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I LOVE HARVARD
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    Breath of life
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    Lien du postSam 6 Aoû 2016 - 0:36
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    Pour la deuxième fois depuis que nous avons quitté son cabinet, mes doigts sont venus, fébriles, s'accrocher à l'enveloppe qu'elle tient fermement. " Attends. J'crois que j'ai pas bien vu. " Ou pas assez. Excuse bidon destinée à la faire sourire parce que je la crois, tout comme moi, pleinement comblée par ce qui nous a été annoncé. Marchant cote à cote, elle me cède volontiers la pochette contenant le fameux cliché que j'extirpe rapidement et le contemple, amusé. Celle-ci est collector et sera gardée dans un album sous film plastique, parce que c'est officiellement avec cette photo de lui que nous sommes en mesure de dire aujourd'hui qu'elle me donnera un fils. Un fils... Un héritier, ma fierté.

    Et bien que certains se foutraient de ma façon de penser, c'est un cadeau béni par des dieux que je compte bien remercier. Mes yeux frôlent à nouveau cette petite protubérance qui a fait toute la différence et m'amuse à la juger à voix haute en deux mots peu élogieux: " micro teub " . Mais alors que je me détourne vers Annalynne, mon sourire s'estompe, prenant conscience de ma réflexion quelque peu déplacée. Mon regard narquois se plonge dans l'image que le sien me renvoie et lui pose faussement étonné: " Quoi? C'est vrai... " C'est on ne peut plus la vérité et même si ma paternité ne fait aucun doute, je préfère en plaisanter. " Il doit tenir çà d'toi " , féminité complimentée qu'il me tarde de savourer ce soir pour fêter cela.  

    Le dossier refermé, c'est sous mon bras que la pochette est glissée tandis que je ralentis le pas pour vérifier d'un léger détail pouvant s'avérer être un contretemps dans le planning improvisé de cette journée. " J'ai un ou deux rendez-vous à annuler... " D'un geste vif le smartphone est rangé dans la poche arrière de mon bermuda, " si tu veux...", gêné par la proposition parce que beaucoup trop fier et indocile, mes yeux oscillent vers les lieux qui nous entourent avant d'en revenir à elle uniquement. "... passer le reste de l'aprem ensemble. "   
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    Lien du postMar 9 Aoû 2016 - 22:14
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    Les journées ont passé, douloureuses le plus souvent sans que je ne trahisse en rien ces sentiments, impossibles à stopper, berçant mon âme dans de nouvelles vérités. Je n'ai pas réussi à les compter, avant aujourd'hui, comme perdue dans mes abysses, mon propre purgatoire provoqué. Mon père, implacable, n'a pas perdu de temps, dans les heures qui ont suivi sa déception, vivres coupés. Cartes de crédit annulées. Adieu forcé à Omnicom. Relayée à une nouvelle condition. Très peu certaine d'être encore une Malcolm.

    Mais malgré mon côté taciturne à ce sujet, je ne le pense pas ignorant au point de ne pas avoir compris que c'est un choix qui a bouleversé ma vie, autant que celle que je suis. Je ne regrette pas, non, loin de là, j'ai juste mal d'être moi. Et si le temps a reprit son cour en ce jour, c'est parce que nous en avons apprit un peu plus sur celui qui grandit en mon intérieur. " Attends. J'crois que j'ai pas bien vu. " Un fils. Voilà ce que je vais lui donner, et encore sur son visage, je peux y lire la fierté. Et ses doigts m'enlèvent l'enveloppe des mains, arrachant un sourire à mes lèvres qui ne m'a pas beaucoup quitté, je me dois de l'avouer. " micro teub " Ovalisation qui prend fin alors que je lève les yeux au ciel de sa connerie. C'est bien un mec, à ne pas en douter. Et ma main va se coller sur mon ventre qui s'est doucement arrondit. " Quoi? C'est vrai... " Certes, j'avoue ne pas avoir mesuré, et presque j'ai envie de rire aux éclats. " Il doit tenir çà d'toi " Haussant les sourcils je me demande si c'est un compliment ou pas. Si c'est le cas, assurément, il est mal pensé, faut être honnête, il y a beaucoup mieux pour me flatter. « Parce que monsieur est monté comme un cheval. » La discussion en elle même l'est, en réalité, déplacée. Mais j'aime tant cette légèreté.

    " J'ai un ou deux rendez-vous à annuler... " Ah. " si tu veux..." Sourcils froncés. "... passer le reste de l'aprem ensemble. " Je me voyais déjà rentrer, ressasser mes tourments, ceux qui ne veulent s'effacer, et l'attendre jusqu'à ce que son service soit terminé. Une ombre, bien camouflée. Une menteuse, invétérée. Mon reflex premier à la suite de sa question reste quelque chose de bien con. Je regarde, autour de nous, comme si, nous étions encore bloqués. Mais rien n'est plus faux à présent. Il n'y a plus d'apparence à sauvegarder, et les médias se sont déjà lassés de ma déchéance. Annalynne Malcolm provoque sa propre errance. Si ridicule, mais encore, ça me hante. « Je veux. » Je me contente de souffler, en ajoutant finalement. « J'exige. » Mordant mes lèvres, si peu princières. En perte de ma superbe. Et désigne du doigt, une devanture remarquée lors de mon inspection inutile à souhaits. Un magasin spécialisé en affaire de bébés.  
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    Lien du postMer 10 Aoû 2016 - 15:06
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     Monté comme un cheval, je le veux oui parce qu'elle n'a jamais eu à s'en plaindre jusque là, au contraire même puisqu'elle me redemande à chaque fois. « Je veux. » Elle hésite un faible instant scrutant les lieux à la recherche d'un déjà vu qui la comblera et lève soudainement un doigt. « J'exige. » Je reconnais bien là ses caprices de princesse pourtant déchue, devenue par ma faute roturière, lorsqu'elle désigne une boutique à l'autre bout de la chaussée, une première dans le domaine puisque je n'ai jamais eu tout comme elle l'occasion d'y pénétrer. Les yeux rivés sur la vitrine parée de couleurs pastelles et sur l'enseigne qui la surplombe d'où un albatros efflanqué et haut sur pattes soutient un couffin, c'est à mon tour de douter. Il est peut-être un peu tôt pour y songer mais lorsque mon regard se rabat sur elle finalement, je n'ai pas le courage de l'en priver. Surtout pas aux vues de tout ce qu'elle vient de traverser. Si tel est son souhait... Un sourire en guise d'acquiescement et mes doigts retrouvent le contact du métal afin de prévenir le frère d'Oliver par texto que je ne saurais être présent à cette foutue réunion d'effectif. D'ordinaire, j'aurais trouvé à redire mais lui obéir aussi facilement ne me dérange même plus, pas aujourd'hui.

    Alors nous reprenons tranquillement dans la direction qu'elle m'a indiquée pour nous arrêter face à la devanture, observant les nombreux articles multicolores et plus ou moins volumineux: des biberons, des jouets pour premier âge, des couettes et autres matelas dont la fonction encore me dépasse. Pour ma part, mon attention s'égare sur ce qu'il y a à l'intérieur par dessus la vitrine et aperçois dans l'amas de peluches l'une d'elles à l'effigie d'un animal déjà croisé, emblème fort d'un souvenir partagé à deux lorsqu'elle était encore l'espoir de son père. Un regard vers Anna et il me vient cette question qui subitement m'obsède, puisque ce qui peut faire mon bonheur ne fait pas forcément le sien vu qu'elle n'en dit presque jamais rien, habituée à vouloir diriger et non à couver.   " Tu regrettes ? " ton choix, Omnicom et ta fortune que tu as laissés en faveur d'un mouflet que tu ne connais encore pas.
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    Lien du postVen 12 Aoû 2016 - 23:06
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    Son regard s'incline en direction de ce que mon doigt vient de pointer. Et sur son visage, que par coeur – maintenant – je connais, j'arrive à entrevoir une certaine crainte. Etrangement, je la partage, et dans mon esprit, de suite, je m'égare. Peut-être que je n'aurai pas du. Qu'après tout, je n'en suis quoi … qu'à quatre mois ? Un peu plus, je ne sais pas. C'est quand qu'on se doit d'acheter ou ne serait-ce que de l'envisager ? Regarder, c'est, je le crois, pas interdit. Puis, je ne choisirai rien, pas directement, puisque j'ai bien du mal à utiliser son argent. Mon salaire de serveuse n'étant sûrement pas suffisant pour acquérir tout ce dont à besoin un enfant. Et soudainement, je ressens encore cette haine, celle envers mon père, pour m'avoir retiré mes privilèges. Mes délires se stoppent net, finalement, au sourire que m'offre Clay, et à la promesse que je me fais. Je ne ferais que repérer.

    Il sort son téléphone, annule ce qu'il avait de prévu, j'en esquisse à mon tour un sourire, avant que l'on s'approche de l'endroit si redouté. Intérieurement, je me dois d'avouer, que les couleurs me déplaisent, au moins autant que cette impression qu'un bisounours a vomit ici, ou qu'il a eu la diarrhée, je n'arrive pas encore à déterminer. Mais ce qui me frappe le plus, à la vérité, c'est que je suis dépassée par le nombre d'objets en vitrine. Alors une fois dedans, je me demande bien ce que ça va donner. " Tu regrettes ? " Quoi ? Succinctement, j'en fronce les sourcils, avant de relever mon minois vers le sien. Il y a quelque chose, en mon fort intérieur, en profondeur, qui comprend plus vite qu'il ne le faut pour le penser, de quoi il est en train de parler. Cela concerne mes choix, et par défaut, du coup, les nôtres.

    Si je regrette ? … Jamais. J'ai eu des mois entiers pour y penser. Pour peser le pour, le contre. Pour ne plus m'envisager comme cette héritière malheureuse comme un chien de ne plus voir sa belle gueule tous les matins. Ce n'est pas tant l'enfant, qui m'a convaincu, je l'étais avant, sans même me rendre à l'évidence. J'avais juste cette infime espérance, celle de garder les deux, lui et ma place, maintenant les quatre, eux et le reste. Mais j'ai appris à l'apprécier, à aimer notre création, bien plus que l'argent. Il n'est qu'une seule chose que j'ose regretter, pas des moindres, je le sais. Je déplore l'attitude de mon père. Sa capacité à m'avoir si vite évincée. La déception qu'en lui, et en ma mère, j'ai provoqué. Je me désole, de leur absence, de cette manière dont ils m'ont reniée. Orpheline à nouveau. Création de maux. « D'attendre un garçon ? » Oui, je joue les cons. J'ai perdu mon identité, je ne pensais pas que ce serait si compliqué. Et je change de sujet, pointant un, apparemment, superbe nouveau tire-lait en promotion. « Hors de question. » Enlace nos doigts, prête à affronter un monde que je ne connais.
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    Lien du postSam 13 Aoû 2016 - 21:33
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    Elle prend le temps de la réflexion avant de répondre, à coté, ce qui ne me soulage en rien de mes appréhensions. Un garçon, une fille, peu importe en vérité mais elle élude savamment la question en pointant du doigt un tout autre objet que je me mets à observer, déballé de son contenant pour le bien de l'exposition et déposé juste devant son carton. « Hors de question. »  Parce que c'est soldé? Bon marché? Plus le droit de dépenser sans compter dorénavant, j'en suis sincèrement désolé. Avec un peu plus de recul, c'est la boite que je me mets à scruter un moment pour mieux comprendre la fonction du di-objet. C'est un... Ça ressemble à un inhalateur mais en miniature, de ceux que ma mère me faisait utiliser lorsque j'étais enrhumé et dans lequel elle laissait mariner ces ampoules mentholées qui me brulaient à la fois la gorge et le nez. A défaut que là, en plus de sa taille réduite, il est composé d'un alliage transparent et le réceptacle est d'une forme peut conventionnelle et très peu adaptée. Il ne me suffira que de quelques secondes pour décoder sur la boite le nom, ce qui me fait aussitôt ciller. Tire lait... " Pas besoin " Parce qu'à mes yeux si elle lui donne le sein, elle n'en aura pas la nécessité. Surtout si j'en juge au peu qu'elle a gagné en quoi? Cinq mois? Petite poitrine légèrement bombée qu'il me plairait qu'elle garde un peu plus longtemps que les quelques mois qu'il lui reste à supporter.

