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I LOVE HARVARD
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    Lien du postVen 27 Nov - 13:28
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    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015

    Tourmentée encore par les gémissements qui s’échappent du smartphone,  je prolonge sur lui mes attaques, je les souhaite même toujours plus virulentes, j’essaie de lui montrer comme il a réussi à me blesser, et je me fiche que ça puisse dépeindre que j’y suis trop attachée à sa personne, et dans mon cœur, putain, ça résonne. Je l’assaille du mieux que je le peux, et à mesure que les secondes défilent, je ne peux pas nier le fait qu’elles sont de moins en moins tumultueuses mes frappes et ça en devient presque futile. Ses mains viennent alors m’arrêter, et sur lui je relève le regard, lequel va s’accrocher à ses prunelles que de cette manière, je n’ai jamais observé. C’est un mélange cuisant, de haine et de désolant. Pourtant je cherche à me raccrocher à ce bleu qui peu à peu devient même douloureux. Quand s’ajoute à l’équation sa voix, que je n’aime plus tant que ça. « Mais qu'est-ce que ça peut faire? Tu simulais. » Je ne sais plus, je ne sais pas, non, je ne simulais pas, et je voulais qu’il me prenne comme on ne l’avait jamais fait avant ça. Je croyais, oui, que ça se résumait qu’à ça. Puisqu’à personne je ne veux promettre autre chose, et je m’en veux de toutes ses pensées que je peux avoir, si à l’eau de rose. Ce n’est pas comme si je n’étais pas au courant, qu’en lui, il y a ce piquant, cette audace … Mais au lieu de me plaire aujourd’hui, ça me fait mal et j’aimerai tellement que ce soit fugace. Voilà, ce que ça peut me faire, cependant j’imagine que c’est pour lui, de bonne guerre. « Puis tu l'as l'enregistrement maintenant. » C’est vrai, je l’ai, mais t’en vouloir, c’est plus fort que moi. Ça ne change pas ce que tu as fait, et je ne sais même pas comment l’expliquer. Ses doigts desserrent leur emprise sur moi, et j’en soupire, ne sachant pas quoi rajouter de plus. J’aurai donc dû me contenter de ça ? D’avoir l’enregistrement, et de me réjouir du fait qu’il ne l’a pas utilisé contre moi. J’observe son corps s’éloigne de moi, cette façon qu’il a de me délaisser, à répétitions alors que j’ai l’étrange impression de lui courir après. Encore, j’en viens à ne plus me supporter.

    Il s’éloigne dans le salon, et je reste un peu statique sans trop savoir comment me comporter à présent, je devrai partir surement. Mais mes pieds semblent ancrés dans le sol, et pas du tout décidés à le laisser. J’examine ses gestes, sa façon de chercher dans le tiroir, et d’en sortir une cigarette, vice que je ne lui connais que trop peu, de ce fait, je ne conçois qu’à présent combien la situation doit lui aussi le contrarier. Oui, je réalise une nouvelle fois, comment je peux être douée pour ne penser qu’à moi. « J'ai voulu l'effacer...  » Mais vouloir et faire ne semblent pas s’additionner dans nos esprits de détraqués. Et mon regard se contente de son dos, toujours stoïque, toujours patiente, afin de savoir pourquoi ou comment on en est arrivés là. Je le devine cherchant un briquet, tandis que moi, j’essaie de garder la tête hors de l’eau en pensée. J’ai comme la certitude que je vais étouffer, que je ne suis pas faite pour ressentir toutes ces choses-là. Et je l’accuse de ces démons qu’il a su infiltrer en moi, comme un poison. Il trouve son feu, s’assoie en biais, de façon muette me permets finalement de rester, allume sa nicotine. « Mais j'l'ai pas fait. Tu sais pourquoi? » Enfin je retrouve la force de bouger, peut-être parce qu’il vient de me questionne, et ne me place plus comme un pion dans la situation, alors je vais vers la porte d’entrée, que je ferme afin qu’on arrête de servir aux voisins une scène qui est de piètre qualité. En avalant difficilement ma salive et serrant ma mâchoire, je dois prendre sur moi, pour ne pas cracher ma prochaine phrase, persuadée qu’on va tenter d’être adulte après avoir ressemblés à des gamins incapables de se parler. Le problème de mon malaise ? C’est que je sais pourquoi il ne l’a pas fait, c’est juste que sur le moment ça ne m’a pas heurté, maintenant, c’est comme si je prenais en plein visage la vérité. Alors que je parlais d’adulte, à la sincérité, je réalise que je préfère de beaucoup opter pour l’aversion que peut m’inspirer tout ce bordel. « A l’évidence j’avais mal évalué ta perversité. » Pour peu, je tenterai bien un sourire, comme lorsqu’encore on pouvait parler entre nous d’amitié, mais j’ai toujours en tête l’enregistrement stoppé depuis un moment déjà. Cela ne m’importe pas ce qu’il pense, ce qu’il croit, ce qu’il ressent envers tout ça, pour moi.  J’ai bien trop d’arrogance mesquine qui contrôle chaque infime partie de ma personne.

    Mes iris jonglent de sa cigarette à son regard, le jauge et le sonde, je la comprends son expression, beaucoup trop rapidement et je le vois presque tout autant vite arriver le moment de la révélation. Ce genre d’instant que personne ne peut arrêter. La fumée s’échappe de ses lèvres, et je clos mes paupières en me disant que peut-être je pourrai l’éviter. Même si je sais, que ce n’est plus la peine d’essayer. On y est. « Parce que dans quelques temps, tu m'auras oublié avec l'autre. Moi pas. » C’est amer, c’est brûlant. Ca force mon cœur à s’accélérer, c’est moche, putain, Clay, c’est laid. Combien de fois je vais devoir le répéter ? C’est comme une rengaine, un Dies irae qui sans arrêt s’enchaine. J’en ai perdu la faculté de parler, je me contente de chercher à quel moment j’ai bien pu foirer pour qu’on en arrive à ce point-là.  Je me repasse en boucle ces mois, ceux qu’on a passés ensemble et compte en silence le nombre de fois où j’ai fait des choses qu’en général je ne fais pas. Constatant avec aigreur que ce n’est que le résultat de ma propre faute tout ça. Sa phrase elle signifie trop et pas assez à la fois, je suis ses clefs du regard, qu’il escampe juste comme ça, qui me disent qu’il ne partira pas, et quand je m’apprête à lui demander de clarifier les choses, il écrase son cylindre incandescent, et ris de côté, étrangement, à moi, l’envie de rire, elle m’est passée, mais on ne doit pas avoir le même point de vue sur le comportement à adopter, pour changer. « Mais ça doit bien te faire marrer. J'dois pas être le premier.  » Si. Et tu ne l’as même pas compris. Ce n’est pas comme si je partageais ma vie avec n’importe qui. Des hommes que j’ai côtoyé, t’es le premier à connaitre ma façon de fonctionner. Et t’es le seul, aussi, à me tenir un discours du genre depuis que je suis fiancée. Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, je ne suis pas facile à apprécier. C’est d’ailleurs ce qui n’en finit pas de me perturber, mes barrières sont complétement factices, bordel, ça rajoute une couche à mon supplice. Une question vrille encore à l’intérieur de mon esprit, me demande comme un refrain, pour quoi je suis énervée dorénavant. Quand soudain ses gestes prennent alors un tout autre tournant, l’anneau qu’il a retiré, non pas parce que je lui ai fait mal, mais parce qu’à quelqu’un j’appartiens déjà, le fait que j’ai pu simuler …. Comme si notre nuit n’avait rien signifié, comme si je me contentais de mentir mieux que ce que je suis douée pour respirer. L’enregistrement qu’il m’a rendu, l’abandon de tout ce qui lui restait encore de moi. Ma gorge serrée je n’ose pas articuler. J’essaie d’abord de taire ce qui fait que je ne peux me permettre de passer outre les prières de mon père. « Je n’ai pas envie de rire. » Impassible, je prononce sans même le regarder, regarder les meubles qui ornent son salon me semble beaucoup plus approprié. Finalement je me trouve une échappatoire, un dernier recours, une possible voie de secours. « Tu sors à Amy les mêmes discours ? » Je regrette d’être revenue, j’ai des remords sur un peu tout, et pourtant, il y a toujours cette pointe de jalousie dans ma voix lorsque je prononce ce prénom-là. Je ne sais pas pourquoi, mais je recule d’un pas, comme si ça allait changer quelque chose de me tenir plus loin de lui à présent. J’imagine ce mariage, cette chose dont je n’ai jamais voulu, que j’ai toujours remis en question en le liant très intimement avec Omnicom, et non pour un garçon. Je me remémore toutes ces fois, où il m’a traité de sorcière et durant lesquelles on s’est dit qu’on ne se supportait pas. Je croise mes bras contre moi, accusant la stupeur de ne pas savoir comment me sortir de la situation. Choquée d’établir mentalement le fait que je n’ai pas envie de le perdre mais que je ne peux rien lui donner. Alors après quelques secondes – de trop – dans ce silence pesant, à évaluer toutes les solutions que je pourrai apporter à notre présente question, je me permets de pencher pour une réaction que par cœur, je connais. Je feins l’indifférence, me cache derrière mon arrogance. « Tu sais, le genre je vomis des fleurs et des « je pourrai jamais t’oublier » ? » Et pas qu’à elle d’ailleurs, je dois rappeler le nombre de filles que j’ai vu défiler avant qu’il ne prône la fidélité à la pétasse que je lui ai foutu dans les pieds ? Je n’ai presque pas envie qu’il réponde, sachant la discussion blasée bien trop sérieuse pour deux personnes qui étaient en train de se disputer. D’ailleurs je hausse les mains juste avant de les rabaisser en synonyme de « laisse tomber » en soupirant et prête à partir car je n’ai plus d’arme à ajouter dans la partie, je me perds à murmurer. « Comme si j’avais envie de me marier. » J’abandonne n’ayant rien – si ce n’est tout – d’une Madone.


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    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    « Je n’ai pas envie de rire. » Pourtant je la trouve plutôt comique la situation et elle qui prend toujours un malin plaisir à m'enfoncer devrait y trouver son bonheur non? J'en rigole encore nerveusement d'ailleurs, d'avoir été aussi con pour m'abaisser à lui faire une telle révélation. Le revers est d'ailleurs plutôt cinglant, comme un coup de poignard, lorsqu'elle se permet de douter de ma sincérité. J'en viens à regretter encore plus ma déclaration sur ce que je ressens pour elle.  « Tu sors à Amy les mêmes discours ? » Mes yeux viennent subitement à la rencontre des siens ce qui plante le décor. Évidemment, il est de notoriété publique que je suis un grand romantique qui cherche à garder ses conquêtes systématiquement auprès de lui après les avoir foutues dans son lit... Et quand bien même je le serai, Amy est la seule et l'unique que j'ai voulu voir dans mes draps plus de deux nuits consécutives. Alors de quel droit se permet-elle ?  Non, c'est juste une attaque purement gratuite et sans la moindre justification bien que je trouve que le prénom de ma blonde soit un peu trop prononcé ces derniers temps. Il me faut alors bien plus qu'une clope pour modérer mon humeur et décide donc d'aller du coté du frigo, le pas lourd, pour en tirer ce dont elle va surement se moquer.  « Tu sais, le genre je vomis des fleurs et des « je pourrai jamais t’oublier » ? » Continue donc...Tu n'en as pas déjà assez rajouté. Ma paume vient s'écraser sur la table quand de l'autre j'amène jusqu'à mes lèvres le goulot translucide avant d'ajouter totalement cynique « Dit celle qui a couché alors qu'elle était déjà engagée, belle preuve de fidélité. Présage d'un heureux mariage... » Et je lève mon verre, ou plutôt ma bouteille,« A votre santé » , à sa perversité, tare qu'elle a osé me reprocher quelques minutes plus tôt. Une seule gorgée et je la regarde gesticuler silencieusement puis s'éloigner avant de claquer le cul de la bouteille sur le buffet. « Putain... Plutôt crever que d'avouer que tu tiens à quelqu'un, hein?! »  Et maintenant que j'ai de nouveau son attention, je me permets une autre provocation, m'avançant vers elle ma bière à la main. « C'est vrai. J'suis pas certain qu'on t'ait appris à faire preuve d'humilité » Alors regarde bien Annalynne, tu pourrais tirer un enseignement de ce qu'il va suivre puisqu'au point où j'en suis, ce n'est plus un dérapage de plus ou de moins qui me fera reculer.

    Une fois à son niveau, je jette un œil par dessus son épaule pour entrevoir où ma main s'égare, frôlant sa hanche jusqu'à atteindre son but final. D'un geste sans arrière pensée, mes doigts extirpent le téléphone de son short pour le moins serré et romps cette promiscuité d'un pas en retrait. Je cherche alors, effleurant de mon pouce, les traits sérieux, à lancer quelque chose, passe d'une application à l'autre, les yeux rivés sur l'interface qui ne cesse de changer jusqu'à en comprendre la complexe fonctionnalité. Voilà... j'y suis.  Il ne m'aura fallu que quelques secondes pour écrire un bref texto à ce numéro qu'elle n'a jamais osé glisser dans ses favoris, celui d'Amy, et de lancer l'application dédiée à la photographie. Une dernière fois je la fixe elle, anxieux à l'idée qu'elle pourrait ne pas comprendre jusqu'où je souhaite en venir. « Tu veux te venger? » pour ce que j'ai pu dire ou faire, pour ce que j'ai pu enregistré bien que j'en ai toujours été le seul légataire. Alors je lui remets fermement son bien entre les mains et d'un naturel, retire ce que j'ai sur le dos pour me camper devant elle et souffle, irrité « J'vais t'en donner l'opportunité » . Si je me suis mis presque à nu devant elle, ce n'est pas juste par désir bien que j'espère que cette vision trouva grâce à ses yeux ou réveillera de bons souvenirs. Les stigmates tatouées sur mon dos feront foi de mon identité sur cette photographie et peu importe la jeune femme avec qui je vais me montrer complice, l'acte en lui même sera suffisamment déplaisant pour amorcer une rupture avec sa destinatrice. Mais le but premier n'est pas là, il est plus vicieux, plus sournois. Si je ne représente rien à ses yeux, il est peu probable qu'Annalynne poursuive les hostilités. Je la vois mal jouer les garces manipulatrices vu ce que ce geste risque d'engendrer. Briser ma vie sociale serait un grave manque de respect surtout si c'est pour me planter juste après. Quoiqu'après ce que je lui ai fait, je ne suis plus certain qu'elle ait encore pour moi la moindre estime.

    Ne la lâchant pas des yeux je tombe à genoux, le souffle lourd et serrant des mâchoires au moment de l'impact, douloureux rappels de ce qu'il s'est passé tantôt dans son appart. Et à mesure que je réalise l'importance de mes actes, encore une fois à me rabaisser de façon volontaire, hésitant à poser mes mains là où elle ne semble plus vouloir me le permettre, la douleur s'amenuise pour ne plus être bientôt qu'un vague souvenir. Mes yeux viennent brièvement rencontrer les siens, un sourire vicieux qui veut tout dire et tente de la rassurer avant d'aller plus loin: « T'inquiètes, c'est que simulé. » encore amer de son aveu quant à mes capacités bafouées. Une dernière fois, j'hésite à la toucher avant de prendre le temps de soulever légèrement son t-shirt, juste ce qu'il faut pour que je puisse y poser les lèvres, crevant d'envie de défaire ce qui interfère plus bas avec mes envies passagères. Mes doigts s'enlisent alors progressivement là où je m'étais pourtant juré - par orgueil - de ne plus dériver, échancrant lentement la taille de son short pour venir enrouler mon pouce autour de la fine dentelle et mords sa hanche, dérive au confins des encaissements de son bassin en attendant impatiemment ce fameux déclic qui y mettra fin.  
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    Lien du postVen 4 Déc - 13:30
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    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    Je le regarde faire, tandis que je tente de le pousser un peu plus loin avec mes allures de vipères, que je lui demande d’autres révélations, aller se chercher à boire, quelque chose de plus fort que le tabac, pour supporter tout ce dégulis de sentiments qui se trouve entre lui et moi. Il me prouve que la conversation le dérange autant qu'elle le fait pour moi, mais pas pour les mêmes raisons, cela va de soi. Je sais que je ne lui donne pas les réponses qu'il attend, bien au contraire d'ailleurs, je me fonds dans mes illusions, me berce grâce à ces paroles que je lui sers et auxquelles je ne crois pas. Autant que je me fiche d'elle, je veux une réponse, qu'il m'avoue qu'il ne lui dit pas les mêmes choses, qu'en fait il n'y ait que moi qu'il pourrait avoir envie de prendre dans ses bras … Je me fais pathétique à cause de toute cette histoire, à deux doigts de broyer du noir. Chaque seconde de son silence provoque en mon âme un nouvel hématome. Tatouée, à l'encre de Clay. Je me fais violence pour ne pas à nouveau exploser, lui cracher au visage que je n'aime pas la tournure des événements, qu'il n'a pas le droit de me demander de n'être qu'à lui quand je doute encore d'être à moi. Et puis ... Comment il pourrait réellement ressentir quoi que ce soit à mon égard. Bordel ... Cette haine dans son regard. « Dit celle qui a couché alors qu'elle était déjà engagée, belle preuve de fidélité. Présage d'un heureux mariage... » Mais quand je suis venue, je ne savais pas ... A quel point ça compterait de le faire avec toi. Là aussi, c'est moche de me faire comprendre ça. Elle m'exècre la situation, quand à chacune de ses paroles je réalise que je touche le fond. Il est simplement hors de question, que je tourne le dos à Omnicom. Encore moins pour ce pauvre con.

    « A votre santé » La je crève un peu, c'est vrai. Mais je ne réponds rien, sachant parfaitement que ça ne sert pas à grand chose d'ajouter quoi que ce soit à ce refrain. Il me semble déjà scellé, non, ce n’est pas comme si on pouvait tout faire changer. Je serre les poings, et me décide à le quitter, pour de bon cette fois. Ouais ... il ne reviendra pas, je ferai de même. C'est ici que ça s'arrête, notre collocation, notre relation. On a mal joué mais je continue de croire qu'après tout, nos jeux étaient faussés. Dès le départ. Ce n'est pas comme si on avait pu changer la donne, se promettre je ne sais quoi, qui ressemblerait beaucoup à n'importe quoi. Tandis que je me retourne, sur le meuble de la cuisine j'entends sa bouteille claquer, le son m'arrache un sursaut alors que je me sens dans l'obligation de ne plus lui tourner le dos. « Putain... Plutôt crever que d'avouer que tu tiens à quelqu'un, hein?! » Peut-être que je suis moins courageuse, t'as qu'à te dire ça. Que mon aplomb est factice et que je suis fanatique des supplices. Mais tu as raison sur un point, oui, je ne dirai rien. Parce que malgré nos ressemblances, on se perd dans toutes nos différences. Que je sois attachée ne troquera pas grand-chose, on continuera chacun de nous deux nos propres chemins, et moi, je serai mariée un jour prochain. C'est grave de ne pas voir que tout ça c'est pour ton bien. Je suis nocive, bon sang, et je n'ai appris qu’à me servir des gens. Je jure que pourtant j'essaie de m'exprimer, je réfléchis aux bons mots, à ceux qui ne pourraient pas trop le heurter, estimant surement que je l'ai trop fait, à trop douter de sa sincérité. Quand il me dit une nouvelle fois de façon détournée tenir à moi.

    « C'est vrai. J'suis pas certain qu'on t'ait appris à faire preuve d'humilité » Là je me demande depuis quand je lui ai donné à ce point le droit de me blesser. On a toujours aimé les joutes verbales, c'est vrai, pourtant, c'était toujours sans attaquer l'autre, sans faire preuve de ce fond de vérité qui aujourd'hui semble partout s'étaler. Mais je ne peux nier que sa phrase me coupe dans mon élan, que je me perds à le contempler à soupirer tandis qu'il s'approche de moi. A rester là, comme une idiote qui ne sait plus, qui ne sait pas. Ma main droite envisage de l'arrêter, mais la surprise me prend tandis qu'il va chercher mon téléphone dans ma poche. Mes prunelles interrogent son visage qui ne laisse rien transparaître. Alors je commence ; « Qu'est-ce que ... » ses doigts cherchent à l'intérieur de mon cellulaire et je le devine décidé à me prouver quelque chose par ses actes pour le moment encore incompréhensibles.  « Tu veux te venger? » Non plus vraiment, je veux juste sortir d’ici maintenant. Et puis, me venger de quoi ? Du fait qu’il était avec elle alors qu’il voulait être avec moi ? Ca sert à quoi, Clay, tout ça ? Je tente un mouvement de recul, sans savoir réellement ce qu’il prépare, j’en oublie l’enregistrement, j’omets même notre dispute précédente en faveur de cette fuite que je ne semble pas être prête à prendre. Putain, il y a présentement absolument tout qui me dérange.

    Ses mains s’attèlent alors à retirer le tissu qu’il porte sur lui, m’offre son torse sur lequel mes pupilles se perdent quelques instants, j’y reconnais les courbes qu’une nuit j’ai bien trop apprécier, apprises par cœur et rangées dans les méandres de mon esprit étriqué. « J'vais t'en donner l'opportunité » Le portable à présent dans mes mains, je regarde où il voulait en venir, un mms est préparé, destiné à sa dulcinée. Et soudainement, ça sonne dans ma tête comme une évidence. Le prendre en photo, lui envoyer, lui prouver qu’elle n’était pas si déterminée sa fidélité. Impassible, je me contenter d’essayer de ne pas trop perdre mon souffle, contenir mes émotions, ne pas céder à quelconques pulsions. Parce qu’elles sont là, présentes, vivaces, tenaces. Quoi que j’en dise, quoi que j’en pense. Peu importe même ce que j’ai tenté de lui dire ou de lui prouver. Le fait est que je le veux et que j’en aurai bien du mal à l’effacer, de ma mémoire, de tous mes futurs déboires. Je la déteste cette prise de conscience, je hais le fait que ça ne tienne qu’à un fil et que je pourrai tout perdre pour ça. Pour lui en fait, et je le jure, ça me débecte. J’évalue ce que je pourrai faire, m’adoucir, me montrer sincère, me venger d’une vidéo dont il ne s’est pas servie, j’en soupire tandis qu’il tombe à genoux face à moi. Mords mes lèvres et reste de marbre ou tout du moins je le crois, je fais semblant, et lutte contre moi, je nie en bloc tout ce qu’il peut se passer en mon intérieure, tous les élans de mon cœur, je clos mes paupières, n’en revient pas qu’il soit en train de faire cela. S’abaisser, encore, me prouver toutes ces choses, plus fort. Provoquer en moi, m’ulcérer et me charmer de cette façon-là. Me donner ce contrôle, ce pouvoir et m’offrir, tout de lui quand je lui refuse tout de moi. Quand ses mains s’approchent, je trésaille, et quand son regard se relève vers le mien, que j’y vois quelque chose d’un brin malsain, je déraille. « T'inquiètes, c'est que simulé. » Parfaitement indépendant de ma propre volonté, un rire jaune s’échappe de ma bouche, mais il se trouve bien vite coupé dans son élan, étant donné que ses doigts effleurent ma peau, que ses lèvres vont s’apposer contre mon bassin, et je perds totalement la tête, j’accuse difficilement ma défaite. Mon regard va se heurter à nouveau au téléphone, et partout en moi ça résonne, ça semble si simple de passer ce pas, même si rien en tout ça, rien ne me ressemble, n’est-ce pas ? Ma respiration s’accélère, ma mâchoire se serre, et j’ai mon cœur en bandoulière. Cette impression que chaque infime partie de moi s’étiole est renforcée lorsque ses dents viennent me provoquer, doucereuse douleur dont j’aimerai affirmer pouvoir me passer.

    Alors dans un moment d’égarement, ma main encore libre va avec une hésitation certaine, effleurer ses cheveux, caresser sa nuque, et continue sa route jusqu’au commencement de son épaule droite, cajole par pur égoïsme son corps auquel je ne peux plus vraiment prétendre, auquel je n’ai d’ailleurs jamais pu le faire. Soupire de ce contact, garde en mon intérieur sa saveur, et je réalise bien vite que j’aspire à d’autres rapprochements, plus lascifs et grisants, de ceux que par ma faute nous n’avons pas eu assez souvent. Et dans le coin de mon esprit ça tape, ouais ça cogne, ça me rappelle, ses paroles, les miennes, et j’en viens à penser, que pour quelqu’un qui prône son honnêteté depuis le début de la conversation, simuler maintenant une intimité commune, c’est petit. Mesquin. Ca fait bien plus de mal qu’autre chose … « Clay. » Prononce ma voix sans que je ne sache définir pourquoi. Peut-être pour l’arrêter, pour lui intimer que ça ne sert à rien de continuer. Je recherche en moi mon énervement, désire retrouver ma vivacité et non me contenter de subir ses quatre volontés. Mais je suis forcée de constater qu’il s’est foutu le camp, ouais, sur le champ, lorsqu’il a décidé de s’assujettir à moi. En définir je ne sais même pas comment réagir, et mon pouce hésite encore à appuyer sur l’application tactile afin de faire stopper ces mouvements en envoyant à Amy la preuve que chaque fois qu’il était avec elle, il aurait voulu être avec moi. C’est bête, je le sais, mais je n’en démords pas. Je pourrai le forcer à la quitter en direct, a l’appeler, lui faire dire qu’il se fiche d’elle, qu’elle n’est rien, si ce n’est un pantin entre mes mains depuis le début de ma relation avec le flic. Ma main le délaisse finalement afin d’attraper mon t-shirt, le soulève, et je le retire, dévoile ma peau, et la dentelle qui peut encore cacher ma poitrine. « Ok. » Tenant toujours le téléphone, je finis par faire ce qu’il attend de moi, prendre la photo, et furtivement contrôle l’angle de celle-ci afin d’être certaine qu’elle va comprendre de qui il s’agit, comme si elle pouvait en douter, elle qui peut se vanter de le connaitre de cette manière bien plus que moi, et je la hais un peu plus pour ça. Je crois que ça me convaincs un peu plus de le faire, c’est vrai, sans avoir aucun semblant de regret. A la volée j’envoie le message et patiente quelques secondes tandis que ses prunelles regardent à nouveau en ma direction. Je ne saurai dire ce que ces actes signent entre nous, je n’ai – à la vérité – pas envie d’y réfléchir maintenant, alors je me contente de craquer un sourire et de lui murmurer. « Même si c’est simulé … » Je me permets d’en douter, je vais à nouveau trouver sa peau de mes doigts, amorce une pression contre son épaule afin de ne pas le voir reculer. « Je t’interdis de t’arrêter. » Je lâche prise, je m’avoue vaincue. Je me laisse le droit de mettre de côté mon futur mariage, et mon attachement à Omnicom, oui, je perds un peu la raison. Patientant qu’il réponde à mes attentes, quand dans ma main, mon téléphone se met à sonner, et je devine déjà qui se trouve de l’autre côté de l’appareil. C’est en riant de moitié, que je lui demande moqueuse et fière de moi – de nous, parce qu’il est autant mesquin, je crois – « Tu veux lui répondre ? »  

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    Lien du postVen 11 Déc - 22:01
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    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    L'attente perdure et pourtant toujours rien, seule sa main qui vient, incertaine, m'effleurer en un doux besoin. Un instant durant, j'ai cru qu'elle avait effacé de notre présent  nos disputes, toutes ces saloperies crachées faute de nos doutes surtout lorsque de ses lèvres s'est échappé « Clay. » Pour être plaisant, je continue amoureusement à sillonner ses chaires, mon pouce dans sa descente dévoilant d'avantage ses courbes  jusque là cachées par le textile dentelé qu'il entraine.  Ses doigts vont se perdre sur mon épaule subtilement ce qui me conforte dans mes élans.

    Puis finalement sa main me délaisse au détriment d'un autre geste que je ne saurais définir puisque toujours sur sa peau mes lèvres gravitent, s'abreuvent de ses désirs diluviens et des mots que son corps épelle, prenant soin de n'abimer ce qui ne m'appartient, il est vrai. Je n'entends que le bruit feutré d'une étoffe qui vient s'écraser au sol et instinctivement par curiosité, mes paupières se soulèvent. C'est son t-shirt qui git à nos pieds, image qui me fait aussitôt frémir et relever les yeux vers elle, recherchant avec vice la vision de sa nudité lorsqu'elle souffle le téléphone à la main « Ok. », enfin déterminée à vouloir abréger ce jeu malsain dans lequel elle semble se complaire tout autant que moi. Conscient qu'il s'agit des derniers instants auxquels je peux prétendre, mes mains se font plus oppressantes sur ses reins, resserre mon étreinte et me donne entièrement à ce qu'elle attend pour un cliché des plus convaincants. Mes doigts viennent alors adroitement défaire l'unique attache de son short pour un peu plus gagner en obscène, ma bouche à quelques centimètres de son intimité. Mais rien de plus car déjà le déclic retentit et me freine, conscient que notre jeu dont je maitrisais jusque là les règles vient de prendre fin. Ses doigts pianotent sur l'écran et c'est là que je la ressens, cette étrange impression d'avoir tout foutu en l'air parce qu'à un moment donné j'ai cru ou j'ai voulu croire qu'elle pouvait , elle aussi, éprouver de même à mon sujet. Mon front posé sur son ventre, je me suis arrêté pour observer durant un temps indéterminé vaguement le parquet, mes lèvres à quelques centimètres de sa peau satinée. Et alors que j'allais moi aussi rompre le contact en vue de ramasser mon t-shirt jeté tantôt, elle entonne quelques mots qui me surprennent agréablement, soulignés de sa main qui se dépose à nouveau sur mon épaule, un peu plus pressante qu’auparavant et balaye de son revers le poids de mes convictions ébranlées. « Même si c’est simulé …Je t’interdis de t’arrêter. » Rien ne l'est, mais il faut croire que moi aussi je suis plutôt doué pour le lui laisser penser. Et pourtant je le fais, m'arrête un instant lorsqu'elle ne semble vouloir me voir reculer, à réfléchir au choix de ses mots et au ton avec lequel elle les a prononcés. Son exquise vengeance pourtant acquise, elle souhaite voir cette douloureuse épreuve perdurer et bien que la raison de cette demande puisse paraitre évidente, je continue de douter. Je la sais bloquée par ses nombreuses responsabilités, investie d'engagements et de vœux prononcés qui me font gentiment sourire d'ailleurs. Comment s'appelle-t-il déjà? Allan? S'il savait qu'à cet instant précis je suis à quelques secondes d'embraser ce qu'il considère certainement comme acquis.

    Mais autre chose vient interférer avec ce moment de recueil, légères vibrations atténuées par les doigts crispés d'Annalynne qui en fait d'ailleurs son bonheur lorsqu'elle me demande avec malice si je souhaite réellement plonger. « Tu veux lui répondre ? »   Mes yeux remontent lentement vers les siens, empreints d'une lueur vivace face au défi qu'elle m'impose puisque c'est de çà qu'il s'agit. Pense-t-elle une seconde que je vais reculer à présent que j'ai volontairement creusé ma tombe... Je me demande même s'il ne s'agit pas d'un test pour me faire réagir, que le message n'a jamais été envoyé et que cet appel ne soit en réalité qu'un ami qui par une étrange coïncidence tente de la contacter. Mes doigts empoignent vivement le téléphone alors que pas une seconde je ne décroche de son regard, persuadé qu'il ne s'agit là que d'un canular qu'elle a elle même fomenté dans l'unique but de me tester. Mais la tonalité semble bien longue et persistante. Alors mon attention oscille brièvement sur l'écran pour voir le nom d'Amy s'afficher et je reconnais bien là qu'Annalynne m'a bien baisé. Le jingle continue de chantonner pendant que je me permets de la toiser avant de ricaner et me décide enfin à répondre, bien déterminé à la scotcher. « Oui? » La voix pleine d'amertume d'Amy s'échappe du téléphone et commence alors une suite de noms et d'insultes, lesquels je mérite à plus forte raison, la blonde visiblement frustrée de ce qu'elle vient de réaliser en visionnant le message qui lui a été adressé. A cela je ne réponds rien et préfère patienter, toujours rivé sur Annalynne pour renchérir nerveusement lorsqu'elle semble enfin s'épuiser. « Rappelle plus tard. On est occupé » , chose qu'elle ne fera jamais si tant est qu'elle soit assez maligne pour en comprendre le message que j'ai voulu lui faire passer. Le téléphone une fois reglissé dans ma poche, de son corps je me rapproche avant de glisser mes mains sur ses hanches trop rapidement abandonnées au détriment des rondeurs sous la fine toile en jean et palpe avec ardeur ses formes. Sur le coup, je n’éprouve étrangement plus aucun remord quant à ce que je viens d'abandonner, focalisé sur la brune et les désirs qu'elle semble silencieusement exprimer. L'une de mes mains s'isole néanmoins et vient en amont rechercher les traits fins de son menton tandis que j'incline lentement le visage, prêt à me contenter du peu qu'elle voudra m'offrir. Mais non. Mes doigts soulèvent délicatement son visage pour que ma joue vienne effleurer au dernier moment sa peau et viens m’épancher sur sa gorge que je me suis moi-même offert de plein droit, redessine de ma bouche les courbes de son cou dont je me décrète l'unique possesseur. Délaissant son short, mes doigts remontent doucement le long de son bras jusqu'à venir jouer avec le minuscule brin de dentelle retenant sa poitrine, glissent le long de la bretelle jusqu'à son sein qu'il me plait aussitôt de découvrir. Possédé par le vice, je me recule pour déterminer si oui ou non elle m'autorise à venir m'y recueillir mais c'est sans plus attendre que je m'incline. Mes lèvres effleurant la saillie charnue de son mamelon, je revisite son bouton qui tout doucement et timidement se dresse sous mes caresses, effleure et cajole de ma langue abrasive l'objet de mon plaisir.

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    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    Au rythme de ses lèvres sur ma peau qui picorent, embrassent et dans mon esprit dévorent, j’oublie les moindres de mes prérogatives, en faveur des frissons incontrôlés qu’il arrive à provoquer, leur préférant de beaucoup ses caresses à demi intrusives. Malgré moi, alors que je tiens encore le portable entre mes doigts ; je ressens mon assurance s’estomper à mesure que je lui laisse le droit de parcourir mon épiderme et de me voler petit à petit chaque infime partie de moi, de mon être, et de cette manière avec laquelle il a su se marquer en mon intérieur. Je capitule en me l’avouant, quand elles se font moins présentes, les piques de rancœur. Je voudrai avoir cette force, celle de me laisser réellement aller, de lui donner, de moi, absolument, tous les droits … Je pourrai, je le sais, et ça gronde tout au fond de mon estomac, ça me rappelle sans cesse de ne pas laisser passer ça. Qu’il parait que dans la vie cela n’arrive pas des centaines de fois. Mais si bien que j’en viens à prendre conscience de cette vérité, je ne peux éradiquer de mon âme sa personnalité, ce pourquoi j’ai été élevée, et la manière dont on m’a façonné … Mettre sur le côté mes espérances futures et ce pourquoi je me bats encore au profit d’une amourette sans lendemain, bordel, combien il en a ramené déjà des putains ? Le fait est que c’est ce qui me convainc. Ce qui justifie mes prochains gestes, mes paroles, mon t-shirt, l’angle calculé, le déclic, cette photo envoyée, et son souffle contre mon ventre, je l’imagine dépité. Je le veux en fait, désappointé, comme si je pouvais lui demander encore de tout avouer, quand je le laisse sans réponse de ma part, quand je ne lui permets rien, même pas d’espérer. Je me sens bourreau alors que je voudrai être simplement libérée. Son visage qui s’écarte sans le faire, reste là tandis que je voudrai lui murmurer déjà le fait que sa douce torture je ne veux la voir s’achever. Que j’en ai besoin, même si c’est un piètre refrain. Accusant le ridicule de la situation lorsque finalement je lui intime que simuler ou pas je refuse de voir ses actions et son être s’éloigner de moi. Bien au contraire, c’est au plus proche que je le voudrai, même s’il me parait encore difficile de lui révéler. Je sombre et je ne suis pas certaine de savoir comment gérer. On ne m’a jamais appris, non jamais, à m’attacher, à ressentir un semblant de sincérité. Je suis certaine que c’est pour cette raison que je trouve ma condition, des plus pauvres, des plus cons. C’est affreux et je voudrai arrêter d’avoir cette impression étrange et incompréhensible de ne plus savoir respirer, de voir de notre histoire plus que son côté laid. Emplie de cette putain de vérité. Je remercie presque Amy de me rappeler, ça me fait rire, et avec lui, j’espère, aspire même, à retrouver notre complicité, quand je lui demande s’il veut décrocher.

    Le bleu méthylène de ses prunelles vient chercher la noirceur des miens, ses pupilles m’interrogent, comme si je cachais quelque chose de précis dans cette demande. Mais c’est pourtant loin d’être le cas, non, je veux juste savoir si c’est avec elle ou avec moi. Où se trouve présentement l’endroit où il a envie de graviter. S’il a vraiment décidé de choisir mon monde, ma personne, et les mauvais côtés. Pendant quelques secondes, je me mets à penser que c’est surement trop lui demander. Qui je suis pour revendiquer quoi que ce soit ? Je suis celle dont il a dû arracher de force la bague de fiançailles malgré le fait de ne pas y être attachée. Et niant cela, je garde dans ma mémoire ma demande synonyme de « ne t’arrêtes pas. » égoïste comme la vie a voulu que je le sois. Je ne demanderai pas pardon pour le fait de n’être que moi. Imperceptible, j’émets un mouvement de recul, lorsqu’il me prend le téléphone de la main, constate le numéro en train d’essayer de me – nous – joindre, et je grince des dents, appréhendant ce qu’il pourrait bien lui raconter. L’évidence est telle que chaque mot compte, chaque pensée, me laissant le loisir d’évaluer mes réactions, de les contrôler, d’essayer tant bien que mal de ne pas trop vite tomber. Même si je sais, qu’il est de plus en plus difficile de nier. Il ricane et me lance un nouveau regard, bizarrement, mon envie de rire est à nouveau passée, délogée par cette peur que je hais. C’est sa faute, sa faute, et même si je crois que ça me fera du bien de répéter que c’est à cause de lui que j’ai plongé, c’est tout l’inverse, l’effet. Je me dégoute, me débecte, me donne envie de gerber. « Oui? » Et sa crécelle se met à hurler, à deux doigts, de la traiter de pucelle écervelée. Déplaçant volontairement ma haine envers moi, sur elle. Je préfère, de loin, être révulsée par une autre personne que mon propre reflet. Oui, je la maudis et le regard de son copain toujours planté dans le mien fait augmenter cette étrange pression, cette tension, qui je n’en démords pas, deviendra encore plus réelle lorsqu’il aura raccroché, afin de mettre un terme à ce qui entre eux pouvait se trouver. « Rappelle plus tard. On est occupé » Sonnée, ça me frappe si fort que je ne parviens pas à reculer, je voudrai à avoir la volonté suprême de lui dicter de ne plus me toucher, de lui cracher au visage qu’il n’en finit pas de me répugner, oui, j’aimerai, pouvoir me convaincre que ces paroles se pourraient vraies et non pas lancées dans le but d’étancher une jalousie des moins furtives, non, elle en devient maladive. J’en viens à soupirer, détourner mes prunelles des siennes pour observer ses doigts mettre dans la poche de son pantalon mon cellulaire que soudainement je déteste. Le cœur battant, je n’ai pas de suite la force de le repousser, de lui signifier qu’il n’a pas donné la réponse que j’espérais. Qu’il a passé son tour, une nouvelle fois, comme ce soir où il l’a choisi elle au Nirvana, bien qu’il m’avait dit pouvoir n’attendre que moi. C’était si compliqué, de simplement lui planter, que tu voulais plus la voir, que c’était terminé ? Non sans pour autant avouer qu’on ne savait pas ni toi ni moi sur quel pied danser dans l’immédiat. Juste la virer de ta vie afin de satisfaire ma possessivité à ton sujet. Putain, c’était clairement trop demandé. L’envie de l’envoyer balader toujours présente, je me contente de l’accueillir contre moi, d’accuser ses mains qui me touchent encore une fois, et quand je mords ma lèvre par pure preuve de désir, je réalise de l’ampleur de mon peu de légitimité à vouloir le voir de cette pute se séparer. Je suis fiancée … Ça devrait suffire à me convaincre et à me stopper, à l’empêcher de me toucher, pourtant, je laisse ses doigts prendre possession de moi, me démontrer ses envies qui sont le parfait reflet de ce que je peux vouloir aussi. En aval il décuple ce que je peux ressentir, exerce et décrit, pression et sentiments refoulés. J’en oublie sa copine et ma colère, parfaite marionnette commandée par sa façon de m’effleurer, de remonter ses doigts sur mes pores embrasés, le long de mon bras, mon épaule, et puis mon menton, rien que ça. A la dérive, je retiens mon souffle croisant ses iris dont je ne voudrai jamais avoir à me passer, ce n’est pas normal, de ressentir à ce point, le besoin d’être par lui regardé. J’ai tous les autres, j’ai Alan, pour moi … Et pourtant, lorsque ses lèvres charnues viennent me consumer, me complaisent et me frustrent, je fais preuve d’honnêteté, en soupirant, sur le fait, que je le veux, plus que je n’aurai jamais pu le penser, ou encore l’espérer. C’est si compliqué, de pouvoir affirmer cela, et bordel, j’ai absolument tout qui se bat en moi. Sa bouche sur moi dévie, dans mon cou, mon épaule, qu’il s’approprie, quand son pouce et son index se jouent de moi, descendent et suivent la ligne que trace la bretelle dentelée de mon soutien-gorge que je souhaite de sa part, arraché. Il attise et provoque ma peau comme les sentiments qu’il a su et qu’il sait encore faire naitre en ma personne, ce mélange savant et exquis de haine et d’envie. D’attachement, même si je me mens. Il déplace la dentelle, s’en vient me dévorer, augmente mon désir, débute mon plaisir. Et ces souvenirs vaporeux de la nuit passée à ses côtés me reviennent comme un doux regret, rappels qu’il y a quelques minutes encore me dégoutaient, parce qu’il en avait tiré un profit pervers et dénué de sens premier. Cette fois c’est différent, je n’ai pas d’alcool dans le sang, chacune de ses caresses me donne la sensation d’être vierge de ses doigts, de me redécouvrir avec lui en émoi.  

    Mes paumes jusque-là immobiles se font demandeuses de lui, quand la première se pose sur sa hanche, et la seconde parcourt sa nuque, son dos, ses courbes auxquelles je pourrais bel et bien être accroc. Mes ongles le torturent, affectueusement, s’ancrent en lui et s’accrochent pour lui murmurer de ma considération mon inclination. J’accule alors son corps de nouveau balancement, qui n’ont plus rien de véhéments quand j’amorce des brins de gémissements, le désirer était de mes passes temps préférés, jouer avec ses émotions et tester sans cesse sa dévotion, alors que c’était évidemment que je faisais croitre ma frustration … A chaque fois que j’ai pu lui dire non. A mon tour de conduire son visage, de lui dicter les gestes à faire, et de ma main vais chercher sa joue, la caresse et lui impose le fait de délaisser ma poitrine, et croise une fois encore son regard amorce une vague de frissons, agréable et envieux … Tentée de l’embrasser, j’approche mes lèvres des siennes, un sourire non dissimulé, mais c’est ma langue qui vient le trouver, le narguer surement avant que mes dents ne viennent croquer son inférieure, taquine et tendre par la même occasion. Enflammée, j’étanche aussi mon appétence de sa personne en allant marquer son omoplate de mes dents, jongle entre baisers et morsures, totalement consciente, qu’il m’aura, à l’usure. Qu’il m’a déjà, que je ne recule plus, ou presque pas. Et remontant dans son cou, me pressant contre lui, je joue de façon infime avec son oreille, ayant oublié le fait qu’il a cassé son téléphone dans mon appartement, je me permets de demander, difficilement, puisqu’haletante à cause de ses mains qui sur ma peau n’ont pas stoppé leurs dessins. « T’es pas en train de filmer ? » Autant sérieuse que taquine, parfaitement consciente que je ne serai pas capable de supporter qu’il me prenne une seconde fois pour une idiote qu’il ne connait pas. Non, je n’ai pas envie de me dire que c’est sur toute la ligne que je me suis trompée, je me maudirai si fort de l’avoir fait, piquer au plus profond de ma fierté. C’est une chose que je ne pourrai pas pardonner, pas encore une fois, pas quand ça compte, lui et moi. Puisque je sais que c’est le cas, et qu’il doit lui aussi le comprendre à présent, puisque je n’ai pas fui, non, même s’il n’a pas laissé tomber Amy, même si mon mariage n’est pas d’actualité mais pour autant pas anéanti, je suis ici, et je me damnerai bien pour n’être qu’à lui. Le seul problème de ma question, c’est qu’elle me rappelle de façon détournée, que je doute toujours de lui, que je ne sais pas comment faire pour accepter, le fait qu’il pourrait, non, plus la peine de se fourvoyer, il est attaché. Et la réciproque est plus que vraie.


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    Annalynne & Clay / Octobre 2015

    Son regard fixe n’accorde aucun pardon à la déloyauté dont elle me sait coupable, fautif d'avoir voulu rendre cette nuit interminable. Mais la magie de ma brune opère et mes intentions se font plus dociles au gouté de cette pulpe charnue, ressens ses ongles, possessifs et intrusifs, marquer ma peau mise à nue et libérer de ce fait insidieusement en moi, dans une lente progression, des instincts méconnus provoquant mes sens. Mon influence sur son sein tendu se fait de plus en plus exclusive à mesure qu'elle diabolise son désir de me voir - je le sais - brisé et sous son emprise.  

    Je n'ai pas fini mon œuvre qu’avec délicatesse elle détourne mes lèvres de leurs audaces, saisissant de ses mains mon visage. Un instant durant, j'ai ressenti le danger, au souvenir désagréable de la gemme à sa main anciennement scellée et eus un réflexe soudain, juste une contraction de la mâchoire lorsque ses doigts ont effleuré la blessure qu'elle m'a infligée. Annalynne m'invite donc à la retrouver elle et le gout de ses baisers. Et alors que je crois encore apprécier la saveur de ses lèvres, elle se veut taquine, sa langue insoumise parcourant les miennes en un ballet qui se veut explicite puisque quelques minutes plutôt, c'était la mienne qui parcourait les valons cheminant vers son intime. Le message est passé et non content d'en avoir saisis le sens, je ferme les yeux et plaisante amèrement lorsque d'un pincement hargneux, mon amante se fait dominante. Commencent alors de douces délicatesses qu'elle transforme en de mordantes intentions sur mon épaule, contractée de temps à autres sous la provocation de ses lèvres teigneuses. Elles remontent insidieusement et c'est le lobe de mon oreille qu'elle enflamme avant de murmurer « T’es pas en train de filmer ? » Et tu remues une fois de plus le couteau dans cette plaie béante que tu affectionnes par-dessus tout voir saigner.  « Non  » , je n'ai plus l'envie de la voir se braquer pour de telles futilités. Toujours épanché sur ses valons, mes mains évoluant sur son derme tatoué, il m'est cependant possible de jeter un œil par delà le couloir où déborde mes aspirations pour d'un sourire mesquin souffler entre deux succions aimantes  « Plus sans ton accord  » . Je ne peux me refuser le petit plaisir malicieux de lui glisser cette énigmatique déclaration en guise de prélude, assuré que ce n'est pas la fin et certain d'avoir déjà gagné cette guerre que j'ai débutée sur son sein.

    Au touché torride d’une croupe voluptueuse, je l'entraine vers des jeux plus libertins, la portant jusqu'à la table à quelques mètres de là. Cette étrange attirance qui aimante nos peaux, il me plait de la préserver quelques secondes dans la trame du tissus empreint de son parfum. Et pourtant d'un dernier regard alors qu'elle est assise, je me permets de recueillir entre mes doigts les coutures du textile, un ordre échappé à son oreille: « Laisse moi terminer ce que j'ai commencé  » . Et elle sait à quel point il me tient à cœur que le travail soit bien fait.
     


    Aussi audacieuse qu’insolente,  elle se cambre et se soulève pour que short et tanga glissent le long de ses jambes fuselées d'un naturel que je trouve obsédant, cachant encore à ma vue de ses cuisses serrées l'objet de mes attentes. Son regard défiant plongé dans la noirceur du mien dérogeant sous tant d’assurance, elle semble se jouer de mon désir, de mon phantasme à user de son corps comme réceptacle de mes envies. Et pour répondre à l'affront qu'elle me fait subir, mes doigts viennent déboucler ma ceinture qu'une fois enroulée j'appose brutalement sur le plan de table, réclamant de ce fait indécent, dévouement et abandon total… Je ne suis pas homme violent - pas totalement - mais plutôt de ceux qui d'ordinaire n'aiment qu’une fois pour ne garder en souvenir que le plaisir unique et fugace. Aujourd'hui et grâce à elle, je ne suis plus de ceux-là. La main sur mon ceinturon, j'exhibe un sourire pernicieux lorsqu'il est temps de passer au sérieux,  « Tiens-toi tranquille... » ou il se pourrait que j'use de moyens plus immoraux sur ta peau. Elle décroise ses jambes et contenté, embrasé par un accord charnel qui se permet à plus de raffinements - parce que de toi Annalynne Malcolm, je veux être le seul amant - je viens contre la table m'appuyer et me fourvoie le long de ses cuisses entrouvertes, embrasse son galbe dans un effeuillage appliqué. Ses soupirs sont des assignations et me guident lorsque, sans un mot, elle m'offre à nouveau son interdit et ce doux parfum de femme offerte, mi soumise, mi dominatrice, s’imprime dans mon esprit. D’une langue assurée, j'abreuve ma soif infinie à sa source, son sexe s'étant fardé d'une belle teinte nacrée sous mes élans. Et tandis que je me contente d'écouter les langoureuses ondulations de son corps, viscéralement, mes doigts viennent aussi me chercher, déboutonnant mon jean afin de me caresser lorsque c'est un autre bruit que ses soupirs qui me distrait de mon labeur : le chien de la voisine qui, par ses aboiements incessants, prévient d'une intrusion dans le bâtiment.


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    Lien du postSam 19 Déc - 21:57
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    Annalynne & Clay / Octobre 2015

    « Non  » De sa voix j’en aime le ton, même si je savais par avance sa réponse, j’avoue m’en délecter, je la savoure quand ses mains encore me découvrent. Et ses lèvres qui ne me laissent aucun répit, aucune possibilité, de contrôler un minimum les aléas que mon cœur se plait à ressentir lorsqu’il se trouve proche de moi, lorsqu’il me sublime et m’éternise de cette façon délicate dont je ne suis pas certaine d’être capable de me remettre un jour. Mes prunelles baissées sur son visage, elles s’accrochent aux siennes qui viennent les rencontrer, les défier et narguer de cette manière que lui seul peut se permettre. Ses regards, dont je ne me lasse pas. Un droit qu’il s’est octroyer par la force des mois, c’est dingue, comme j’ai l’impression d’avoir oublié, à quel point notre union m’excède, comment je peux en être fatiguée. C’est insolent même, de prendre conscience que ça ne tient qu’à un fil, des plus fins, qui pourrait casser du jour au lendemain. Mettre de côté mon héritage pour un instant partagé. Pour cette histoire fantasque qu’il me vend. Pour nos délires de gamins alors que nous sommes bien trop grands. Responsabilisés. Cependant je l’ai – dans ses baisers pleins de langueur ainsi que d’envie – la facilité, à tout envoyer valser. « Plus sans ton accord  » Pernicieuse promesse qu’il me fait et qui devient pourtant une idée attrayante tandis que mon corps trésaille à nouveau au vue de ses agissements sur ma peau, qui n’obtient accalmie, de sa part aucun répit. Et j’aime furieusement cette trêve érotique que l’on s’offre, d’autant plus lorsque ses paumes me guident, me portent, et m’amènent rapidement à rencontrer la table dans un choc dépravé qui permettent à mes cuisses de l’enserrer. Il m’assoit sur la table, à la lueur de ses envies, à la réponse de mes obsessions qui portent indéniablement son prénom. Et je me tortille, et je m’anime, j’en deviens gourmande de ses lèvres sur ma peau, m’embrasant, me torturant. Ses phalanges encore cramponner à moi malgré ma position, je le ressens attraper les tissus de mes vêtements et débuter à les faire descendre sur ma peau, tout en murmurant. « Laisse moi terminer ce que j'ai commencé  » Captivant, mon cœur en loupe un battement, et resserrant mes jambes contre lui c’est sans quitter ses iris bleutés que je fais en sorte de l’aider à me déshabiller, pensant qu’il le fait trop lentement, que je n’en ai pas fini de tressaillir, au contact des frôlements de sa peau sur mon être presque entièrement dénudé, impatiente je soupire et ensorcelée rien qu’à lui j’aspire. Assoiffée des préludes charnels que je l’imagine me procurer.

    Par avance, par convoitise mon corps contre lui ondule, se trémousse, indomptée, mais surtout désireuse de l’être par lui, je suis prête à l’avouer. Cependant je me souhaite plus maligne, encore plus taquine qu’à l’accoutumée, et serre les jambes afin de les refermer, lui contrer de mon intimité l’entrée. Arrogante de par mes mouvements, cependant intérieurement je l’appelle à venir, à me détruire. Une légère envie de violence me reprend, quand il pose ses mains sur sa ceinture, elle emplit mon corps plus vite qu’il ne le faut pour le penser, mais la montée en tension dû à sa provocation, charme mon esprit, attise mes fantasmes les plus enfouis. De ses doigts il en défait la boucle, et m’arrache un soupir lorsqu’il la retire. Ces gestes vifs, lubriques et bestiaux, le mènent à la poser, sur la table, tout à côté de mon fessier. J’en pince les lèvres, réalisant que je n’ai jamais eu le loisir de le constater aussi homme qu’à présent. Regorgeant de cette virilité qui me place sous son emprise totale. « Tiens-toi tranquille... » Je mords un de mes sourires, mon souffle accéléré, quand je prends le temps, de mes jambes, les décroiser, prête à subir son délectable courroux. Bourreau de chacun de mes maux. Sur mes cuisses d’abord, ses lèvres stimulent et sèment sur mon épiderme une exquise électricité, font augmenter la température, à mesure, qu’il remonte pour me trouver, qu’il se décide à m’avoir, à l’usure.  


    Quelque part en moi, des flashs explosent mes principes, ceux qui ont accepté les désirs de mon père, qui explosent et s’étiolent aujourd’hui, paraissent étrangement factices, à chaque fois que malgré moi, mon corps se cambre et se contracte sous le poids du désir si plaisant, qui grimpe grâce à cet amant expert, auquel je donne le droit de tout me faire. Sa langue entre mes cuisses, complice de son propriétaire auquel je m’accroche à répétitions, me force à sombrer. Je me sens basculer, face à l’érotisme de la situation, ayant de la peine à faire perdurer la soumission de ma propre respiration. Et quand il reprend de plus belle son exercice, mes gémissements en traduisent mon savoureux supplice. Mordant ma lèvre inférieure afin d’étouffer un soupir, mon être spasmodique se cambre lorsqu’il ralenti et me fait languir. Dans l’incapacité totale de parler, je tends à vouloir lui intimer de continuer, mes pupilles dilatées de plaisir le cherchent et remarquent cette main dont il se sert pour aller se toucher, vision aphrodisiaque dont je ne peux me détacher, et pourtant je le dois, parce qu’à sa quête il ne se déloge pas, et ma propre paume se poser sur mon visage quand encore j’exulte un soupir éloquent, avalant ma salive difficilement, passant ma propre langue sur mes lèvres, plus lentement, comme il le fait si bien sur les commissures de celles se trouvant plus bas. Mon rythme cardiaque frôlant l’hérésie, mes ongles s’enfoncent dans l’une de mes cuisses, essayant de me contenir, de me laisser encore plus le temps de subir, d’apprécier, désireuse de ne pas le voir s’arrêter, et finalement, suivant leur chemin, ils vont le chercher, se heurtant à son cuir chevelu, l’approuvant, le flattant, traduisant cette volonté impossible à réaliser dans notre position de vouloir moi-même le caresser. Mais c’est égoïstement que je laisse l’instant perdurer, que je profite de chaque seconde, chaque millimètre qu’il pourrait baiser ou encore suçoter, parfaire de cette langue vicieuse dont je suis l’esclave. Au profit du plaisir, j’omets le reste, les bruits extérieurs, les coups donnés sur la porte de son appartement afin de signifier une future entrée, dans une bulle de volupté, mon cœur et ma raison fusionnés en faveur de mon affection pour Clay.
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    Annalynne & Clay / Octobre 2015


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    Lien du postDim 31 Jan - 20:28
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    Lien du postSam 6 Fév - 16:18
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    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    Ils sont là tous deux à me regarder, le plus grand prêt à enjamber mon palier à la vue du top abandonné. J'espère sincèrement qu'il osera violer mes droits et ma propriété lorsque son regard subitement s'illumine, pupilles clouées sur quelque chose qui lui donne le sourire. Je me détourne vivement d'eux moi aussi pour apercevoir la silhouette féminine d'Annalynne, plantée les bras croisés pour tenter de dissimuler sa poitrine et lorsqu'elle s'abaisse dans l'unique but de ramasser son bien, je ne sais si elle le sais, elle met de ce fait en valeur ses fines rondeurs. Peut-être par possessivité ou dans la recherche d'une quelconque fierté, je les étudie eux aussi en train d'épier avec un certain appétit le décolleté de ma partenaire de jeux. Aussi lorsqu'elle lâche avec verve « Bravo messieurs, vous avez réussis à l’empêcher de me baiser. » , je lève la main vers la principale intéressée avant de la reprendre avec spontanéité « Va dans la chambre » et laisse moi donc régler cette affaire qui ne regarde que moi. Mes yeux s'égarent une nouvelle fois sur elle et ses courbes à l'idée de nos futurs plaisirs érotiques et ne saisis que maintenant qu'elle a remis son short. Ça la démangeait de trop que de m'attendre comme je le lui avais si complaisamment ordonné. Soit. Quelques secondes à la fusiller puisqu'elle ne m'a encore une fois écouté et j'entrevois dans son regard mutin le reflet de son désaccord quant à mon vœu la concernant. Alors revenant aux deux sous-officiers qui restent toujours là à l'observer le top valsant au bout de ses doigts, je m'interpose une nouvelle fois « Navré que la vieille vous ait dérangés pour rien. » Il est évident qu'elle a mis à exécution sa menace. « Petite querelle d'amoureux.  » Le plus grand acquiesce rapidement et levant son képi en guise de salut, frappe sommairement son collègue toujours aguiché par ce qu'il voit au derrière. Une fois la porte claquée, c'est sur cette même vision que je m'attarde et recherche sur son corps l'empreinte possessive de ma mâchoire que sa peau a gardé en mémoire.

    Aussi silencieux qu'elle dans ce duel, j'avance jusqu'au moment belliqueux de me confronter à son ombre. Elle est en pleine lumière et les bruits qui remontent par la fenêtre d'où les rayons d'un pale soleil d'hiver dardent sa peau me rappellent l'indécence de la situation. Protégés des regards par un voilage que la bise soulève de temps à autres, j'imagine l'esprit libertin une fois de plus être l'un des voisins, à nous voir tous deux complices dans cette partielle nudité, à la renaissance de jeux plus indécents dont il me tarderait de mater le dénouent. Mes mains dégagent ses seins de leur entrave non sans une légère résistance de sa part avant d'en retrouver le contact charnel et laisse s'échapper dans un murmure «  Te baiser? » Si tel est son souhait, je le ferais. Mes lèvres regagnent le sillon de son cou, et joue de ma main dans une fugue sans fin, incapable d'opposer la moindre retenue ni bienséance face à son corps dénudé et à ses charmes libérés. Elle plonge dans l'obscurité du textile scellant son sort dans un frison d'audace lorsqu'entre ses cuisses, j'espère encore une fois ressentir couler ses larmes. Mes doigts se perdent, élargissant les espaces, se frayent lentement un chemin entre les points cardinaux de son intimité. Les lèvres se tendent mais je ne sais combien de temps il me faudra encore patienter avant de l'entendre me prier de la coucher.



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