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I LOVE HARVARD
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    My Body is a Cage
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    Lien du postVen 6 Mai 2016 - 11:51
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    11 mai - Tampa Floride

    J'ai encore cette curieuse sensation, comme si c'était hier qu'elle m'a annoncé vouloir le garder. En soit, cela ne fait que trois jours mais ce sentiment de fierté depuis ne m'a pas lâché. Alors plus déterminé que lors de mon excursion au Chili, ce coup-ci, je lui ai proposé direct sans réfléchir de m'accompagner bien que je doute qu'elle apprécie de me voir prendre des coups juste par orgueil et vanité. Un coté de ma personnalité qu'elle n'a jamais encore eu l'opportunité d'observer et je crains même qu'elle change d'avis à mon égard, que je ne devienne à ses yeux qu'une brute de mes deux. Boxeur, elle le savait depuis longtemps puisqu'elle me voyait partir des heures durant à mes entrainements. Mais le voir et le concevoir sont deux choses bien différentes.

    Nous sommes donc partis pour Tampa en Floride dans la nuit, la veille, pour profiter un peu de notre journée avant que ne commencent les choses sérieuses, errer tous deux dans une ville qui nous était parfaitement inconnue et évidemment, lui offrir quelque chose que sur elle j'apprécierai de voir à défaut de pouvoir profiter d'elle le soir. Car si j'ai eu la permission de la part de mes sponsors de pouvoir l'emmener, ce n'était qu'à une et une seule condition: puisqu'ils veulent naturellement me voir gagner, toute distraction ou relâchement, de quelque nature qu'il soit avec elle, est prohibé. Chose que je me suis bien gardé de lui préciser la connaissant et à laquelle je dérogerais certainement un peu.....très légèrement.

    Le paquet estampillé Carine Gilson planqué dans l'un des tiroirs du buffet de notre appartement loué le temps de notre court séjour, je quitte, sac sur le dos, les lieux avec elle pour prendre la route du stadium où aura lieu l'évènement. Ce n'est qu'à quelques kilomètres de notre hôtel et pourtant je la sens.... Je n'sais pas en fait et pour la première fois, j'avoue ne pas savoir ce qui peut lui passer par la tête. Je ne suis pas du genre à poser ma main sur la cuisse de ma compagne le temps d'un trajet, je trouve çà d'un cliché et d'une banalité frôlant la stupidité. Mais c'est sur la sienne que mes doigts viennent fugacement se poser, serrant ses phalanges pour lui prouver qu'elle n'est pas la seule à conjecturer sur cette soirée avant de reprendre en mains le volant. " Ne me dis pas que tu doutes de moi. "
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    Lien du postVen 13 Mai 2016 - 23:36
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    11 mai - Tampa Floride

    J'ai envoyé au diable les obligations que j'aurai pu avoir, je n'ai – pour une fois – même pas consulté mon agenda. Machine électronique délaissée en faveur de passer du temps loin de tout avec Clay. Seulement quelques jours nous sépare de la décision que nous avons récemment prise, et j'aime à penser que nous n'avons jamais été aussi bien, lui et moi. Dans notre bordel orchestré par des dirigeants de choix. Nous mêmes, rien que lui et moi. Non pas mon père, non pas son job. Nous, et c'est suffisant, je le crois. Malgré mon statu je n'ai jamais passé beaucoup de temps en Floride, malgré mes nombreux voyages aussi, alors découvrir la ville avec lui hier, était plus exaltant que n'importe quoi, mieux qu'au Chili même parce qu'aucune bande d'étudiant n'est ici susceptible de nous reconnaître, d'avouer au monde l'étendu de notre secret.

    Bien évidemment, je sais que nous ne sommes pas dans cette ville juste pour le plaisir de s'octroyer un aparté, non, j'en connais la raison. Les combats, la boxe, ses championnats. Savoir qu'il se bat, ne me dérange, en général pas, mais le voir, j'avoue que cela donne à son occupation une toute autre dimension. Et c'est bien pour cela, qu'une fois dans la voiture, en route pour rejoindre l'endroit où se tiendra son premier, je reste un tantinet silencieuse, écoutant essentiellement la radio et le fil satirique de mes pensées. Cependant, c'est sa paume qui vient me sortir de ma torpeur, effectuant une pression tendre sur la mienne, et j'en tourne mes prunelles vers son visage concentré sur la route que nous sommes en train d'emprunter. Il me délaisse, afin de laisser à sa voix le loisir de m'envelopper. " Ne me dis pas que tu doutes de moi. " Faussement amusée, c'est un soupir que je crache en premier. Douter de lui … Je ne l'ai encore jamais fait. Et je me dis que ça ne va pas commencer aujourd'hui.

    Sauf que je me dois de me rendre à l'évidence, je ne suis pas certaine de pouvoir supporter. Je ne m'étais pas totalement rendue compte de cela lorsqu'il me l'a proposé, mais le voir encaisser des coups à répétitions, n'est pas une chose que j'ai franchement envie de vivre. J'ai horreur de cette position. Celle de la compagne aux aboies, qui a peur et qui ne peut – en plus – rien faire contre cela. Puis il y a cette chose, dans mes entrailles, qui grandit, et qui s'effraie, certainement, aussi. Alors à défaut de lui confier que je suis une trouillarde invétérée, il a assez pu le constater dans trop de moments qui ont animés notre relation, je prends notre enfant comme raison. « Je veux qu'il ait un père en bon état. » Et même si je feins l'amusement, je ne peux pas retirer cette dureté et appréhension de ma voix. S'il s'abîme trop, je ne le supporterai pas. « Et qu'on se le dise, je suis capable de monter sur le ring et de t'en sortir. » Donc pas d'excès, quand tu sens que tu peux plus, t'as pas intérêt de lutter.
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    Lien du postSam 14 Mai 2016 - 17:34
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    11 mai - Tampa Floride

    « Je veux qu'il ait un père en bon état. » Elle s'inquiète un peu trop ce qui ne lui ressemble pas. Ce ne sont pas quelques coups mal placés qui ne pourront cicatriser dans quelques mois. Les écorchures que j'ai l'habitude de rafler durant ces combats auront tôt fait de s'effacer dans une semaine ou deux. Le plus difficile à vivre sera certainement ce soir, lorsque l'adrénaline ne parviendra plus à supplanter la douleur des membres touchés. « Et qu'on se le dise, je suis capable de monter sur le ring et de t'en sortir. » Concentré sur le trajet, sur les lignes qui défilent encore jusqu'à disparaitre sous le pare choque de cette location, je ne réprime pas un rire moqueur lorsqu'elle se croit en droit de m'interdire le dépassement de soi. " Je serais curieux de voir çà " Elle sur un ring. Un combat de femmes bien qu'Annalynne, aussi teigneuse soit-elle lorsqu'on peut toucher à sa fierté, ne ferait même pas d'ombre à la moins bien notée. Faut se l'avouer, certaines n'ont même plus rien de féminin à force de compet' et d'entrainements sous amphet' bien que cela soit interdit parce que jugé malsain pour l'organisme. Les protéines sont alors un bon compromis mais dénaturent tout ce qu'il peut rester de leur charme naturel. Et jetant un œil sur sa silhouette sur laquelle il est encore bien trop tôt pour ne voir quoi que ce soit, je l'imagine un peu plus musclée, ce qui ne lui irait vraiment pas.  Non, je l'ai tout de suite aimée pour ce qu'elle est, féminine et féline dans le moindre de ses traits, muse exotique à laquelle j'ai immédiatement voulu m'abandonner et plus tardivement me lier lorsque j'ai finalement compris qu'entre elle et moi, malgré certaines divergences, ça pourrait durant un temps coller. A présent qu'il est là et qu'elle l'a accepté, j'en suis on ne peut plus serein et pour la première fois de ma vie, j'ébauche déjà quelques plans quant à un avenir auquel je n'aurais jamais pensé jusque là.

    Les spots éclairant dans toute sa hauteur le gymnase transformé pour l'occasion ont su attirer bon nombre d'intéressés qui déjà se rassemblent à l'entrée pour pouvoir étancher leur soif de curiosité. Quant à moi, je préfère aller nous garer un peu plus loin, sur un autre parking que celui consacré à l'événement histoire de pouvoir profiter de quelques derniers bons moments. La clef quittant le contacteur, le moteur se meurt lentement et c'est sur ma compagne que dépeint mon affection. " Tu comptes vraiment regarder? Te mêler à la populace qui va te bousculer? " C'est d'ailleurs un détail qui m'emmerde profondément puisqu'on ne sait jamais comment peuvent réagir les gens dans ce genre d'événements. Il suffirait d'un excité à ses cotés pour que tout dégénère rapidement et je me sentirais sans doute plus rassuré en la sachant dans les loges à suivre en direct ce qu'il se passera à coté.

