Le fait de ne pas savoir qui il était ne semblait pas l'embêter et j'en étais ravi. Je me serrais mal sentie s'il avait insisté sur son rang et que j'aurais du entendre parler de lui. L'université est grande et les gens sont tous différents. Je n'étais pas du genre à écouter tout ce qu'il se raconte et encore moins ce qu'écrit Cambridge’s Secrets. J'y avais fait un tour une seule fois, il y a peu de temps d'ailleurs, parce qu'elle avait parlé de moi. Je n'aurais pas cru que ma vie routinière l'intéresserait. Surtout pas pour dire que j'étais une idiote de parler à mon ancien petit ami. À quoi bon vouloir lui faire la guerre ? Il m'a trompé et nous ne pourrions pas revenir en arrière alors.. autant passer l'éponge. Les anecdotes sur les autres ne captaient pas mon attention. Les lire, c'était comme du voyeurisme à mes yeux. Leur vie leur appartient. Et puis, je ne savais pas trop ce qui était la vérité ou non et vu la façon dont elle essayait de m'imposer une façon de réagir, elle pouvait aller se faire voir avec ses ordres. Je faisais ce que je veux et son avis m'importait nullement. Quoiqu'il en soit, après cette soirée, je ne m'informerais pas plus sur lui. Je n'avais pas besoin de découvrir une liste de prétendante ou qu'il soit déjà marié plus ou moins par sa famille. J'avais laissé mon côté parano avec mon ex petit ami et je ne comptais pas me remettre à surveiller un homme, quel qu'il soit. Portée telle une princesse, je savourais ses lèvres exquises, lui indiquant mon étage entre deux d'entre eux. Une fois dans l’ascenseur, la chaleur qui émanait de mon corps augmentait encore d'un cran. Ses doigts sur mes fesses empourpraient mes joues encore une fois alors que sa question fut courte, mais lourde de sens. « Complètement » répondis-je alors que la boîte s'ouvrait sur mon étage. J'avais l'impression d'être une Princesse, c'était assez déconcertant et amusant à la fois. « À droite, deuxième appartement sur le côté gauche » lui glissais-je entre nos lèvres avant de débuter un énième baiser. Tout en l'embrassant, je sortais mes clés à l'aveuglette de mon sac à main, le laissant avancer vers ma porte avant de l'ouvrir rapidement. Peut-être un peu trop d'empressement, mais peu importe, la porte était enfin ouverte !

Honnêtement le jeune Prince ne s’attendait pas vraiment à vivre une telle soirée, encore moins à faire une nouvelle rencontre qui le conduirait directement dans un appartement pour faire des choses pas très catholiques. Non il avait participé à la soirée Candy Crush dans le but de s’amuser un peu parce qu’il était bien trop mordu de travail depuis quelques temps sauf que ladite soirée avait bien trop dégénéré en une bataille entre Garçons et Filles. Une bataille très aquatique puisque la plupart des personnes présentes avaient fini dans l’eau sauf qu’au final rien de tout cela n’avait marqué le prince hormis les baisers qu’il avait échangé avec la jolie Madisson. Des baisers très fougueux et prometteurs d’une très bonne fin de soirée ! Celui qu’ils échangèrent dans l’habitacle de la Bentley était encore mieux mais ils avaient du s’interrompre parce que ça devenait bien trop érotique pour le lieu. Andrew avait attendu que la voiture n’arrive à destination et qu’ils furent de celle-ci avant de pouvoir recommencer ce qu’il avait stoppé. Il la portait dans les bras sans cesser de l’embrasser, parce qu’une fille comme elle se devait d’être traité comme une vraie princesse et un Prince digne de son rang se devait de l’être en des moments aussi intimes. Ils arrivèrent rapidement devant ledit appartement que la jeune femme ouvrait tout aussi vite puis ils pénétrèrent à l’intérieur. Il ferma la porte derrière eux avant de porter directement la jeune femme jusqu’à sa chambre où il l’allongea délicatement sur le lit. Il pouvait maintenant la caresser avec plus de conviction, plus de sensualité. Il la déshabilla lentement comme s’il déballait un cadeau très précieux. Il admirait le corps magnifique de la jeune femme. « Tu es très belle » murmura-t-il avant de déposer des baisers sur le corps dénudé de son amante.

Cette soirée resterait graver dans mon esprit. Pas uniquement pour ce qui allait se passer avec le vice président des rouges, mais aussi parce que nous avions mis une merveilleuse ambiance avec mes amies et je devais avouer que mes bizuts avaient été parfaites. Leur défi avait été réussi haut la main et je ne manquerais pas de les féliciter demain ou.. un autre jour. Pour le moment, mon esprit était totalement concentré sur cet homme si envoûtant. Toutes ces attentions me faisaient oublier le monde extérieur. J'avouais sans aucune gêne que j'étais heureuse que nous n'ayons pas fait cela dans la voiture. Je ne m'attendais pas à une grande histoire d'amour avec lui, mais.. même si c'était une expérience dans une voiture, ce n'était pas trop mon style. Le confort d'un lit, n'est-ce pas mieux ? Nous avions l'air d'être lui et moi sur la même longueur d'onde. Souriant de plus belle entre nos baisers, j'avais fait en sorte de lui indiquer le chemin. Ayant même réussi à ouvrir ma porte, je le laissais la refermer alors que ses lèvres m'attiraient de plus en plus. J'avais l'impression qu'il était un aimant et que je ne pouvais pas résister à son attraction. Je ne le voulais pas, non plus. Ma surprise fut de voir qu'il trouvait si facilement et rapidement ma chambre. Comme s'il était déjà venu, mais bon.. j'avais laissé la porte entre ouverte donc c'était un peu plus facile. Je me félicitais aussi d'avoir enfermer mon petit chien dans le salon et qu'il était du genre à avoir un sommeil très profond. Pour rien au monde je ne voudrais que quelque chose stoppe cette après-soirée des plus intéressante. Mon dos entrait lentement en contact avec mon matelas. Chacune de ses caresses me rendait plus fébrile. Je n'avais jamais, je dis bien jamais, eu des doigts si doux sur ma peau. Mes pensées s'envolaient en remarquant que mes vêtements disparaître pour dévoiler doucement mais sûrement ma peau. Mon esprit s'embrouillait sous son calme et sa délicatesse, alors que mon cœur s'emballait furieusement. Son compliment me faisait une nouvelle fois monter le rouge aux joues. Si je pouvais un jour cesser de rougir, ce serait si merveilleux. Je ne savais même pas quoi répondre tant ça me touchait. Ses baisers m'électrisaient de la tête au pied alors que mes yeux papillonnaient de bonheur. Avec un peu de stresse, mes doigts venaient déboutonner sa chemise un à un, de haut en bas..

Une telle soirée ne pouvait s’oublier et de toute façon, Andrew ne comptait pas du tout le faire. Il allait en profiter chaque seconde et ce jusqu’à ce qu’il quitte la jeune femme pour retourner à sa vie trépidante de PDG d’une entreprise multinationale… Le trajet pour se rendre jusqu’à son domicile fut assez rapide et une fois hors du véhicule, le Prince avait pris les choses en main ne cessant pas d’embrasser la jeune femme comme si ses baisers étaient devenus indispensables. Et il s’était comporté comme un gentleman ou bien comme un homme des cavernes parce qu’il la portait dans les bras pour l’emmener jusqu’à son appartement qu’ils atteignaient assez vite. Une fois à l’intérieur, ni une ni deux, il l’avait portée jusque dans sa chambre – il se demandait même comment il avait pu trouver celle-ci alors qu’il n’était jamais venu en ces lieux auparavant – et après l’avoir déposée délicatement sur son lit, il s’était mis à la caresser avec autant de délicatesse tout en découvrant lentement sa peau satinée, d’une douceur incroyable. Elle l’hypnotisait carrément, il en venait même à se demander comment il avait pu ne pas l’avoir croisée jusqu’à maintenant. Le pire c’était que même s’ils n’avaient pas encore commencé à coucher ensemble, il espérait que cette nuit connaîtrait une suite… Qu’importe, il la déshabillait comme s’il déballait un cadeau bien précieux, avec une fine délicatesse tout en donnant des petits baisers sur les parties découvertes de son corps. Elle fut rapidement en sous-vêtements qui étaient très sexy alors il l’embrassa de nouveau avec une fièvre qu’il ne se reconnaissait pas tandis qu’elle se mettait à déboutonner sa chemise et il l’aida à la retirer. Par la suite, il l’arrêta pour lui murmurer à l’oreille : « Laisses-moi m’occuper de toi… ». Il l’obligea doucement à s’allonger avant de l’embrasser de nouveau puis, il se mit à descendre ses baisers… Ses lèvres s’attardèrent sur le cou de la jeune femme qu’il parsemait de milliers de baisers avant qu’il ne descende jusqu’à sa poitrine qu’il libéra avec ses doigts experts de son soutien-gorge ; levant lentement les yeux vers elle, il déposa un petit baiser sur sa jolie poitrine avant de se mettre à jouer et à titiller ses seins, sa main droite vint accompagner sa langue pour donner du plaisir à la jeune femme.