Je ressors de mon rendez-vous avec Tate, c'était plaisant de le voir dans sa tenue minime qui ne cacher que ses parties intimes limite. Très professionnelle tout ça j'ai envie de dire, il était plus là pour draguer de la femelle que pour faire bouger la Eliot j'ai bien l'impression. Déjà que celle-ci avait besoin d'un enorme nettoyage vu le nombre d'intrus qu'elle y compte à l'intérieur. M'enfin, percher sur mes hauts talons j'avance dans le couloir vide en direction de la sortie mais, mon regard s'arrête sur un grand brun à la chevelure sauvage. Je le remarque de loin, il ne m'a encore pas vu, son visage m'est familier je l'ai vu plusieurs fois en présence de Tate. Je sais qu'ils se connaissent depuis un moment et qu'ils sont très proches, bon point pour moi. Grand sourire aux lèvres je me dirige en sa direction d'un pas certain. - Salut toi ! Première étape, faire connaissance, ami ami avec lui pour mieux pouvoir les achever d'un coup de louboutin magique. Les femmes c'est dangereux, les femmes ambitieuses encore pires. - Tu viens voir Tate j'imagine ? Oui, forcément et, c'est d'ailleurs avec grand plaisir que j'allais m'amuser à retarder au maximum leur rendez-vous. - Ou alors tu viens pour moi.. Je dis avec une petite voix, un sourire séducteur en coin dont j'ai le secret. Moi ? Arrogante ? Never voyons.

Alejandro était en chemin pour passer voir son ami Tate. Les deux en avaient vécu des choses leur du tremblement de terre, ils l'avaient échappé belle. Le beau brun voulait voir le VP Eliot pour demander s'il était partant pour une petite séance au gym plus tard aujourd'hui. L'Espagnol portait une tenue avec un t-shirt qui le faisait marrer un brin, allez savoir pourquoi.

Dans la Eliot House, il passait dans un corridor en route vers le bureau ou la chambre du Suisse, quand une jolie blonde l'intercepte, si on peut dire. Sur le coup, il crut que c'était Aryana, mais non. Ouf!

-Hola... Excuses-moi, est-ce qu'on se connait?

De la façon qu'elle l'interpellait, il avait l'impression qu'elle le connaissait, alors que ce n'était pas son cas. Il n'avait pas eu ce plaisir. Visiblement, à voir la tenue et tout de la jeune femme, c'est une Eliot, aucun doute. Jolie... et perspicace en prime. Deux bons points pour elle.

-Si, en effet. Je vois que mes allées et venues sont connues même des nouvelles. Je te rassure, il ne se passe rien d'autre qu'une bromance entre Tate et moi.

Inutile d'être jalouse, ahah! Ce n'est pas si rare qu'une fille l'approche pour avoir un petit accès privilégié au VP eliot, très connu aussi pour ses conquêtes féminines. Alejandro s'incline d'ailleurs. Son regard se portait avec plus d'attention sur Hippolyte à ce moment.

-Ne te vexe pas la bleue, mais je ne sais même pas qui tu es.

Spoiler:

Je me redresse à l'entente de sa question, ridicule qui plus est. Comment pouvait-on ignorer qui j'étais ou encore qui mon père était. Je soupire en levant les yeux au ciel comme agacé de devoir me présenter à un tel ignorant. - Hippolyte Dunford, tu sais Dunford le nom de mon père l'ancien chef d'Etat Major de l'armée américaine et, celui qui a aussi laissé sa vie lors des attentats d'Harvard.. Mais je vois que tes connaissances ne sont pas très large en la matière. Dis-je avec un grand et faux sourire tout ce qu'il y a de plus hypocrite. Bon calm down, je devais lui faire bonne impression alors, changement de masque immédiat. La suite de sa réponse m'esquisse un petit rictus. Je le regarde alors d'un air suspicieux en relevant un sourcil. - Bromance ? Vraiment ? Franchement j'en ai quelques doutes vu tes visites fréquentes.. Je ramène alors mes bras croisés sur ma poitrine. - Il faudra que tu m'ôtes ces doutes un jour ou l'autre, tu ne penses pas ? Je me rapproche alors dangereusement de lui, gracieusement, avec classe je lui lance un léger sous entendu. J'hausse les épaules, il ne savait pas qui j'étais ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne puisse s'empêcher de m'avoir dans la tête nuits et jours. - Je suis aussi l'élève de Tate, c'est mon bizuteur. Et plus si affinité mais on va éviter de le crier haut et fort pour l'instant.

La femme qu'il avait en face de lui, comme toute bonne Eliot, n'était pas n'importe qui, ou pas la fille de n'importe qui. N'empêche, pour le coup, ce n'était pas une noble, pour une fois, mais bien la fille d'un militaire de renom, dont oui, à bien y penser, le nom était familier. N'avait-il pas son nom sur une plaque sur le campus?

-Excuses-moi. Je ne suis pas familier avec les noms des militaires américains, mais je crois me souvenir avoir entendu le nom de ton père... Ce n'est pas facile être la fille d'un héros.

Puis, ils parlaient de Tate et pour une raison ou une autre, Alejandro se doutait déjà qu'Hippolyte connaissait son ami assez bien. D'abord, elle traînait non loin de son local, ensuite, c'est une Eliot, mais surtout, c'est une jolie fille.

-Et tu doutes de ton VP? Pourtant, ils pourraient couvrir un pan entier de la Eliot House avec les noms de ses conquêtes.

Si Tate n'est pas le champion de l'hétérosexualité, difficile de dire ce qu'il est. Quoique de nos jours, tout semble gris. Léger rire quand il était question de prouver à l'Eliot ce qu'il vaut de son côté. Elle avait du culot celle-là! Mais ça lui plait bien.

-J'admire le mélange savant d'arrogance, d'assurance et de sarcasme dont tu fais preuve Hippolyte.

Le fait qu'elle soit proche ne le gênait pas le moins du monde. Vous savez, les Espagnols ont une petite bulle d'intimité et Alejandro n'y fait pas exception. Le beau brun eut alors la conversation de ce qu'il pensait. Elle connait très bien Tate. Avec un petit sourire, il dit:

-Il a bien de la chance. C'est lui qui t'as parlé de moi? Enfin, je ne sais pas si tu sais qui je suis.

Il avait pris pour acquis que oui, mais ce n'était peut-être même pas le cas!

Il émet avoir sûrement déjà vu mon nom inscrit quelque part sur le campus, j'acquiesce légèrement en déviant le regard ailleurs quand il parle d'être la fille d'un héros. Aïe voilà le sujet à ne surtout pas tirer avec moi, parler de mon père était la seule faiblesse, la seule chose qui pouvait réellement me faire mal.. Et je n'avais en plus pas encore fait mon deuil, la souffrance était toujours belle et bien présente même si je m'assure de l'étouffer en étant exécrable avec le monde qui m'entour. J'hausse les épaules en lâchant un petit son qui voulait dire oui en guise de réponse. Il tente de reposer mes doutes sur Tate, je souris légèrement, en effet il n'avait pas tort très compliqué d'être incertaine de l'orientation sexuelle de Tate. Il avait visité tous les trous ou presque d'Harvard. - Oh oui sûrement mais, justement ce surplus de conquêtes n'était-il pas juste une façon de camoufler sa vraie nature ? Je lui lance un clin d'œil suivit d'un petit coup de coude. Je m'étais alors approché de lui, diminuant la trop grande distance qui nous séparé il y a quelque minute. Il flatte ma personnalité, je souris fièrement en rejetant mes cheveux en arrière d'un coup de main, laissant entrevoir la peau dénudée de mon cou. - Tu sais tu n'as encore rien vu mais.. Si je te fascine déjà tant que ça c'est bon pour moi non ? Oui, j'étais surtout là pour devenir son ami, pour qu'il devienne mon allié contre Tate aux prochaines élections mais si je pouvais prendre du plaisir par la même occasion pourquoi pas.. Je secoue la tête de gauche à droite. Non c'est moi seule qui a fouiné pour savoir qui tu es mon pauvre. - Non, Tate ne m'a rien dit sur toi, il aime bien garder les jolies filles pour lui, il est égoïste sur les bords.. Mais je t'ai croisé plusieurs fois en sa présence ! Je lance un petit regard coquin en sa direction avant de poursuivre. - Mais tu sais si tu trouves qu'il a de la chance, je veux bien d'un autre bizuteur mais dans un tout autre domaine.. Good job. Encore un peu et il pourrait bien éjaculer sans que tu n'es à coucher avec lui.