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    Lien du postSam 14 Mai 2016 - 21:17
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    11 mai - Tampa Floride

    J'ai confiance en lui, vraiment, plus qu'en quiconque, pour tout et n'importe quoi, il est ma personne, l'autre partie de moi, cependant, j'en viens à constater, que je suis comme ces femmes, celles qui s'effraient à la moindre idée de voir souffrir leur moitié, merde c'est d'un niais. Et j'en fulmine sur le côté, lorsqu'il se met à rire du sien. " Je serais curieux de voir çà " Tu sais très bien que je ne le ferai pas. Et pourtant, ce n'est pas l'envie qui me manquera, te sortir de là. Pourtant, j'étais parfaitement au courant, je savais à quoi j'allais m'exposer en venant jusqu'ici, mais les secondes qui nous séparent de l'instant sont de moins en moins nombreuses et c'est mon appréhension qui augmente. Qu'il gagne, ou qu'il ne le fasse pas, je sais très bien que ça fera le même effet en moi. Une envie extrême qu'il arrête de faire ça, chose que je ne suis pas en droit de lui demander, je le sais, que ça fait parti de lui, qu'il aime se défouler. Qu'il y a quelque chose de galvanisant dans ces combats. « Fous toi de moi. » Que je prononce en conclusion, un brin mauvaise à défaut d'être moqueuse. Restant tout de même un peu tendue le reste du trajet.

    Sentiment qui ne s'arrange pas, alors qu'il coupe le contact, moteur stoppé, voiture garée. J'en plisse les paupières, observant les alentours, les gens déjà présent, la foule venue profitant de cet instant, alors que moi, je me contente d'apprécier notre semblant de liberté. Notre couple, ici, non épié. « Tu comptes vraiment regarder? » Je ne suis pas venue pour autre chose que je sache donc ce n'est pas maintenant qu'il va me foutre sur le côté. Faut qu'il imprime l'idée. Je suis là, je reste, quitte à criser. Caprice d'enfant gâté. « Te mêler à la populace qui va te bousculer? » J'en ravale alors mon presque énervement. Ce n'était pas un désir de me voir partir, non c'était … A son tour de s’inquiéter. Je suis tellement habituée à nos guerres, querelles que j'en oublie que nous en sommes loin maintenant, de tout ça. Ce qu'il craint, ce n'est pas d'avoir sa femme sur le dos, c'est que j'en ressorte avec quelques maux. Ou bien je suis en train de me tromper ? Sourcils froncés, je le regarde en inclinant le visage, il faudrait donc que je reste en arrière, que je sois sage ? Dans une salle délaissée ? Hors de question, rien que de l'envisager, ça me fait foutrement chier. « Je vais nulle part. » Mise à part dans ce gymnase. « Ce sera mêlée à la populace ou ce sera rien. » Et je ne l'ai pas fait pour rien ce chemin. « Je ne me laisserai pas relayer au rôle de plante verte, tu devrais t'en douter. » Et pour argumenter mes dires, mes phalanges s'accrochent à la poignée de la portière, et je l'ouvre, à la volée, je le prends de court, j'en suis persuadée, alors après l'avoir fermée je viens m'accouder sur le capot de la voiture, feignant l'impatience, et la colère aussi, sachant pertinemment que cette soirée m'aura, à l'usure.

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    Lien du postDim 15 Mai 2016 - 18:20
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    11 mai - Tampa Floride

    Il n'est pas question de la laisser sur le banc de touche mais de la mettre à l'abris avant toute chose. Certains, pris dans le feu de l'action, pourraient s'emporter et je ne serais serein qu'en la sachant un peu plus loin. « Je vais nulle part. Ce sera mêlée à la populace ou ce sera rien. » Les dés sont jetés, au moins je suis avisé de sa détermination à me regarder des premiers rangs et en abaisse le regard, légèrement contrarié faute de trouver mieux pour la contredire ou la forcer à abandonner cette idée. « Je ne me laisserai pas relayer au rôle de plante verte, tu devrais t'en douter. » Mes deux paumes viennent se cranter sur le volant lorsque je me mets à rire de cette vérité flagrante. Pour çà oui, je le sais et sans doute mieux que personne mais il serait temps qu'elle sache se familiariser à ses petits sauts d'humeur causés par ses hormones. Elle quitte instantanément l'habitacle avant que je ne puisse répondre quoique ce soit et j'en abats une paume sur le volant. Elle pense donc que ceci n'est qu'un jeu... Et je l'observe au travers du pare-brise s'appuyer sur le capot encore bouillant qui me défie du regard, m'incite à la rejoindre à l'instant au dehors et de prendre part sous ses yeux aux combats. " Façon, ce ne sont que des qualifications. " Pas d'excités notoires comme lors des grandes occasions, c'est ainsi que je tente de me rassurer en quittant à mon tour le véhicule pour aller chercher mon sac sur la banquette arrière. Je n'ai rien dit de plus en m'approchant d'elle ce qui sous-entend que j'ai une fois de plus cédé à son caprice et la laisserai donc faire ce qu'elle souhaite ce soir. " T'es contente hein... " d'avoir eu raison de moi.

