avoir fait plus tôt parce qu'il serait temps qu'elle s'alimente un peu plus convenablement bien qu'il soit trop tard. Tout çà au nom d'un régime alimentaire que nombre de femmes adoptent plus par effet de mode que par utilité. Anna mange des bonbons gélifiés, s'arrête souvent au Starbuck et pourtant se clame d'être répugnée à l'idée d'ingurgiter toute molécule animale.  Sait-elle que..." Dis donc. Tu sais ce que c'est le E120 qu'on retrouve dans ton Frappucino? " Je sens qu'on va se marrer...

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    Lien du postVen 11 Nov - 23:18
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    " Oui. " Comme si je venais d'interrompre le fil le plus important de ses pensées. Au moins, j'ai encore la satisfaction de savoir qu'elle lui plaît. " Mais c'est une sportive, " Et ? " De deux places seulement. " Ah. Il est vrai que pour le coup, je n'avais pas pensé à cela. C'est à trois que nous allons évoluer, et notre fils va certainement en prendre de la place, que ce soit dans l'appartement, dans la voiture, dans nos vies tout simplement. Je me dois d'avouer tout de même que l'argument n'est pas des plus ridicules, bien loin de ça, c'est pour cette raison que le moment j'en reste muette à jauger son expression. Cette voiture, nous ne la vendrons pas. Même si elle est à lui de façon officielle depuis ce soir là, et que nous ne faisons pas compte commun, sauf que la vérité reste la même, mes volontés et mes positions aussi, je refuse de me dire qu'il envisage réellement de vendre le seul cadeau matériel que j'ai un jour pu lui faire. Ma décision est prise, et elle est catégorique, cette voiture restera où elle est, même si pour se faire je devrai dire au revoir aux quelques vestiges de mon ère princière. Les lunettes rescapées … les Louboutins sauvées … Bordel j'hésite entre vomir et pleurer. « Donc ? » Je demande feignant la crédulité, comme si le manque de place assise n'allait pas poser problème dans plusieurs semaines. « On devient parents, on aura quand même le droit de sortir à deux. » Parce que je ne veux pas devenir de ces gens qui s'enferment chez eux sous prétexte qu'ils ont un enfant. Je sais bien que mon argumentation est bancale, carrément plus que la sienne même, mais je ne souhaite pas déballer mes sentiments ici, maintenant dans le rayon frais, entourés d'inconnus pressés par la vie. Je termine avec un ; « Et dans une belle voiture. » C'est une pique envers son pick-up c'est vrai, alors que je l'adore cette bagnole parce qu'elle est l'inverse de celles que j'ai pu un jour posséder.

    Cependant je ne suis même pas certaine qu'il m'écoute encore parce qu'il trafique je ne sais quoi sur son téléphone et j'en fronce les sourcils, mais lui concède le fait qu'il est peut-être temps de passer sérieusement à autre chose. " Dis donc. Tu sais ce que c'est le E120 qu'on retrouve dans ton Frappucino? " Alors que j'avais déjà reporté mon attention sur les aliments trônant dans le rayon, je me retourne presque à m'en donné la tête qui flanche vers lui. Le fusillant de mes pupilles, essayant de jauger le degré de cette chose qu'il vient de me balancer. Le pire c'est que je ne peux le contredire, alors je m'insurge intérieurement. Je sais bien que je suis pas la meilleure des végétarienne, et de façon injustifiable je lui plante un « Pardon ? » Faible et un peu con. Je m'interroge, ce n'était pas censé être une journée pour me faire plaisir ? Parce que là, on en est loin, et son degré d’espièglerie je le vois bien dans son regard, et ça me fait doucement enrager. Clay m'aime si bien lorsqu'il sait me rendre dingue. Surtout que dans cet art il est des plus doués. « Il y a une différence entre un steak et une boisson. » Juste pour précision, non parce que lorsque je passe au Starbucks j'ai pas l'impression de boire une vache ou de voir son sang couler sous condition d'une certaine cuisson. « Puis ça ne devrait pas te choquer, j'ai pour habitude d'écraser les insectes. » Au sens propre comme au figuré. Je parle des bestioles comme des personnes qui tendent à m'insupporter. J'aurai peut-être même pu dire que c'est de coutume dans mon pays d'en bouffer. Mais je préfère passer pour une vipère plutôt qu'une étrangère. Et m'approchant de lui, à côté du caddy, pour l'inviter à aller dans un autre rayon, je lui demande angélique à la perfection. « Tu te mets à contrôler mon alimentation ? »

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