Alejandro, qui a un bon sens de l'observation, vit tout de suite que le sujet du général Dunford était difficile pour sa fille. Il pouvait comprendre pourquoi. De son côté, il a eu la chance de ne pas avoir perdu aucun de ses parents et il en est reconnaissant à la vie. Par la suite, la conversation devenait bien plus légère, puisqu'il était question de l'orientation sexuelle de Tate, qui ne fait guère de doute en passant.

-Peut-être, tu devras le demander au VP, ou vérifier toi-même... Au nom de la science bien sûr.

Si ce n'était pas déjà fait... Parions qu'en tout les cas, son ami suisse ne s'en plaindrait pas. Fallait voir la blonde faire ses mimiques et tout. Elle le drague? C'est amusant et d'habitude, c'est lui qui doit aborder les filles. Bien pas aujourd'hui on dirait. Il se passe la main derrière la nuque et tire un petit air modeste, nonchalant.

-J'imagine que si. Attention à ne pas te brûler les ailes par contre.

Lui aussi était très confiant, arrogant même quand il était Eliot et il a connu une humiliation publique qui l'a vraiment fait redescendre de son piédestal. Depuis, il est plus discret sur le campus. Il y a des blessures dont l'orgueil ne se remet jamais complétement.

N'empêche, qu'est-ce que cette Hippolyte voulait au juste? Elle ne semblait pas être le genre de femme à gaspiller son temps ou à faire quelque chose pour rien et ça l'intriguait de savoir ce qu'elle voulait.

-Normal. En fait, j'ai été son bizuteur il y a deux ans et c'est comme cela que nous sommes devenus amis. Juste au cas, je m'appelle Alejandro Ortega.

Il tend alors la main droit et si Hippolyte la prend, elle a droit à un bisou sur la joue en prime. Bah quoi? Au passage, la blonde fit une remarque qui déclencha aussitôt un rire chez le beau brun. Plus rentre dedans que ça...

-Et tu ne sais même pas si je suis en couple? Tu ne manques pas de culot... Je crois que je vais être bon joueur et te laisser entre les mains du têtard.

Je lâche un petit rire quand il parle de vérifier de moi-même en mettant ça sur le dos de la science. Non mais je voulais bien paraître d'être un tapin de première face à lui mais, au fond j'étais bien plus difficile que ça sauf que là eh bien j'avais des objectifs importants derrière la tête. Il faut savoir s'adapter d'après ce qu'on dit, alors je m'adapte â tout et tout le monde sauve la pauvreté et les paysans cela dit. Ce sont deux mondes et personnes dont je ne pourrais jamais m'approcher de près ou de loin, j'aime le luxe et la richesse, j'aime les yachts et les villas avec 56 chambres et, non pas d'un carton avec une moitié de banane au fond d'un trou à rats. - Oh je n'aime pas vraiment les blondinets.. Et puis c'est sur toi que mes doutes se son portés c'est donc à toi d'être le fruit de ma recherche. Je passe alors ma langue furtivement sur mes lèvres en mordillant ma lèvre inférieure au passage. Moi ? Me brûler les ailes ? Jamais ! Je vole trop haut pour ça alors pas de panique, tout se passera bien pour moi mais est-ce que ce sera le cas pour lui à la fin ? Huuuum.. À voir. - Ne t'en fais donc pas pour moi, je ne me brûle jamais, j'ai appris à dompter le feu vois-tu.. Eh oui mon petit, celui qui va m'en faire voir de toutes les couleurs n'était pas encore né et ne naîtra sans doute jamais. Je commence même à croire que je suis un zombie ou une connerie dans le genre, mon corps est mort, tout est mort en réalité à l'intérieur il n'y a plus signe de vie depuis un bon moment. M'enfin, il se présente alors à moi en citant son prénom que j'oublierais sans doute très facilement. Je passe alors ma main dans la sienne, je le regarde y déposer un baiser. Ouuuh très gentleman. - Enchanté alors Alejandro. Joli prénom. En réalité je trouvais ça trop lourd, trop long, et je n'avais pas l'accent pour pouvoir l'employer correctement je trouvais ça ridicule quand je le disais. Je fronce alors légèrement les sourcils, en effet il n'avait pas tort, je n'avais pas vraiment pensé à me renseigner sur sa vie sentimentale. Tant pis, on fera avec. - Je ne t'ai tout de même pas demandé en mariage.. Non jamais, je n'aime pas tourner autour du pot et, puis j'y pense depuis la première fois où je t'ai croisé. Je fais alors un pas de plus vers lui, laissant nos visages se découvrir au plus près. Mon regard se baisse sur ses lèvres légèrement rosées avant de les remonter afin de les planter dans ses yeux. - Je ne veux pas du têtard, je veux de la grenouille.. Surtout qu'à ce qu'il paraît il suffit d'un baiser pour qu'elle se transforme en prince charmant. Mes lèvres viennent alors effleurer à peine les siennes. Doucement. Sensuellement.

