Finir à l'envers
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La MPH ? Un bordel complet. Même si les choses s'étaient arrangées à la fin de la soirée, on pouvait dire que les premières minutes avaient été assez musclées, notamment à cause de ce connard de Noah. Ce type, s'en était fini pour lui. Un de plus sur la liste de mes ennemis, great. J'espérais qu'il se souviendrait longtemps de mon coup de boule ce con. Néanmoins, j'avais essayé tant bien que mal de profiter de cette MPH devenue légendaire. La dernière en tant que mather god. Il était très tard.. ou tôt, à voir en fait ah ah. Et j'étais complètement bourré et défoncé, au top de ma forme de mather. J'étais resté un maximum à la soirée à faire la fête et m'enchaîner des shooter et finalement, j'avais décidé de rentrer à l'appartement. A pied, ça faisait les muscles allooons. Enfin c'était surtout parce que j'avais pas pensé à prendre de la tune pour me payer un taxi pour rentrer, erm. J'arrivais à l'appartement, et j'ouvrais doucement la porte en essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Briony. Même si au fond de moi bizarrement, j'avais cette appréhension de me dire que j'allais trouver l'appartement vide, qu'elle serait partie une nouvelle fois. Mais non, puisqu'elle était allongée sur le canapé dans le noir, son visage uniquement éclairé par la télé restée allumée. Elle semblait dormir profondément puisque même quand je me pris la chaise de la table à manger, elle ne réagit pas. Ouf. Pendant quelques secondes je restais là planté comme un imbécile à la regarder dormir, m'attendrissant de la voir ainsi. Elle avait sa main posée sur son ventre, et sa respiration faisait doucement lever et baisser sa cage thoracique. Elle était trop mignonne. Puis s'en m'en rendre vraiment compte je m'étais approché jusqu'à m'asseoir sur le canapé - sans me cogner nulle part yeah - continuant de détailler ses traits du regard, bien loin de penser à tous les problèmes qu'il y avait entre elle et moi en ce moment. Je ne voyais qu'elle. Elle était belle. J'avais envie de la croquer. Doucement, je venais effleurer son front avec mes lèvres, ma main caressant son visage. Puis je venais embrasser sa pommette, son cou, puis ses lèvres, remarquant à peine qu'elle était en train de se réveiller.

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Les talk shows c'était la vie, définitivement. Jimmy Fallon était mon dieu sur terre et regarder ses rediffusions me mettaient du baume au coeur. C'était étrange d'être sur ce canapé, dans cet appartement qui avait été le mien pendant plusieurs mois avant de me barrer mi mars. On était désormais début juin. Deux mois et demi que la situation avec Wade était étrange et c'était tout aussi bizarre de se dire que j'avais accepté de revenir dans cet endroit pour habiter avec lui y a quelques jours. Ca avait été compliqué de se dire que j'allais redormir dans ce lit, dans ses bras mais c'était à contrario également très rassurant vous m'voyez, parce que pour le bébé, avec ce ventre qui devait encore plus grand.. beh au moins il était présent si j'avais un soucis et dieu seul sait à quel point je pouvais me mettre en panique facilement, surtout depuis la naissance prématuré de mon neveu, Hendrix. Az avait perdu les eaux hyper tôt et j'avais peur que ça m'arrive aussi. Je m'étais endormie, bercée par Morphée sur ce canapé avant de me revenir à la surface en sentant des pressions.. agréables, sur mon visage. Je fronçais les sourcils alors que mon coeur se mettait à battre plus vite, se rendant compte avant mon cerveau que Wade était en train de m'embrasser et d'être câlin avec moi. La première fois depuis.. très longtemps. Hey.. J'ignorais pourquoi je coupais cet instant en fait.. j'avais juste besoin de ça, je pense. Que ça ne reste pas sauvage. Tu rentres tôt. Je souriais, j'étais heureuse de le revoir, surtout si doux. Naturellement en parallèle, je ne pouvais pas imaginer la tuerie qui était en train de se passer à Orlando..

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Elle sentait si bon Briony. Une odeur que j'aurais pu reconnaître entre mille, j'en étais certain. J'avais envie de la croquer comme un bonbon, et d'ailleurs sans que je ne puisse me retenir, mes lèvres commençaient à s'éparpiller un peu partout sur son visage, embrassant avec tendresse sa peau douce quand je la sentis remuer. Hey répondis-je en retour, un sourire étirant mes lèvres de mec bourré - ou shooté au choix - alors que je la détaillais du regard. Tu rentres tôt. Ah bon ? Je savais pas trop. J'avais aucune notion de l'heure en fait, et ça ne me préoccupait pas le moins du monde. Ma main continuait de caresser son visage, puis allait se perdre dans sa chevelure, adorant la sensation de ses cheveux glissant entre mes doigts. T'es belle lâchai-je sans réfléchir, répondant totalement à côté de ce qu'elle était en train de me dire. Mais je m'en foutais. Ça me faisait tellement de bien en cet instant d'être proche d'elle. J'en avais tellement envie que dans l'état actuel où je me trouvais, ça sortait naturellement, sans aucuns filtres, sans aucunes barrières que je me mettais ces derniers temps tellement je ne savais comment agir avec elle. Là à cet instant, toutes ces interrogations avaient disparues pour ne laisser place qu'à ce que je ressentais le plus fort au fond de moi. A nouveau je me penchais et l'embrassais tendrement, mes doigts s'agrippant à sa nuque. Puis doucement, mon baiser devin plus intense, plus désireux et mon coeur s'emballait à une vitesse folle dans ma poitrine sans que je ne puisse rien y faire. Mon corps qui n'avait pas eu tout ça depuis longtemps réagissait à sa manière face à une telle proximité. Mmh.. murmurai-je doucement de satisfaction, sans aucune gêne.

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Je ne savais pas quelle heure il était, je ne voulais même pas le savoir. Je m'étais endormie devant un talk show américain, comme une bonne américaine que j'étais, ne m'attendant pas à revoir Wade avant demain midi ou même demain soir. J'étais bien au courant que la mather party hard était la soirée de l'année pour tout mather qui se respectait, encore plus pour Wade car c'était bien sa dernière année et qu'il devait tout naturellement faire honneur à son titre de mather de l'année m'voyez. En vrai, j'avais pas tellement apprécié le voir partir comme ça, sans savoir avec qui il allait traîner, sans rien connaître de ses fréquentations, mais mes doutes avaient causé notre rupture et je ne voulais pas le reperdre de cette façon. Alors je devais faire avec. Le réveil était compliqué, même si il était doux, et le sourire apparaissait doucement sur mes lèvres. T'es belle Qui disait MPH, disait aussi.. drogues et alcool. Et dieu seul savait à quel point mon copain aimait ce genre de substance. Si je devais être honnête, je ne savais même pas trop comment me comporter avec lui. Aussi bien en temps normal, que maintenant.. j'étais pu habituée à le voir dans cet état là et je pense que je m'étais trop habituée à mes responsabilités de femme enceinte pour apprécier ce genre de comportement désormais.. c'était limite si je trouvais cela déplacé en fait. Je sais pas. J'étais perdue. La seule chose sur laquelle je ne doutais absolument pas c'était l'amour que je portais au jeune homme, le futur père de notre enfant. Encore deux mois à attendre environ et le petit serait avec nous. C'était grisant et effrayant à la fois. Mais mon ventre me permettait de ne pas oublier cela. Le mather m'embrassait doucement, tendrement et putain ça faisait du bien de le retrouver comme ça, après deux mois et demi de rupture. Vraiment. Sauf que ça devenait plus langoureux et même si mon coeur battait vraiment fort dans ma poitrine, je pouvais pas.. on pouvait pas. Pas maintenant alors qu'il était juste pas avec moi là. Mmh.. C'était dur de résister au pouvoir de Wade, dur de faire stopper ses baisers et pendant quelques minutes, je n'y arrivais juste pas, trop bien sous ses caresses et sous son amour qu'il me donnait. Mais au bout d'un certain temps je posais mes mains sur ses épaules pour le reculer. Je ne veux.. je.. je veux pas qu'on aille plus loin ce soir.. réussis-je à prononcer malgré mon coeur qui me hurlait d'aller jusqu'au bout des choses. Mais d'une, je ne voulais pas retrouver intimement Wade alors qu'il était pas avec moi. De deux, j'avais la désagréable sensation que j'étais la seule à porter la responsabilité de ce bébé. Et de trois, je ne voulais juste pas qu'il voit mon corps meurtri par cette grossesse et que je trouvais juste infâme.

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Mon coeur battait de plus en plus fort, s'emballant au contact de Briony et au désir qu'elle parvenait à faire naître en moi petit à petit. C'était tellement bon de la retrouver, et j'aimais tellement ce sentiment que j'avais en moi quand je l'embrassais. J'avais l'impression que des ailes me poussaient dans le dos, que des papillons s'entremêlaient dans mon ventre aussi ridicule soit-il. Et j'avais cette envie, ce besoin de la retrouver toute entière. J'avais envie d'elle. J'avais envie de sentir son corps contre le mien, de prendre du plaisir avec elle et de lui en donner, comme jamais. Et ça devait certainement se sentir au travers de mes baisers. Je voulais la bouffer. Me consumer en elle. La situation commençait vraiment à se réchauffer quand d'un seul coup, elle me repoussa. Et même si elle ne le fit pas violemment, je crus recevoir une gifle. Je ne veux.. je.. je veux pas qu'on aille plus loin ce soir.. Et bam. Prends toi ça dans la gueule. Désemparé, je la regardais quelques secondes, le souffle court. Ok.. marmonnai-je maladroitement, toujours sonné de m'être pris un rejet aussi direct de sa part. Je me passais la main dans les cheveux, puis je me levais, me dirigeant vers la cuisine. D'accord, elle ne voulait pas coucher avec moi. Peut-être était-ce aussi parce que j'étais bien défoncé, mais... je le prenais vraiment mal en fait. Elle avait plus envie de moi ? Ou peut-être qu'elle ne me voulait plus, moi, tout simplement. Je restais silencieux quelques secondes, le visage fermé, ouvrant le frigo pour attraper une bouteille de coca dont je me servis un verre. Je l'apportais à mes lèvres, et le reposais presque immédiatement. Est-ce que tu m'aimes toujours ? demandai-je sourcils froncés, sur un ton légèrement accusateur et froid. Si tu ne m'aimes plus dis-le, ça sera bien plus simple.

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Je voyais la réaction de Wade, je savais l'analyser, je sentais juste qu'il était pas bien après le rejet que je venais de lui montrer. Enfin, pour moi c'était pas un rejet. Parce que ça faisait plus de deux mois qu'on avait rien fait, plus d'une semaine que j'étais de nouveau dans cet appartement et qu'on avait rien fait. Ainsi, un jour de plus ou de moins, ça ne changeait pas grand chose.. ? Je savais que je me mentais à moi même, je savais que je ne supportais pas non d'être séparé aussi longuement de mon intimité avec Wade, mais je sais pas, j'avais des barrières. Peut être qu'elles n'étaient que psychologiques, mais elles étaient bien présentes et elles venaient de faire partir le mather du canapé. J'avais envie de lui. Désespérément envie de lui même. Tout mon corps brûlait pour Wade, mon corps l'appelait mais je n'étais juste pas capable. Je me détestais pour cela. Je le regardais s'éloigner, me mettant assise sur le canapé, remontant mes genoux contre ma poitrine, dans un instinct de protection je suppose. Stupidité. Est-ce que tu m'aimes toujours ? Je remontais mes yeux vers mon copain, surprise par sa question mais pas tellement en fait. C'était normal qu'il se le demande.. mais je ne supportais pas son ton si froid et si cassant et si accusateur par la même façon. Si tu ne m'aimes plus dis-le, ça sera bien plus simple. Je me mordais la lèvre avant de me lever et me rapprocher de lui, dans la cuisine, prenant sa bouteille pour la reposer sur la table, prenant ses deux mains dans les miennes. Wade Blake Forbes, premier du nom, je t'interdis d'avoir ce genre de pensées. Je relevais mes yeux vers lui. Totalement défoncé. Mais j'espérais qu'il allait retenir mes paroles. Je t'aime. Je t'aime un peu plus chaque jour, toujours plus que la veille, mais moins que le lendemain. Mon coeur t'appartient et uniquement à toi. Ma vie est liée à la tienne à jamais et pour rien au monde je ne voudrais changer ça. Je venais de me réveiller, j'ignorais si j'étais claire. Ne l'oublies pas okay.. ? Je tenais un peu plus fort ses mains, espérant qu'il comprenne.

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J'étais blessé, et totalement désemparé. J'avais pas réfléchis en embrassant Briony, j'avais juste eu l'esprit.. clair. Enfin presque, puisque j'avais fumé. Mais toutes les barrières que je pouvais avoir avaient disparues, sans tout ce bordel sentimental qu'il pouvait y avoir entre nous. J'étais amoureux, c'était ma nana. Et je la voulais bien évidemment, parce que putain ce que ça me manquait. L'acte sexuel en lui-même oui, et c'était pas étonnant quand on me connaissait. Mais pas que. J'avais besoin de la retrouver, de retrouver au moins ça puisque beaucoup de choses semblaient voler en éclat. Et puis.. j'avais aussi ce sentiment bizarre, ce besoin de la posséder. De me dire que faire l'amour avec elle n'appartenait qu'à moi. Et pas à quelqu'un d'autre.. quelqu'un d'autre comme Alexander. Alors je doutais. Et putain ça faisait un moment que je doutais. Est-ce qu'elle m'aimait toujours ? Ou bien voulait-elle rester auprès de moi simplement à cause de notre enfant à venir ? J'étais perdu, complètement paumé au beau milieu de toutes ces émotions qui me traversaient, et du sentiment de rejet que je ressentais comme un coup de poignard. Finalement elle se levait pour s'approcher de moi, prenant mes mains dans les siennes. Wade Blake Forbes, premier du nom, je t'interdis d'avoir ce genre de pensées. Agacé, je soupirais en retirant mes mains des siennes. Arrête, j'ai pas envie de rire là lâchai-je en faisant référence au ton solennel qu'elle employait. J'avais les yeux qui me picotaient, et je savais très bien que je devais avoir la gueule typique du mec stone. Elle poursuivit. Je t'aime. Je t'aime un peu plus chaque jour, toujours plus que la veille, mais moins que le lendemain. Mon coeur t'appartient et uniquement à toi. Ma vie est liée à la tienne à jamais et pour rien au monde je ne voudrais changer ça. Ses mots me touchèrent, c'était pas possible autrement. J'y voyais tellement de sens derrière, tellement d’écho par rapport à ce que je pouvais ressentir de mon côté. Elle m'avait dit "je t'aime", et comme toutes les rares fois où ces mots sortaient de sa bouche, mon coeur lui s'emballait comme jamais. Mais je ne comprenais pas. Alors pourquoi tu veux pas que j'te touche ? Ça deux mois Briony ! Deux putain de mois qu'on a rien fait toi et moi m'exclamai-je, clairement frustré. J'ai besoin de ça, tu me manque putain ! J'étais à la fois blessé et désespéré, je n'y comprenais plus rien et mon cerveau engourdi par la drogue n'aidait pas. T'as plus envie de moi ou quoi ? Ça te manque pas ?

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Wade, je l'aimais. Je l'aimais fort et j'étais consciente que j'allais former une famille avec lui. Il était à moi et je ne pouvais pas supporter encore une seconde l'idée de le perdre. Avoir passer ces semaines sans lui, alors que j'attends son enfant, avait été une vraie torture, encore plus que si on avait été juste en couple lui et moi, sans ce cadeau du ciel que j'avais dans le ventre. L'entendre me parler de ses doutes me faisait du mal et faisait écho aux doutes que j'avais en moi également. Je ne voulais pas qu'il se sente mal, je voulais le rendre heureux mais on ne pouvait pas passer d'une période de rupture à tout le bonheur du monde d'un coup. Forcément que ça allait durer, forcément que ça allait être compliqué mais je suppose que si on mettait un peu de soi dans nos efforts, ça pourrait être aller.. mieux ? Je l'espérais. Arrête, j'ai pas envie de rire là Je reprenais ses mains, fermement, pas du tout envie de rigoler actuellement. Parce que j'ai une tête à me marrer ? Ecoutes moi putain, regardes moi. Je détestais le voir stone, je détestais même l'idée qu'on ait cette discussion alors qu'il était complètement défoncé. Ca pouvait vouloir dire qu'on allait avoir encore cette discussion demain quoi. Puis je me dévoilais. C'était nécessaire.. et j'avais besoin qu'il sache que mon coeur lui appartenait totalement. Malgré les apparences en fait. Alors pourquoi tu veux pas que j'te touche ? Ça deux mois Briony ! Deux putain de mois qu'on a rien fait toi et moi Je sais Wade, je le sais. J'ai besoin de ça, tu me manque putain ! Mon coeur se déchirait, j'avais mal, je voulais presque pleurer putain face à tant de désespoir, c'était horrible. T'as plus envie de moi ou quoi ? Ça te manque pas ? Et là, je revenais l'embrasser, avec violence, parce que oui, j'avais envie de lui. J'avais terriblement envie de lui, ça revenait presque vital. Ne doutes pas de ça. Je le voulais. Entièrement. J'avais peur de l'imaginer avec Ivy ou je ne sais quelle autre fille. J'avais peur de paniquer dans ce lit où j'avais retrouvé une culotte et que mon imagination débordante aille trop loin. J'ai envie de toi d'une puissance Wade, les hormones aident vraiment pas.. dis-je en soupirant. Mais.. je veux pas que tu sois dans cet état.. C'était pas Wade, c'était pas lui.. enfin si, mais non. Puis j'sais pas, j'appréhendais son regard juste.

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Même si son ton était un peu trop solennel et que clairement, ça me faisait bizarre de l'entendre parler ainsi, ça me faisait un peu de bien aussi. Briony n'était pas du genre à se dévoiler, tout comme moi. Mais depuis qu'elle était enceinte, j'avais l'impression que c'était encore pire. Je doutais ouais, tellement même que j'arrivais à me demander si ces mots étaient sincères. Le fait qu'elle était allée embrasser un autre gars avait brisé quelque chose en moi. Et surtout, je ne pouvais m'empêcher de faire l'amalgame avec ce qu'il s'était passé un an auparavant, quand elle m'avait quitté pour Andy.. et que je savais très bien que dans ces moments où je m'était retrouvé seul, elle elle était en train de baiser avec lui. Les images qui j'avais en tête me rendaient fou, que ce soit avec Andy ou Alexander. Elle m'avait déjà quitté pour un autre, et elle venait de me quitter une nouvelle fois. Elle pouvait très bien recommencer... Si j'avais eu l'esprit clair, je me serai sûrement raisonné seul par rapport à tout ça. Mais dans cette situation, c'était bien difficile de faire autrement. Désespéré, je lui demandais si elle n'avait plus envie de moi, si je ne l'attirais plus. J'étais paumé putain.. Et là, ce fut elle qui vint m'embrasser avec fougue. Immédiatement, mon coeur s'emballa à nouveau face à ce contact, mes lèvres s'accrochant aux siennes pour ne plus les lâcher. C'était déroutant, et si elle voulait me paumer, ben elle avait réussi. Parce que son baiser transpirait l'envie et le désir et.. je pouvais pas rester insensible face à ça. Elle se détachait finalement de moi, bien trop tôt à mon goût. Ne doutes pas de ça. Ok.. Cherchez la logique, moi, je ne la trouvais pas. J'ai envie de toi d'une puissance Wade, les hormones aident vraiment pas.. Oh god, jcrois que j'étais en train de craquer intérieurement là en entendant la propre frustration dans sa voix. Pourquoi est-ce qu'elle m'avait repoussé alors si elle voulait coucher avec moi putain ? J'y comprenais plus rien moi. Mais.. je veux pas que tu sois dans cet état.. Hein ? Je restais quelques secondes sans comprendre, avant de percuter. Quoi ? Parce que j'ai fumé ? demandai-je dans l'incompréhension la plus totale, avant de lâcher un rire nerveux. Ok je vois.. Parce que tu m'aurais pas repoussé sinon hein ? dis-je ironiquement. Ouais, j'y croyais pas vraiment. Ça change quoi ? En plus tu sais très bien que c'est kiffant. On avait couché un nombre incalculable de fois ensemble en étant défoncés. Rien que le soir où on s'était remis ensemble, elle se rappelait pas ? L'ivresse de l'acte en lui-même mêlé à cette sensation de plénitude que donnait la drogue, c'était juste épic. Différent mais pas moins jouissif. Je te comprends pas.. je sais même plus à quoi ressemble ma copine.

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J'étais perdue et je ne savais même pas si y avait une logique dans ma façon de conduire. Je devrais être en train de sauter sur Wade tellement il était attirant, tellement je l'aimais et pourtant, non, je faisais tout pour stopper ça, je faisais en sorte qu'il y ait une distance entre nous mais soyons honnêtes, je tenais pas mes promesses. Je restais contre lui, le plus proche de son corps. Ce corps que j'avais perdu de vu ces derniers mois, qui me manquait, qui faisait partie entière de mon âme, de mon être; Sans Wade, j'étais rien. Il m'était ma moitié, mon tout, mon présent et surtout mon futur. Suffisait de voir le ventre qu'il y avait entre nous, avec ce bébé qui devait être en train de râler étant donné que je venais de le réveiller à je ne sais quelle heure du matin. Pauvre petit. Le baiser que je donnais à Wade faisait revenir à la surface toutes ces hormones qu'il y avait en moi et qui multipliaient ma libido. C'était impressionnant. Mais je ne pouvais pas aller plus loin, j'y arrivais juste pas. Quoi ? Parce que j'ai fumé ? Ok je vois.. Parce que tu m'aurais pas repoussé sinon hein ? Il comprenait vraiment pas et je n'arrivais pas à lui en vouloir car y avait que moi pour avoir ce genre de problèmes dans la tête. Ça change quoi ? En plus tu sais très bien que c'est kiffant. Je détournais la tête. Oui j'étais au courant que c'était le pied total de coucher dans ce genre de conditions, que ça changeait vraiment, que c'était jouissif d'une puissance qu'on a toujours envie de recommencer ainsi. Je le désirais. Je le voulais. Come on Briony, tu peux le faire non ? Je te comprends pas.. je sais même plus à quoi ressemble ma copine. Je soupirais, ayant mal au coeur, baissant mon regard vers mon ventre qui était plutôt imposant. Elle est ignoble. J'osais même pas imaginer les vergetures que j'allais récolter à la grossesse. Quoique.. j'ai pris des bonnets. En même temps, j'partais de loin, forcément que je prenais beaucoup, alors j'le taquinais sur ça. Il pourrait vraiment apprécier. Mais non, j'suis horrible Wade, j'veux pas que tu m'vois comme ça.. Sans m'en rendre compte je venais de lui dévoiler le pourquoi du comment, le pourquoi de mon comportement assez étrange. Et j'avais peur de la réaction du mather, qu'il se moque de moi, qu'il confirme mes doutes ou je ne sais quoi.