Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityPrise sur le fait ou presque ♦ Clay
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -40%
    Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
    Voir le deal
    59.99 €

    Prise sur le fait ou presque ♦ Clay
    Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 7 Mai - 20:14
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Vendredi soir, 23h. Tête haute, allure de mannequin, main sur la hanche et regard juste un peu hautain, j’entrais dans la boîte de nuit dans laquelle j’avais rendez-vous avec un nouveau client : un petit jeunot qui devait avoir à peu près le même âge que moi, fils de je ne sais quel PDG de grande entreprise. Ne refusant jamais ou alors très rarement un client, j’avais accepté le rendez-vous. Alors que je traversais la boîte de nuit, vêtue de ma sublime robe noire moulante de chez Versace avec des sandales assorties de la même marque et une petite pochette de la même couleur, j’aperçus au bar mon cavalier d’une nuit. Il était plutôt pas mal et avait un petit air italien. Au vu de son prénom – Fernando- il devait sûrement l’être. La soirée battait son plein, l’ambiance était merveilleuse et ça me changeait carrément de tous ses galas et soirées mondaines dans lesquelles la majorité de mes clients m’emmenaient. Quelques verres d’alcool plus tard, nous étions complètement pompettes, enfin peut-être moi plus que lui. Je n’en savais trop rien, je n’avais plus les idées claires, pourtant ce n’était pas mon genre. En effet, habituellement et au fur et à mesure de mon expérience, je tenais de mieux en mieux l’alcool, mais là c’était bizarre. Le bel italien me proposa de terminer cette soirée en beauté, dans son appartement. Ni une, ni deux, j’acceptais sa proposition, d’autant plus que lorsque je passais la nuit avec mon client, j’avais droit à un bonus plutôt conséquent. Ceux qui me connaissent savent que je serais prête à tout pour gagner un peu plus et puis ce ne serait pas la première fois que je couchais avec l’un de mes clients. Il fit appeler une voiture qui nous conduisit à l’adresse du jeune homme. Je marchais difficilement sur mes talons vertigineux, il m’arrivait de flancher par moment. Heureusement que le beau brun qui m’accompagnait me soutenait. Cependant, plus les étages avançaient dans l’ascenseur, plus ma vue se faisait floue. Non, vraiment il y avait quelque chose qui n’allait visiblement pas. Une fois dans son appartement, il m’emmena directement dans sa chambre, me faisant assoir sur son énorme lit, un King size je pense. Je ressentais une énorme chaleur, sûrement dû à l’alcool et à la substance qui l’accompagnait, je retirais mon manteau pour me retrouver dans ma robe noire. J’en profitais aussi pour retirer mes sandales qui me faisaient mal aux pieds. Pendant ce temps, mon hôte commençait déjà à se déshabiller, retirant sa veste puis sa chemise, me laissant ainsi entrevoir un énorme dessin – un tatouage sans doute – dans son dos. Hmm, les hommes tatoués – surtout de la sorte – ne m’avaient jamais inspirés confiance. Je lui proposais donc que l’on termine cette soirée un autre soir, déjà parce que je commençais à me méfier du jeune homme et aussi parce que je ne me sentais vraiment, mais alors vraiment pas bien. J’avais l’impression que mon corps me lâchait petit à petit. Alors que j’attrapais tant bien que mal, mais chaussures et mon manteau pour me diriger vers la porte de la chambre, le jeune homme me saisit violemment par le bras, fit valser mes affaires à l’autre bout de la pièce, et me jeta sur le lit, après m’avoir giflé. S’en suit alors une énorme bagarre, qui craqua ma robe au passage. Cependant mon adversaire, étant un homme plutôt sportif, avait une longueur d’avance sur moi, qui n’était pas en possession de tous mes moyens et qui ne pouvait pas grande chose avec mon corps de crevette. En effet, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour qu’il se retrouve à califourchon sur moi, ses mains entourant ma gorge et se serrant petit à petit. Je suffoquais, je hurlais, je pleurais, tout en gigotant au sol, tentant tant bien que mal de me sortir de son emprise. J’attrapais alors une batte de baseball qui avait dû rouler pendant la bagarre et sans vraiment réfléchir j’assommais mon assaillant en lui mettant un coup dans la tête. Je me relevais immédiatement après avoir repris mon souffle, poussant sur le côté le jeune homme qui s’était affalé sur moi. Je constatais que j’avais une tache de sang sur mon épaule dénudée. Prise de panique et ne sachant que faire, je me dirigeais vers le téléphone qui se trouvait sur le chevet et composait difficilement le numéro de la police. « P… Po…Police… J… Je… Je crois qu’il est mort » dis-je alors tout en sanglotant. Je n’arrivais même pas à répondre aux questions que l’on me posait de l’autre côté du combiné. Je me contentais alors de raccrocher et de patienter dans un coin de la chambre, recroquevillée sur moi-même, toujours en pleurant. De ce que j’avais compris, la police ne devrait pas tarder.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 8 Mai - 11:07
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Prise sur le fait ou presque
    ft. RUBY & CLAY

    1 heure du matin et c'est sur mon téléphone que je pianote en attendant d'aller la rejoindre tandis que mon regard frôle de temps à autres celles qui font au-dehors le tapin. Nous sommes rendus dans les quartiers chauds de Boston et bien qu'évincer la prostitution ne fasse pas partie de mes attributions, nous gravitons dans ces ruelles en quête de petits dealers à la con qui pourraient avoir le malheur de trafiquer juste au bon moment sous notre nez. Pas beaucoup de clients comparé à ce qu'elles, elles peuvent ramasser en quelques heures seulement. " Si j'avais voulu faire fortune, j'me suis planté de job ". C'est le frère d'Oliver, mon coéquipier pour la soirée, qui vient de lancer cette boutade quelque peu déplacée. Mes yeux se déportent alors vers lui sans se soucier des putes à coté qui continuent de racoler - pardon, femmes de petite vertu - pour le dévisager et soudainement sourire de sa connerie momentanée. Il faut dire qu'il a toujours le mot pour rire malgré la fatigue que nous accumulons à force de patrouilles infructueuses. Ce n'est pas ici que nous trouverons de quoi nous éveiller un peu. " On dégage ? " Il opine machinalement de la tête pour acquiescer à ma demande et la voiture subitement reprend la voie des beaux quartiers à vive allure lorsque un message retentit sur la radio. " Patrouille ici le central, nous avons reçu un appel d'une femme avec un possible 10-25. Pouvez-vous vous rendre sur place? " Je n'ai même pas l'intelligence d'y répondre avant de ruminer puisque dans quelques minutes nous en avions enfin terminé pour la nuit. " On y va? " J'en soupire à l'avance car ce n'est pas à la DEA de gérer ce genre de problème. C'est un crime, un meurtre présumé et si la femme a réussi à appeler,c'est qu'il s'agit sans doute de légitime défense ou peut-être d'un règlement de compte pour quelques dettes impayées.

    Bordel... Je décroche finalement pour lui demander l'adresse qu'elle a récupéré via l'id de l'appelant puisque la jeune femme, traumatisée apparemment, n'a pu lui en dire d'avantage. " Le numéro correspond à un certain M. Fernando Gassman, logeant au 1325 Hyde Park Av." Et c'est donc notre prochaine destination que nous rejoignons assez rapidement d'ailleurs, lui restant dans l'habitacle de la voiture tandis que je pénètre dans le bâtiment légèrement crispé. Ce serait con de me prendre une balle maintenant que je suis sur le point de fonder quelque chose de plus grand. Mais c'est sans doute cette frayeur qui en a aussi fait tomber plus d'un. Les lieux sont calmes mais aucun voisin n'a ressenti le besoin de sortir par curiosité ce qui peut signifier qu'une bande les a terrifié. Aucun tag, aucune trace d'un quelconque passage... Gassman. Appartement 2.3 d'après ce que j'ai pu relever sur l'une des boites aux lettres à l'entrée. Et l'arme de poing à la main, je grimpe jusqu'au deuxième avant de débouler dans le couloir jusqu'à sa porte qui est....verrouillée. Il n'y a pas un bruit à l'intérieur mis à par quelques sanglots déchirés. " Madame? " La légitime défense m'apparait de plus en plus comme la seule et unique possibilité. " M'dame c'est la police. Veuillez ouvrir s'il vous plait. " Et pourquoi ne le ferait-elle pas puisque c'est elle qui nous a appelé d'ailleurs.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 9 Mai - 13:16
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Claustrée dans un coin de la chambre, mon corps tremblait affreusement déjà à cause de la substance que j’avais ingurgité mais aussi car j’étais effrayée que mon agresseur qui pour le moment était allongé sur le sol, se réveille. Mais bon, au vue de la tâche de sang qui entourait sa tête, je crois qu’il était vraiment mort. En vrai, je n’en savais rien vu que je n’avais pas pris la peine de prendre son pouls. L’idée d’avoir tué un homme, et ce même s’il me voulait du mal, me fit froid dans le dos. Etais-je devenue une meurtrière ? C’est la question que je ne cessais de me poser. Mes larmes ne cessaient de couler tel un robinet d’eau, je respirais difficilement et tentais de rester plus ou moins consciente. C’est alors que j’entendis du bruit à l’entrée de la porte. On semblait m’appeler, enfin je n’étais pas trop sûre, mais malgré cela je me levais et me dirigeais vers la porte d’entrée de l’appartement. Je passais alors devant un miroir qui se trouvait dans le couloir. Mon état était catastrophique : j’avais des traces noires de mascara tout le long de mes joues, certaines même se dirigeaient vers mon cou qui était lui, tout rouge, ce qui était sûrement dû à l’étranglement auquel j’avais pu échapper. J’avais ma lèvre inférieur qui était fendue et mon nez semblait avoir saigné sans que je ne m’en rende compte. Mes cheveux étaient dans un sale état, on aurait dit que ma tête était rempli de nœuds. Mes bras, mes jambes, mon dos étaient recouverts de marques qui deviendraient sans doute des bleus dans les jours à venir. Ma robe de grand couturier pouvait être mise à la poubelle, en effet celle-ci ne cachait plus grand-chose. En bref, je ressemblais à une femme qui venait de se faire battre. J’étais choquée par la gravité de mon état, même en étant pauvre, je ne m’étais jamais retrouvé dans un état si piteux et pour la toute première fois de ma vie, je me trouvais affreusement laide. Après avoir examiné mon état, je continuais ma route en direction de la porte d’entrée non sans nonchalance. J’avais beaucoup de mal à tenir une ligne droite, et faut dire que l’alcool que j’avais dans le sang ne m’aidait pas non plus. J’arrivais enfin devant la porte d’entrée lorsque j’entendis une voix masculine me demander d’ouvrir la porte, me confirmant qu’il s’agissait bien de la police. Je regardais autour de moi pour trouver où Fernando avait mis ses clés. Je les vis alors sur la table basse du salon. « Un instant… » dis-je alors entre deux sanglots, avec une voix qui se voulait forte mais qui en réalité était très faible. Je récupérais donc les clés, cependant mon supplice commença alors qu’il fallait que j’insère la clé dans la serrure. A plusieurs reprises, je manquais ma cible. Je commençais à m’impatienter et je n’arrivais pas à me concentrer. Après plusieurs minutes d’essai, j’arrivais enfin à déverrouiller cette fichue porte. J’ouvris la porte pour apercevoir mon sauveur qui n’était autre que… « Clay ? » Je ne savais pas trop si je devais être contente ou alors plutôt m’inquiéter de mon sort. Enfin de toute façon, je n’étais pas en état de réfléchir.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 9 Mai - 15:33
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Prise sur le fait ou presque
    ft. RUBY & CLAY

