Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« i'll come back for you ... or not. » clay et anna. | HOT | - Page 2
I LOVE HARVARD
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
AccueilAccueil  
  • RechercherRechercher  
  • MembresMembres  
  • S'enregistrerS'enregistrer  
  • ConnexionConnexion  
  • Le Deal du moment : -55%
    Coffret d’outils – STANLEY – ...
    Voir le deal
    21.99 €
    Le Deal du moment : -55%
    Coffret d’outils – STANLEY – ...
    Voir le deal
    21.99 €

    « i'll come back for you ... or not. » clay et anna. | HOT |
    Page 2 sur 4 Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 18 Nov - 11:17
    taggercitereditionsupprimeradresse

    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    Bouillonnante d’énervement, et de frustration aussi, je serre les poings, enfonçant dans mes paumes mes ongles manucurés afin de troquer la peine que j’ai à le quitter contre une douleur qui sera bien plus réelle que n’importe quel autre sentiment, je mords ma langue, même, afin de m’empêcher d’à travers la porte lui hurler un tas d’autres obscénités, à quoi ça servirait, de passer pour une hystérique incapable de s’arrêter ? J’ai besoin de quelques secondes, seulement quelques secondes durant lesquelles mes paupières se closent, ma respiration revient à la normale et que mes pensées, elles, arrêtent de tourner dans tous les sens la situation puisqu’à l’évidence, rien ne pourra l’arranger … Puis, ce n’est même pas comme si je le voulais, alors mes muscles se détendent et j’exècre un soupir quand à demi j’ose sourire, je me convaincs, et fièrement relâche mes doigts pour qu’ils aillent attraper deux de mes sacs pour les ramener devant ma propre porte d’entrée, à quelques pas. Si seulement j’avais pu mettre entre nous plus que dix mètres, ça m’aurait bien évidemment plus satisfaite, mais d’un autre côté, je me dis qu’au jeu de l’ignorance et de la haine, j’ai toujours été douée. A plusieurs reprises je ramène mes affaires et trouve sur la porte une enveloppe scotché devine une idée de mon père de laisser ainsi les clefs. D’ailleurs les ouvriers n’ont pas manqué de me laisser un mot d’amour, quelques lettres étriquées formant les mots ironiques à souhait. « Avec les compliments de M. Malcolm. » Et ma main arrache vivement le papier ayant pour but de l’ouvrir et de trouver ma clef, ajoutant comme si mon père entendait un « Merci. » qu’avec venin je me permets de cracher. Je commence à les croire aujourd’hui liguer contre moi dans l’entreprise de faire de mon semblant d’équilibre un enfer, et je n’exagère – presque – pas.

    Sans pouvoir m’en empêcher, je lance une œillade vers son appartement, constatant encore une fois avec stupeur que s’est terminé, et que sa fierté j’ai vraiment du réussir à la blesser, sinon, il sera déjà revenu pour tenter de se défendre, de me blesser. Ouais, c’est vraiment terminé, à croire qu’en moi ça a du mal à rentrer, que je suis obligée de me le répéter. Avec un geste rapide j’ouvre finalement mon propre appart’ et laisse mes iris découvrir la décoration qui a été choisi pour moi. C’est simple ça pourrait me plaire, ça devrait … Cependant ça me pique et ça me fait chier, mais tout ce qu’il se trouve ici, je le déteste, c’est trop propre, tout lissé. Ouais, cette impression d’hôpital aseptisé qu’on vient tout juste de rénover, je la hais, c’est franchement brûlant comme vérité. Je le sais, que je suis en train de regretter ses t-shirt et ses chaussures sur le côté. Mais je chasse de mon esprit, le fait que je m’étais habituée à la vie avec lui, d’un hochement de tête, de mes doigts qui balancent sur un buffet mes clefs, et d’aller vite dans le couloir récupérer le reste de mes affaires. Suite à mes gestes répétés je me retrouve finalement encore dans mon appartement à me demander ce que j’y fais, derrière moi ma porte me travaille et l’envie de l’ouvrir afin d’aller lui faire regretter notre dernier échange me semble de plus en plus envisageable. D’ailleurs, je me demande ce que j’attends, après tout ce n’est pas comme s’il n’était pas habitué à mes contradictions et au plaisir que je prends à le faire enrager, une fois de plus, qu’est-ce que ça peut changer ? Tout. Ou peut-être rien. Mais mes doigts abaissent la poignée et l’ouvrent à la volée … Pour tomber face au visage de Clay. Presque trop heureuse de m’apercevoir qu’il a été le premier, à trois secondes prêt, à ployer. « Quoi ?! » Criant plus que je ne le dois, heurtant son torse de mes doigts. « T’en as pas eu assez pour la journée ? » Parce que je peux être encore plus vipère que je ne l’ai été, il le sait. Mon regard s'ancre dans le sien quand soudainement ça émerge dans le flot de mes pensées. « Ô je sais ... » Je choisis à ce moment là, de me mettre à rire, et volontairement j'espère frapper fort dans son esprit aliéné. « Tu veux savoir hein ? » Surement que ça doit encore le tirailler, c'est évident même, parce que je ne vois pas pourquoi sinon il serait présentement sur mon palier. De ce fait pour toute réponse comme souvent je préfère les actes, et c'est bien pour ça, que je tais mon rire pour lui offrir une nouvelle expression dont il va se rappeler, après tout, il voulait, ce qu'il a eu le 21 aout, donc, je vais lui donner.
    Alors je mords ma lèvre, généreusement de cette façon lente qui souvent me rend excitante, encore proche de lui ma paume droite s'accroche à son torse, quand mon autre main va se perdre dans mes cheveux et j'accélère ma respiration, mon souffle saccadé, gémis durant quelques secondes, et quelques autres encore, j'espère le torturer au sujet de ses capacités, lui montrer que ce n'est pas si compliqué de simuler. Et ma fierté hurle afin de préciser que je ne risque pas de lui dire que moi aussi, j’avais décidé de retourner vers lui.


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMer 18 Nov - 22:01
    taggercitereditionsupprimeradresse

    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    Le poing serré et les phalanges meurtries, j'étais venu là déterminé. Mais en une fraction de seconde, mes belles résolutions se sont étiolées sur son palier et à présent je dois faire face à cette fameuse confrontation que jusque là je voulais déjouer. Focalisé sur sa porte d'entrée, mon ego m'intime de l'enfoncer quand ma conscience m'ordonne de rebrousser chemin pour aller retourner me terrer et l'oublier comme je le fais d'ordinaire avec les autres. Après une dernière inspiration, mon bras s'abaisse une fois revenu à la raison. Parce que de toutes façons, même si je lui avais présenté des excuses pour ces mots ayant dépassé ma pensée, elle ne me l'aurait jamais pardonné, bien trop fière pour oublier de tels affronts. Je vais donc me détourner d'elle quand c'est sa porte qui s'ouvre brutalement et inonde le couloir d'une clarté aveuglante. Mes yeux se faisant peu à peu à cette luminosité, remontent - surpris mais non moins toujours offensés - sur elle qui s'esclaffe à ma vue: « Quoi ?! » Pour sûr, si la vieille d'à coté ne nous avait pas encore entendu nous quereller, c'est chose faite à présent. Gêné dans un premier temps que nos disputes ne soient rendues publiques, je jette un regard furtif vers la cage d'escaliers avant que ses doigts ne viennent trop rapidement me heurter. Attention Annalynne. Notez qu'à force de la côtoyer, même dans les moments les plus rudes, c'est son prénom que je mentionne dorénavant. Et remonté contre moi-même de m'être laissé aller à ce genre de familiarité qui je le sais causeront un jour ma perte, mes yeux crèvent les siens. « T’en as pas eu assez pour la journée ? » Maintenant oui, c'est certain et j'en viens même à regretter amèrement d'avoir rampé jusqu'à sa porte comme un chien. Mais il ne m'est plus possible de reculer, sans quoi se sont les derniers morceaux de ma dignité qui se briseront face à ses éclats de voix justifiés. « Ô je sais ... »  Et même si j'espère encore au fond de moi qu'elle compatisse à mon état, je sais bien qu'il n'y a plus rien à espérer lorsque de ses lèvres entrouvertes je la sens prête à me porter le coup final.   « Tu veux savoir hein ? » Non, pas vraiment. Plus maintenant.


    Et pourtant je me retiens de la recadrer lorsque sa paume vient ébranler ma confiance. Adoptant une attitude que je lui reconnais, sensuelle et séduisante, elle se cambre légèrement et moi redresse la tête, les yeux emplis de haine, le regard méprisant.  Révulsé à l'idée qu'elle puisse s'adonner à de telles abjections, je l'observe néanmoins, taisant mon dégoût profond en la voyant simuler un quelconque plaisir. C'est sur joué et pourtant criant de vérité. Si bien que je ne peux me détourner de son jeu d'actrice que j'ai moi-même inspiré, serrant les mâchoires quand elle se met à émettre des gémissements auxquels mon nom pourrait venir s'ajouter. " Continue pas. "Un conseil qu'elle ne suivra pas... Sa main sur mes fringues posée là où il ne faut pas me semble devenue oppressante, ses lèvres d'où se déverse un flot d'obscénités soudainement répugnantes. Pris par un élan de colère, j'agrippe son poignet pour forcer sa main à se défaire de son emprise et de l'autre, martèle de ma paume la porte qui s'ouvre violemment jusqu'à claquer sur sa butée. Elle m'a cherché, elle va donc me trouver. Et bien qu'elle tente de se débattre, je me fraye de force un chemin sans avoir l'air de vouloir la contourner, la contrains à reculer à chacun de mes pas avant de l'acculer contre le premier pan de mur que son dos a le malheur de rencontrer. Et même si je parviens à m'emparer de ses mains, il m'est difficile de totalement la maitriser sans avoir à la blesser. Un cri suffirait, un seul hurlement pour qu'elle n'ameute tout le quartier. Très bien... Jetant un œil méfiant aux alentours rapidement, j'entrevois une autre possibilité qui étanchera ses envies de violence. Délaissant ses mains au détriment de son postérieur, je la soulève, l'étreins de force, lui laissant tout à loisir de m'écorcher si tel est son désir et l'arrache sur quelques mètres jusqu'à venir la coucher sans la moindre liesse sur sa table à manger. Sous le choc, le vase nacré qui y trônait chavire et se brise à nos pieds, les roses blanches s'écrasant parmi les ombres détrempées que dépeignent sur son planché les actes d'un forcené. M'écrasant sur elle cette fois-ci, le poids de mon corps ne lui laisse plus les moyens de rivaliser et mon visage venant s'immobiliser à coté du sien, effleurant les boucles obsidiennes dont je peux déjà sentir le parfum, souffle intéressé " Refais-le, ça pourrait m'amuser  ".


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 19 Nov - 13:07
    taggercitereditionsupprimeradresse

    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    Je me sais être odieuse avec lui comme je ne l’ai jamais été avant aujourd’hui, mais au fond de mon esprit il reste ces paroles qu’il a prononcé au sujet d’Amy, il reste ces actes ceux qui m’ont sorti de chez lui, alors peu importe si j’y vais trop fort, je n’ai aucun remord. Puisque ma haine se mélange à la sienne, et que je ne saurai définir laquelle va gagner. Mes phalanges toujours accrochées à son t-shirt j’amplifie  le moindre de mes mouvements, chaque soupirs et espère faire naitre en lui bien des tourments. Mon corps se cambre un peu, la main de mes cheveux s’éloigne, se perd dans mon cou, ma peau, et incontrôlable je continue à tenter de faire s’éclater tous ses idéaux. Quand je rouvre les paupières quelques fois, je m’heurte à la dureté de son regard, et c’est surement à cause de sa manière de m’observer que je devrai m’arrêter, comprendre que je vais trop loin, regretter. Mais depuis toute petite on m’a dicté de ne pas connaitre les frontières à dépasser, de prendre, de malmener. De faire – en réalité – absolument tout ce qui me plait. Et c’est bien pour cette raison, que je continue mon semblant d’orgasme simulé. Ma colère qui ne fait qu’augmenter. " Continue pas. " Cependant je n’hésite pas à le faire, à appuyer mon petit numéro d’actrice pornographique détournée, je n’ai jamais aimé qu’on me donne des ordres, jamais. Puis les siens, je prends toujours un plaisir malin à les bafouer. Le problème, c’est que je suis consciente du fait qu’elle se trouve ici, la limite. Ouais, juste là. Je le perçois dans ses prunelles, dans ses paroles qui me murmurent que je lui déplais, que j’arrive à le blesser, dans ce dégout que je lui inspire, dans cette douleur que je ressens à l’intérieur. Mais ce seuil je le franchie avec autant de facilité qu’on pourrait le croire, gémis plus fort et accuse un cri quand la surprise de le voir s’animer me prend le corps. Ses doigts se referment sur mon poignet, avec une véhémence qui pourrait m’effrayer, et mon jeu se trouve étouffé. C’est rapide et lent à la fois, cette façon qu’il a de prendre le dessus sur moi. « Lâche-moi ! » J’arrive à cracher tandis que ses mains empêchent les miennes de lui foutre la baffe qu’il mérite plus que jamais.

    Mon dos en vient à cogner contre la paroi d’un de mes murs, il me fait prisonnière et de son emprise par tous les moyens j’essaie de me défaire. Je me tortille à moitié, je perds même du temps à essayer de le frapper, j’envisage presque de le mordre pour l’arrêter. Lorsque l’idée me parait être la dernière solution à adopter, il semble se lasser de me voir me débattre contre lui, ou plutôt enclin à me dicter une nouvelle fois ma conduite, si bien qu’il me soulève et que j’articule en me débattant, griffant son cou et ses épaules que j’atteins « Putain. » Entre deux cris que sur lui je me permets, mais marionnette entre ses mains, je me retrouve bien vite sur ma toute nouvelle table à manger. Ne sait même pas ce qui vient de tomber. Son corps s’accole au mien, me surplombe et fait naitre dans mon esprit une vague de souvenirs que j’ai tenté de nier, de ceux que je feins de ne pas avoir aimé. Son visage s’approche et moi je jure que cette fois, je me prépare à cracher non pas des paroles, mais bien de le faire d’une façon qui ne sera pas imagée. " Refais-le, ça pourrait m'amuser  " Et après quoi ? Tu me sautes pour palier à ta frustration c’est ça ? Je pensais que tu te trainais une blonde afin de satisfaire tes besoins les plus primaires.

    J’ai dans l’idée de me démener un peu plus et de me sortir de ce traquenard dans lequel il m’a foutu. Et même si l’idée semble être celle à adopter, ce n’est pas la plus simple à effectuer. Je ne vois de toute manière aucune autre issus possible, et je renonce à croire que je vais le laisser me souiller parce que monsieur l’a décidé. Oui, je me convaincs de ne pas lui céder, mais surtout du fait que je n’en ai pas envie. Je ne lui donnerai pas ce qu’il veut, et de toutes les façons, moi, de lui je n’en veux pas. Même dans mon esprit, je me débats, et ça part dans tous les sens, bien malgré moi. C’est ma colère qui parle, ma cruauté aussi, en parfaite harmonie avec la sienne tandis que je serre la mâchoire, me répète mes mensonges en rengaine comme un fichu refrain. Et tandis que mes jambes sont présentement bloquées, je ne perçois qu’un seul moyen de me sortir de tout ça, je lève la main, aussi bien que je le peux, et de toutes les forces que je suis capable de mettre dans mon mouvement, je m’en vais l’écraser contre son visage. Et même s’il n’a surement pas aussi mal que ce que je le souhaite, je ne peux pas mentir sur le fait, que ça fait du bien. Vraiment du bien, de lui mettre enfin cette claque qui me démangeait depuis quelques minutes déjà, peut-être même depuis quelques mois. « Dégages. »



    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 19 Nov - 22:30
    taggercitereditionsupprimeradresse

    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    Et tant qu'elle n'accède pas à ma requête, ses coups je les encaisse au fur et à mesure que sa colère régresse, semble s'épuiser faute de constater qu'elle ne peut plus bouger. Pourtant dans un dernier élan de vaillance, je vais m'apercevoir à mes dépends que de ses forces j'ai présumé, sous-estimé ses capacités offensives lorsque sa main siffle dans l'air avant de venir me gifler. La douleur est à la fois brulure et brutalité, vite remplacée par celle que je ne connais que trop depuis tout à l'heure, celle qui a meurtri mon égo: la rancœur. Sa bague aussi d'ailleurs... je l'ai sentie passer sur ma peau. Et au lieu de venir adoucir la douleur en me caressant la joue lésée comme tout homme l'aurait fait, mon attention vient observer l'anneau sur sa main. Ah oui c'est vrai, encore un détail emmerdant que je ne peux plus ignorer à présent. Fiancée à un autre, un homme qui ne la mérite pas, qui n'a juste eu qu'a acheter son nom contre quelques millions de dollars. « Dégages. » Alors quand je repense à ses paroles au Nirvana la toute première fois, je me dis qu'elle s'est bien foutu de moi. Oser prétendre ne pas être une pute mais en fait pour quelques biffetons, elle est prête à se vendre corps et âme. D'accord, j'admets à contre cœur que son choix a été des plus aisés aux vues de la différence d'épaisseur de nos portefeuilles. Mes doigts viennent se confronter à cette horreur parant son doigt et sans attendre, avec ardeur, cherchent à s'en accaparer malgré ses phalanges qui se replient histoire de me freiner. Alors dans cette lutte nouvelle et sans y réfléchir, faisant preuve de brutalité, je parviens finalement à la déjouer et balance l'alliance au loin avec la satisfaction que c'est une atteinte que plus jamais elle n'aura l'occasion de me porter. Elle semble encore plus me mépriser à cet instant mais c'est un sentiment auquel elle devrait pourtant être habituée.

    Et alors que je vais pour la forcer à me regarder de nouveau, c'est un léger bruit dans la poche arrière de mon pantalon qui de lui-même instaure un pesant silence. Mon bras vautré sur le sien, c'est un peu plus confiant que ma main emprunte le chemin de mon jeans pour extraire de sous le textile le smartphone. Je me doute déjà de qui ce cet appel peut bien émaner et encore sous le joug de la colère, glisse mon doigt sur l'écran tactile sans même regarder. La voix d'Amy transperce le micro jusqu'à mon oreille, doucereuse comme si de rien n'était. Je l'écoute attentivement me dire qu'elle m'attend, que je ne dois pas l'oublier et qu'elle compte sur moi pour la soirée alors que j'essaye d'en déterminer la sincérité sans perdre de vue Annalynne qui gesticule de temps à autres. Alors quand ses lèvres s'entrouvrent, pris de panique à l'idée qu'Amy n'entende sa voix gémir, ma paume s'applique fermement sur sa bouche pour me permettre d'achever tranquillement cet appel. " T'inquiète, je vais venir m'occuper de toi après " parce que j'ai quelques comptes à régler avec elle également. Trop concentré sur mes paroles, un autre geste de ma captive et c'est le téléphone qui vole à son tour. Mes yeux le suivent dans son mouvement et voient l'objet éclater en quelques morceaux à peine a-t-il touché le sol.
    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postVen 20 Nov - 13:35
    taggercitereditionsupprimeradresse

    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    Aussi en colère que rancunière je lui ordonne de dégager, mais voir ma prière exaucée par lui, c’est bien trop demander. Non, faut toujours qu’il en fasse qu’à sa tête, faut toujours qu’il tente de m’arracher les privilèges que depuis des années je m’octroie. Dégages, putain, je suffoque à cause de toi. Mais ses yeux meurtriers ne me regardent pas non, ils se posent sur la bague de fiançailles que je porte, bague qu’il a pris en pleine tronche précédemment, et si elle a pu lui faire mal, pour la première fois de ma vie je suis heureuse de la portée. Bien fait, si t’as eu mal, espèce d’anormal. Cependant trop fière d’avoir pu le blesser un minimum, je mets quelques secondes à comprendre ce qu’il va entreprendre comme geste. Sa main se rue sur la mienne que je referme vivement, tentant par tous les moyens de l’empêcher d’extirper la bague de mon doigt. Et un flot d’insultes consument mes lèvres que je mords afin d’accompagner la force que je mets à contrer ses mouvements … En vain. Puisqu’après un moment il brandit l’anneau et l’envoie valser plus loin, j’avoue que je suis du regard le saut de ce dernier, qui disparait sous un des meubles flambants neufs dont mon appartement est blindé. Quand je le regarde à nouveau je ne peux pas m’abstenir de hurler. « Mais t’es taré ?! » Complétement, et je suis certes la cause de sa folie, et j’enrage encore plus face à mon manque de réparti. Et comme une pure cinglée à mon tour, je me mets à le marteler de coups, partout. Ouais, chaque parcelle que je peux atteindre, serrant les poings et cognant contre ses épaules quand soudainement une sonnerie suspend le temps. Son téléphone. Auquel il répond, quel con.

    Hallucinée par ce qu’il est en train de faire, je n’arrive pas à détacher mes yeux de lui, quand je me dis qu’en fait, elle est surement ici ma porte de sortie. Ouais, je l’obtiens grâce à Amy. Parce que je sais bien que c’est elle qui est de l’autre côté de l’appareil, et sur cette révélation, je vomis. Lorsque je m’apprête à crier comme une forcenée, il vient plaquer sa main libre sur ma bouche ; soit, je me décide à essayer de le mordre afin de le voir me lâcher une fois pour toute. " T'inquiète, je vais venir m'occuper de toi après " C’est soudain, mais tout en lui me révulse, de fait je lui offre une nouvelle frappe envers sa main qui tient le téléphone, le surprends et l’amène à le lâcher, tout comme mon bijou sur le sol il va s’exploser, et je lui sers même un sourire satisfait. Ça lui apprendra à me balancer en plein visage que ce sera à elle après moi. Tandis que presque de la même manière que moi tout à l’heure, il se concentre sur l’objet à présent cassé, j’en profite pour reprendre mes efforts afin de le faire me lâcher, bénéficie d’une accalmie, de son inattention force sur lui, défais mes jambes de son emprise, et lui mets, un coup bien placé. Accuse sur mon visage son souffle étranglé. C’est là que je choisis de rouler sur le côté, enfin dégagée.

    Debout sur mes jambes je prends quelques secondes afin de tenter de reprendre mes esprits, mais c’est peine perdue, totalement perdue, c’est donc avec cette seule idée en tête et mon énervement que de façon démente je fonce sur lui pour l’atteindre à nouveau. Comme une gamine insatisfaite qui n’a pas fini de se battre contre son pire ennemi. Ma fureur n’a d’égale que ma haine, et c’est bien pour cela que je l’accule de chocs qui ne désemplissent pas. « Après quoi ? » Avoir réussi à déterminer si je simulais ou pas cette nuit-là ? Si j’ai menti aux sujets des couinements de celle qui va prendre ma place dans son appartement ? Après cet enfer dans lequel il nous a plongés ? Parce que je me déculpabilise du moindre de mes gestes, qu’il aille la retrouver, qu’il la baise, sa putain, et que plus jamais il ne vienne me parler. Qu’il me quitte maintenant, parce que c’est ma fierté qui a gagné. Mon propre énervement ne vient pas d’un délire au sujet de quelques gémissements, et je ne suis même pas sure qu’il le comprend. Et à son sujet j’abdique toute souffrance quand je hurle à nouveau avec véhémence : « Quel connard ! » Je réalise que je n'arrive pas en m'enlever de l'esprit ses mots, que j'ne parviens pas à déterminer ce qui me fait le plus chier, le poussant du plus fort que je le peux, hystérique à souhait, incapable de m’arrêter. Si un jour j’ai pu penser qu’il comptait, là, maintenant, c’est terminé. « Dégages ! » Je vocifère, qu'il dégage de chez moi, de ma vie, j’efface tout ce qu’on a pu partager jusqu’ici. Et mes pieds pataugeant dans l’eau et les verres brisés, j’arrête de le frapper afin de ramasser son téléphone et de lui lancer dessus sans espérer qu’il aura le réflexe de le rattraper.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postSam 21 Nov - 17:05
    taggercitereditionsupprimeradresse

    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    Rien n'est épargné, ni l'écran qui vole en éclats, ni les divers composants qui s'éparpillent de tous les cotés.  En quelques secondes, ce que je pensais acquis m'est brutalement retiré, ma domination réduite d'un coup malencontreusement venu se loger dans un endroit bien particulier. Et à peine  touché en pleine virilité, mon corps de lui même cherche à se contracter, se place dans une position de repli que je n'ai pas souvent l'occasion d'adopter. La douleur est si vive et si soudaine qu'elle éveille en moi un sentiment d'insécurité et me fait basculer sur le coté. Annalynne parvient donc à m’échapper et la chute est inévitable: c'est à genoux que je me retrouve à terre sur le carrelage détrempé pour après quelques secondes de calme, m'appuyer d'une main fébrile sur la table vitrée afin de me relever. A peine sur mes deux pieds que la voilà qui m'assaille, contre-attaque et me martèle de coups que je tente d'esquiver maladroitement. Faut croire que je n'ai pas été assez méfiant ni menaçant pour la dissuader de ce genre de représailles. Pour l'heure j'ai bien encore du mal à me dresser fièrement sous ses assauts incessants, mon membre ankylosé par ce coup bas qu'elle a osé me porter. D'une main je tente vainement de la repousser tandis que de l'autre, j'espère pouvoir protéger le peu de ce qu'il me reste de dignité. Mais rien n'y fait car cette fois-ci je l'ai vraiment agacée. Plus que çà même, je dirais qu'elle est remontée comme jamais. « Après quoi ? » Après quoi? Je fronce les sourcils agacé suite à sa répartie qu'elle vient de me cracher au visage. Après avoir atteint mon but, la vérité, c'est pourtant évident, surtout après ce qu'elle s'est amusé à gloser sur le palier. Petit à petit, c'est moi qui perds du terrain, reculant lentement pas après pas, encaissant de moins en moins ses charges, surtout lorsqu'elle me balance: « Quel connard ! » Mais ce mot là,  j'y suis habitué et je dirais même que c'est un euphémisme trop doux pour tenter de me qualifier. « Dégages ! » Elle s'abaisse alors rapidement et je l'observe ramasser quelques morceaux de feu mon mobile, pas en totalité cependant, juste ce qu'elle peut récolter en deux trois gestes rapides histoire de me les balancer après, encore une preuve flagrante d'animosité. Les éléments viennent rebondir en grande partie sur mon torse lorsque je tourne la tête par automatisme afin de les éviter et maugréer mentalement que jamais je ne m'abaisserais à les ramasser, plutôt crever que de courber l'échine. Un portable est plus facile à racheter que l'est mon orgueil à rebâtir.

    Durant quelques secondes, grisé par son hostilité, je la toise avant de jurer une dernière fois entre mes dents:. " Tu n'as jamais rien compris. C'est toi " que j'ai choisie. Mon regard passe rapidement sur le chaos apparent, retrace la chronologie des événements mais n'en regrette aucunement le résultat. En fait peut-être un peu, légèrement, mais c'est un sentiment si fugace qu'il n'est plus déjà qu'un souvenir. Un air sinistre et sérieux s'est emparé de ses traits, un air que même la fortune de son père ne pourrait effacer pleinement. Mes pieds dans les débris de notre confrontation, je vais pour lui faire plaisir en quittant de ce pas son salon et laisser derrière moi ce qu'elle a jeté, sauf peut-être cette puce que je vois trainer.

    Enveloppé dans un silence seulement brisé par les bruissements de mes pieds sur son parquet, je me retourne une dernière fois dans l'empâtement de sa porte et me fige pour observer tenue entre mes doigts ce qu'elle prendra je l'espère pour un legs désintéressé, relique où sont enregistrés ses jérémiades peut-être elles aussi simulées. " Tiens. D'un enfoiré qui aurait pu te faire chanter. " La microcarte sd est déposée sans remord sur la commode qui meuble son entrée, assez visiblement pour que - même de là où elle est - elle puisse en discerner le jeu de barrettes dorées. " T'étais plus crédible là dessus " soufflé dans le seul but: attiser sa curiosité. Puis les échos de nos injures s'évanouissent à mesure que je m'enfonce dans le couloir desservant nos logements, dévisageant une silhouette dans l'empâtement de sa porte épiant déjà mes mouvements, la queue d'un chat fouettant l'air mollement entre ses jambes. La vieille...  J'écarte les bras arrivé à sa hauteur d'un geste brutal, tente de lui faire retrouver ses appartements quand peut-être effrayée elle me menace de sa voix criarde " Je vais appeler la police espèce de malade " Sans même la regarder ni comprendre l'étendue de mes agissements, je regagne ma porte, " Faites donc " et la claque sans le moindre ménagement.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postDim 22 Nov - 0:50
    taggercitereditionsupprimeradresse

    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    J’attends, voilà tout ce que je fais, essoufflée, sans pouvoir redescendre d’un niveau – au moins – l’énervement dans lequel je suis plongée, mais surtout j’agis de cette manière, puisque c’est à présent tout ce qu’il me reste à faire. Attendre qu’il sorte de chez moi, que le temps s’arrête et me laisse un instant de grâce, de répit, cinq minutes de sursit afin de reprendre mes esprits, de trouver dans ma colère une faille et qu’on mette un terme à notre bataille, puis à l’intérieur de moi, il y a tout qui me tiraille. Ça me donne la gerbe, la nausée, c’est moche, je le jure, c’est laid, toute cette haine qui a remplacé un semblant d’attachement bien plus bancal que ce que je le pensais. Il y a quelques jours, même, a mangé avec lui devant sa télé, je me disais … Ouais que ça en valait la peine. Ce n’était plus très dur d’en être certaine. Ça me prend à la gorge, cette impression, celle d’avoir été on ne peut plus con, d’avoir perdu la raison.  J’en viens à penser, que ça aurait été plus simple de partir sans même lui signifier. Comme une voleuse, un matin, et qu’on s’épargne cette scène. Et je mords ma lèvre inférieure, en regardent les bouts de son téléphone qu’il n’a toujours pas ramassé, cependant après ses mois à ses côtés, je devine qu’il ne va pas me faire le plaisir de le faire. Je me contente de redresser les yeux afin de croiser à nouveaux les siens, dans lesquels, je constate que je ne comprends plus rien. Comme si je l’avais déjà fait un jour. Je me leurre à présumer des choses qui n’ont jamais existées. Ses propres prunelles me détaillent tandis que je le maudis et que je me dis qu’à présent son regard sur moi est interdit. Après tout, il n’a qu’à le servir à Amy. " Tu n'as jamais rien compris. C'est toi " Décontenancée, je reste sans faire un geste de plus, réalisant que mon souffle, a défaut de l’avoir calmée, je l’ai perdu, parce que je n’ai absolument aucune idée de ce que ses mots peuvent réellement exprimer. Mais comme je suis dans un état d’aigreur prononcé, je n’essaie même pas de deviner ce que veut dire cette énigme prise en plein visage. Peu importe, volontairement je l’ignore, la garde de côté, et peut-être qu’un jour si on se reparle, je lui demanderai, ce dont je doute, car j’enrage encore.

    Mes pupilles l’observent encore quand il se déplace finalement vers la sortie, ou tout du moins, semble en prendre le chemin, et impassible, je patiente encore. Hautaine, mes mains viennent se placer sur mes hanches, lorsqu’il ramasse quelque chose se trouvant dans les vestiges de notre altercation et grâce à cette action recouvre un tant soit peu de mon attention, tandis qu’il pose sur un buffet ce pour quoi il s’est courbé. " Tiens. D'un enfoiré qui aurait pu te faire chanter. " Interdite à nouveau, mes yeux se posent sur ce qui ressemble de loin à une carte mémoire, le fait est que je ne comprends pas, encore une fois, et je le hais un peu plus à chaque impression naissante d’être une idiote par sa faute. Et même si je me sais déjà avide de savoir quels secrets referme ce qu’il veut bien me laisser. Je me refuse à lui faire le plaisir d’aller regarder cela tant qu’il sera toujours là. La fierté, c’est quelque chose de trop grand, et comme son orgueil ne trouve son pareil que dans le mien, je sais qu’il devine pourquoi je ne bouge pas. Une chose est certaine, étant donné qu’il parle de chantage, c’est à mon sujet. Pas besoin de faire preuve de beaucoup de perspicacité. " T'étais plus crédible là dessus " Et dans ma tête ça commence à prendre sens, seulement, ce n’est pas que je ne comprends pas, non, c’est que je ne veux pas comprendre. Parce que j’ose espérer que comme il s’est si bien désigné lui-même de cette manière, il n’a pas été autant enfoiré. Enfin il quitte ce qui m’appartient, et je m’anime soulagée, ou bien ça s’apparente à cette sensation-là. Je les prends, mes secondes de répit, celui durant lequel je ferme trop fort les paupières pour oublier – pour éviter de pleurer peut-être c’est vrai – je la hais cette idée, celui où j’ai l’impression d’être une ces filles qu’on déteste dans les séries télévisées. Mes pieds décident, par automatisme, parce que seule j’ai comme le sentiment de ne pas savoir décider pour le moment, de me mener jusqu’à mon propre téléphone laisser dans mon sac à main, et ensuite je me dirige vers ce qu’il a posé.

    J’expire lentement au moment de l’insérer parce que j’appréhende de ce que je pourrais y trouver.  Mo cellulaire reconnait même pas une minute après le composant, et mon pouce glisse sur ce dernier afin d’aller chercher dans les dossiers présents. Je n’ai pas besoin de chercher bien longtemps, non parce que mon prénom se trouve en tête de liste … J’inspire, j’appuie pour entrer, et entres deux trois photos que je lui ai envoyé, histoire de déconner, se trouve un enregistrement dont j’ignorai l’existence, j’hésite à ouvrir puis me rappelle sa véhémence. D’abord choquée, lorsque je me vois, je nous vois, une autre émotion s’empare de moi, et il me semble qu’elle s’apparente de beaucoup, au dégout. Envers lui, et tout ce qu’il représente, son être tout entier qui me répugne comme jamais, mais surtout pour cette nuit-là. Pour l’alcool, pour ses draps, pour sa peau, pour ses bras. Je me rends à l’évidence quand je me permets de penser que c’est surement la première fois, qu’un autre homme que mon père me donne envie de ne plus être moi. Assailli par des sentiments contraires et qui se complètent, c’est comme une furie que le téléphone à la main je sors de chez moi pour prendre à nouveau le chemin de chez lui. Accours presque pour venir me retrouver nez à nez avec sa porte blindée. Tandis que la vidéo continue de jouer dans la poche arrière de mon short en jean délavé, j’en viens à heurter la porte plusieurs fois, et espère que ça résonne chez lui, comme l’aversion peut cogner en moi. « Ouvres ! » Je hurle en me moquant pertinemment du reste du bâtiment. « Cooper ! Ouvres ! » Parce que même si j’ai aimé le penser pour les minutes que ça a duré, nous deux, on en a pas terminé.


    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postLun 23 Nov - 13:48
    taggercitereditionsupprimeradresse

    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    Grace à cette connerie, aller voir Amy devient une obligation car même si je sors avec cette femme depuis un certain temps, son numéro n’est pas un acquis permanent. Dans l’impossibilité de la rappeler pour annuler notre entrevue, je dois me rendre au Nirvana là où elle et les autres répètent leur show à moitié nues. Mais le rendez-vous n’est que dans deux heures et jusque-là il me faut attendre, prendre mon mal en patience dans cet espace que j’ai jusque-là partagé et qui s'en trouve donc chargé de souvenirs. C’est pourquoi rester ici est impossible et il me faut très vite y trouver impérativement une échappatoire. Un détail m'intrigue cependant dès lors que je passe devant une glace dans le couloir et incline la tête pour en détailler la rougeur d’entre les poils d’une barbe naissante, observe un court temps la marque que sa bague a laissé. Le métal est venu percuter ma mâchoire, écorchant l'épiderme sur quelques millimètres de long. Un soupir et c’est sur mon palier que mes yeux se reportent et examinent vaguement les différents objets présents, tout particulièrement mon sac de sport délaissé sur le côté qui éveille chez moi un intéret soudain. D’un geste violent, j’empoigne la sangle abimée et en dévoile les entrailles pour y fourrer à la volée t-shirt et jogging ainsi que mes gants de frappe, pressé d’aller de me défouler sur autre chose qu’une femme survoltée. Un rapide coup d’œil dans le judas pour m’assurer que la vieille n’est pas décédée sur le pas de ma porte et je déboule dans le couloir en oubliant de refermer à clef, mon trousseau percutant l’acier des garde-corps lorsque je descends rapidement la cage des escaliers.  

    L’air est plutôt frais au dehors, rien de bien anormal pour la saison mais cependant je repense encore à quelques moments partagés sur un canapé emmitouflés sous une couette devant la télé à déconner. A cette pensée, mon regard s’est aussitôt reporté en amont vers les trois fenêtres de mon salon. C’était le bon temps. Mais chaque chose à une fin et il me faut à présent tirer un trait sur ce qui fut une collaboration presque parfaite malgré quelques légers désagréments. Une pression sur la clef et un léger son sonore fait dans ce monde son irruption, signalant que toutes les portières se sont simultanément déverrouillées. Alors après avoir jeté mon sac de sport sur la banquette arrière, je contourne machinalement le pickup et au moment même où j’ouvre la porte, j’ai la vague impression d’avoir oublié un détail important, presque comme un sentiment d’abandon. Mes mains viennent instinctivement tâter les poches de mon pantalon qui non sans grande surprise ne contiennent évidemment plus mon téléphone. Mais là n’est pas la question. Je sais avoir oublié un truc, un objet qui me fera défaut dans très peu de temps. Je fais donc demi-tour et reviens sur mes pas, redécouvre le hall d'entrée, la cage d’escaliers lorsque un peu plus haut j’entends crier. « Ouvres ! Cooper ! Ouvres ! » Bordel ça va être encore ma fête car inutile de préciser de qui provient ces bruyants appels. Un pied sur la dernière marche, j'hésite cependant un moment à me montrer car j'imagine que c'est encore pour m'agresser qu’elle scande mon nom. Elle serait bien capable de me coller un procès au cul pour nous avoir filmé à son insu. Oh oui, ce serait là bien une idée d'Annalynne. Quoiqu'elle m'a déjà soutiré tout ce qui était digne d'intérêt. Et quand je dis tout, il en est de même de ma fierté. Elle martèle encore ma porte et je me résigne donc à avancer, profite que son attention soit reportée entièrement sur ma porte et du son étouffé émanant de son short pour derrière elle me glisser à pas feutrés avant de grogner " C'est ouvert " . Je n’attends même pas de réaction de sa part puisqu’elle sera très certaine hautaine - voire hostile - comme d’hab et décide de la pousser – doucement tout de même, faudrait pas d’avantage l’exciter - de mon bras pour ouvrir ma porte et venir me placer devant elle dans l’empâtement. «  Correction, c’était ouvert » , parce que mon appartement de troglodyte lui est refusé dorénavant. Mais si d’ordinaire je lui aurais refermé au nez, cette fois-ci je me surprends à attendre. A attendre une parole, une réaction, peut-être un geste même histoire de constater de son cuisant échec en tentant d’y pénétrer par la force, sans sourire, ne fronçant pas les sourcils et conservant la même expression impassible, inexpressive, indéchiffrable. C’est tout autre chose qui m’entame les lèvres en un rictus soudain: un gémissant émanant de son short en jean brisant ce pesant silence aussi profond que le fossé social nous séparant. Le sien aussitôt suivit du mien, quelques complaintes à l’unisson durant lesquelles mon regard cherche à fuir le sien.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postMar 24 Nov - 10:56
    taggercitereditionsupprimeradresse

    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015
    La vérité est simple je n’arrive pas à me calmer, ne suis même pas certaine de réellement le désirer. Je lui en veux pour ses mois passés ensemble qu’il a su balayer en sortant mes valises dans le couloir, comme si rien n’avait compté, une piqûre de rappel en ce qui concerne ma stupidité à penser une minute de trop que ce n’était pas rien. En tambourinant encore, je réalise qu’en fait je suis en colère contre lui pour avoir brûlé mon appartement, à la base, sans ça, toute cette histoire n’aurait pas existé. Puis soudain, ma conscience me hurle d’arrêter de me leurrer, de faire semblant de ne pas savoir de quoi il s’agit vraiment, oui, je l’avoue je comprends, que c’est contre moi que j’aimerai cogner, parce que cette soirée, au Nirvana, si je suis allée vers lui, c’est bel et bien parce qu’il me plaisait. Une attraction futile et inutile qui a provoqué dans ma vie bien des tourments. Ça m’apprendra à vouloir plumer les jolis gens. Les secondes défilent et moi je persiste à frapper sur cette porte que je n’estime plus être en droit d’ouvrir, puisque je n’y suis plus à ma place chez lui. Et mes coups désemplissent tandis qu’il n’ouvre toujours pas. L’espace d’une seconde j’en viens à croire que j’y suis allée trop fort, que je devrais regretter, que mes mots ont dépassé mes pensées, que peut-être j’aurai du lui préciser que pour moi, il comptait, bien plus que ce qu’un colocataire le devrait … Et puis la vidéo qui tourne toujours sur mon téléphone me convainc une nouvelle fois que j’aurai du faire pire, rien que pour lui faire avoir des remords sur ça. Alors que je hurle son nom à répétition, je me laisse surprendre par sa voix que je n’attendais pas derrière moi. " C'est ouvert " J’accuse un sursaut, un frisson, tandis que mes prunelles vont donc chercher l’origine du son apercevant son visage de côté avant qu’il ne s’avance, me pousse pour passer. Les bras ballants j’attends, sans réellement réaliser que si moi je m’énervais encore, lui avait déjà de sa tête, tout balayé. Ouais, en partant, il avait tiré un trait. Et là, elle pique encore ma bêtise. D’avoir cru en quelques sottises.  

    Dans l’encadrement de la porte, il se positionne, mes iris le toisent, et finalement se plantent dans les siens, je le regarde, suffisant et moi hautaine, sans avoir aucune opinion à rajouter, comme si – par sa présence – mes idées m’avaient été dérobées. «  Correction, c’était ouvert » Il ne voit même pas combien il rajoute à mon enfer, j’aurai préféré le voir se taire. Au moins je n’ai plus de doute à avoir sur la véracité du fait que je n’ai plus le droit d’entrer. Le souffle saccadé et une douleur dans les poings, d’avoir trop frappé sur son entrée, sans mot dire, je me contente de l’observer, surement quelques secondes de trop, avant que nous ramène dans notre dispute mon téléphone dont l’enregistrement n’a toujours pas été stoppé et mordant ma joue à l’intérieur de ma bouche, que je hais d’avoir un jour pu lui exprimer combien ses mains elles ont su me faire du bien. Encore un gémissement, si bien que c’est celui de trop, et sans pouvoir me contrôler, j’explose à nouveau, m’en fiche de me le mettre une bonne fois pour toute à dos. Après tout, il ne me semble pas que je suis en train de me tromper en affirmant que rien ne pourrait sauver entre nous une quelconque relation. Oui, je me fais une raison. Ma main arrache mon téléphone de ma poche, et je vais le coller sous son nez, histoire qu’il soit fier de ce qu’il a pu entreprendre ce jour-là. Parfait réalisateur, Clay, n’est-ce pas ? « Comment t’as pu ? » Lui demande ma voix avec un énervement inexplicablement bourré de déception. Parce que je le sais bien, que c’est ça le plus con, je suis déçue, comme si j’avais été en droit d’attendre quoi que ce soit de lui. Cette nuit-là … Il y avait l’alcool, je le sais, c’est lui qui m’a déridé, m’a conduite jusque sa chambre qui m’avait bien avant cela hantée, le problème c’est que dans ma tête il y avait surtout, lui et moi. Exacerbée je vais à nouveau choquer son torse que j’assène avec le cellulaire, et grâce à mes coups, je m’impose chez lui. Parce que j’ai pour moi l’effet de surprise et il n’a donc pas le choix de reculer. « T’avais ! » Je hurle en le martelant. « Pas ! » Le heurtant, pour pallier à ce que je ressens. « Le droit ! » De me trahir autant que ça, et je te déteste si fort, crois-moi.

    InvitéInvité
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Anonymous
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas
    Lien du postJeu 26 Nov - 1:40
    taggercitereditionsupprimeradresse

    I'll come back for you ... or not
     
    Annalynne & Clay / Octobre 2015

    Pendant un instant j'ai cru qu'elle allait se mettre à chialer ou peut-être n'était-ce que mon désir trop obséquieux qui dans mon esprit semblait ardemment vouloir se concrétiser. Il aurait été si doux de la voir ramper, se mettre à nue, à genoux pour une fois et dévoiler ce qui à mon sens est plus qu'un simple attachement. Parce que de mon coté, même si j'ai du mal à l'admettre, il en est autrement dorénavant. Puis soudainement, elle sort de son silence, silence déjà brisé par les bruits étouffés dont je connais que trop bien la genèse pour y avoir contribué.  Elle brandit l'objet en question dans sa paume et dévoile à mes yeux un écran dont l'image, de piètre qualité vu la pénombre, laisse à désirer. Mais je sais pertinemment qui sont les deux silhouettes enlacées se démontrant l'une à l'autre leur affection respective.« Comment t’as pu ? » Dans ce contexte effectivement, la vidéo n'a plus le même attrait et j'en viens presque à regretter ce moment d'égarement, de perversité où j'ai décidé de nous filmer. Alors j'en détourne le regard et préfère la dévisager elle quelques secondes avant de m'apercevoir que même son regard, je ne peux m'y confronter.  Alors comme pour accaparer mon attention, subitement elle reprend ses attaques et m'assène de coups qui me font reculer alors que je ne cherche même plus à me défendre et tente de rester là, figé. Car ses coups, il est vrai que je les ai mérités alors je les encaisse les uns après les autres sans broncher, tant qu'elle ne s'abaisse pas une fois de plus à frapper plus bas, dans ma virilité. « T’avais ! » Ce qui me cause le plus de "souffrance" n'est étrangement pas son portable qui vient s'écraser à chacun de ses coups mais l'acte en lui même, sa volonté d'extérioriser contre moi sa peine. « Pas !  Le droit ! » Le droit? Avait-elle le droit de pénétrer dans ma chambre ce soir là? Avait-elle mon autorisation pour m'allumer comme elle l'a fait durant tous ces mois? Bien sur que non et à ce que je sache, je ne me suis jamais emporté contrairement à elle, je ne m'en suis jamais plaint.

    Alors j'attends encore quelques instants que ses mains en viennent à se meurtrir à force de me frapper, qu'elle daigne un temps soit peu se calmer pour tenter de la maitriser. Et de ses gestes las et fatigués, j'arrive à les stopper, agrippant ses mains qui se veulent toujours accrocheuses. « Mais qu'est-ce que ça peut faire? Tu simulais. Puis tu l'as l'enregistrement maintenant. » Et tu peux en faire ce que bon te semble, l'effacer et ainsi faire disparaitre toute trace de cette nuit que tu sembles regretter tant. Presque aussitôt mes doigts relâchent leur emprise et la libèrent. Sans dire un traitre mot, je retourne vers le salon à quelques pas de là pour ouvrir prestement un tiroir que je m'étais juré de ne plus toucher, seulement en cas d'extrême urgence. A l'intérieur, un paquet de cigarettes, juste au cas où... Au cas où j'aurais besoin de rapidement me calmer. Alors à présent à la recherche d'un briquet, la clope au bec, je tente de me justifier sans la regarder et faisant de mon mieux pour articuler: « J'ai voulu l'effacer...  » Finalement le-dit objet n'était pas loin, rangé dans une autre alvéole, précaution supplémentaire pour ne pas replonger dans mes vieux démons sans raison apparente. Alors m'asseyant de biais sur le meuble, je lui fais signe de la tête de fermer la porte derrière elle et le briquet entre les mains, de deux doigts j'allume la clope et tire une première bouffée, prends le temps de la savourer avant d'ajouter, intègre: « Mais j'l'ai pas fait. Tu sais pourquoi? » Je lui laisse le temps de murement réfléchir à la question, un sourire naissant à la commissure des lèvres car si elle trouve la raison de ce refus, c'est qu'elle aussi forcément a déjà perçu ce sentiment dérangeant dont je tairais le nom. Allez Malcolm, prouve-moi que t'es humaine, qu'il y a bien une femme sous ce blindage de ressentiments.

    Mauvaise réponse. Et moi qui pensais qu'elle allait finir par avouer, je me suis peut-être finalement bien planté. La vérité est que je m'en doutais légèrement, ou qu'il lui faudrait bien plus qu'une question détournée. Deuxième taffe et un soupir, après quoi je reprends calmement car plus rien ne presse dorénavant. « Parce dans quelques temps, tu m'auras oublié avec l'autre. Moi pas. » Parce que j'aurais beau me taper quantité de putes, ou de femmes si l'on veut rester dans la mesure, jamais aucune d'entre elles ne l'égalera. L'aveu confessé, il est vrai que je ne sais plus où me foutre, ne cherchant même plus à la considérer. J'en viens à jeter mes clefs de voiture sur la commode à coté et commence à me dire que j'ai fait une bien belle connerie en lui donnant autant de pouvoir. