Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityNoage - You know why i'll leave you alone ? Because i care about your feelings more than mine. - Page 2
I LOVE HARVARD
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    Noage - You know why i'll leave you alone ? Because i care about your feelings more than mine.
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    Lien du postSam 6 Aoû - 19:41
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    ✧ Suite de Noah. 29 juillet 2016. ✧Sage et Noah

    Je me ferais chien, je me ferais rien, je me ferais ombre, plante, zombie, poussière, n’importe quoi, pourvu qu’elle ne parte pas. Je ne peux pas, je ne peux pas être sans toi, Sage. Je savais que j’étais amoureux d’elle, je savais que je ressentais des choses incommensurables pour elle. Mais ce n’est que là, quand j’entends le son de sa voix, le bruit de mon cœurs qui se fracasse contre les parois de ma cage thoracique que je me rends compte d’à quel point c’était puissant. Je ne peux pas bouger, incapable d’affronter le moment où elle aura jeté les clefs, où elle franchira cette porte, où elle me laissera tomber. Je ne peux pas vivre sans elle, Sage c’est moi, c’est une partie de moi, je ne sais pas comment être Noah, ni ce qu’est Noah quand elle n’est pas là. Alors quand elle m’attrape avec violence et me plaque contre ce mur, quand je sens ses oncles se planter dans ma peau, quand elle sert mon cou comme si elle voulait l’arracher de ma tête, je supplie intérieurement pour qu’elle le fasse. Je la supplie de me tuer, d’en finir avec moi, pourvu que je n’ai pas à affronter le reste d’une vie plate sans elle. Je la regarde et je déteste ce que j’y vois. Je la supplie de faire tout et n’importe quoi pour que ça s’arrête, vas y, tue moi, fais le, fais le. Elle m’hurle dessus et ça me fend l’âme en deux et je me mets à lever les mains, tente d’attraper ses joues, son visage, le plaque face au mien pour qu’elle me regarde dans les yeux, qu’elle arrête ça, qu’elle me reconnaisse, essoufflé : « je suis amoureux de toi, arrête, je t’en prie, arrête ça, je suis fous de toi », et je caresse ses joues, ses cheveux, dans tous les sens comme si je voulais me rendre compte qu’elle était bien là, comme si je savais déjà que c’était la dernière fois que je pourrais l’approcher. Le bruit de son poing qui s’ecchymose contre le mur me laisse de marbre tant je suis absorbé par elle, par l’idée éreintante de la retenir, les larmes dans les yeux, je me décolle du mur, tente encore d’aller vers elle, je ne contrôle pas mon corps, c’est comme s’il se refusait à l’idée de la séparation, lui tout entier : « Sage, je t’en prie … ». Et son je te déteste a l’effet d’un coup de poignard en plein dans mon ventre. Non, non, ce n’est pas vrai, je ne veux pas le croire. Je ne veux pas, non. Et dans ses yeux, je vois que c’est vrai. Je me perds, m’étourdis, j’ai envie de crever parce que putain, c’est ce qu’elle ressent et je ne sais plus comment la retenir. Elle est entrain de partir, elle est déjà partie. Et je me confonds en excuse minables qui visent à lui faire comprendre que rien du reste n’a d’importance, que tout ce qui compte pour moi c’est elle, que je ne peux pas me résoudre à l’idée de la perdre, c’est impossible. Et tout ce qu’elle retient, c’est ce que je dis sur Méline. Alors, je m’arrête net. D’abord, je ne comprends pas, pourquoi ça lui fait ça, pourquoi ça lui fait mal. Et puis je réalise tout à coup comme une violente gifle en pleine nuit qu’elle est entrain de me regarder comme si je l’avais trahi. Je me redresse tandis qu’elle s’écroule au sol, murmurant des « non, non », complètement perdu, au milieu de mes sanglots. Je porte de nouveau mes mains à mes oreilles, le bute relevé, prenant une inspiration profonde. J’entends sa question, mais je ne veux pas l’écouter, je continue dans mes « non, non », à tourner dans tous les sens comme un autiste avant d’hurlait un « Tu m’avais promis » à plein poumon. Et je me jette sur elle, genoux au sol moi aussi, face à elle, je tente de la prendre dans mes bras, de faire qu’elle me regarde différent, de faire qu’elle soit encore à moi, comme un fou à lier conscient de ce qu’il vient de perdre, comme quelqu’un prêt à se jeter d’un toit : « Je ne veux pas que ça change, ça ne peut pas changer, Sage, ça ne peut pas changer », dis-je en sanglotant tandis que peu à peu, c’étaient des véritables gémissements de pleurs qui sortaient de ma bouche : « ça ne peut pas s’arrêter Sage, ça ne peut pas », et j’attrapais son visage, embrasser sa bouche comme pour me convaincre du fait que j’étais entrain de rêver, que je ne l’avais pas perdu : « Pardonne moi mon amour, je t’en prie, pardonne moi ». Et j’essuyais ses larmes de mes lèvres, la serrant presque trop fort, clairement contre sa volonté.



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    Lien du postSam 6 Aoû - 20:35
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    Pathétique, lamentable, le visage humide par les larmes, cette boule au fond de ma gorge qui m'empêche de parler convenablement, impossible de maintenir ma voix. Il est là, entre mes doigts et je peux sentir son pouls, je le regarde douloureusement et je n'ai qu'une envie.. Lui arracher le cœur comme il a arraché le mien. Comment je vais faire sans toi Noah ? Comment je vais survivre ? Jamais je ne pourrais, je vais sombrer doucement, je vais mourir et tu vas me laisser crever parce que je préfère encore la mort comme finalité que de penser encore et encore à ta trahison. À tes mensonges incessants. À ces moments qu'on a passé tous les deux, ces moments que je pensais sincère et qui ne l'étaient pas. Tu m'aura tué, tu auras mit fin à mes jours et jamais je te pardonnerais de m'avoir fait ça. Tu entends ? Jamais. Jamais. Jamais. Il vient poser ses mains sur mon visage aux traits durcis, à l'allure sombre et inconsolable. Je renifle vulgairement, regardant ses yeux tour à tour, cherchant une raison de lui pardonner mais je ne vois que de la honte, de la culpabilité et du désespoir. Comment pourrais-je te pardonner de m'avoir détruite ? De ne pas avoir réussit là où ils ont tous échoués aussi.. Tu n'était pas le bon alors ? J'ai trop cru en toi c'est ça ? Tu m'as faite rêver à travers tes mots doux pour finalement me plonger dans un cauchemar sans fin. Un cauchemar où tu n'es pas. Je secoue la tête activement de gauche à droite, niant ce qu'il me disait, je ne voulais plus croire à ce qu'il dit, à ce qu'il me hurle. Je ne pourrais plus jamais croire en toi Noah. Je me recule, ignorant ses supplications à la con, il avait pas le droit de me demander de rester après ça, ma main lever vers lui, l'empêchant de s'approcher de moi. Tout en lui me répugne, je ne vois plus que le monstre qu'il est réellement et non plus l'homme que je désirais tant. - La ferme Noah ! La seule personne que tu aimes c'est toi et tes pulsions ! Tu cries nerveusement, tombant les genoux au sol en un long sanglot. Tu réalises subitement tout, tu comprends que tu n'était qu'un jeu pour lui, un vulgaire jeu dans lequel tu n'était qu'un pion.. Je savais que c'était impossible, qu'il ne pouvait pas aimer une fille comme moi. Pathétique, ce que j'étais conne putain ! Et je me roule en boule, le visage dans mes mains ne pouvant plus m'arrêter de pleurer de toutes mes forces. Je n'entends plus rien, j'étais devenue sourde, seuls les maux de cœur m'envahissait. Il vient face à moi, je le sens s'approcher, me prendre dans ses bras et même comme ça je ne vais pas mieux, même pas un peu, ça me fait toujours aussi mal.. Alors que je pensais tout vaincre dans ses bras, près de lui, à ses côtés, maintenant.. Je me sens juste en danger. Plus que n'importe où, avec lui, je me sens en danger. Je salis son épaule de mascara, trempé de larmes, je ferme les yeux plus fort à chaque son qui sort de sa bouche, à chaque sanglot qu'il évacue. - T'as mit un point à notre histoire.. Tout.. Tout ce que j'ai fait c'est de t'aimer d'un amour sans faille.. Dis-je tremblante, la phrase coupée par les pleurs et les gémissements. Je tape sur son torse, je n'ai plus la force, plus rien, je suis totalement vidé de tout. De nous. - Du début à la fin Noah.. Je t'aime, du début à la fin.. Je parlais dans le vide, sans réfléchir, les sanglots qui se calment, cette sensation de ne plus rien ressentir tellement la douleur est trop puissante, cette sensation d'être démunie au plus haut point. - Jusqu'à la fin.. Que je répète encore, me berçant contre lui avant de le repousser, me reculer et me relever doucement. - Tout est terminé Noah. Ces mots me saignent, m'écorchent la bouche violemment, j'arrache son collier, son signe de promesse débile et son mensonge de mon cou, des rougeurs apparaissent, je regarde sa promesse au creux de ma main quelques secondes avant de la laisser tomber au sol et de la voir s'écraser lentement contre ce sol souillé. - Adieu Noah. Les larmes remontent jusqu'à mes yeux, je les lèvent vers le plafond pour les empêcher de couler en me pinçant les lèvres, je n'ose même pas le lui dire en face alors je tourne les talons vers la porte et m'enfonce dans ce couloir, évacuant toute ma peine.


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    Lien du postSam 6 Aoû - 21:39
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    ✧ Suite de Noah. 29 juillet 2016. ✧Sage et Noah

    Je ne t’ai pas mentis. Sage, je ne t’ai jamais mentis. C’est ce que mes yeux sont entrain de lui hurler quand elle m’étrangle contre le mur, que je me laisse faire parce que je sais que c’est le seul contact que je peux avoir d’elle. Tout, absolument tout, je suis prêt à tout endurer de ses coups pourvu qu’elle ne soit pas indifférente. Pourvu que je continue d’exister. Parce que si elle ne me regarde pas, si elle marche en faisant comme si je n’étais pas là, il n’y a plus rien qui me prouve que je suis Noah. Je ne t’ai pas mentis. Je ne t’ai jamais mentis. T’es même la seule personne à laquelle je ne pourrais, plus que les autres, jamais mentir. Je suis amoureux de toi, de la paume de mes mains à la plante de mes pieds, de mes orteils à mes cheveux, tout en moi est fou de toi et jamais, jamais, je ne pourrais me résoudre à l’idée de te perdre. Je cherche son regard comme on cherche le pardon. Vainement, avec ce sentiment atroce d’impuissance, de ne rien pouvoir changer aux choses telles qu’elles se déroulent. Non je t’en prie, ne dis pas ça. Je saisis dans ses yeux tout ce qu’elle est entrain de penser. Je t’en prie Sage, déteste moi le temps qu’il faudra, mais reste. Ne dis pas ça. Ne pense pas ça. Je ne suis pas eux, je suis à toi, tu le sais, regarde, quand je te touche, quand je me mets à genoux, quand je pleure et me tord dans tous les sens tant ça me fait mal de te voir comme ça. Arrête, je t’en prie, arrête. Ne me dis pas qu’on va tout lâcher sur ça, ne me dis pas qu’on n’est pas plus fort que ça. Je suis un con, un gros con, je le sais. J’ai fais un millier de choses stupides dans ma vie, pour l’adrénaline, pour le jeu, parce que c’est comme ça que je suis né. Et t’es arrivé, et tu m’as changé et bordel, tu ne vois pas à quel point je suis à tes pieds ? A quel point je m’en veux ? A quel point je meurs présentement de tes précoces adieux ? Ne nous avorte pas, on vaut mieux que ça, Sage, je t’en prie ! Que j’implore à l’intérieur de moi tandis que je cherche quelque chose, n’importe quoi, dans son visage qui me permettrait de croire que mon nom n’est pas tout à fait mort pour elle. Qu’il reste quelque chose à sauver. Donne moi une miette, juste une miette, et je me battrais. Pour toi, pour nous, je me battrais. Ne te défaits pas de moi. Je ne peux PAS être sans toi. Ce n’étaient pas des mots doux, aucun n’était doux, ils ont été horrible à sortir, ils m’ont fait affreusement mal, tous. Quand je t’ai dis que j’étais amoureux de toi, je ne me suis jamais senti autant en danger, et c’était douloureux. Et je ne le regrette pas, parce que c’est de loin le plus beau risque que j’ai pris, tombé amoureux de toi. Et sa main qui se dresse comme un paravent, elle me rejette et je ne m’y fais pas. Je supplie encore, la secouant presque avant de me laisser tomber en arrière. Sur les fesses, les genoux repliés face à elle, je la regarde déconcerté : « Tu ne peux pas dire ça, tu ne peux pas penser ça. Pas après tout ce qu’on a vécu, pas après tout ce qu’on a traversé. Tu disais que rien ne pouvait nous détruire, que rien ne pouvait nous casser … Sage, j’ai l’impression d’être amoureux de toi depuis toujours, comment tu veux que je fasse sans toi ? », Timide haussement d’épaule, je me résigne presque, le visage inondé par les larmes, ma voix fluette d’enfant à l’agonie. Elle tombe et je tombe avec elle, l’encerclant de mes bras comme si je voulais retenir ce moment à tout jamais : « Il n’y a pas de point à notre histoire ! Si tu m’aime sans faille, alors, ne pars pas, ne me laisse pas ! ». Et elle me pousse une dernière fois, je reste là a genoux, comme si tout le poids du monde tombait sur mes épaules. Je la regarde, agonisant, gémissant comme une pute. Mon regard redevient vide. Je viens de la perdre. Je le réalise. Je l’ai perdu. A son mot « fin », je réalise. Et je me fige. Je ne suis plus rien. Même le bruit de la chevalière que je lui avais donné qui tombe au sol ne réussit pas à me faire bouger. Je suis mort à l’intérieur. Le néant. La torpeur. Le début de la fin : « Tu es tout ce que j’ai», dis-je dans ma barbe, à voix basse, marmonnant. Avant d’enfin lever les yeux vers sa silhouette qui prend la porte : « TU ES TOUT CE QUE JE VEUX ! ». Et que le bruit de ses pas qui résonnent dans ce silence mortuaire. Mes genoux presque écorchés au sol, incapable de bouger. Je ne saurais vous dire combien de temps je suis resté comme ça. J’aurais voulu ne jamais me relever. J’aurais voulu m’éteindre, à tout jamais. Sage est parti. Noah est mort.



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