    Après quelques minutes d'attente, de bruits inconstants de l'autre coté sur le barillet métallique, la porte s'entrouvre finalement pour dévoiler celle dont l'appel nous a mené jusqu'ici. « Clay ? » " Ruby..." C'était elle mais dans un état tel qu'elle en devenait presque méconnaissable. Et rengainant l'arme sous mon gilet, le regard, même si surpris, oscillant entre le couloir et l'intérieur de l'appartement, je finis par la pousser à l'intérieur pour y pénétrer moi-même avant de refermer derrière moi la porte. Inutile que les voisins ne soient d'avantage au courant et ne la voient dans cet accoutrement.  Les vestiges de sa robe effectivement en lambeau ne présagent rien de bon, ni les marques qu'elle présente un peu partout sur son corps, ni ces traces de saignements étayant ses traits fin que ses pleurs ont dénaturés.

    La première chose à faire - après l'avoir détaillée elle - est effectivement d'aller vérifier de l'état de son conjoint présumé mort et dont jamais je n'ai encore entendu parler. Et je ne peux l'en blâmer, à chacun son jardin secret. J'espère juste qu'un jour, elle m'aurait avoué avoir une relation avec un mec fortuné comme j'ai du admettre être l'amant d'une femme déjà fiancée. " Il est où? " Mais c'est sans attendre sa réponse que je m'octroie le droit d'avancer pour étudier les lieux et très vite tomber nez-à-nez sur le corps qui git aux pieds du lit sur lequel, j'imagine bien, qu'il a voulu la prendre dans un rapport forcé. En arriver à ce point tout de même... Je comprends que certains jeux obscènes puissent être plaisants, j'en suis le premier d'ailleurs le premier à revendiquer l'utilité et le plaisir qu'ils procurent, mais là c'est dément. Un genou à terre, ce sont mes doigts qui viennent s'apposer sur son cou et soulagé d'y ressentir un pouls, réclame sur mon téléphone une assistance...  " Judith ici Cooper. Demande d'un 10-85 sur les lieux. Merci ". Une simple demande d'ambulance, ce devrait être largement suffisant en ce qui le concerne lui pour le moment. Pour sa tentative d'agression, nous verrons cela en temps voulu lorsqu'il sera pleinement rétabli de cette blessure. Pour elle, ce sera différent et je la dévisage maintenant qu'elle a décidé de nous rejoindre pour obtenir des réponses. Du bout des doigts j'effleure à peine sa blessure et comprends d'où vient tout cet afflux sanguin rependu sur le sol. "  C'est toujours impressionnant lorsque c'est le cuir chevelu qui prend. T'étais avec depuis combien de temps? " Parce que je connais quelques brides de son passé et ce n'est pas en tant que simple secrétaire ou domestique qu'elle aurait pu se payer de telles toilettes. Non, il y a autre chose là dessous c'est évident et je pense maintenant qu'il en était à l'origine. Un petit ami.... elle aurait pu me le dire.


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 10 Mai - 1:24
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Après avoir fait l’exploit d’ouvrir cette porte alors qu’il me semblait que je n’avais pas les yeux en face des trous, je me retrouvais devant mon meilleur ami, Clay, une arme pointée sur moi. Je ne pus cacher ma surprise, de même qu’il ne put cacher la sienne. Purement par réflexe et voyant l’arme pontée dans ma direction, je levais les mains en l’air telle une coupable. Cependant, je ne bougeais pas plus, beaucoup trop sous le choc. Non mais sérieusement, qu’est-ce qu’il faisait là ? Parmi tous les flics de la ville, pourquoi ça devait être lui qui vienne à mon secours. Je n’eus pas le temps de lui poser la question, qu’il rangea son arme avant d’entrer à l’intérieur de l’appartement me poussant avec lui au passage et refermant la porte. J’étais surprise mais plus que tout, j’avais honte. Honte qu’il me voie dans cet état, honte des explications que j’allais devoir lui donner. Parce que si j’aurais pu mentir à un autre flic sur ma présence ici, avec Clay c’était tout bonnement impossible. Il savait détecter le moindre mensonge qui sortait de ma bouche et ce, même si je savais être une bonne actrice. Il me demanda où était l’homme avec lequel j’étais. Mais je n’entendis pas cette question, beaucoup trop occupée à savoir ce que je pourrais lui raconter quand le moment serait venu. Je savais qu’il allait être déçu, mais que pouvais-je faire d’autre. Si je devais passer par là pour atteindre mon rêve de grandeur rien, ni personne ne pourrait m’arrêter, même pas lui. Sans attendre, ma réponse qui n’allait sans doute jamais arriver vu mon niveau de concentration, je le vis s’enfoncer dans l’appartement en direction de la chambre, dans laquelle jonchait mon client. Après quelques minutes d’absence, je me décidais de le suivre, histoire de savoir si j’étais une meurtrière ou non. Je l’observais du coin de la porte, telle une enfant qui après avoir fait une bêtise craignait la punition, et je l’entendis demander à sa collègue un 10-85. Qu’est-ce que c’était ? Est-ce que j’allais finir le reste de ma vie en prison ? Qu’étais-ce donc ce 10-85 ? Des renforts ? La morgue ? Une ambulance ? J’étais un peu paniquée, je l’admets. Il m’informa que le coup que j’avais porté à mon agresseur avait directement touché le cuir chevelu, ce qui devait sans doute expliquer l’énorme tâche de sang, mais cela ne me disait pas si oui ou non il était mort et si donc, j’étais une meurtrière ou pas. Clay me demanda alors depuis combien Fernando et moi étions ensemble. Prise de panique je me mettais à déblatérer tout et n’importe quoi. « Euh… depuis hier soir à 23 heures… il a fait appel à moi et j’ai répondu…enfin, ce n'est pas ce que tu crois... mais il voulait autre chose... mais je ne me sentais pas bien… on s’est battu, je l’ai frappé… et il est mort…Et puis, t’es là maintenant… mais je t’assure que d’habitude… enfin non, avec les autres… enfin ce que je veux dire… de toute façon tu ne comprendras pas… » disais-je en pleurant et faisant les cent pas dans la pièce. J’étais paniquée à l’idée qu’il me juge, au point que j'en devenais incohérente dans mes propos. « Ça ne devait pas se passer comme ça… »
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 10 Mai - 20:26
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Prise sur le fait ou presque
    ft. RUBY & CLAY


    Elle est toute affolée lorsque je lui pose la question. Mollo miss, je ne suis pas en train de préparer ton exécution. Ses lèvres s’articulent rapidement, beaucoup trop précipitamment pour que je puisse en comprendre la totalité surtout que certains points de son histoire sont pour le moins surprenants.  « Euh… depuis hier soir à 23 heures… » Mais non, je ne t'ai pas demandé à quelle heure tu l'as rejoins ton gars mais depuis quand tu le connaissais... connais...  «  il a fait appel à moi et j’ai répondu… »Très étrange façon que de dire qu'il l'a appelée mais j'accuse le choc de l'avoir à ce point traumatisée.  «  Enfin, ce n'est pas ce que tu crois... » Ah bon? Là pour le coup, j'en plisse les yeux, complètement paumé et me redresse pour attentivement l'observer. Elle est sonnée par ce qu'il s'est passé et ne parvient pas à calmement m'expliquer quoique ce soit et dans cet état, je ne vais rien en tirer.  «  Et il est mort… » Sur ses mots, je lève la main direct parce qu'elle s'emporte un peu trop vite et tire des conclusions beaucoup trop hâtives. Il est toujours vivant, bien que je n'aimerais pas être à sa place une fois qu'il recouvrira ses esprits.  «  Mais je t’assure que d’habitude… enfin non, avec les autres… enfin ce que je veux dire… de toute façon tu ne comprendras pas… » D'habitude...les autres... J'hoche de la tête pour mimer un semblant d'acquiescement tandis qu'elle déambule devant moi, totalement focalisée sur ses paroles qui ne ressemblent à rien.  « Ça ne devait pas se passer comme ça… » J'sais pas moi... Quand je me prête au rôle du gars violent, Annalynne ne m'en fout jamais un dans les dents.

    Pour l'heure, c'est sur cette robe à moitié déchirée que mon regard se pose, sur son dos nu qui ne recouvre plus rien de ses reins maintenant. Par pure courtoisie mais surtout parce que c'est elle aussi, je retire ma veste pour lui la tendre. " Enfile çà Ruby. T'en as plus besoin que moi " Parce que cela pourrait devenir gênant que de la voir, nous voir, alors qu'elle se promène dans ce triste accoutrement. " Tu devrais.... tu devrais utiliser la salle de bain de ton petit copain - qui n'est pas mort - pour... " Faut lui préciser avant qu'elle ne s'effondre à l'idée d'être incarcérée pour homicide involontaire qui de toute manière, apparaitra comme un cas de légitime défense donc rien à craindre pour elle. Je mime de ma main un mouvement sur mon propre visage pour qu'elle aille au moins essuyer dans la pièce d'à coté ce qui a perlé sur ses traits tandis que je tente de comprendre ce qu'il s'est réellement passé. La batte, qui est tout comme une parcelle de son crane entachée de sang, git toujours là mais il m'est impossible d'y toucher pour le moment. " Qu'est-ce que tu voulais dire par " tu ne te sentais pas bien"? " C'est demandé de vive voix pour qu'elle puisse m'entendre de là où elle sera.  Des verres, une bouteille mais non entamée... Visiblement ce n'est pas ici qu'ils ont du consommer. Un peu plus loin à terre c'est une veste de femme qui traine ainsi qu'un talon aiguille, les siens probablement mais encore une fois il m'est impossible d'aller le vérifier puisque je ne dois toucher à rien. S'il advenait qu'il crève durant le trajet dans l'ambulance, tout ceci serait gardé comme pièce à conviction pour sa propre défense. Et reluquant les lieux une dernière fois c'est vers la salle d'eau que je m'approche pour lui parler à travers la porte, les yeux rivés sur ce qui orne le mur d'en face. " Une fois que tu te sentiras mieux, tu me diras ce qu'il t'a fait exactement . " Ça me fait chier d'insister sur çà, surtout que c'est d'elle dont il s'agit mais la procédure l'oblige, il me faut le découvrir.




    Spoiler:
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 13 Mai - 1:08
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Je me retrouvais devant le corps de l’homme que j’avais abattu quelques minutes plus tôt, Clay agenouillé près de lui. Et alors qu’il me demanda depuis quand j’étai avec. Visiblement, il semblait penser que je sortais avec le jeune italien inconscient…mort ? Et moi, dans la panique, je fis preuve d’une énorme franchise, et en fait, je crois que c’était surtout parce que c’était mon meilleur ami qui me questionnait. Evidemment, s’il avait s’agit d’un autre flic je ne pense pas que j’en aurais dit autant. Bref, j’étais parti dans un monologue, tout en faisant les cent pas dans la pièce. Je prenais à peine ma respiration et parlait tellement vite que je ne suis pas sûre qu’il ait assimilé quoique ce soit. Et puis, faut dire que mon histoire ne suivait pas vraiment de trame, je déblatérais tout comme cela me venait. Il fit mine d’acquiescer mes dires, bien qu’il ne semblait pas avoir tout compris. Chose normale, à l’heure actuelle je ressemblais à une hystérique et j’étais tellement persuadée d’avoir tué un homme que rien ne pourrait me faire sortir de cet état. Même pas le fait que je sois quasiment nue devant mon meilleur ami, oui j’en avais même oublié ce point. C’est seulement alors qu’il me tendit sa veste que je me souvins de mon accoutrement qui était loin d’être sexy. J’attrapais alors la veste que j’enfilais. Elle était certes, beaucoup trop grande pour mon corps menu, mais c’était toujours mieux que cette robe, qui n’en était plus vraiment une. « Merci… Clay… » répondis-je simplement, alors que j’essayais de me calmer petit à petit. Il me conseilla d’aller m’essuyer le visage dans la salle de bain… de mon petit ami ? Petit ami ? Quel petit ami ? Si seulement j’en avais un… Je compris alors qu’il n’avait rien compris de ce que je venais de lui raconter. J’étais à la fois soulagée et confuse. Au moins il ne me jugerait pas comme ça. Mais une chose dans ce qu’il venait de dire marqua mon esprit. Pas mort ? Chose qui signifie vivant ? L’homme qui gisait au sol était vivant. Je l’avais juste assommé. Je poussais alors un énorme soupir de soulagement. Je n’avais tué personne, je n’irais pas en prison par contre lui, j’espérais qu’il y croupirait. Un petit sourire se dessina sur mon visage, le premier depuis l’incident. Cependant, il disparut bien vite suite à la douleur que je ressentis au niveau des lèvres et de la mâchoire. Mon semblant de sourire se transforma alors en une expression de douleur, tandis que suivant le conseil de mon meilleur ami, je me dirigeais vers la salle de bain. Celle-ci était énorme, assez pour y accueillir une dizaine de personnes. Elle était d’un blanc immaculé, au point que j’y faisais tâche. Elle était composée d’une douche et d’une baignoire jacuzzi, d’un énorme miroir accroché au mur. En bref, c’était une magnifique salle de bain, par contre ce qui se reflétait sur le miroir était loin d’être aussi magnifique. Je ressemblais vraiment à rien avec ses traces noires de mascara et ses rougeurs dues aux coups que j’avais reçu. J’espérais juste que je n’en garderais aucune cicatrice, ni séquelles. Mais une chose me désolait, c’est que j’allais devoir faire une pause dans ma quête du grand monde, le temps que tout ceci disparaisse. Qui voudrait d’une Escort girl amochée ? J’ouvris le robinet d’eau et de l’eau chaude voire brûlante en découlait. Clay me posa une question. J’entrouvris alors la porte, histoire qu’il entende ma réponse malgré le bruit du jet d’eau. « Bah j’avais des vertiges, des tremblements et ma vue se faisait légèrement floue. J’avais chaud et j’avais du mal à marcher correctement. C’était comme si tout tournait autour de moi… Pourtant je n’ai bu que de l’alcool et je gère plutôt bien de ce côté là... J’en suis pas à ma première cuite, mais celle-là, elle était vraiment bizarre… » Ma voix se faisait plus calme, car en effet, j’étais calmée. Je reprenais mes esprits au fur et à mesure que je passais de l’eau sur mon visage. Je m’essuyais délicatement le visage avec une serviette qui se trouvait dans l’un des tiroirs de la pièce. Bon, j’avais encore quelques marques du combat, mais j’étais plus présentable et c’était un bon début. Clay insistait pour que je lui raconte tout. C’était assez oppressant, mais compréhensible, il faisait son métier. Et d’un autre côté, c’était assez normal aussi, puisqu’il devait s’inquiéter pour moi, c’était la première fois, qu’il me voyait dans un état pareil. Cependant, avant de lui raconter quoique ce soit je devais m’assurer d’une chose. « C’est à mon meilleur ami ou au flic que je m’adresse ? » demandais-je alors que je sortais de la salle d’eau.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 17 Mai - 11:49
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Prise sur le fait ou presque
    ft. RUBY & CLAY


    Malgré le son crépitant de l'eau qui s'écoule de l'autre coté de la porte, je l'entends s'expliquer aussi intelligiblement que si elle se trouvait à mes cotés.  « Bah j’avais des vertiges, des tremblements et ma vue se faisait légèrement floue. J’avais chaud et j’avais du mal à marcher correctement. » Tous les effets d'une bonne cuite quoi, mais si tel était le cas, elle serait toujours dans le coltard et pas debout sur ses jambes à présent. «  C’était comme si tout tournait autour de moi… Pourtant je n’ai bu que de l’alcool et je gère plutôt bien de ce côté là... » C'est ce qui m'inquiète justement... Le fait qu'elle sache tenir à l'alcool aisément et pas cette fois-là laisse supposer qu'il n'y avait pas que çà. « J’en suis pas à ma première cuite, mais celle-là, elle était vraiment bizarre… » J'en détourne les yeux pour figer du regard la porte, croyant la voir bientôt réapparaitre. Mais non, elle reste encore quelques minutes à se rafraichir et moi, campé comme un chien de garde, lui pose la question qui va la faire hésiter. « C’est à mon meilleur ami ou au flic que je m’adresse ? » J'en ai un léger mouvement de recul avant d'incliner le visage contre le bois, dubitatif suite à sa question. " Parce qu'il y a une différence? " Que je sois là en tant que flic ou en tant qu'ami, il n'y a qu'une seule vérité possible à ma connaissance.  Et forcé de constater qu'apparemment elle ne dirait pas la même chose aux deux, je cherche des réponses. Soit elle me cache quelque chose qu'elle confierait sans doute plus aisément à un autre flic aux traits méconnus, soit elle veut dissimuler un aspect de cette soirée qui pourrait sans doute la rendre coupable et en tant que proche, ne veut m'impliquer.

    Cependant, je la vois très mal dans la peau de Catwoman ayant fait foirer l'un de ses petits braquages très stylés. Je ne sais quoi répondre d'autre sur le moment lorsqu'elle sort de la salle de bain, un peu plus présentable qu'il y a quelques minutes encore et c'est à mon tour de rentrer à l'intérieur pour observer un instant ce qu'elle aurait pu toucher, vais jusqu'à la poubelle afin de la fouiller. Une seringue y a été jetée mais depuis combien de temps et que contenait-elle? Seul Dieu le sait. Mais comme pour le reste je n'y touche pas, pas avant d'avoir pris soin de me ganter et de continuer mes recherches. " Tu sais s'il a un problème de santé ? "  Je me redresse pour la contempler avant d'avoir l'idée d'aller fouiller, la décalant délicatement de mon passage, dans la cuisine équipée. Bordel, j'en jette un regard amusé malgré la situation sur la machine à café. Presque la même que celle de  Malcolm et sur laquelle je m'acharne toujours autant faute de ne savoir correctement la faire fonctionner. Un rapide coup d'œil dans le frigo et c'est sur une fiole d'insuline que mes doigts vont se poser pour la choper, la retourner et en lire l'étiquette. Diabétique... Et oui, même bien gaulé et friqué, personne n'est à l’abri d'une petite saloperie qui vous fait chier. Et à voir la gueule du gars, ce ne sont pas les piqures qui le dérangent. Je mets donc de coté l'hypothèse de la seringue pour lui confier à moitié énervé en me retournant : " Peut-être qu'il n'a pas eu sa dose ce qui l'a rendu un peu trop exigeant. "  Mais cela ne semble pas la faire rire visiblement .
    Spoiler:
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 23 Mai - 16:20
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Ce reflet dans ce miroir n’était pas le mien, c’était tout bonnement impossible. Comment de jeune femme plutôt canon, aux allures de mannequin, j’étais passé à Cosette des Misérables de Victor Hugo ? Franchement si la police ou le juge ou que sais-je, ne décidait pas de faire croupir ce Fernando en prison pour le reste de ses jours, il pouvait être sûr qu’il allait recroiser ma route et payer pour ce qu’il venait de me faire. Parole de Ruby Gabrielle Alvarez. Je ne me reconnaissais pas du tout dans cette glace, ce n’était pas moi. En fait, je crois que la première fois que je m’étais vue dans le miroir après la bagarre je n’avais pas réalisé totalement l’ampleur des dégâts. Peut-être était-ce à cause du choc ou de l’éclairage ? Il est vrai que les lumières de salle de bain sont assez traitres pour révéler vos plus gros défauts physiques. J’essayais de faire abstraction de la monstruosité de mon apparence afin d’essayer d’arranger tout ça. Tout en faisant cela, je tentais d’expliquer à Clay tant bien que mal les sensations que j’avais pu ressentir suite à la cuite que je venais de prendre. Cuite qui était assez bizarre soit dit en passant. Une fois un peu plus présentable, bien que toujours aussi marquée par les coups, je me décidais enfin à sortir de la salle de bain en posant une question à mon ami ou au flic qui déterminerait la suite des évènements, à savoir ce qui c’était passé durant la soirée pour qu’on en arrive là. Le jeune homme semblait surpris par la question que je venais de lui poser et il me répondit par une autre question à laquelle, à vrai dire, je ne m’y attendais pas tellement. Je ne savais pas quoi lui répondre, parce que pour moi, il y avait une très grande différence, à savoir si je devais lui avouer ou non mon métier d’Escort girl. Mon meilleur ami pourrait me juger certes, mais le flic m’embarquerait sûrement pour prostitution. « Disons qu’il y a certaines choses que je dirais à l’un et pas à l’autre… Cependant tu dois me promettre une chose ce que je dirais à l’un, l’autre devra complètement l’ignorer… » Je n’osais à peine le regarder dans les yeux lorsque j’avais prononcé cette phrase. J’avais l’impression de devoir mentir à la personne que j’appréciais le plus au monde et que je considérais le plus. Mais si on analyse bien le sens de ma phrase, je n’avais pas menti, j’avais été honnête, maintenant c’était à lui de bien choisir son rôle. Mais entre nous, à l’heure actuelle, j’osais espérer qu’il choisisse son rôle de meilleur ami, j’avais besoin de son soutien plus que tout autre chose. J’avais besoin qu’il me prenne dans ses bras, qu’il me dise qu’il serait là quoiqu’il arrive et que tout ce passerait bien, pas d’un interrogatoire.

    A son tour, il entra dans la salle de bain, il semblait chercher quelque chose. Quoi ? Je n’en savais rien et ça m’importait peu vu qu’à part la tentative de viol et la bagarre qui s’en était suivi, il ne s’était pas passé grand-chose. Il me demanda alors s’il avait des problèmes de santé. Euh comment te dire que je ne suis pas son infirmière et que ce type je ne le connais pas plus que ça, ce fut la pensée qui me traversa l’esprit à ce moment. Mais je me contentais d’une réponse simple et la plus honnête possible. « Euh non, il ne m’en a pas parlé. Ça ne fait pas très longtemps que l’on se connaît… » Et puis mes clients, sauf ceux de longues dates, ne se confient pas vraiment à ce sujet. En même temps qui irait se confier sur sa santé à une Escort girl lorsque tout ce qu’il souhaite c’est de la mettre dans son lit et prendre son pied ? Personne, nous sommes d’accord. Il sortit alors de la salle de bain pour se rendre dans la cuisine. J’entrepris de le suivre, il était hors de question que je reste seule à proximité du corps qui gisait au sol, on ne sait jamais quand est-ce qu’il reprendrait conscience. Clay tenta alors d’essayer de me décrisper un peu mais sa tentative échoua, je n’avais pas très envie de rire. « Clay Fitzgerald Cooper, je te rappelle que ce mec a tenté de me violer et peut-être même de me tuer et toi, tout ce que tu trouves à faire ce sont des blagues sur le fait qu’il devait être en manque ?! Okay, je sais que ce sont des choses qui peuvent arriver dans mon mé…tier » Et merde. Je venais de tout lui balancer sous le coup de la colère. Mon impulsivité finira par me perdre un jour… « Dans mon mé… mé…euh… mé… » essayais-je de me rattraper tant bien que mal. Ding Dong ! Sauvée par la sonnette de la porte. Les renforts ? Les ambulanciers ? Sans doute le fameux 10-85 qu’il avait demandé. « Euh Clay, tu devrais peut-être aller voir qui est-ce qui vient de sonner… » Avec un peu de chance, il aurait oublier ce que je venais de lui avouer…
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 26 Mai - 21:32
    taggercitereditionsupprimeradresse
    Prise sur le fait ou presque
    ft. RUBY & CLAY

    Bon, elle ne le connait pas aussi bien qu'elle ne le devrait et quoi de plus normal s'ils ne se sont rencontrés que très récemment. La blague avorte, naturellement, et c'est ce pourquoi elle me reprend tout en épelant mon nom presque dans sa totale intégralité, surprenant mais pas autant que le dernier mot prononcé. « Clay Fitzgerald Cooper, je te rappelle que ce mec a tenté de me violer et peut-être même de me tuer et toi, tout ce que tu trouves à faire ce sont des blagues sur le fait qu’il devait être en manque ?! Okay, je sais que ce sont des choses qui peuvent arriver dans mon mé…tier » Mes sourcils se froncent d'indignation, n'ayant pas encore tout saisis du sous-entendu qu'elle a laissé filer. " Métier?" Qu'a-t-elle voulu insinuer? Les lèvres entrouvertes, statique et en réflexion, je tente d'éclaircir ce mystère qui ne l'est, aux vues de tout ce qu'elle a fait transparaitre jusqu'à présent, plus tant. La robe pailletée qu'une petite secrétaire ne pourrait se payer, cet homme d'une classe sociale aisée, ce rendez-vous un peu étrange qui tourne à l'affrontement, ses bégaiements concernant un certain...métier. Inutile de chercher à se justifier, il est déjà trop tard. Mais au moment même où je m'apprête à l'arrêter dans ses bafouillages pour lui poser la véritable question qui tranchera sur son statut, on frappe à la porte. Malédiction... « Euh Clay, tu devrais peut-être aller voir qui est-ce qui vient de sonner… » Un coup d'œil à mon poignet et j'en déduis bien vite que ceux qui se présentent à la porte ne peuvent que être les ambulanciers. " On en reparlera tout à l'heure. " Et ce n'est pas une proposition mais une affirmation car il est temps de mettre certaines choses au clair.

    Petit à petit, tandis que mes pas foulent le parquet du hall d'entrée, je réalise maintenant pourquoi elle a demandé à qui elle s'adressait. Bien sur, si c'est au flic, il se pourrait que je doive intervenir en défaveur de notre amitié et quant à l'ami, il serait sans doute rebuté d'apprendre que celle en qui il avait une totale confiance se trouve être une prostituée. J'en ai côtoyé avant çà, à New York il y a quelques années mais pour un mec qui ne fait que payer, on va dire qu'il n'y a pas de mal à cela. Cependant qu'une femme respectable se mette subitement à faire le trottoir dans votre dos... J'ouvre la porte pour entrevoir les deux urgentistes et leur brancard qui prend toute la place dans le couloir. " Ici " Normal oui, mais je n'ai rien trouvé d'autre à dire en les voyant, pris un peu au dépourvu dans mes réflexions du moment. Je les invite donc d'une main tendue à rentrer à l'intérieur de l'appartement lorsque l'un des deux me demande chemin faisant ce qui est arrivé. Nous sommes à présent face à la victime inconsciente au sol et à Ruby visiblement choquée de nous voir tous les trois débouler. Et dévisageant la jeune femme, un peu emmerdé du dilemme qu'elle me pose, je décide d'omettre volontairement quelque détails que nous reverrons ensemble un peu plus tard quand ils auront dégagé. " Ils étaient de sortie, un peu arrosée. L'homme s'est indigné lorsqu'elle s'est rétractée au dernier moment. Il en est devenu violent et par légitime défense, elle l'a frappé avec cet objet." Cas classique qui sera vite avalé par des brancardiers.

    La civière est vite repliée à coté de la victime pour pouvoir l'y installer après avoir pris ses constantes. Au moins Ruby sera-t-elle rassurée d'apprendre qu'il est toujours bel et bien vivant lorsque l'un des deux infirmiers reste auprès d'elle pour s'occuper de ses blessures corporelles, essayant de la rassurer en lui offrant son aide. " Nous allons vous emmener dans quelques instants " Oh non. Pas si vite, j'en ai pas terminé avec elle. " Inutile. " Il se retourne un peu offusqué des suites de ma remarque et moi, le regard rivé sur mon téléphone où je pianote machinalement quelques mots sans la moindre importance histoire de passer le temps, j'arque les lèvres en un sourire. " Je le ferais moi-même. Je suis un ami et j'y tiens. Et puis elle va bien " . L'évidence même, le gars a plus besoin de soins qu'elle.  Il termine donc de passer du désinfectant sur ses plaies avant de refermer sa trousse et de prendre le même chemin par lequel ils étaient arrivés, les sirènes de l'ambulance en contrebas déjà amorcées. Dès qu'ils ont quitté les lieux, suffisamment pour que l'alerte sonore ne soit plus qu'un vague souvenir, c'est sur Ruby que mon regard se pose. " Qu'est-ce que tu voulais dire par certaines choses avouées à l'un et pas à l'autre? " Vu le ton emprunté, il est évident que je me doute de ce qu'elle va me confesser mais l'entendre clairement de sa voix est à présent une nécessité.
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 1 sur 2 1, 2  Suivant
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum