Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Wedding day. » Clay et Annalynne. - Page 2
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le deal à ne pas rater :
    Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
    Voir le deal

    « Wedding day. » Clay et Annalynne.
    Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 26 Sep - 21:32
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Wedding Day
    ft. ANNALYNNE & CLAY


    Maintenant mon assurance à son paroxysme, je n'hésite même pas une seconde à l'instant où je décide de pénétrer dans ma limousine, après que le chauffeur m'ait délesté de ma robe de mariée. Naïvement, j'incline le visage vers l'ouverture de la porte espérant le voir s'installer à ma suite. Mais c'était sans compter sur son énervement, reflet presque parfait du mien. Alors d'abord j'attends sa main qui se plaque contre la carrosserie, et c'est presque directement que je comprends la suite des événements. Sa voix trop sèche m'avouant. " J'prends la mienne. " Soit. Et malgré l'envie de lui cracher au visage qu'il peut bien faire ce qu'il veut je me contente de me mordre la langue pour l'empêcher d'être vipère. Alors ma propre main va tirer sur la poignée afin de fermer cette maudite voiture que je suis en train de prendre – à l'évidence – pour la dernière fois.

    Le chauffeur prend finalement place, et enclenche le démarreur. Et moi ? Je me retiens de me retourner pour tenter d'apercevoir sa voiture nous suivant à travers le teinté de la vitre arrière. Même s'il ne me verrait pas le faire, j'ai cette fierté incalculable, celle qui m'empêche de lancer un quelconque regard derrière moi. Et dans ma tête, des centaines de pensées ne cessent de m'assaillir. Toutes plus violentes les unes que les autres, tout en sachant pertinemment que même le pire je ne saurai l'imaginer. J'ai le visage de mon père, qui ne veut arrêter de me hanter, la déception de ma mère, de se dire qu'elle perd sa poupée préférée. J'ai ma famille, et la sienne. Mes connaissances, et les mondains. Mariage du siècle, annoncé dans les journaux, les médias, je vaux plus que quelques milliards, rien qu'à moi. Je me remémore tout ce qu'un jour ils ont pu me dire, et cet effet que j'ai ressenti au moment même où j'ai essayé cette robe de mariée…

    Leur perfection. Celle qu'ils ont acheté, l'enfant prodigue que ma mère ne pouvait lui donner. Qu'il n'a pu enfanter. J'ai mon enfance, qui s'enchaîne, en une terrible rengaine. Et je m'en veux de ne pouvoir boire un verre, faute de cet enfant qui grandit en moi. Lui aussi, se trouve au milieu du bordel de mes songes, possède cette place attitrée, précieuse, ce secret bientôt avoué. Mais l'évidence est telle que je ne peux plus nier. Ce n'est pas cet enfant, ce n'est pas ce qu'il représente, c'est l'homme qui est entré dans ma vie il y a plus d'un an. Bien que sans enfant, il aurait été là, et jamais je n'aurai pu sciemment quitter, ce n'est pas le bébé qui me convainc aujourd'hui, c'est … Clay. Il est là, partout, il a marqué toutes les pores de mon corps, tout ce qu'un jour j'ai espéré. Il a détruit mon empire à la force de ses rires. Les kilomètres défilant sur la route de ma destinée, je ne compte plus les secondes, dépitées.

    Et soudain, après des minutes de lassitude, de perte de mon altitude, attitude, je reconnais. Les jardins, les écuries lointaines, toutes ces parts de ma vie. Je me vois, enfant, courir, grimper avec rage Serenity. J'observe, au loin encore le nombre de voitures amoncelées, tous là prêts à célébrer. On s'avance petit à petit jusque l'entrée de la baraque trop grand pour être vraie. J'en ai l'envie de gerber. J'ai mal au coeur, je suis à l'envers et voudrai être ici et ailleurs. Un endroit où je n'aurai plus peur. De ma vie, je sais, que je n'ai jamais rien d'aussi difficile à affronter, mais lorsque le moteur s'éteint et que mes yeux s'égarent, non sur la porte, mais sur l'un des côtés des hectares du terrain … J'efface de mon visage toutes traces de naufrage. Le chauffeur sort, et vient à ma porte, l'ouvre et je prends trente secondes pour réaliser encore une fois. Je sors … Et observe derrière moi. Sa voiture, celle offerte il y a quelques mois, elle est bien là, et elle aussi elle ralentit. Etrangement, ma colère s'est enfuit pour laisser place à un autre sentiment, beaucoup plus dérangeant. Une peur suprême, un supplice extrême. Quand il sort à son tour … « J'ai cru que tu allais faire demi-tour. » Peu importe l'argent, c'est lui, mon toujours.


    Spoiler:

    Page 2 sur 2 Précédent  1, 2
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum