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I LOVE HARVARD
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    Prise sur le fait ou presque ♦ Clay
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    Lien du postMar 31 Mai 2016 - 23:25
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    Sachez que dès lors que j’épelle votre nom en entier, c’est que je suis sur le point de sortir de mes gonds. Et c’est exactement l’état dans lequel je me trouvais après que l’homme qui est censé être mon meilleur ami tenta une blague concernant la raison pour laquelle mon client s’était montré violent. Bien entendu je l’avais repris, lui rappelant les circonstances actuelles à savoir que j’étais sur le point de me faire violer et que j’aurais pu y laisser mes derniers instants. Dans la foulée, j’en avais même trop dit, laissant échapper le mot interdit : métier. Un mot anodin en apparence mais qui, s’il était assemblé avec les autres indices physiques, révélaient tout. Le jeune homme semblait surpris par la révélation que je venais de lui faire sans le vouloir et il y avait de quoi. Il est vrai que Clay savait beaucoup de choses à mon sujet, on peut même dire qu’il savait tout, même le fait que je sois une ancienne domestique. A lui, je ne lui avais jamais rien caché, sauf mon second métier, celui d’Escort girl. La raison pour laquelle je ne lui avais rien dit à ce sujet était son métier à lui : flic. Alors comprenez- moi, je me voyais mal débarquer en mode « Ah oui, au fait je suis une Escort girl, tu peux me mettre en prison dès à présent », donc j’avais préféré garder le secret. Et j’aurais pu le garder encore plus longtemps, si cet incident n’avait pas eu lieu. D’ailleurs pourquoi c’était lui qui était venu et pas un autre policier ? Il me semblait pourtant que son domaine à lui était tout ce qui touchait à la drogue… Avant même qu’il ne puisse réagir à ce que je venais de dire, on sonna à la porte. Je poussais alors un soupir de soulagement. Avec un peu de chance, il aurait oublié ce que je venais de lui dire, mais bon je n’en étais pas si sûre puisqu’avant de se diriger vers la porte, il m’annonça que l’on rediscuterait du sujet et au vu du ton employé, je savais que je ne pourrais pas y échapper à moins d’un miracle.

    Je suivais Clay du regard qui se dirigeait vers la porte d’entrée. Je tremblais légèrement, et de peur car j’appréhendais beaucoup la réaction de Clay lorsqu’il saurait la vérité, et de froid car j’étais légèrement vêtue. C’est sûr que la veste du policier et le reste de robe qui ne cachait plus grand-chose, ne réchauffait pas vraiment mon corps. Je décidais donc de retourner dans la chambre – lieu de l’incident – afin d’y récupérer mon manteau que mon agresseur avait balancé dans un coin de la pièce. C’est alors que je vis Clay débarquer avec deux ambulanciers. Je m’arrêtais dans ma lancée, un peu surprise. A vrai dire, je ne savais pas à quoi m’attendre à ce moment-là. Clay, leur explicita la situation sans entrer dans les détails. L’un des infirmiers s’occupa alors de Fernando, tandis que l’autre entreprit de désinfecter mes plaies, tout en tentant de me rassurer. « Nous allons vous emmener dans quelques instants » A ces mots, je me contentais d’acquiescer d’un signe de la tête, heureuse intérieurement, car si les infirmiers m’emmenaient avec eux, j’allais forcément échapper à l’interrogatoire de mon meilleur ami qui m’attendait. Tout ceci, c’était sans compter sur l’intervention immédiate de l’officier Cooper, qui nous surprit tous les deux, l’infirmer et moi-même. Comment ça c’était inutile ? Comment ça je vais bien ? Non, je ne vais pas bien, je vais même très mal et ça ira encore plus mal si je n’arrive pas à échapper à l’emprise de mon meilleur ami. Comment ça il allait m’emmener lui-même à l’hôpital ? Mensonge et en plus il mettait notre amitié dedans. J’avais très vite compris qu’il voulait se débarrasser des deux infirmiers afin de pouvoir me questionner. Je jetais un regard rempli de haine à Clay. Alors comme ça il ne comptait pas me laisser m’échapper…

    Dès lors que les ambulanciers prirent le chemin du retour accompagné de Fernando, toujours vivant, et que les sirènes ne furent qu’un vague souvenir, Clay me posa la question que je redoutais depuis le début. Je me décidais de jouer la surprise. « De quoi tu veux parler ? J’ai dit ça moi ? Je crois que t’as dû mal comprendre, ou alors c’est encore l’alcool qui me fait dire n’importe quoi… Je crois que j’aurais dû partir avec les ambulanciers… » Je venais de passer une main sur mon front comme si celui-ci me faisait horriblement mal, j’essayais de me la jouer femme malade. Mais ce jeu ne dura pas longtemps, puisque visiblement Clay ne semblait pas me croire une seule seconde. En effet, le jeune homme n’avait même pas sourcillé, toujours son regard planté dans le mien. Je compris donc que je devais me la jouer franc jeu ou ne serons encore là demain. « Okay, okay c’est bon je vais tout te dire, pas la peine de me faire ce regard » Je pris une grande inspiration. « Ce mec était mon client. Je suis une… une… une dame de compagnie ou une escort girl, bref appelle ça comme tu veux » Je relevais enfin mon regard pour le planter dans le sien, comme pour le provoquer. « Et maintenant quoi ? Tu vas me jeter en prison ? » ajoutais-je avec une certaine désinvolture.
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    Lien du postJeu 2 Juin 2016 - 21:42
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    « De quoi tu veux parler ? J’ai dit ça moi ? Je crois que t’as dû mal comprendre, ou alors c’est encore l’alcool qui me fait dire n’importe quoi… Je crois que j’aurais dû partir avec les ambulanciers… » Ruby... Je te connais depuis assez longtemps pour savoir quand tu me mens. Alors il est hors de question que tu t'échappes, maintenant que tu sembles vouloir m'avouer quelque chose qui te pèse sur la conscience. Elle en a gros sur le cœur depuis que sa langue a maladroitement fourché, tantôt sur la défensive, tantôt prête à gerber ses mots qui lui restent encore en travers de la gorge.  Je la fusille du regard sans pour autant la juger puisque au fond je ne connais toujours pas la vérité, tant que je ne saurais pas qu'est-ce que signifie réellement dans son vocabulaire le mot "métier". La jeune femme se masse le front comme pour simuler une migraine ou une fatigue soudaine mais on ne me la fait pas, pas à moi. D'autant plus qu'à part son numéro de femme apeurée, elle était bien éveillée jusque là. Il ne lui faudra pas plus de temps pour finalement cracher le morceau. « Okay, okay c’est bon je vais tout te dire, pas la peine de me faire ce regard »  Nous y voilà... « Ce mec était mon client. Je suis une… une… une dame de compagnie ou une escort girl, bref appelle ça comme tu veux » Dame de compagnie? J'appelle çà une putain dans mon jargon. Ruby, celle en qui je plaçais ma confiance depuis un certain temps se prostitue vraiment contre de l'argent?  Cette révélation soulève nombre de questions lorsque je me retourne, me massant à mon tour la mâchoire sous le joug de la contrariété. J'ai encore un peu de mal à réaliser l'étendue de ses mots et murmure pour moi même les yeux rivés sur la première chose qu'ils croisent : " T'es une catin, " et moi, je viens de t'aider à faire passer cet abruti qui voulait te sauter pour un pervers alors qu'il t'avait sans doute déjà payée... Je laisse mes réflexions divaguer nerveusement sur les événements de la soirée, en retourne toutes les possibilités avant d'en revenir à elle qui en plus de çà semble très fière d'elle.

    « Et maintenant quoi ? Tu vas me jeter en prison ? » Ce serait une éventualité effectivement mais adieu la belle amitié dans ce cas. Desapointé, je ne lâche pas son regard pourtant et réfléchis à tout ce qui ce soir c'est passé, au moindre mot que j'ai pu prononcer.  Evidemment que le gars dès son réveil la dénoncera vu ce qu'elle lui a fait... Les risques du métiers hein... " J'aurais préféré que tu me laisses dans l'ignorance. Autant en tant qu'ami que flic. " Il est noté qu'une Escort a le droit d'exercer tant qu'elle ne s'adonne qu'à de l'accompagnement en public  ou en privé. Mais rien de plus. Après, il s'agit de racolage, ce qui est puni par la loi. Le bon coté de cette histoire est qu'elle a refusé d'aller plus loin avec lui uniquement parce qu'elle se sentait mal peut-être, mais au moins elle ne l'a pas fait. On va se calmer, reprendre un peu de contenance mais dès que je la regarde et que je pose mon regard sur sa silhouette, j'en ai un haut le cœur et le dégoût qu'elle peut m'inspirer, je ne le cache pas, au contraire. " il déposera certainement une plainte contre toi, " parce qu'il serait bien con de ne pas le faire, " y'a moyen de remonter à tes autres clients? Un site porno, des mails où tu les chauffes, des sextos ? " Elle vient de me foutre dans la merde et je tente malgré tout, bien que largement sur les nerfs, de l'aider, bon con que je suis.  

