Je n'allais pas la laissée mourir de froid, en plus, elle est beaucoup moins couverte que moi. C'est ainsi qu'elle se retrouve avec ma veste sur elle, et que je lui propose de la raccompagner, nos amis étant tellement morts dans la boîte, ils ne verront même pas qu'on est parti. Cool, on peut y aller dans ce cas, répondis-je en souriant, tout en tirant sur ma cigarette. Je remarque qu'elle aussi fume, ça doit être à cause du du stresse, ou bien de l'adrénaline. Je la laisse donc m'emboîter le pas, espérant tout de même qu'elle n'habite pas trop loin, histoire que je ne mette pas trois heures à rentrer chez moi. En route, nous parlons l'un de l'autre, en parlant de nos études. Oh, j'espère qu'ils accepteront ta candidature à la rentrée, ça serait dommage qu'ils la refusent, bien que dans un sens, je ne sais pas même si elle est douée dans ce qu'elle fait. Oui, j'y étudie les Lettres et la philosophie, dis-je en lui souriant. Je suis en pleine écriture de mon livre, sauf que ce soir, en lui parlant, je ne sais pas encore qu'il me faire un vivre un vrai cauchemar, et que je vais être bloqué dessus pendant un très, très long moment. En avançant, je remarque que nous entrons dans une rue très luxueuse. Merde, je vais avoir l'air d'un beau clochard si on se tape toute la rue. Ton appartement se trouve dans cette rue ?, je lui demande, tout en regardant les immeubles qui sont autour de nous.

Au niveau du froid, je n'ai pas vraiment à me plaindre. En Irlande, il faisait très froid l'hiver. Je ne sortais jamais sans une grosse veste, un bonnet et une écharpe, du coup, le froid est plutôt supportable dans cette nouvelle ville. Voyant la jeune femme trembler, je lui ai donc passé ma veste, histoire qu'elle est un peu plus chaud car bon, on ne peut pas dire que ce petit débardeur -bien qu'elle soit sexy avec- ne lui tienne bien chaud. Oui, j'adore l'écriture....je me sens bien parmi les livres. Il y a les geeks, puis il y a moi, le rat de la bibliothèque, dis-je tout en rigolant, tout en tirant sur ma cigarette. Oui, en me voyant certaines personnes me voient plus comme le bad guy, sauf que je suis tout l'inverse. Et toi ? Qu'est-ce que tu étudies ?, je lui demande, intrigué par ce qui peut bien la passionner. Arrivant dans une nouvelle rue, je lui demande si elle habite encore loin. Elle m'indique que oui, que son hôtel est au bout de la rue. Merde, je vais me balader au milieu de personnes blindés alors que moi, je n'ai pas grand chose. D'ailleurs, rien qu'en comparant la matière de mes vêtements à ceux d'Athéna, on peut voir qui est riche et qui ne l'est pas. J'habite sur le campus pour le moment, mais je déménage la semaine prochaine dans mon appartement, dis-je en lui souriant.