    Ses doigts viennent se fourvoyer tendrement entre les miens, bien consciente à présent qu'il nous faut pénétrer à l'intérieur, déterminée maintenant à faire son choix entre les dizaines de conneries qui orneront sa chambre. La chambre... Et tandis que nous foulons du pied l'intérieur de la boutique au son du carillon annonçant à la vendeuse notre présence, je songe encore à ce que nous n'avons osé aborder: où l'installer? Entre elle qui voudra au plus vite reprendre son travail de serveuse pour regagner son indépendance si chèrement payée, moi qui bosse toute la journée, m'entraine le soir et dois me reposer... Impossible de le laisser dans la même pièce que notre lit.  D'autant plus qu'elle ne pourra très longtemps garder son logement si elle ne se décide pas à le louer, pas avec son maigre salaire ni avec ce qu'elle va toucher d'indemnités durant son congé maternité. Bonjour. La vendeuse qui un peu plus loin derrière son guichet nous adresse un sourire et me sort de mes réflexions houleuses. A mon tour, je marque un temps d’arrêt à peine le premier rayon dépassé pour malaxer de ma main pensivement une barbe mal rasée. " Faudrait qu'on parle de quelque chose avant. Inutile de tout acheter en double, tu n'crois pas? " Comme tu le faisais avant, duplicata de parfums et de petites affaires personnelles que l'on retrouve chez toi comme chez moi.

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    Lien du postDim 14 Aoû 2016 - 23:47
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    Il prend alors le temps de détailler l'objet, et mes réflexions sur mon père et Omnicom se perdent peu à peu dans les méandres de mon esprit. Des abysses dans lesquelles j'essaie de ne pas me noyer. Et j'avoue que la noirceur de mes souvenirs, la laideur de cet avenir que j'ai tant de fois envisagé, vient souvent me hanter depuis le jour où j'ai tout quitté. Mais peu importe, aujourd'hui je ne veux pas, il n'est pas le temps de me demander si je regrette ou pas. Dans tous les cas, j'assume, Clay, ce que j'ai fait pour toi, mais envers et surtout, moi. " Pas besoin " J'en redresse le visage en sa direction, perturbée par l'assurance de ses deux mots. Comment sait-il que je n'en aurai pas besoin ? Est-ce qu'il est bel et bien meilleur que moi et que lui a prit le temps de lire des bouquins ? Le genre de pages entières destinées à nous apprendre comment faire pour enfanter et devenir des parents modèles comme on en voit dans les séries télévisées. Genre de personne que jamais je ne serai, ce n'est même pas la peine d'y penser.

    Mais je ne m'attarde pas plus, et choisis de lui tenir la main pour qu'ensemble on emprunte le même chemin. Quelques pas et nous sommes d'ailleurs à l'intérieur. Un bonjour en joué nous accueille. Je n'aime pas vraiment ce genre de dégueulis de bien être puant la gaieté. Pourquoi sous prétexte qu'ils bossent dans un endroit dédié aux enfants il faut forcément se sentir … joyeux. Comme si ça aidait à passer outre les inconvénients. Et pourtant, malgré mon aigreur sur le sujet, il y a ce sourire qui vient se flanquer sur mes lèvres, quand j'entrevois lits et biberons plus loin. En permanente contradiction avec toutes mes émotions. On avance quand il stoppe nos pas, lui lançant une œillade pensant qu'il a trouvé quelque chose pouvant lui plaire, mais c'est sa mâchoire qu'il effleure, visiblement pensif, avant de prononcer ; " Faudrait qu'on parle de quelque chose avant. Inutile de tout acheter en double, tu n'crois pas? "

    Pardon ? Quoi ? En une seconde tout vient intensément de changer. Aussi choquée que perturbée, je ne peux m'empêcher de me dire qu'au moins malgré la nature inattendue de la proposition, c'est toujours le même qui se tient à côté de moi. Brut de décoffrage. Direct, quand il faut, et lorsqu'il le veut. Enfin … Pas tout à fait.

    C'est pour cet « a peu près » que je me permets de demander « Tu veux dire que tu nous veux chez toi ? » Forcément, ça se transformera en chez nous, si c'est le cas. Et étrangement, ça me fout irréversiblement en vrac, au niveau de l'estomac. Je ne peux nier y avoir déjà pensé, sans jamais vraiment y croire, l'envisager. Si contraires quand on en oublie d'être complémentaires. « Micro teub et moi ? » De façon … stable. Foutre une bonne fois pour toutes l'éphémère sur le côté. J'ai comme une envie de rire, nerveusement, j'aurai aimé ne pas être prise de court, je crois. Mais j'imagine que c'est de bonne guerre, pour les fois où je lui ai reproché de ne pas être clair avec ce qui peut se tramer dans ses pensées.

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    Lien du postLun 15 Aoû 2016 - 22:58
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    Quelques secondes, c'est le temps qu'il lui faut pour réaliser ce que j'ai par un sous-entendu proposé. « Tu veux dire que tu nous veux chez toi ? » Vous deux, nous trois. Évidemment, je préfère la savoir au plus près durant les prochains mois mais il n'y a pas que cela. Alors c'est un ours en peluche juché sur un présentoir à portée de main que mes doigts accrochent spontanément, le temps de trouver une réponse un peu moins évasive que ne l'a été ma demande. « Micro teub et moi ? » Éclat de rire spontané lorsqu'elle reprend ce substantif peu élogieux précédemment utilisé mais nettement mieux que le terme " erreur" - si j'ai bon souvenir - dont elle l'avait la première fois gratifié. Et bien que je sois un peu moins tendu, l'animal entre mes doigts continue de subir mon anxiété, pétri et malaxé, jusqu'à ce que je trouve de quoi éclaircir la situation, le regard pourtant fuyant vers les derniers rayons du fond. " Ce serait plus... judicieux. " D'ajouter à ton maigre salaire une rente supplémentaire, dissimulant mon désir de la ressentir à mes cotés au quotidien sous un voile de rationalité. " Je pourrais libérer le bureau... " Puisque comme elle me l'a fait si bien remarquer, je travaille déjà suffisamment durant mes heures de service. Conserver le secrétaire, lègue vieillissant d'un aïeul qui au fil du temps prend la poussière, ainsi que la bibliothèque où déclinent tous mes volumes de Droit dont je connais par cœur les lignes, n'est plus digne d'intérêt, surtout avec l'arrivée de...micro teub dans nos vies.
    Quant à sa mère, je doute malheureusement que toutes ses affaires trouvent aisément place dans les placards que je suis prêt à lui céder, étant une véritable collectionneuse de chaussures de toutes sortes, lunettes, vêtements et sacs de marques prestigieuses... Un soupir et l'ourson beige retrouve sa place parmi ses congénères, prenant le soin de l'observer, foutant de coté les questions pratiques et problèmes d'organisation que nous pourrions rencontrer afin de ne me focaliser que sur l'aspect le plus plaisant de ma demande: Les avoir tous deux sous mon toit, pouvoir le veiller lui et elle à la fois, une histoire au présent que je désire vivre au quotidien pleinement même si c'est au détriment de ma liberté.

    Un peu plus insistant sur l'objet, je me surprends même à en examiner l'étiquette sans y penser.  15,90 $ pour un doudou à peine plus grand qu'une main dans un pyjama violacé... Tout cela parce qu'il est adapté aux caprices des nouveau-nés et de manufacture... C'est français, un très bon choix, de très bonne qualité. Voilà. La petite rouquine derrière son guichet nous a renseignés alors nous n'avions rien demandé, s'incrustant dans une discussion sérieuse à laquelle elle n'a pas été conviée. Un sourire pour la remercier tout de même de cette information et mes doigts toujours enlacés aux siens, j'incite Anna a faire quelques pas vers les rayons suivants afin que nous puissions retrouver un peu d'intimité, inclinant la tête vers elle avant de lui souffler: " Disons que.... je préfère t'avoir avec moi jusque là. " H24, jusqu'à l'accouchement, et après bien évidemment, trop arrogant pour clairement lui faire comprendre qu'elle et lui sont devenus mon plus grand tourment.
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    Lien du postSam 27 Aoû 2016 - 0:41
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    Et bien que je ne m'attendais pas à son rire, j'avoue qu'il me détend. Parce que se trouve en moi cette sensation que l'heure est grave, que nous sommes, encore une fois, au départ d'un tournant. De manière fébrile, et bien incontrôlée, mes prunelles jonglent entre son visage et ce doudou pour enfant qu'il est en train de torturer. Sa gêne s'en devient presque palpable, au moment où il prend la parole, il est vrai. " Ce serait plus... judicieux. " J'en arque les sourcils, et bien que je trouve l'argument quelque peu douteux, je ne me permets pas encore de nouveau commentaire, parce que je ne voudrai pas, qu'il en vienne à reculer dans son élan. Avec Clay, je le sais, il ne faut jamais aller à contre courant. Suffit d'attendre, de le laisser … prendre son temps. Le brusquer revient souvent à l'attaquer, et au jeu de nos guerres, je ne sais jamais lequel de nous deux en reste gagnant. Surement que c'est donnant donnant. " Je pourrais libérer le bureau... " Et l'idée me charme, directement. Parce que s'il veut le libérer, c'est forcément pour faire de la place au nouvel arrivant. Et un léger sourire vient se positionner sur mes lèvres, bien que malgré cela, je reste taciturne. Cherchant les mots, ceux qui se battent en ce moment même dans mon esprit.

    J'en ai omis mon père, ma mère. Ma déchéance et semblant d'errance. Focalisée sur ce qu'il semble vouloir aujourd'hui m'offrir. Opportunité plaisante à souhait, et pourtant je n'ose l'entrevoir. Les événements de notre histoire sont arrivés, toujours, sans prévenir, ils se sont imposés à nous, nous donnant des choix factices mais qui se sont faits naturellement. Sans penser évidemment, aux écarts, au non-avortement, au non mariage. Je pense à moi, qui ai traîné de plus en plus chez lui à mesure du sérieux de notre relation. Je pense à nos réveils, à deux, à mon mug de café, simplement doublé. A tout ce qui n'a pas été maîtrisé mais qui s'est imposé. Mais vivre réellement ensemble est une chose qui n'a jamais été abordée. Peut-être parce que j'ai toujours prit la peine de préciser que je comptais m'en aller. Idiote à de maintes fois, butée sur n'importe quoi, qui n'importait finalement pas. C'est français, un très bon choix, de très bonne qualité. Hein ? Quoi ? Je m'en renfrogne pour observer ce qu'il tient en main, et dont je ne veux pas, c'est trop cucul, non, tu crois pas ? Enfin, la question n'est pas là. C'est sans mot dire que je le suis lorsqu'il délaisse enfin la peluche pour nous conduire un peu plus loin dans les rayons. " Disons que.... je préfère t'avoir avec moi jusque là. " La redescente est difficile, mais étrangement, j'en hoche le visage à répétition.

    « Jusque là. » Je ne peux pas m'empêcher de le redire encore choquée de la finalité de ses propos. C'est à mon tour de rire succinctement, mais si le sien était de presque bon coeur, le mien est clairement amer. Et je ne me remets pas de mon ascenseur émotif, d'abord illuminée par le fait d'entrevoir une vie à deux, à trois, bien définit, bien officielle, et maintenant … On parle d'un nouveau contrat. D'un jusque là. « Parce qu'il y a une date butoir ? » A son invitation à prendre possession de sa maison. J'en déglutis alors que c'est à mon tour de regarder tout et n'importe quoi plutôt que son visage. Presque craintive de ce que je pourrai y lire. Je n'ai pas délaissé mon ancienne vie dans son entièreté pour seulement pondre un gosse et m'éclipser. Je lis sans le faire les étiquettes, présentement, au plus profond, irritée, glaciale lorsque je me décale d'un pas sur le côté, afin de poser une distance entre nous deux. Longueur sur l'instant, réellement méritée. Au moins, je me contiens pour ne pas exploser et le laisser dans ce foutu magasin évidé de ma présence. C'est ma main, nerveuse, qui va se frotter contre mon front, puis s'écraser sur une boite, quand j'exulte un soupir. Ma connerie m'assénant de tous les côtés. Bêtise d'avoir pensé, ne serait-ce qu'une seconde, qu'il pourrait vouloir me voir emménager chez lui. « Et ça se passe comment après ? » Oui, je suis parfaitement consciente que je suis en train de fulminer. « J'aurai un droit de visite ou bien ? » Vu que micro teub aura sa chambre chez lui, achetée en un seul exemplaire.
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    Lien du postSam 27 Aoû 2016 - 16:25
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    Et tandis que je pensais le message être bien passé, elle reprend mes propres termes afin de me faire ciller. « Jusque là. » et après cela, mais c'est d'une logique imparable, au point que je ne me sente nullement obligé de le souligner. « Parce qu'il y a une date butoir ? » Alors désorienté par ce manque de confiance qu'elle semble éprouver, mais surtout par le fait de n'avoir su lui faire clairement comprendre mes desseins, les rayons deviennent rapidement mon principal centre d'attention. Ici, là... Mes yeux balayent les différents éléments qui embellissent les nombreuses étagères pendant que je tente de trouver les mots qui pourraient, à juste titre cette fois-ci, lui plaire.  " Non... "  Je n'ai jamais dit ni voulu laisser sous-entendre que tu partirais après l'accouchement. Je pensais qu'avec le temps, elle me connaissait suffisamment pour savoir que je ne suis pas homme à fuir mes responsabilités au premier problème rencontré. Même s'il est vrai que nous n'en sommes plus au premier... Plutôt rodé face aux aléas quotidiens d'une vie partagée, surtout depuis qu'ils se font de plus en plus fréquents depuis quelques mois, je m'estime suffisamment préparé à partager mon toit et cela pour une durée indéterminée contrairement à son précédant contrat.  

    Mais elle s'écarte légèrement, en proie je le devine, à ses humeurs assassines et ne dit mot jusqu'à soupirer le dédain qui l'a soudainement gagnée et que je lui inspire. J'ai merdé. De mon coté c'est la vendeuse que j'examine de peur qu'elle ne nous ai remarqués, qu'elle ai pu discerner les paroles venimeuses balancées. Et dire qu'en quelques secondes seulement, pour une parole mal interprétée le ciel vient de se voiler...   « Et ça se passe comment après ? J'aurai un droit de visite ou bien ? » Ou bien. Son irritabilité est communicative et agacé déjà à l'idée qu'elle puisse faire éclater une nouvelle dispute pour un quiproquos, j'ai moi aussi cette réaction futile de me détourner, prendre de nouveau pour objet de convoitise le premier article qui se trouve à ma portée et marmonne à son attention sans même la regarder: " Ça me parait pourtant évident. Si l'enfant reste, sa mère également. "  Et aussi stupide que cela puisse paraitre entre deux œillades discrètes, j'accuse dans un rire nerveux la connerie du moment, incapable comme toujours de lui dire ce que je souhaite réellement. " Ai-je déjà baissé les bras devant ton ultimatum à toi. "  Attention, elle pourrait encore se méprendre sur mes intentions. Ce que j'essaye de lui faire comprendre, c'est que je ne me suis jamais découragé lorsque les choses commençaient à changer et qu'elle espérait toujours se marier, ses grands projets toujours d'actualité et clairement posés. Qu'elle puisse croire qu'elle soit si aisément destituable de son statut de compagne alors que je suis toujours resté, me laisse amer. Ne lui ai-je pas suffisamment démontré, au lit, que jamais je ne saurais me lasser d'elle, présence recherchée dès mon réveil même si je ne l'avoue jamais.

    Les lèvres bridées, j'approche dans son sens, le regard sans cesse à mesurer si d'aventure la jeune vendeuse viendrait s'incruster lorsque je m'aventure à lui soumettre ce qui m'investit depuis un certain temps. " Ce que je veux, c'est que tu t'installes maintenant. Et qu'tu restes. " et tente une approche, le dossier mis de coté sur les nombreuses boites en carton, afin de venir la ceinturer même si mon geste semble l'indisposer, être suffisamment proche d'elle pour lui souffler: " Jusqu'à ce que tu ne puisses plus me supporter. " Parce que le jour où elle quittera mon appartement, ce ne sera que par sa propre volonté, parce qu'elle l'aura décidé.

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    Lien du postMer 31 Aoû 2016 - 23:45
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    J'avoue que mère porteuse n'a jamais été un futur dans lequel je me voyais, mais faut croire que même à vingt neuf ans révolu, on est pas à l'abri de surprise. Ainsi que de plans personnels revisités. Merci Clay, vraiment, c'est un honneur d'avoir été choisie, je n'aspirais qu'à ce but dans ma vie. Je sais – ou presque – que je suis en train de réagir trop fort, mais il y a ce détail qui fait que je n'arrive pas à me tempérer, et je suis à la limite d'écouter les démangeaisons dans mes phalanges et d'aller claquer le visage qu'il vient de détourner. Et là c'est ma langue que je me dois de retenir enfin de ne pas l'envoyer clairement paître. C'est bien connu, Clay dit toujours ce qu'il faut quand il le faut, et ma propre ironie me fait trembler. Un terrible besoin de le choper et de le secouer. Encore une fois, il est maintenant, le foutu moment où il faut se montrer éloquent. " Ça me parait pourtant évident. Si l'enfant reste, sa mère également. " Soupir de soulagement. Il était temps. Et malgré ça, je ne le nierai pas, je ressens encore ce bouillonnement à l'intérieur de moi.

    Et le rire dont il me gratifie n'est pas le meilleur des moyens de me faire à nouveau me sentir bien. A contrario, même, j'ai presque l'impression qu'il me prend pour une con. Alors, irritée, j'attends, je ne sais plus quoi. Je patiente pour qu'il dise autre chose, pour que j'en vienne à le prendre au sérieux. Pour que je nous imagine réellement vivre à deux. Finalité à trois. Mais ce qui suis le départ de ses pensées, n'est pas ce que j'espérai. " Ai-je déjà baissé les bras devant ton ultimatum à toi. " Faudrait que tu m'éclaires, c'est quoi le rapport entre ces instants passés et maintenant ? Il n'est pas parti, d'accord, c'est tout à son honneur, surtout après ce que j'ai pu imposer en son coeur. Mais ce n'est pas improbable que ses sentiments aient changé aujourd'hui. Après tout … Je suis le parfait inverse de celle qu'il a pu rencontrer. A des années lumières de la sulfureuse infernale, serveuse vénale, qui l'avait défié. Je grossi à vu d'oeil, je ne fais que de bouffer, je n'ai plus rien, je suis sacrément fauchée. Egarée, cette vision d'Annalynne lui offrant une voiture pour ses trente ans. Oui, il est encore là. Cependant moi, j'ai tout abandonné. Et je doute fortement que mon père serait heureux de voir sa fille engrossée mendier le fait de devoir être hébergée.

    Sur mes réflexions, je ne le remarque pas en train de s'approcher, bien trop occupée à ruminer, incapable de me contrôler. Micro-teub, il a l'art de – déjà – me faire facilement péter les plombs, même s'il est totalement hors de question que je le dise à haute-voix. La grossesse, moi ? Non, elle ne m'atteint pas. " Ce que je veux, c'est que tu t'installes maintenant. Et qu'tu restes. " Les mots s'ancrent en moi. Heurtée de toutes parts. J'en ai le souffle coupé, la sensation qu'une cage vient de prendre mon organe vital en otage. Ses bras m'entourant, je m'accommode du débit incertain de mon sang. " Jusqu'à ce que tu ne puisses plus me supporter. " Au milieu de mon bordel organisé, je me déboussole de mes propres fantasmes. J'en ai perdu le nord, mis de côté le sud avant de mélanger les deux derniers. L'énervement court à sa perte, je le sais. Il est délaissé pour ne laisser que le fait que je suis agacée qu'en quelques paroles seulement il est parvenu à me déstabiliser. Vivre ensemble, officiellement. Il y a deux minutes, l'idée paraissait être la seule alternative envisageable, idée unique qui à elle seule semblait me charmer.

    Notre proximité me foutant à mal, mais me défaire de son emprise serait évidemment mal interprété de sa part. Il sait pourtant combien j'ai du mal avec les effusions publiques, le côté si laid de tous ces débordements. Autant que je n'aime pas ça, je reste pourtant, dans cette position, ressentant de son corps sur le mien, la pression. Au lieu de lui gratifier d'une réponse positive, ma paume effleure mon vision, avec précaution, déride mes traits, pèse un faux pour et un erroné contre. Des secondes, j'en tiens le décompte. Quand je redescends ma main pour la poser sur les siennes, liées sur mon ventre, et les tapoter. En geste hypocritement amical. « Je ne sais pas si je suis prête. » Je ne fais que lui rendre la monnaie de sa pièce. A torturer mes émotions, bien trop à fleur de peau. Insupportablement hormonale. Puis, lorsqu'on se pose vraiment la question, après tout, c'est vrai, c'est compliqué de dire oui à un homme qui vous demande d'emménager. Se détourner une fois pour toute d'une forme d'indépendance pour en assimiler une nouvelle manière de se sentir en liberté mais tellement accroché. Ca veut dire tout partager, autant les bons que les mauvais côtés … Heureusement, c'est tous – ou presque – que je les connais. Donc c'est bien pour cela, que je ne lui laisse pas le temps de réfléchir trop longtemps, de s'énerver en vain, comme je le veux, c'est certain. Je me retourne, le regarde, en inclinant le visage, mimant un intense moment de décision. « A me condamner à boire ce liquide que tu appelles café. » Un léger sourire traverse mes lèvres, avant que je ne les retienne d'aller sur les siennes se poser. Profite de sa présence, quand mes doigts parcourent avec délicatesse ses avant bras, remonte jusque ses épaules, spectacle qui me dérange de faire partager, alors je me défais de ses bras, quand avec un détachement factice j'ose avouer à mon tour, tout aussi handicapée. « Alors, on en a pour bien des années. » A se supporter. Discrètement, amoureuse, je vais cependant lier mes doigts aux siens dans un affectueux entrelacement.

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