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    Lien du postLun 6 Juin 2016 - 14:49
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    J’avais fini par avouer la vérité à Clay. De toute façon, au point où j’en étais je ne pouvais plus m’échapper. Alors oui, j’avais fini par cracher le morceau et la réaction de Clay fut celle que j’attendais. Il semblait déçu, voire dégouter de ma personne, au point qu’il n’arrivait même plus à me regarder dans les yeux, lui qui précédemment me fixait telle une cible. Je pouvais le comprendre, en même temps je ne faisais pas un métier dont on pouvait être fier, au point de le crier sur tous les toits. Il semblait murmurer quelque chose qui me sembla alors incompréhensible. Moi, de mon côté, je me la jouais un peu désinvolte, mais en réalité j’avais très honte. J’avais honte d’avoir menti à mon meilleur ami, et honte de ce que je faisais, et ce pour la première fois. A vrai dire, d’habitude je ne prêtais pas vraiment attention à mon ressenti face à cette activité que je pratiquais. Je ne voyais que mon objectif, celui de devenir une femme puissante. Et ce métier était pour moi un moyen comme un autre d’être au plus proche des grands de ce monde. Alors que je lui demandais s’il comptait me jeter en prison, il me regarda de nouveau dans les yeux m’avouant qu’il aurait préféré rester dans l’ignorance que ce soit en tant que flic ou en tant qu’ami. « Ecoute Clay, je suis désolée que tu ais dû l’apprendre de cette manière… Et crois-moi, j’aurais moi aussi préféré que tu ne le saches pas… » Ouais, j’aurais préféré parce que j’avais l’impression que tout ceci avait brisé quelque chose. J’avais l’impression qu’après cette révélation notre relation ne serait plus jamais la même. Cependant, j’espérais être dans l’erreur. « Mais bon, maintenant t’es au courant, et on ne peut pas revenir en arrière. J’espère juste que tu accepteras mon choix de vie… » Le jeune essayait de se calmer, mais je pouvais bien ressentir le dégoût à chaque fois qu’il posait son regard sur moi. Son silence me pesait plus qu’autre chose. A l’heure actuelle, j’aurais même préféré qu’il me hurle dessus, voire qu’il m’insulte de tous les noms, tant qu’il m’adressait la parole. J’avoue que j’aurais accepté ce châtiment sans broncher, si ça pouvait l’aider à se calmer. Mais au lieu de ça, il restait silencieux de quoi me mettre franchement mal à l’aise.

    Après un blanc insoutenable pour ma part, Clay m’adressait enfin la parole, m’annonçant que mon client porterait sûrement plainte. Je me contentais d’acquiescer d’un signe d’approbation de la tête. Qu’est-ce qu’il en empêcherait ? Je soupirais légèrement. Clay me demanda alors s’il y avait un moyen de remonter à mes autres clients. Est-ce que cela signifiait qu’il allait m’aider dans ce remue-ménage ? Sans vraiment m’en rendre compte, j’esquissais un léger sourire. « Bon, premièrement je ne suis affiliée à aucune agence, mais je l’ai été autrefois quand j’étais encore en Espagne, donc normalement je n’apparais sur aucun site. Mais on peut trouver mon annonce sur Internet.. Deuxièmement, la majorité de mes clients sont des personnes très hauts placés, donc tout se fait dans la discrétion la plus totale. Les seuls mails que l’on peut retrouver sont des demandes de rendez-vous… Après j’ai peut-être deux trois sextos qui doivent encore traîner dans mon téléphone, mais sinon je prends soin de les supprimer » lui dis-je en lui tendant mon téléphone. « Et on me paye qu’en liquide donc c’est difficile à tracer…En ce qui concerne les extras… » Je ne pouvais pas en parler j’avais trop honte.
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    Lien du postSam 11 Juin 2016 - 21:13
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    Prise sur le fait ou presque
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    « Ecoute Clay, je suis désolée que tu ais dû l’apprendre de cette manière… Et crois-moi, j’aurais moi aussi préféré que tu ne le saches pas… » Bonjour la confiance qu'elle m'accorde alors. J'aurais pu continuer à la côtoyer sans jamais rien savoir de ses activités, de sa double profession qui n'est pas sans être châtiée de part ma profession et de mon éducation. Mais je suis aussi très mal placé pour en juger puisqu'en parfait chrétien pourtant, j'en ai vu passer dans mes draps des prostituées fut un temps. Ce n'était que l'une de mes nombreuses attributions et je préfère voir cela comme une nécessité plutôt que d'un besoin particulier. « Mais bon, maintenant t’es au courant, et on ne peut pas revenir en arrière. J’espère juste que tu accepteras mon choix de vie… » Ou de te forcer à en changer... C'est une autre possibilité.

    Mais passons sur cette idée qui me reviendra tôt ou tard à l'esprit, une fois que j'aurais assimilé ce qu'elle est réellement et qu'elle sera sortie de ses ennuis. Bordel... C'est Ruby, elle n'a pas changé. Juste qu'elle a un loisir particulier, un passe-temps, un moyen d'arrondir ses fins de mois en alliant plaisir et perversité. J'en masse nerveusement mon crane avant de lui poser d'autres questions qui s'avéreront fortes utiles pour la suite. Parce que sans le vouloir, elle m'a aussi foutu dans une merde noire de laquelle il sera difficile de se dépêtrer. Je savais que le cul apportait son lot d'emmerdes mais voilà, là c'est un cas extrême. « Bon, premièrement je ne suis affiliée à aucune agence, mais je l’ai été autrefois quand j’étais encore en Espagne, donc normalement je n’apparais sur aucun site. Mais on peut trouver mon annonce sur Internet.. » J'hoche de la tête sans même la regarder, me remémorant de ce que mes souvenirs peuvent relater à ce sujet. Il me semble que si c'est un site personnel, individuel, elle a entièrement le droit d'exercer. Cela ne peut être considéré comme du proxénétisme. «  Deuxièmement, la majorité de mes clients sont des personnes très hauts placés, donc tout se fait dans la discrétion la plus totale. Les seuls mails que l’on peut retrouver sont des demandes de rendez-vous… Après j’ai peut-être deux trois sextos qui doivent encore traîner dans mon téléphone, mais sinon je prends soin de les supprimer » Au moins elle semble cette fois sincère et ne me cache plus, j'ose l'espérer, de détails croustillants sur sa double personnalité. Puis je déporte mon attention sur ce qu'elle me tend, son téléphone que je ne toucherais sous aucun prétexte évidemment. D'ailleurs ma main levée suffit à elle même pour exprimer ce que j'en pense avant de lui intimer: " Efface-les tout d'suite. " Et bien que mes paroles furent froides, ce n'était qu'un conseil d'ami. « Et on me paye qu’en liquide donc c’est difficile à tracer…En ce qui concerne les extras… » Putain, fallait-il vraiment que tu te sentes obligée de le préciser? Ma tête se braque vers un autre recoin de la pièce, souhaitant dissimuler cette rancœur qui me gagne à chaque seconde qui défile, à chaque fois que mes yeux effleurent sa silhouette longiligne. J'en mords volontairement ma joue pour tenter de remplacer ce sentiment par un autre mais la douleur n'est décidément pas assez forte pour surpasser le fait qu'elle ait pu, pendant aussi longtemps, me trahir. " Tu comptes aussi me raconter comment t'aimes être prise? Quelle position de fait couiner? Dans quel sens tu préfères être..." Les mots ont légèrement dépassé ma pensée. Je ne comptais pas être aussi direct d'emblée mais je n'ai pu contenir ce flot d'obscénités. Cela ne sert strictement à rien de s'emporter, elle est ce qu'elle est et il me faut l'accepter. Escort depuis l'Espagne qu'elle a dit. Elle s'adonnait donc à ce genre d'entrevues bien avant notre rencontre et c'est même peut-être pourquoi nous avons tout de suite bien accroché.... Moi et les femmes de petite vertu, celle qui se déhanchent trop facilement à l'appel d'un billet, qui se joue du besoin des hommes et contre qui nous ne pouvons résister. " Ça fait combien de temps exactement? " Parce que maintenant que je suis entré, je souhaite en découvrir les aspérités et tout connaitre des caractères de cette parenthèse qu'a entamé Alvarez.
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    Lien du postMar 28 Juin 2016 - 13:44
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    J’espérais vraiment que Clay cesse de me juger et qu’il accepte le fait que je sois une Escort girl. Après tout, c’était un métier comme un autre, certes un peu hors la loi, mais il me permettait de vivre plutôt confortablement. De plus ce métier était beaucoup plus excitant que mon métier de secrétaire à Harvard. Là au moins je pouvais rencontrer des personnes plus ou moins influentes qui me permettraient de me hisser dans la société et sortir de la pauvreté. D’ailleurs, si j’étais actuellement à Boston, c’était bien entendu grâce à l’un de mes nombreux clients qui semblait fou de moi. J’avais donc accepter de quitter l’Espagne pour l’un des pays les plus puissants du monde, si ce n’est le plus puissant. Bien sûr que j’aurais préféré qu’il ne le sache pas ou du moins qu’il l’apprenne autrement, mais voilà le destin en avait voulu autrement et avait fait qu’il m’arrive cet incident et que mon preux chevalier soit mon meilleur ami. Tout de même, je m’en voulais quand même de lui avoir cacher cette part de ma vie, mais je m’en voulais encore de le mêler à mes problèmes. Cette situation relevait presque d’un ultimatum : il devait faire un choix entre notre amitié et son devoir en tant que flic. Je pense que c’est d’ailleurs pour cela que j’avais préféré garder le secret.

    Visiblement le jeune avait fait son choix, celui de m’aider, mais était-ce le bon ? J’osais espérer ne pas lui attirer des ennuis avec sa hiérarchie dans les temps à venir. Pour lors, je me contentais simplement de répondre à ses questions concernant mon activité. Alors que je lui tendais mon téléphone, sa réaction me surpris mais me fit aussi légèrement sourire. Il venait d’avoir un mouvement de recul. Je me contentais d’hausser les épaules, puis j’effaçais les derniers messages qui y restaient comme il venait de me le demander. Je savais bien qu’au fond il faisait tout ceci pour me sauver la peau, au risque de s’attirer les foudres de ses supérieurs. Je continuais donc dans mes aveux, puis une idée me traversa l’esprit : lui parler de mes extras. Bien entendu, je ne comptais rien lui dire à ce sujet qui était plus que privé, mais je voulais absolument voir sa réaction. Ainsi donc, j’amorçais un début de phrase, de manière à lui faire croire que je comptais vraiment me confier à ce sujet. D’ailleurs sa réaction ne se fit pas attendre. Voilà que le jeune homme me hurlait – enfin – dessus. Je m’attendais à ce genre de réaction, mais peut-être pas à une telle violence dans ses propos. J’étais quelque peu choquée et blessée, mais j’essayais de garder la face. J’avais quand même poussé le bouchon un peu trop loin en le provoquant de la sorte. « Ohlala, qu’est-ce que tu peux être vulgaire ! Et puis quoi, tu m’as demandé d’être honnête avec toi alors je le suis non… Jamais content celui-là… » Bien sûr, je continuais dans ma plaisanterie jusqu’au bout à mes risques et périls étant donné que vu la réaction que venait d’avoir l’homme que je considérais comme mon meilleur ami, il me semblait évident qu’il ne soit pas enclin à la rigolade. Un petit rire s’échappa de mes lèvres. « Non, mais franchement Clay, tu crois vraiment que je vais aller aussi loin dans les détails ? » Puis reprenant un air un peu plus sérieux je lui fis part de ma pensée vis-à-vis des propos qu’il venait d’avoir à mon égard. « Par contre, tu devrais faire plus attention aux mots que tu emploies… Je ne suis pas l’une des salopes que t’as pu sauter, okay ? »  avais-je dis d’une voix calme.

    J’avais gardé mon calme, chose qui était assez étonnante voire effrayante. Okay je ne faisais pas le métier dont on pouvait être le plus fier au monde, mais j’avais mes raisons. Peut-être qu’un jour j’allais arrêter mais pour le moment ce n’était pas le cas. Pas avant d’atteindre mon objectif. Clay me demanda alors depuis combien de temps j’exerçais cette activité. « J’ai commencé j’avais 18 ans et aujourd’hui j’en ai 24, presque 25 alors ça fait… à peu près 6 ans et demi, je dirais… C’est d’ailleurs grâce à l’un de mes clients si je suis à Boston aujourd’hui… »
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    Lien du postLun 18 Juil 2016 - 15:18
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    « Ohlala, qu’est-ce que tu peux être vulgaire ! Et puis quoi, tu m’as demandé d’être honnête avec toi alors je le suis non… Jamais content celui-là… » Moi, vulgaire? C'est juste le jargon habituel et inutile d'y aller avec des gants, elle doit être habituée depuis le temps. D'autant plus qu'elle trouve le moyen d'en rire alors qu'il n'y a vraiment pas de quoi. « Non, mais franchement Clay, tu crois vraiment que je vais aller aussi loin dans les détails ? »  J'aimerais mieux pas bien qu'une petite voix me persiffle qu'il serait bon de gratter un peu plus loin, juste histoire d'assouvir un besoin malsain. « Par contre, tu devrais faire plus attention aux mots que tu emploies… Je ne suis pas l’une des salopes que t’as pu sauter, okay ? » Le silence pesant se fait à nouveau sentir parce qu'elle m'a mouché en une seule phrase. Traite une dame comme une pute et une pute comme une dame, c'est pourtant ce que j'ai toujours fait... Je lui ai certes confié quelques secrets, mais qu'elle s'en serve aujourd'hui contre moi est vexant, à la limite de la trahison. Je ne trouve sur le coup rien à redire mais ne la dévisage pas moins, écœuré par ce qu'elle a pu prononcé à mon attention. C'est vrai, j'en ai eu qui couinaient facilement contre quelques dollars mais bien moins sophistiquées qu'elle, je l'avoue. Malgré çà, je ne me suis jamais retrouvé à terre dans cet état et c'est sans doute face à cette réflexion que je détourne le regard en faveur de la marre qui dépeint encore le parquet. Jamais femme - et mieux eut été valu pour elle - ne m'a blessé comme elle l'a fait avec ce malheureux qui ne voulait qu'un moment d'intimité à deux.

    C'est donc l'instant propice pour poser la question et de savoir depuis combien d'années elle se donne à d'autres contre quelques billets. « J’ai commencé j’avais 18 ans et aujourd’hui j’en ai 24, presque 25 alors ça fait… à peu près 6 ans et demi, je dirais… C’est d’ailleurs grâce à l’un de mes clients si je suis à Boston aujourd’hui… » Alors quoi? Je dois le remercier pour t'avoir connu, c'est çà? Si c'est sa façon de me faire avaler plus facilement la pilule, l'effet escompté est raté. Au contraire même parce que si je dois notre rencontre à sa faculté d'ouvrir les cuisses, c'est que la sincérité de cette amitié est depuis le début biaisée. C'est ainsi pour le moment que je le conçois, trop amer pour prendre suffisamment de recul sur cette situation dont il faudra pourtant nous arranger.  Un raclement long et profond s'échappe de ma gorge comme pour tenter d'en déloger encore le nœud qu'elle y a implanté. " Et maintenant que tu t'es faite baisée - façon de parler -, tu comptes recommencer? " Pas vu pas pris mais tel n'est plus le cas aujourd'hui. Sa carrière vient de prendre un virage à 180° parce que si le gars s'en sort, ce n'est pas dit qu'il lui fasse une bonne publicité. D'autant plus avec les flics qui vont certainement venir l'alpaguer pour racolage et prostitution même si techniquement ce n'en est pas. La brigade des mœurs est beaucoup moins regardante sur les preuves et ne se contente que des faits pour écrouer ou extrader les filles de joie ayant immigré. Six ans qu'elle fait le tapin pour toucher au rêve américain... J'en reviens toujours pas, de n'avoir rien vu alors que pourtant j'en ai côtoyé un certain nombre avant cela.
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