Cette Hippolyte ne lâchait pas le morceau et s'acharnait, non sur Tate, mais lui, car elle s'intéressait au beau brun. Pourquoi? C'est cela qui l'intriguait. Parce qu'il est l'ami de l'autre, parce qu'il lui plait? Elle ne le connait même pas!

-Je peux te donner une référence si tu veux. Vas parler à Aryana, mon ex'. C'est une Eliot, comme toi. Ou sinon, à Victoria. À une certaine époque, nous étions proches.

Toutes deux des blondes, ce qui témoignent sans doute d'une certaine préférence du côté d'Alejandro. En tout cas, le jeune homme fit ce qu'il put pour avertir Hyppo', mais la jeune femme ne comptait pas jouer de modestie de si tôt. Nouveau léger rire.

-Ahah, d'accord...

Dompter le feu: elle a de la répartie, aucun doute là-dessus! C'est sur la joue de l'Eliot et non sa main qu'Alejandro déposait un bisou par contre!

-Hippolyte, c'est... original. En référence à la médecin de l'antiquité?

La blonde continuait de montrer tout l'intérêt qu'elle portait à l'Espagnol, enfin, simuli-intérêt et disait ne pas vouloir tourner autour du pot. Alejandro haussa doucement des épaules.

-Tu vois, moi, j'aime bien apprendre à connaître ma vis-à-vis, prendre le temps de la charmer. Les histoires d'une nuit, le rentre-dedans, je laisse cela à d'autres.

Autrement dit, elle ferait bien de se calmer un peu, parce qu'il ne couchera pas avec elle simplement parce qu'elle agite ses cheveux, se passe la langue sur les lèvres et lui fait les beaux yeux. Il n'a plus seize ans non plus... Le beau brun croise les bras et laisse ceci dit Hippolyte jouer à son petit jeu de séduction. Plutôt stoïque, un petit sourire nait quand même sur ses lèvres et il finit simplement par dire, après avoir posé son doigt sur les lèvres de l'Eliot pour faire reculer un brin son visage:

-Qu'est-ce que tu veux Hippolyte? C'est une épreuve de bizutage c'est ça et c'est Tate qui t'envoie?

Ils tentent alors de l'envoyer vérifier sur ses compétences auprès de deux de mes consœurs, dont l'une d'elles est la présidente Eliot. Je laisse entrevoir un petit sourire en tournant la tête de gauche à droite. Nope mauvaise réponse mon garçon, je n'avais pas que ça à foutre d'aller demander à Pierre Paul Jacques comment s'est passé votre partie de jambe en l'air. - Ça ne m'intéresse d'entendre d'autres personnes faire des éloges sur tes capacités en la matière.. Et puis je ne crois que ce que je vois. Vu comme il se défilé, il était peut-être vraiment gay.. Je commence à me poser sérieusement la question, que lui fallait-il de plus ? Que je me mette à poil là, tout de suite devant ses yeux en plein milieu d'un vulgaire couloir pour qu'il soit réceptif ?! Il lance alors un sujet peu intéressant sur mon prénom, oui, original, unique c'est normal tout comme moi, mon prénom me représente bien. Il me va comme un gant même. - Non, c'est simplement mon père qui avait un amour fou pour les chevaux. Ce que c'était barbant, autant parler de la pluie et du beau temps, que la terre est ronde et que les poules n'ont toujours pas de dents. C'était tout aussi passionnant ! Finalement il rentre dans le vif du sujet, il me fait entendre ses attentes envers une femme ainsi que son fonctionnement envers celle-ci. Je l'écoute minutieusement, apprenant à cerner le personnage qu'il était, lui, il tapé plutôt dans le romantisme et les histoires d'amour à l'eau de rose ennuyantes. Tes désirs sont des ordres alors, entamons ce chemin là. - Charme-moi alors.. Et apprendre à te connaître, je ne demande que ça ! Je t'ai vu une première fois dans ce bureau. Dis-je en faisant un petit mouvement de tête en arrière pour lui désigner la salle privée de Tate. - Et depuis ce jour là j'ai espéré pouvoir te recroiser face à face pour pouvoir te montrer l'effet que tu me fais.. M'bon j'exagère légèrement mais, je ne vais pas mentir non plus, son visage n'était pas une horreur, il était loin d'être une erreur de la nature au contraire.. Je commence même à bien aimer ma mission, le challenge m'excite encore plus mais pas trop non plus. Je ne supporte pas ne pas avoir ce que je veux, je ne supporte pas le "non". Alors je m'étais rapproché de lui, trop près de lui il me repousse légèrement de son index sur ma bouche. Je souris, prenant son doigt entre mes dents pour ensuite l'enfermer entre mes lèvres, caressant le bout de son doigt avec ma langue avant de le relâcher. - Je te veux toi.. Est-ce c'est mal ? Si irréaliste que je veuille de toi sans que ce soit un stupide bizutage ? Je fronçais alors les sourcils, vexée de sa réticence envers moi, de la façon dont il me résiste.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, rarement, voir jamais une fille ne l'avait dragué aussi directement et avec autant d'aplomb. Une part d'Alejandro, sa part curieuse disons, était assez intrigué et avait envie de montrer à Hyppo' qu'elle faisait le bon choix et qu'il était bien mieux que Tate, ahah! D'un autre côté par contre, il sentait bien que cette fille passerait vite au prochain appel une fois qu'elle aurait eu son jouet.

-Tu es bien exigeante...

C'est elle qui semble vouloir dicter les règles presque. Alejandro sait qu'il n'a rien à prouver, mais ça l'amusait assez de voir l'Eliot en jouer quand même. Contrairement à la jolie blonde par contre, les chevaux, Alejandro ne trouve pas ça barbant le moins du monde.

-Dans ce cas, nous avons un point commun. Comment tes amis t'appellent?

Faut reconnaître qu'Hippolyte, c'est un peu long. Puis, ce fut l'heure des grandes déclarations et en somme, la blonde disait qu'elle était attirée par lui depuis qu'elle l'avait vu dans le bureau de son bizuteur, rien de moins. Bon... pourquoi pas après tout, un rendez-vous n'a jamais tué personne.

-Une sortie en boîte alors, vendredi soir? J'espère que tu sais danser au moins autant que tu sais parler.

Il sentait qu'avec cette fille, il ne s'ennuierait probablement pas et qu'il allait s'amuser. Puis, ça faisait un petit moment qu'il n'était pas sorti en boîte justement. Quand la belle blonde prend son doigt en bouche, là, ses yeux s'écarquillent et il reste comme bouche bée. Cette fille était singulière! Tate sait-il seulement quel bizut il a?

-Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai l'impression que tu ne me dis pas tout. Tu as l'air assez maligne dans ton genre. Je passe te chercher chez toi alors, mercredi soir? Vers 22h?

Maligne ou pas, intentionnée ou non, elle avait réussi à gagner son intérêt.