Alejandro se doutait que sa phrase ferait de l'effet, le contraire aurait été inquiétant et de voir Aryana sourire d'autant plus et demander même à ce qu'il répète, son visage tout proche du sien, était plutôt satisfaisant. Il la rend un peu gaga aussi, non? Alors il répète, mais d'une voix un peu plus basse:

-Je suis fou de toi Aryana.


Sinon, pourquoi se donner tout ce mal? Il aurait pu continuer sa petite vie tranquille avec la belle Hazel et ne pas se préoccuper de ce que son ex' pensait de lui. Si après cela, elle ne l'embrasse pas d'emblée, c'est lui qui le fait! Leurs baisers, il y est toujours aussi accro'.

Arracher un compliment ou des petits mots à Ary' est toujours une épreuve en soi et cela amuse Alejandro, qui de son côté, n'est pas avare de compliments et de petites phrases romantiques, c'est vrai.

-Je me disais aussi.

Alejandro se prend toujours à espérer que leurs moments ensemble sont uniques, d'une certaine façon. En tout cas, à nouveau, elle avait l'exclusivité et cela, il se le jurait. Le beau brun essaie toujours de ne pas répéter ses erreurs. La belle blonde continuait d'être joueuse et comme toujours, ça prenait.

-Bah si, mais j'aime bien tes coups de langue aussi.

Sur les lèvres ou ailleurs, ahah! Petite pensée qu'il garde pour lui, mais son regard le trahit peut-être. Un homme reste un homme, que voulez-vous. À son tour, l'Eliot se lève et appuyait son plan de match. Il suivait des yeux Aryana, petit sourire en coin.

-Oh, c'est la routine tu sais, les examens, tout ça. Hâte que ce soit terminé.

C'est plutôt intense et en bon Dunster, il prend ses études à cœur. Puis, il suivait la belle blonde à la chambre.

-Tout de suite.

Bientôt assis au bord du lit, il se déshabillait, enlevait tout sauf son caleçon. Fallait le voir être méticuleux un brin, plier ses vêtements et les poser sur un meuble, demandant à sa nouvelle flamme s'il pouvait les mettre là. Aussi, au passage, il papotait, comme il avait dit quoi.

-Est-ce que tu trouves que je ressemble à Jon Snow? Dans Trône de Fer? Une fille de la Dunster m'a dit l'autre jour, que j'étais une sorte de Jon Snow espagnol. J'ai trouvé ça drôle.

Une fois fin prêt, le beau brun venait se glisser sous les draps.

J'avais envie de l'entendre me le répéter, savoir qu'il est fou de moi autant que je puisse l'être de lui. Ça me fait plaisir de l'entendre me le dire et il me le répète plus doucement ce qui rend l'instant que plus appréciable encore, j'ai envie de me jeter sur lui, c'est sur ses lèvres principalement que je me jette, venant donner un langoureux baiser comme pour le remercier d'avoir répété ces mots. J'ai besoin de l'entendre, d'un côté, c'est rassurant. Je garde un souvenir tout particulier de son passage dans mon appartement, quand il est venu à mon aide pour repeindre une pièce, une journée que je n'ai toujours pas oubliée aujourd'hui, donc oui, j'aime toujours autant sa compagnie, même après... ça. Je m'amuse à lui mordiller la lèvre ce qui ne manque pas de faire réagir l'espagnol, en guise d'excuse je viens lui donner un petit coup de langue contre ses lèvres tout en lui demandant s'il n'aimait pas Bah si, mais j'aime bien tes coups de langue aussi. Mon attention reportée sur lui, je souris en lisant dans ses yeux, je connais bien ce regard-là Petit coquin! Dis-je d'une petite voix, amusée par cela avant de me lever pour vérifier que la porte est bien fermée à clé. Ce soir, Alejandro m'appartient, il reste avec moi ce soir. Il faut que j'arrive à me dire maintenant, qu'il m'appartient à nouveau maintenant que nous sommes sur la route des retrouvailles. Et je suis heureuse de pouvoir me permettre de le penser à nouveau. Mais qu'il ne pense pas trop s'en sortir avec extrême facilité. Je lui demande de me suivre et il s'exécute après m'avoir annoncé, en gros, qu'il n'avait rien d'intéressant à me raconter. J'avais pourtant bien quelques questions à lui poser, mais pas ce soir, je n'ai pas envie de penser à ça tout de suite, je veux juste profiter à nouveau de sa compagnie. J'entre dans la chambre, je vais pour enfiler ma nuisette, mais à nouveau, comme la dernière fois, je regarde par-dessus mon épaule Ferme les yeux Toujours pour plaisanter, je me déshabille pour être vêtue d'un simple string et d'une nuisette avant de rejoindre Alejandro dans le lit -Est-ce que tu trouves que je ressemble à Jon Snow? Dans Trône de Fer? Une fille de la Dunster m'a dit l'autre jour, que j'étais une sorte de Jon Snow espagnol. J'ai trouvé ça drôle. Je souris tout en fixant son visage, je hoche du visage C'est vrai, j'ai eu la même pensée une fois déjà Ricanai-je avant de me faufiler sous les draps avec lui. Mais tu es encore plus sexy que lui Dis-je en glissant rapidement ma main dans ses cheveux que je tire légèrement en arrière tout en me rapprochant un peu plus de son corps.

Signe qu'Aryana aussi était peut-être un peu folle de lui, peut-être un peu beaucoup même, la belle blonde vint l'embrasser aussitôt. Un bon baiser langoureux, qu'il prolongeait aussi, sa main se portant sur cette joue qu'il aime toujours autant caresser. Si sa nouvelle flamme aime bien lui mordiller la lèvre, lui donner des coups de langue (et non coupe comme j'ai écrit au départ :P), Alejandro veut bien "subir". N'en fallait pas plus pour qu'Aryana le traite de coquin et le jeune homme eut un léger rire, ne niant pas que oui, il est coquin, mais on pourrait dire de l'Eliot qu'elle est coquine aussi, non?

Après quoi, c'était le temps du dodo et le beau brun passait à la chambre. Ary' aussi commençait à se déshabiller et demandait à son amant de fermer les yeux. Quoi? Il a déjà tout vu d'elle et même les yeux fermés, il serait à même de l'imaginer. Du coup, Alejandro s'exécute quand même, mais dès que la blonde a le dos tourné, il rouvre un œil, puis le ferme quand il voit qu'elle a fini.

-Je peux les rouvrir maintenant? ... Quand est-ce que j'aurai le droit de te regarder?

Cela doit bien faire parti de ses privilèges, non? La belle blonde à nouveau à ses côtés, il lançait une petite discussion sur un personnage de fiction auquel il ressemble selon certaines. Aryana était plutôt d'accord. Ah bah tiens!

-Hey bien, je tiens mon déguisement pour l'année prochaine alors.

À cela, la belle blonde ajoutait un petit compliment qui le fit rire un brin. La jeune femme passait alors une main dans ses cheveux et rapprochait son corps du sien. Alejandro se tournait alors vers elle et venait caresser sa cuisse, glissant sous la nuisette.

-C'est tout un compliment que tu me fais là.

Oh je sais qu'Alejandro aime bien mes petits coups de langue en toutes circonstances, il ne m'a jamais démontré le contraire. Je ris à cela, le qualifiant de coquin et j'aime bien ce petit côté chez lui, contrairement à moi qui suis toujours sage, chaste (a) même si je le disais à voix haute je serais toujours aussi peu crédible. Direction maintenant ma chambre pour se mettre au lit, mais avant ça je lui demande de fermer les yeux tandis que je me change. C'est pour le taquiner, elle m'a très souvent vue complètement nue, mais je fais la timide ce soir. Pour jouer. Je peux les rouvrir maintenant? ... Quand est-ce que j'aurai le droit de te regarder? Je venais d'enfiler ma nuisette, il ouvre automatiquement les yeux quand il sent que je monte sur le lit Quand je l'aurais décidé Un grand sourire sur mes lèvres je prends ensuite ce petit air timide tout en couvrant mon corps du drap. On vient à parler de Jon Snow, c'est vrai qu'Alejandro en a des airs, c'est peut-être la superbe tignasse qui les rapprochent. Je glisse ma main dans ses cheveux tout en me rapprochant doucement, mais sûrement de son corps. J'avoue qu'il est plus sexy que lui C'est tout un compliment que tu me fais là. C'est vrai et je ne dirais pas le contraire, je ne reviendrais pas dessus. Je sens ses doigts se glisser contre ma cuisse, ces petits contacts avec lui m'avaient quand même un peu manqués Oui, ne t'y habitue pas trop cependant Je plaisante, je disais cela juste pour le taquiner, je sais que je ne me priverais pas de dire que je le trouve attirant, surtout maintenant, que je tente de lui laisser une nouvelle chance, il est bien normal que je recommence à m'ouvrir à lui, mais je ne m'y précipiterais pas, chaque chose en son temps. Je préfère largement être accompagnée au lit Dormir seule c'est bien, j'ai touuuuute la place pour dormir, mais j'ai toujours préférée un homme à mon côté.

Quand elle l'aura décidé? Alejandro eut un sourire amusé.

-Bueno, très bien.

Aryana qui le compliment et dit même qu'il est plus sexy qu'une star d'Hollywood, c'est quelque chose quand même. Il rangeait ses compliments dans la liste des compliments rares qu'elle pouvait lui faire. Pour autant, il ne devait pas s'y habituer.

-Dommage, je pourrais facilement m'y habituer.

C'est vrai que l'Espagnol a déjà une forte estime de lui, il ne dirait pas le contraire, mais hey, c'est bien de se faire flatter de temps en temps, même si, parfois, rien que la façon dont Aryana le regarde, c'est un compliment en soi. Le jeune homme se replaçait un peu sur le dos après, mais sa main toujours contre celle de son amante.

-Ça tombe bien, moi aussi. Je retrouve ma petite boule de chaleur préférée.

Lançait-il en tirant la langue à sa biutiful adorée.

Voyons, ce n'est pas la première fois que je le complimente, je lui ai déjà sortis tout un tas de jolis compliments avant, n'est-ce pas? Pas vrai? J'ai pourtant l'impression de l'avoir souvent complimenté, s'il venait à me dire clairement que les compliments, ce n'est pas mon fort, peut-être que je me mettrais à réfléchir là-dessus plus sérieusement. Je ne me rends pas toujours compte du fait que je puisse être fermée sur certaines choses comme les compliments, je ne pensais pas qu'ils étaient d'une rareté. Dommage, je pourrais facilement m'y habituer. Je n'en doute pas, je me mets à rire ajoutant en suivant Je n'ai pas envie de voir ta tête exploser Je viens li ébouriffer les cheveux pour le taquiner avant de me coller plus à lui. Dormir seule, c'est bien, à deux, c'est mieux Ça tombe bien, moi aussi. Je retrouve ma petite boule de chaleur préférée. Je relève les yeux pour le voir me tirer la langue, je fronce le nez Tu es une bonne bouillotte toi aussi.. toujours très... chaud Un petit regard coquin, ce mot peut qualifier beaucoup de choses et j'en ris. Je reste proche de lui, profitant de sa présence pour un petit câlin, ça faisait longtemps, enfin depuis la dernière fois, en regardant comme ça, on pourrait croire que rien de mal ne s'était passé, mais je n'oublie pas, j'essaye juste de ne plus y penser pour pouvoir retrouver Alejandro, parce que je sais que lui aussi, je ne l'ai pas oublié.

Pas envie de voir sa tête exploser? Alejandro lâchait un "ah ah" semi-amusé.

-C'est ce que tu dis toujours oui.

Heureusement qu'elle était là pour empêcher sa tête d'exploser. Quand la belle blonde joue dans ses cheveux, l'Espagnol ferme les yeux mais garde le sourire, signe qu'il appréciait quand même. Tant qu'elle est proche et qu'elle le touche, vous savez, il est un homme heureux! Pour ce qui était d'être une bouillotte, à nouveau, il se mit à rire. Le beau brun avait de ses images en tête.

-C'est vrai. On vient tous les deux de pays chauds après tout.

On a tendance à l'oublier, même si Aryana n'est pas basanée, elle vient quand même des Caraïbes. Pas étonnant qu'ensemble, ils fassent des flamèches. Pour le moment par contre, ils sont plutôt d'humeur câline. Son amante contre lui qui le câlinait, il caressait le dos de la jeune femme et redressait la tête pour déposer un baiser sur sa tête.

-Buenas noche Aryana.

Alejandro se promettait bien d'apprendre davantage l'Espagnol à son amante, si cela lui dit bien sûr. Mais pas cette nuit. Non, ils avaient eu tous les deux une grosse journée, riche en émotion, dans son cas du moins, mais pour Aryana aussi sans doute. Demain, c'était le début d'une nouvelle histoire pour eux.

Il faut préserver sa tête, j'aime rire de ça et c'est une habitude chez moi comme il venait de le dire. Taquine, je passe ma main dans les cheveux d'Alejandro en rigolant. La fatigue se fait ressentir, je sais que je ne vais pas faire long feu et que le sommeil tombera. Je continue quand même à discuter avec lui, car j'en avais envie et qu'au fond, ces moments simples avec lui m'avaient manqués, je profite de l'instant présent. Toujours proche de lui, je plaisante sur son côté chaud bouillant et il enchérit C'est vrai. On vient tous les deux de pays chauds après tout. Je ris en hochant mon visage, il faut donc maintenir cette chaleur constante, entre nous deux, je pense qu'on a trouvé le moyen pour ça. D'ailleurs, mon corps toujours proche du sien, je n'ai pas l'air prête à quitter sa chaleur tout de suite, je pose ma tête à côté de lui tandis qu'il venait à me souhaiter un Buenas noche Aryana. Je souris en fermant doucement mes paupières Buenas noches Alejandro Avant de finir par m'endormir en suivant. J'étais vraiment crevée, étant donnée l'heure aussi, c'est peu étonnant.

Comme une impression que tout ceci avait été le fruit que de mon imagination, Alejandro et sa présence, ces mots dévoilés, ses souhaits. C'était vrai? En sortant de mon sommeil, je suis confuse et cela jusqu'à ce que mes yeux se posent sur l'espagnol, toujours endormit à côté de moi. Je souris, non, ça n'avait pas été un rêve, il est toujours présent, à côté de moi, en chair et en os. Je suis perdue dans mes pensées, sans aucune envie de quitter mon lit si rapidement, je désire rester encore quelques minutes à son côté à le regarder... dormir. Est-ce bizarre? Je n'en sais trop rien, mais ça me plaît et je souris bêtement.

Alejandro s'endormit aussi vite qu'Aryana, mais se réveilla plus tard par contre. La nuit dernière avait été riche en émotions, mais il était heureux de la fin et de pouvoir partir sur du neuf en quelque sorte. Concrètement sa vie de célibataire venait de prendre fin, en quelque sorte et il avait fait son choix. Décidé, Alejandro comptait bien montrer à Aryana que lui pardonner et accepter de renouer avec lui était tout sauf une erreur. Bien sûr, le fardeau était de son côté.

Le beau brun ne saurait dire à quelle heure au juste il ouvrit les yeux, mais la première chose qu'il vit en se réveillant, fut le visage d'Aryana, les yeux grands ouverts, elle avait même un sourire plutôt amusant, mais comme il était encore un peu endormi, il ne le vit que vaguement. Le jeune homme s'étirait, inspirait un bon coup et écartait un peu le drap se faisant.

-Buenos dia... T'es réveillée depuis longtemps?

Que c'est difficile se lever le matin, mais avec une jolie blonde près de soi, c'est déjà un peu plus facile et agréable. Alejandro s'étire encore, mais à la fin, il entoure Aryana de ses bras. Installé de côté, il l'amenait contre lui.

-Je veux mon baiser du matin.

Demandait-il de manière enfantine. Après, il sera plus réveillé, promis! Si Aryana venait à refuser, c'est clair qu'il fera la moue.

-Est-ce que t'as des examens aujourd'hui?

De son côté, il en a un demain matin et avait réservé la journée d'aujourd'hui pour étudier, en théorie, mais il se pourrait bien que l'Espagnol change ses plans. Il avait une nouvelle priorité dans sa vie.

Je sais, c'est vraiment bizarre de le regarder dormir, mais je ne pouvais pas m'empêcher de le contempler, profondément endormit, il est mignon, il est tout le temps, mais je le trouve encore plus chou là. Quelque chose ne va pas chez moi, je deviens toute étrange et je souris bêtement en plus de ça Buenos dia... T'es réveillée depuis longtemps? Dès qu'il eut ouvert complètement ses yeux, je me force à détourner mes yeux pour ne pas qu'il me trouve bizarre de le regarder dormir Quelques minutes Pas longtemps, je n'ai aps passée de longues heures à l'observer dormir. Il s'étire, enroule son bras autour de moi pour me serrer contre lui Je veux mon baiser du matin. Voyez-vous ça! C'est avec le sourire aux lèvres que j'avance mes lèvres pour venir déposer un baiser contre les siennes. Je reste au chaud, contre son corps Est-ce que t'as des examens aujourd'hui? Je fais non de la tête Pas aujourd'hui, non Je pose mon menton contre son torse, mes yeux vers lui Tu as quelque chose de prévu? Je réfléchis à l'option de passer la journée avec lui, un bout de cette journée en tout cas, ce n'est pas une mauvaise idée, mais je ne veux pas précipiter les choses non plus, je ne veux pas que les erreurs se répètent.