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    « Faded. » Anna et Clay.
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    Faded × ft. ANNALYNNE & CLAY

    26 mars 2016

    " La brillante mère que tu ferais..." C'est ce que je te dis, bordel, je ne suis pas faite pour enfanter. Avoir un mioche et le cajoler. Lui faire des câlins et me voir être contrainte à l'aimer, quand je suis pas certaine de pouvoir me supporter tous les jours de l'année. Alors sous prétexte que ça lui plaît, je devrai me laisser éventrer ? Malmener ? Torturer ? Devenir un chemin de passage, et que tout en moi fasse rage. Sait-il seulement ce que signifie avoir un enfant ? Les responsabilités, les contraintes. Et bien que toutes ces femmes parlent de cette chose comme des merveilles de toute beauté, je n'en vois, pour ma part, que les mauvais côtés. Avoir ce gosse, ce serait tirer un trait sur mon univers tout entier. Mon entreprise, mon argent. Ma famille, mes parents. Ce serait tenter d'être une autre que moi, une que je haïrai, à mesure que passeront les mois. Et me détester n'est pas dans mes plus proches projets. Rien de tout cela l'est. Cette situation, cette discussion … Si seulement on avait été moins cons. Doigts sur mes tempes, massages lassant, mes idées en pagaille, je me perds dans tous nos moments, je recherche peu à peu à quel instant. A quel moment j'ai pu le supplier encore une fois, de me prendre si fort et de se déverser en moi ? Minute critique où tout a basculé dans notre idylle de dépravés. Seconde assassine, et en résulte cette douleur dans laquelle à présent, je m'incline. A l'instar de ma bouche qui s'active pour le prier de me garder, de ne pas tout de suite me jeter comme une fille qu'il aurait pu utiliser. Mes doigts longent le long de mes joues, descendent dans mon cou, et lorsque mon index droit frôle en premier les maillons de la chaîne qu'il a passé autour de ma nuque il y a quelques jours à peine, j'ai des envies de pleurer. Mais à défaut de le faire … Je me contente de soupirer, de tenter de gérer les choses, à ma manière. Peu certaine cependant que ce soit la meilleure, sauf que lorsqu'il a bien voulu de moi, il savait déjà, qu'il se foutait dans de beaux draps. Quand encore tout en moi, au milieu de ce silence pesant, hurle « me quitte pas. »

    Et mes phalanges s'accrochent à l'anneau qui trône au milieu du collier, tandis qu'il se permet enfin un ; « J'ai... » qui me plonge encore plus dans notre complexité. Quotidien bafoué. Amour flouté. J'en relève les paupières, de mes pupilles dilatées, suite à l'assaut de liquide lacrymal refusé, ravalé, je me plonge dans ses iris, toujours aussi captivants, j'en jure, ils stoppent le temps. Ils font perdurer cet instant durant lequel je patiente afin de définir de quoi sera fait demain, si on tentera de l'affronter main dans la main. " Moi non plus. J'n'en ai pas l'envie. " Et soudain je trouve un synonyme au mot survie. Le goût étrange de sa révélation prend place en mon intérieur, me fracasse le cœur. " J'imagine que t'as déjà pris les devants " Quoi ? Comment ? " que t'as déjà une date et des examens programmés? " Non, je n'ai … Je n'ai rien fait. J'ai demandé au médecin de garder le secret, et j'ai accouru ici, dans l'espoir d'un je ne sais quoi, naïvement croire qu'il allait me prendre dans ses bras. Je me suis – on ne peut plus – trompée, et peut-être que cela vient du fait que j'ai fait les choses à l'envers, qu'on ne dit pas à l'homme qu'on est censé aimer qu'on ne veut pas voir sa progéniture dans ses entrailles, se développer. On ne lui crache pas au visage, comme si c'était la pire des atrocités. Merde … Cet homme là, celui qui revient sur ses pas, je ne le mérite pas. Mes doigts en lâchent enfin son présent, quand il perce à nouveau mes tympans. " Enfin. Jette pas le bout de papier. Il ce pourrait que j'ai un jour l'envie de le faire encadrer " Ma salive a du mal a passer dans ma gorge qui me semble de plus en plus obstruée. Un peu névrosée, j'en hoche le visage positivement, accède à sa requête évoquée dans le seul but de me montrer que sa rancœur ne s'envolera pas aussi simplement que cela. Et s'il ne le dit pas, pour un respect que je ne vaux pas, je sais que je l'ai abîmé, bousillé ses espoirs. Ce n'est pas une dispute comme une autre, pas une petite guerre de jalousie, ce n'est plus mon père, ni Alan, cette fois où j'ai rampé pour le récupérer après le délire de cet étudiant, non aujourd'hui … Le problème c'est moi. Et c'est une chose qui ne se répare pas. « A la vérité ... » Je le regarde prendre place dans le sofa, quand je me torture encore pour savoir comment je dois m'adresser à lui à présent que je ne suis plus sincèrement certaine qu'il soit toujours mon amant. « Je n'ai rien fait. » Bien qu'il ait dit qu'il ne voulait pas arrêter, qu'on est sur cette même longueur d'onde, même si la terre n'est plus tout à fait ronde. « Je suis sortie ... » De chez le docteur, en démolissant mon âme durant le trajet, me répétant que j'avais peur. « Et je suis venue jusqu'ici. » Il n'y a pas eu de devants à prendre, et je ne saurai m'expliquer sur cela, j'aurai du peut-être, je ne sais pas. Je le ferai … Demain, quand je n'aurai plus l'impression que ce que je suis ne vaut rien. « Mais ; » autant lui signifier « je comprendrai, si tu ne veux pas être au courant. » De la suite des événements. Ca me peinera, je le sais, mais je ferai comme si … Comme si aucun sentiment ne peut prendre possession de moi. Je serai une Malcolm, avant d'être Anna. Celle que l'on veut que je sois. « Je vais rentrer chez moi. » Je suis fatiguée de tout ça. J'ai juste envie d'aller oublier dans mes draps. Dormir toute la journée, ne plus envisager de me lever. Et je le regarde encore une fois, celui qui a tant foutu le bordel à l'intérieur de moi, et tourne les talons, afin d'écouter pour de bon, cette conversation.

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