    Nous traversons tous les deux la route afin de nous rendre au gymnase mais au lieu de nous présenter par la porte principale, je l'invite à me suivre vers l'une des sorties de secours convertie en accès pour les prétendants au titre. Juste devant se trouve l'un des poids lourds les plus médiatisés du moment et c'est soudainement qu'une journaliste le prend pour cible, micro et caméra à l'appui, et nous aussi par la même occasion puisque nous nous retrouvons malgré nous dans son champs de vision. Même loin de Cambridge, les réflexes sont toujours présents, fort heureusement, et c'est vers Annalynne que je m'incline, cache son visage du mien avant de me retourner complètement pendant que la pigiste le questionne sur ses intentions. " Tu t'amuses toujours autant ? " Elle aurait dû, pour préserver son image, tenter d'entrer dans le gymnase comme tous les fans qui se sont attroupés mais c'est une idée à laquelle je me serais catégoriquement opposé. Pas sans moi à ses cotés.  " Vous pensez être à la hauteur ce soir? " Mon attention oscille un instant sur ce qu'elle est en train de demander à l'autre armoire. Faut croire qu'elle est nouvelle dans le métier pour poser ce genre de question à la con. Mais leur interview est écourtée par l'un des employés de la sécurité qui les refoule, elle et son caméraman, sur le bas coté. La porte nous est enfin accessible à condition de montrer ma carte d'identité. Et fouillant dans le fond de ma poche de façon expéditive avant qu'Annalynne n'aie l'occasion d'apparaitre dans les jt sportifs câblés en ma compagnie, ce sont les yeux du gardien qui s'attardent un peu trop à mon gout sur elle. " Ma femme. Y'a un problème? " Ce n'est pas une question réellement parce que souci ou pas, elle ne restera pas seule au seuil de cette porte. D'ordinaire, les petites amies ne sont pas réellement autorisées à emprunter le même chemin que leurs partenaires mais en insistant sur le caractère officiel, Annalynne devrait pouvoir me talonner sans difficulté.


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    Lien du postLun 16 Mai 2016 - 22:41
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    11 mai - Tampa Floride

    Mes prunelles, fières d'elles, l'observent derrière son volant, marronnant un je ne sais quoi, qui force mes lèvres à s'étirer à un sourire lui aussi enclin à la fierté. Il a voulu de moi jusqu'ici, alors c'est clair, on va aussi, faire un peu les choses à ma manière. Il descend finalement de la bagnole, beaucoup moins classe que celle que je lui ai offert, pour aller sur les sièges arrières récupérer ses affaires. Je suis toujours accoudée, lorsqu'il s'approche finalement de moi. " T'es contente hein... " J'en mords mon sourire, vraiment. Un brin puérile dans l'instant, mais peu importe, j'apprécie la légèreté que la distance avec Cambridge nous permet. Ce n'est pas souvent, ce n'est pas habituel, et j'aime à penser qu'on peut juste un peu en profiter. Bien que j'angoisse, bien que je stresse, que je le ressens jusque dans mon estomac, qu'il fout un de ces bordels en moi. Cela ne m'empêche pas, de glisser ma main autour de son bras lorsqu'on marche côte à côte et que je lui souffle un « Fais pas la tronche. » Parce que la guerre, on se l'est bien trop de fois fait. « Je serai ta groupie attitrée. » Et effectue, pas vraiment sérieuse, même pratiquement moqueuse, une légère pression sur lui de cette paume qui ne le quitte pas.

    Alors on avance en direction du gymnase, sur le côté, on prend l'entrée réservée aux artistes de la soirée. J'en perds de ma contenance, sans réellement réaliser. Il agit plus rapidement que ce que je suis en conscience de le faire, une chose est certaine, c'est que j'ai toujours pu lui concéder cela, le fait qu'il est plus prudent, toujours. Pour moi. Pour mon image et avenir que je défends. J'en avale difficilement lorsqu'il me gratifie d'un " Tu t'amuses toujours autant ? " Non pas réellement. Alors je grimace, serre des dents, plutôt que de lui balancer une phrase à double tranchant. Je ne saurai même pas imaginer ce que les journaux pourraient dire de cela. Nous deux ici, et surtout moi à son bras. Annalynne Malcolm prenant par aux combats, en spectatrice, groupie, c'est le mot que j'ai utilisé, pas vrai ? Une seconde je me demande ce qu'en penserait mon père. Les répercutions. Omnicom. Voilà, la finalité se trouve là, Omnicom. C'est ce que je risque à chaque fois. Sauf que … Mes iris noir de jais vont dans ses pupilles se plonger. Je veux être ici, pas ailleurs. C'est ce qu'il me dicte mon cœur. Comme un idiot, un royaume nouveau, dont Clay est le seigneur. Mais pas le temps de tergiverser, la minime équipe de tournage est mise sur le banc de touche tandis qu'on s'approche pour entrer une bonne fois pour toute. Encore un peu déstabilisée, je réalise qu'une fraction de seconde après, ce qu'il vient de prononcer. " Ma femme. Y'a un problème? " Et moi ça me gêne, tellement c'est naturel. Sa femme, ça ne devrait pas me perturber, après tout, je porte son enfant, on est ensemble depuis quelques mois déjà. Ce serait même logique, je crois, qu'il m'appelle ou m'espère de cette façon là. Il est juste véridique que ça passerait mieux, si je n'étais pas condamnée avec un autre que lui, sans avoir encore réussi à annuler ce mariage maudit. Alors le « videur » ou je ne sais comment on le nomme dans ces cas là, regarde sa carte d'identité, et lui dégaine un « Ca va, passez. » Encore heureux, manquerait plus qu'on se fasse refuser à l'entrée. Cela m'arrache cette réflexion curieuse, celle sur le fait que jamais on ne m'a fermé une porte au nez. Privilégiée. Enfin pour le moment relayée au rôle de chienne suivant son maître docilement, chose que je fais jusqu'à ce qu'on approche de ce qui s'apparente, je le pense à sa loge et où se trouvera bientôt son corps entraînant. Lorsqu'il s'assoit, je me surprends à rester droite face à lui, incapable d'être calme, de foutre de côté les appréhensions qui n'ont de cesse de me prendre d'assaut, tout en allant chercher ses mains, avec lesquelles je m'amuse, muette. Je finis par m'accroupir, à sa hauteur, il vacille mon cœur, en rattrapant son regard de mes yeux, je mets de côté les défis, pour lui intimer un souhait. « Gagne, d'accord ? » Pas certaine de supporter de le regarder souffrir sans pouvoir rien faire, en devant presque me taire. Et mes doigts, habiles, vont docilement effleurer son t-shirt qu'en me relevant, je lui retire doucement, dans la tension palpable de l'instant. Quand l'acte est terminé, je m'essaie à l'humour afin de chasser l'angoisse qui me fait perdre pied. « Bien que compter les hématomes récoltés, pourrait devenir un jeu distrayant, pour ta femme, une fois rentrés. »


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    Lien du postMar 17 Mai 2016 - 0:19
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    11 mai - Tampa Floride

    " Ça va, passez. " J'avoue un instant avoir pensé à la possibilité de devoir forcer le passage pour elle, haussant le ton plus qu'il ne m’ait nécessaire d'ordinaire.  Après tout, celui là je ne le connais pas et ne sais si la réciproque est vraie, s'il sait qui je suis et auquel rang je me positionne pour prétendre à cet accès. La carte glissée à nouveau dans mon blouson, c'est d'un geste peut-être un peu cavalier que j'incite Annalynne a pénétrer à l’intérieur de l'établissement, la suivant comme son ombre pour finalement débouler dans le couloir où les rôles sont soudainement inversés juste le temps de trouver mon vestiaire attitré d'un papier nominatif collé sur la porte d'entrée. C'est rudimentaire mais qu'importe lorsque de ma paume je nous permets d'accéder à la salle désertée. Quelques casiers, un banc sur lequel est déposé mon sac dès notre arrivée et des chaises empilées les unes sur les autres pour gagner en espace. Bientôt ils arriveront, ceux qui doivent me préparer à l'action, me conseiller lors de mes mouvements et réfréner mes pulsions. Ce n'est plus qu'une question de temps, de minutes peut-être bien lorsque je m'assoie sur cette assise de bois peint face à celle qui se trouve toujours dressée. Et bien que je sois pour le moins habitué à ces matchs d'ouverture de saison, cette fois-ci je ne me cache pas d'éprouver une légère appréhension. Parce qu'elle est là. Il y a cette crainte de la décevoir dans les deux cas, perdant ou gagnant, de me montrer sous un autre visage, un autre angle, qu'elle n'apprécierait éventuellement pas. Ses doigts viennent tactilement se jouer de mes paumes sans un mot, silencieuse comme une tombe, laissant transparaitre que légèrement de ses peurs elle aussi. Et de ses phalanges qui n'ont de cesse de s'agiter sur les miennes, elle s'agenouille pour plonger son regard dans le mien avant de se faire quémandeuse d'une requête que je serai ravi de satisfaire, cela va de soit. « Gagne, d'accord ?» Elle vient sans le savoir de me faire peut-être gagner la bataille parce que le simple fait qu'elle puisse douter m'irrite, me redonne un peu de cette hargne que sa présence avait apaisé quelque peu.  

    Si certains venaient à rentrer au moment même où ses mains viennent s'hasarder sur mon t-shirt, je pense sincèrement que j'y aurais le droit, à cette fameuse remontrance contre ce que les femmes représentent à l'aube d'un combat. Ses doigts s'accrochent au textile et lentement en se redressant, me déshabille. Ce n'est qu'une fois le t-shirt ballant au bout de ses phalanges que mon regard recouvre le sien, mielleux et taquin, d'un noir dessin. « Bien que compter les hématomes récoltés, pourrait devenir un jeu distrayant, pour ta femme, une fois rentrés. » Elle amorce ce sourire qui se manifeste sur mes lèvres, cette envie de l'entendre répéter encore une fois de cette manière subjective ce qu'elle pourrait me faire une fois la tension retombée. " Il te plait ce mot là... " C'est une constatation rieuse tout simplement que je lui glisse lorsque je me redresse, l'incitant à reculer d'un pas, pour agripper mon t-shirt de ses doigts." Mes affaires restent mes affaires... Bien que tu aies accès à tout le reste, " proposition détournée avant que l'on ne daigne nous déranger.

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    Lien du postMer 18 Mai 2016 - 22:49
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    11 mai - Tampa Floride

    Sait-il réellement ce que je peux ressentir, lorsque je m'inquiète pour lui ? Moi qui suis habituée depuis des années à ne penser qu'à ma propre personne. Ca me fait perdre pieds, totalement couler, de m'apercevoir que je pense plus à lui qu'à moi. Que j'ai peur pour sa personne plus que je ne l'aurai jamais pour la mienne. J'ai toujours pensé l'amour d'une stupidité extrême. D'une banalité diluvienne. Des choses que l'on voit dans les soap opéra, qu'on surjoue et qu'on ne pense pas. Mais ici tout est différent, je le ressens dans mon âme, dans chaque parcelle de mon sang. J'ai peur, irrémédiablement peur de ce que je pourrai voir ce soir, et si je n'avais pas pris conscience de cette vérité avant d'entrer dans ce lieux, à présent ça fait plus que me sauter aux yeux. Mais je me fonds dans la certitude qu'il ne tombera pas, qu'il gagnera, un peu pour lui, surtout pour moi. Et de mes mains habiles, je lui retire le textile. En un sens, je l'aide à se préparer, non sans me permettre de répéter quelque chose qui pourrait un jour me plaire, qui sait. Il étire ses lèvres en un sourire que je lui connais, mais surtout que je lui rends, d'abord faiblement. " Il te plait ce mot là... " Qui grandit après ses paroles, forcément, mais aussi ses mouvements. Oui, il me plait, bien plus qu'il ne le devrait. Si j'avais le choix, c'est assurément à Cooper que j'associerai le prénom Anna. Comme une gamine aux aboies, qui dessine des cœurs à coup de marqueur. C'est tellement con, autant que c'est bon. On est deux idiots, à se noyer dans un bonheur qui n'existe pas vraiment, mais qui est tellement électrisant. Merde, ça rend vivant. Je me laisse presque surprendre par son approche de ma personne, le fait qu'il se relève, qu'il me fasse reculer, que j'en soupire, toute à lui, comme toujours, comme jamais. Se sont ses mains qui s'approchent, attrapent des miennes le tissus qu'encore je tiens. " Mes affaires restent mes affaires... Bien que tu aies accès à tout le reste, " Et pourtant, malgré cela, je garde entre mes doigts le t-shirt dont je viens de le délester, me refuse catégoriquement pour l'instant à le lui rendre, lui donner. J'en mords mes lèvres, parce que je me permets ce moment de jeu, cette hésitation factice, je nous anime d'un nouveau délice. Sans accepter encore d'être docile, de me jeter aussi facilement dans ses bras. « Quoi ? » L'innocence, c'est ce dont je me pare dans l'instant, pour lui faire croire que mes prochaines paroles sont absolument tout ce que j'attends. « On ne dit pas ... » Alors que dans le fond, ce n'est pas réellement cela. Je me contente de ce qu'il veut, de ce que je peux lui donner, de notre histoire bien trop étriquée. « Tout ce qui est à toi est à moi ? » Ma langue vipère caresse mon inférieure, quand je me retrouve à le regarder avec tendresse. Avec envie, aussi. Alors je tire un peu sur le tissus, pour montrer que je vais lâcher l'affaire, mais que ce n'est que pour l'instant, que j'ai la dent dure et que je l'aurai avec le temps. Juste comme un amusement. Et enfin, mes phalanges se décontractent, je lui laisse son tribu, avant de les laisser effleurer ses bras, frôler les courbes, les dessins tatoués, cette peau que par cœur je connais. Que je me sais être capable de faire frissonner. Elles continuent leur chemin, dans un silence qui me plaît, bercées par nos respirations, la mienne, un peu saccadée, je me dois de l'avouer. Galvanisée par cet interdit, un nouveau ici. Parce que je sais qu'il est allé à l'encontre des recommandations de son entraîneur pour me faire venir ici avec lui. Parce que je suis ce qu'ils appellent une distraction, qui frôle ses épaules saillantes, jusqu'à son cou, auquel je vais m'accroche, avec précaution. Encore encline à la provocation, c'est en approchant mon visage du sien, sans pour autant l'embrasser, désir auquel pourtant il me serait si facile de flancher. « Et après le combat, ta femme y aura droit ? » Compter les hématomes, panser sa peau, la caresser, avant de se confondre en une seule et même entité. Ou est-ce qu'encore je devrai me plaindre en docilité. « Y a tout encore qui pourra fonctionner ? » Je me moque, c'est vrai, le défi aussi, un tantinet, le fais plus encore puisque je ponctue mes mots d'un petit regard malin en contrebas, juste .


