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I LOVE HARVARD
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    I wanna die, like the fucking bitch i am - Amanda
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    Lien du postVen 2 Sep - 12:46
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    ✧ Plage, 30.07.16, 19h✧Amanda et Noah

    Aussi étrange que cela puisse paraitre, l’ivresse incandescente de mon mal-être avait laissé place à une euphorie douce. Même l’écho de la douleur sur mes plaies ouvertes ressemblait à des caresses quand le vent les touchait. Il y avait dans mon ventre ce nuage opaque d’émotions mortes métastasées, comme si quand tout était perdu il ne nous restait plus qu’à nous allonger et attendre. Se laisser porter par les flots de larmes coagulées et appréciés notre condition de mourant. Je meurs et je meurs d’elles. De Sage, de ma mère. Je meurs d’être aussi lâche, meurs d’être à l’étroit dans mon armure de plomb. Je meurs d’amour et je meurs de haine. Ma peine figée comme les stigmates d’une peau nécrosée au-delà de la simple ecchymose. Je me laisse tomber en arrière, face au ciel, laissant ma main prise dans celle d’Amanda. Amanda la douceur, même là, même dans ce qui me parait être le pire elle aspire mes névroses et les transforme en papillon. J’ai des papillons dans le ventre. Quand je me concentre, je sais qu’il s’agit de relans et de l’envie persistante de vomir. Mais là, quand je suis allongé à côté d’elle, on dirait des papillons. Peut-être que l’euphorie devient trop forte, qu’elle frise la folie tant je m’entends hurler de rire dans ma tête. Nous parlons des étoiles et ça m’arrache un sourire. Sincère sourire, sans mélancolie ni nostalgie parce que les choses qui continuent d’exister ne peuvent pas manquer. Elle n’est pas morte notre nuit dans le phare, elle n’est pas morte notre histoire. Elle vit indépendamment de nous quelque part sur Andromède et Cassiopée et d’une certaine manière, ça me rend heureux. Plus personne ne pourra rien gâcher. Je n’ose rien répondre quand elle me dit que je l’ai rendu heureuse. J’ai toujours pensé l’inverse et … et je ne sais pas. Je crois que mon cœur, si tant est qu’il ne ce soit pas assoupi, rate un battement. Je ne regarde pas Amanda, les yeux rivés vers le ciel, je n’ose pas, un brin gêné, un brin raidis. Je ne sais pas quoi répondre et je garde ses mots comme un psaume délicat. Alors je ne suis pas le plus nul des nuls, alors je suis quand même capable de rendre une fille heureuse ? Elle n’imagine pas le soulagement que j’éprouve à cet instant précis, moi qui ces derniers temps n’ait l’habitude d’entendre que des « tout est de ta faute ». J’ai envie de lui dire merci, mais je ne dis rien. Du moins, que des banalités : « Si tu veux toujours te faire tatouer, je connais quelqu’un ». Et là, je ne saurais pas expliqué ce qu’il se passe en moi. J’entends qu’elle me dit qu’elle est avec quelqu’un et … blocage instantané. Je crois que mon sourire se resserre et que les étoiles me regardent. Je ne dis rien, un bref instant. Faire tomber ça là, comme ça, maintenant ? Je … Je ne sais pas. Je sentais sa tête tourner vers moi, je l’entendais réitérer qu’elle était vraiment heureuse et … et je finis enfin par tourner ma tête vers elle après quelques secondes de silence retenu. Je la dévisage, je la décompose, ses yeux, son nez, sa bouche. Je la regarde comme si je voulais retenir cette image à tout jamais. Quelques fractions de seconde encore et j’esquisse un sourire timide : « Alors, je suis heureux pour toi ». Je le suis, sincèrement. Même si ça me fait un pincement au cœur, c’est normal, l’ego a toujours du mal à encaisser qu’on avance sans lui. Je lève sa main qui tient la mienne à ma bouche, y dépose un baiser délicat avant de me relever. Peut-être que moi aussi je finirais par être vraiment heureux, j’en sais rien. Je balance mon mégot, j’ai envie de courir, j’ai envie d’hurler, j’ai envie … d’être seul. Je suis trop perturbé et … je ne sais pas, je crois que j’ai envie d’être seul là : « Je vais rentrer à pieds … ».




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    Lien du postLun 5 Sep - 17:59
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    I wanna die, like the fucking bitch I am

    Il était tellement facile de parler avec Noah, tellement que j’en avais oublié la délicatesse qui émanait de sa voix rauque. J’aimais cette voix-là, j’aimais qu’il s’agisse de celle d’un fumeur et que cela le rendait encore plus intriguant. Alors, au-dessus de nous les étoiles, sa main dans la mienne et la mienne caressant sans cesser sa paume rugueuse, le passé s’incrustant dans nos esprits, encore mieux que nous l’avions fait auparavant. La nostalgie n’avait pas eu le temps de me gagner et lui non plus, en tout cas, je ne l’avais pas décelé et le souffle coupé j’étais heureuse de partager ce moment avec lui, rattrapant certainement une continuité jamais terminée. Notre relation était quelque part et quelque chose me disait qu’elle allait exister un bon nombre d’années encore ; là, où les étoiles, elles, ne meurent jamais. Mes yeux étincelaient devant la beauté qui se présentait à nous, ce ciel ébène que l’été n’avait pas fini de créer et la brise qui s’en émanait chatouillait délicatement mes jambes dénudées. Quelques personnes passaient devant nous, derrière nous aussi. C’était un peu comme si nous étions deux personnes sans-abris amoureux, tentant de se mêler à la foule qu’elle-même évitait sans égard, sans un regard, sans soucis. Je me sentais bien là, aux côtés de mon ex enivré, le ciel étoilé comme toi de cinéma, les étoiles comme des têtes d’épingle qui nous scrutaient sans préavis. La beauté du moment s’immortalisait doucement dans mon esprit encore embrumé par les effluves d’alcool qui venaient de ma droite. « Tu viendras avec moi ? » Demandai-je simplement, lorsqu’il me proposait quelqu’un pour me tatouer, chose que je n’avais pas oublié et qu’il fallait que je fasse à tout prix. Il me semblait évident qu’il devait m’accompagner, après-tout, ce dessin corporel était la preuve que notre amour était bel et bien encore là, quelque part entre l’éternel et l’irréel.

    Je n’aurais su dire ce qu’il m’avait pris à ce moment-là, lui parler ainsi d’Isaiha, actuel petit-ami était certainement la moins bonne idée que j’avais eue. Il fallait que j’imagine un peu ce que Noah avait ressenti à cet instant précis. Imaginons qu’il éprouvait encore des sentiments pour moi et là, c’était le drame absolu. Il était clair que j’avais fait une bourde monumentale car, il fallait l’avouer, apprendre que la personne qui nous est le plus chère a retrouvé quelqu’un, c’est une bonne claque dans la figure, au sens propre. Et là je me mis à prier, prier qu’il ne le prenne pas mal, qu’il reste là, près de moi et que rien ne change entre nous. Mais c’était peine perdue, c’était Noah, et j’aurais pu lui dire qu’un garçon m’avait simplement touché l’épaule qu’il en aurait eu la rage au ventre. Je le connaissais comme si je l’avais fait, ce garçon. Alors oui, je sentis cette épine se loger délicatement dans mon pied, et s’enfoncer très légèrement plus lorsqu’il me regardait avec ses yeux meurtris.

    Quelques longues secondes de silence passèrent entre nous, puis il décida de le couper net, me disant qu’il était heureux pour moi et je n’y croyais pas une seule seconde. Enfin si, il était heureux pour moi, c’était sûr, mais certainement malheureux pour lui-même. Et l’épine qui s’enfonçait dans mon pied se jumela dans mon cœur pour en faire de même avec cet organe noble qui me faisait de plus en plus mal à longueur que le jeune homme me regardait. Sa main dirige la mienne vers ses lèvres et il m’offrit un tendre baiser qui me rassurait malgré tout. Un sourire pouvait se lire sur mon visage mais se masqua directement lorsque Noah se releva en me disant qu’il allait repartir. Instinctivement je me remis assise tout en levant le menton vers lui. Qu’était-il en train de lui arriver, est-ce que j’avais fait une erreur en lui dévoilant ce que je ressentais ? Question idiote, puisqu’évidemment qu’il l’avait mal pris. Je me redressai à mon tour tout en époussetant l’arrière de mon short, le regardant de mon mètre soixante-cinq. « Tu ne veux pas que je t’accompagne ? Ca me rassurerait… » Lui dis-je, une petite ridule créée entre mes deux sourcils relevés. Je soupirai intérieurement, je m’en voulais d’avoir créé un nouveau malaise entre nous alors que tout avait l’air de rentrer dans l’ordre. Le pauvre Noah devait se sentir tellement mal, tellement délaissé de tout et de tous. Alors, la pointe qui s’était logée à l’intérieur de mon myocarde me fit saigner et me fit indéniablement mal au point d’en avoir le souffle coupé. Je détestais cette situation, je détestais faire le moindre mal. Alors, j’attrapais la manche de l’Eliot et la tint avec ferveur entre mes doigts. « S’il te plait Noah, ne pars pas comme ça. Ça m’ennuie… » Par-là, je ne voulais pas dire que cela me dérangeait, cela ne m’apportait aucune gêne mais cela me rendait soucieuse et je ne voulais en aucun cas le laisser tomber maintenant. « Ça m’ennuie de te savoir seul et en plus, dans l’état dans lequel tu te trouves… » Je soupirai un petit moment et passa cette fois-ci ma main derrière son dos. « Aller, tu peux bien me laisser te raccompagner… Non ? » Insistai-je tandis que mes yeux se plongèrent dans les siens pour accentuer mes propos. J’espérais du plus profond de mon cœur qu’il accepte et que nous pourrions ainsi passer encore un certain moment ensemble…


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    Lien du postMar 6 Sep - 11:43
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    ✧ Plage, 30.07.16, 19h✧Amanda et Noah

    Elle a toujours cet effet là sur moi. J’crois que c’est le premier truc qui m’a plus chez elle. Avec Amanda, tout prend une insondable légèreté, tout devient si fluide, si facile, si simple. Même mon cœur lourd semble s’envoler. On est en apesanteur, il n’y a pas de gravité. Ouai, j’crois que c’est ce qui m’a toujours plu chez elle. La façon délicate qu’elle avait de transformé un ciel étoilé en écran de cinéma. De faire en sorte que le vent sente bon ses cheveux quand il vient caresser vos narines, et ses mains qui vous touche c’est comme d’être allongé sur un nuage. J’ai le dos saignant sur le pavé et pourtant j’flotte encore. Ma main dans la sienne, le ventre crampé à l’idée que j’ai pu la rendre heureuse. Sans le savoir, elle venait de me donner quelque chose qu’on ne m’avait encore jamais donné jusque là. J’crois que ça ressemble à de la confiance en soi, en une véritable assurance, pas un masque sur joué. J’crois que je la crois quand elle dit ça et que j’voudrais réitérer. Rendre une fille heureuse. Rendre Sage heureuse puisqu’il ne peut plus à mes yeux en avoir d’autre. Sage. Putain, Sage. Elle revient dans ma tête comme un boomerang épaississant tout à coup le voile bleuâtre qui nous embaumait. A moitié absent, je réponds : « Bien sure que je t’accompagnerais ». Mes pensées se perdent, je ne sais pas trop où. En profondeur, en surface, quelque part où je ne les saisit pas, où elle ressemble à des miasmes fiévreux. Ses mots m’interpellent avec une sévère cruauté. Elle est quelqu’un, elle est heureuse. J’devrais être heureux pour elle. J’le suis. Mais même si j’le suis, ça n’enlève rien au reste, ça n’enlève rien au coup de massue invisible que j’me prends. J’veux dire … pourquoi là ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi elle m’parle de ça ? Elle voit bien l’état dans lequel j’suis, elle sait à quel point j’suis possessif même si elle ne m’appartient plus, et pourtant elle s’y risque, et pourtant elle y va. En tant normal, j’aurais ouvertement pêter les plombs, l’aurait probablement insulter, mais là … j’sais pas, j’suis figé. J’crois que mon cœur est mis à nu et que les pincement qu’il ressent suffisent en un doigté à me paralyser. J’lui en veux de m’le dire maintenant, comme ça. Et en même temps, j’lui en veux pas. Quelque fut le moment, je l’aurais toujours mal pris. C’est pas facile d’prendre conscience que les gens finissent par avancer sans vous, d’vous mettre dans le crâne que pour elle vous n’êtes ni le premier ni le dernier des hommes. Et puis, je m’en veux à moi aussi. J’suis donc le seul con sur terre qui fout toujours tout en l’air ? Qu’est incapable de rendre une fille heureuse sur le long terme ? Soyons sérieux, soyons conscient. Les gens s’en sortent toujours mieux sans toi. Amanda rayonne depuis que tu n’es plus avec elle, et avec Sage, ça sera pareille. Elle trouvera quelqu’un de mieux, parce que tout le monde est mieux. Et puis elle te dira qu’elle est heureuse, que tu dois la laisser tranquille, qu’elle ne voudra plus jamais de toi, que c’était sympa mais que c’est finit. Et toi tu seras toujours le con allongé sur le pavé la gueule en sang se demandant quelle bite son âme aurait dû sucer au paradis pour avoir un peu plus de répit. Ouai, j’crois que dans les mots d’Amanda, c’est la peur de la perte elle-même qui m’saute au visage. Elle a su avancer sans moi, elle est heureuse. J’deviens quoi moi s’il arrive la même chose à Sage ?

    Tout se mélange et tout est confus, ma tête est un putain de marteau piqueur. Les papillons s’évanouissent, j’ai de nouveau envie de vomir, j’veux déguerpir, courir, hurler. Etre seul, j’veux être seul, j’veux plus penser : « Je t’enverrais un message quand j’serais arrivé va plutôt … rejoindre ton p’tit ami ». ça m’a échappé, c’était pas calculé. Ouai, sans doute qu’effectivement j’le prends mal là, maintenant, comme ça. J’tournais les talons pour partir quand la main d’Amanda me retint par la manche. J’tourne la tête vers mon bras tendu, relève les yeux vers elle. J’veux pas qu’elle se sente coupable d’être heureuse et de l’avoir dit, elle a le droit, qui j’suis pour l’empêcher de faire ça ? C’est juste que …. Tout se mélange dans ma tête et dans mon ventre, j’ai besoin de digérer, de … j’sais pas, de crever. Et j’la regarde me parler, les yeux tremblants, les lèvres serrés, silencieux, souffle retenu. Quand elle passe sa main dans mon dos, j’finis par en faire de même, relâchant un peu de pression. J’embrasse son front avant de lui dire à voix basse : « Arrête de t’inquiéter pour moi, t’en as suffisamment fait. J’ai besoin … de marcher un peu seul. J’te promets de t’écrire quand j’suis arrivé ». Je reculais de quelque pas, nos deux corps se délassant, lâchant son index qu’était encore tenu par mon index, bras tendu : « ça m’a fait du bien de parler avec toi … je t’accompagnerais chez le tatoueur, avec plaisir … ». Feignant un sourire sincère qui trahissait plus ma mélancolie qu’une véritable joie, la vision de ce moment me parut tout à coup insupportable. Je fuyais son regard, baisant visage avant de tourner les talons pour de bon. J’sentais bien les larmes monter à mes yeux, j’ai encore envie de chialer. Et je disparais sur la plage comme j’suis arrivé.





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