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    Mais j'ai beau tirer dessus faiblement, elle ne semble encline à me le laisser le récupérer et ajoute un peu de piment à ce que je le lui ai proposé. Soit, je n'en démoderais pas moi non plus, même lorsqu'elle glisse dans la conversation un   « Quoi ? » que je trouverais presque candide si elle ne m'avait pas déjà lancé sur le thème de la luxure. Dénombrer mes bleus, vraiment, et après à quel jeu elle se serait adonnée une fois évalués?  « On ne dit pas ... Tout ce qui est à toi est à moi ? " Ce n'est pas faux mais dans d'autres circonstances et en d'autres endroits. Sujet de conversation un peu délicat puisque je ne pense pas qu'elle me le dirait également vis-à-vis de son héritage. Alors mon regard s'égare sur l'un des casiers, pris au hasard pour cible avant d'ajouter: " Si mais.... C'est d'autant plus juste après un Oui je le veux. " Est-ce pour cette parole qui n'est en rien une demande qu'elle tire une dernière fois sur le tissu avant de me le rendre? Peut-être bien après tout. Mais non puisque depuis le début il ne s'agit que d'un jeu qui dure et s'éternise sur mes avant-bras, longe mes épaules pour dans un interdit, auquel elle était prévenue, venir délibérément se pendre à mon cou. « Et après le combat, ta femme y aura droit ? » J'en incline la tête, prenant mon temps pour la détailler sous tous ses angles. Ça dépend de beaucoup de choses, de toi, de moi, de mes combats. Rajoutez à cette délicieuse équation un nombre improbable d'inconnues, de variables qu'il nous faut prendre en compte. Et d'eux surtout puisque si je finis bien placé, évidemment ils voudront le fêter, ce à quoi je n'avais pas encore pensé. « Y a tout encore qui pourra fonctionner ? » Mes pupilles viennent se loger dans les siennes, un brin distrait par ce qu'elle vient de suggérer. Elle doute encore de  mes capacités et de toute façon, ce n'est pas un endroit où les coups sont autorisés à être portés. Mais quand bien même puisqu'elle semble vouloir être rassurée, je glisse lorsque son souffle s'étale sur ma peau et mes lèvres, dépeint d'espièglerie qu'elle a su provoquer:  " Pas certain. Faudra peut-être la masser," pour laisser tomber mon t-shirt qui depuis quelques seconde me fait chier. Ce n'est pas un bout de textile que je souhaite effleurer mais bien sa peau qu'il me tarde de narguer.

    Et dans cette éphémère intimité qu'il nous est accordée, mes doigts qui vont se glisser sur la courbe de ses reins que dévoile son bustier très échancré avant de chuter sur les parfaites rondeurs de son short, palpant avec ardeur leur fermeté pour finalement, une fois mes paumes savamment ancrées, la soulever sans effort. Dans un bruit sourd, c'est son dos qui vient heurter le fer et l'acier, les casiers qui se trouvaient à quelques pas seulement de là où nous étions et gronde à son oreille, enchâssé entre ses jambes fuselées : " Si je ne te brise avant, " toi et ta volonté. Mais cela, c'était avant d'être dérangés car déjà la porte s'ouvre et Annalynne, plaisant fardeau, retrouve contact avec le sol. Pas assez rapidement cependant puisque le vieux coach reste planté à la porte mastiquant un chicot de réglisse tout en nous épiant nerveusement. Il en a vu assez pour savoir que j'ai quelque peu enfreins ses dix commandements.


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    Lien du postMer 1 Juin 2016 - 10:37
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    " Si mais.... C'est d'autant plus juste après un Oui je le veux. " Elle est petite celle là, peut-être même un peu trop mesquine. Mais j'en accuse le coup, parce que c'est de bonne guerre, puisqu'elle n'a pas vraiment été balancé dans le but unique de me blesser. Non, c'était sur un fond de jeu duquel on n'arrive pas à se passer. De plus, j'ai en moi la volonté de profiter avant qu'on ne me l'arrache pour que j'en devienne spectatrice et que je me morfonde pour quelqu'un d'autre que moi. C'est ce que j'apprends à faire, depuis quelques mois. Leçon de vie décuplée à l'instant même où j'ai pris la décision de le garder. Où lui aussi, bien que taciturne sur le moment, il l'a prise avec moi. A bien voulu me tirer de ce maudit endroit. Alors j'en lâche le tissus, mets sa réflexion sur le côté, pour ne me concentrer que sur le côté pernicieux de notre soliloque improvisé.

    Alors je me fonds dans le détour érotiquement plaisant que prend la situation. Tout contre lui, accrochée, j'en murmure des desseins futurs de me voir prise au grès de chacun de ses caprices. Bien que je reste sur le rythme de la plaisanterie, moquerie détournée, et désir de le savoir pas trop amoché à la fin de ce fameux combat. Son regard dans le mien, il ne nous laisse qu'une fraction de seconde, une maigre considération, durant laquelle je souris encore, si bien que mon envie de lui me dévore. C'est presque trop soudain, cette électrisation qui se joue au creux de mes reins. " Pas certain. Faudra peut-être la masser," Malin. « Ça pourrait me tenter. » Et j'en mords mes lèvres, sans lui cacher la moindre de mes pensées, lançant une nouvelle fois une œillade en contre bas, tandis qu'il lâche enfin son t-shirt et m'arrache un soupir puisque du temps à venir m'acculer, il n'en perd pas.

    A mes aveux de débauche, il répond de façon la plus positive qui soit, d'abord ses doigts, qui parcourent la peau que laisse entrevoir le cachemire que je porte, et il n'en faut pas d'avantage pour que déjà, ma respiration s'emballe. Se saccade et se perd au moment où ses mains prennent leur ancrage à force de caresses obscènes, sur mes fesses et de sa force, je m'en délecte. Si fébrile entre ses bras, lorsqu'il me soulève, et que mon dos va heurter les casiers dans un choc métallisé. Mes cuisses, dans un automatisme, enserrent ses hanches, mes paumes s'accrochent l'une à l'autre autour de sa nuque, et mes lèvres si proches des siennes, qui l'invitent à la violation, sur le chemin de la perdition. Quand son visage s'incline pour qu'il puisse me livrer, un secret qui ne sait en être un vrai ; " Si je ne te brise avant, " tellement « Plaisant. » Cependant, une fois n'est pas coutume, alors que je l'imagine arracher mes vêtements, me baiser dans ce vestiaire, si facilement, quand déjà mes lèvres s’entrouvrent sur le tempo de mon souffle qui augmente crescendo, ma bouche partie à l'assaut de son corps, que je désire de plus en plus fort, dans notre élan malsain, nous sommes coupés.

    Et mes pieds touchent à nouveau le sol sous le regard de celui que je comprends être son entraineur, l'oeil presque mauvais. Mes mains vont finalement se poser sur mes cuisses, irritée et totalement frustrée. Il m'a bien évidemment prévenu que c'est interdit le temps de la compétition, mais les règles je ne suis pas douée pour les suivre, me sachant incapable d'être rassasiée de lui. Je crache alors un « Ca va, je l'ai pas épuisé. » qui est on ne peut plus déplacé. Mes prunelles retournent se poser sur Clay, et je me rapproche à nouveau de lui, pour aller transgresser les contraintes imposées. Puisque ma bouche va d'abord baiser la sienne furtivement avant de m'y attarder un peu plus, et me reculer. Toujours observés par le vieil homme agacé. « Interdiction de perdre, ok ? » Je me permets de redemander. Et c'est en caressant sa joue de mon pouce affectueusement que finalement je recule d'un pas, gardant tout de même encore quelques secondes une certaine proximité, décidée à aller prendre place en face du ring afin de pouvoir au mieux le regarder, m'inquiéter à chaque coup qu'il devra encaisser. « Je vais aller jouer les copines apeurée. » Un dernier sourire à son égard, avant de faire quelques pas en direction de la sortie et de lancer à son coach une œillade assassine à souhait.

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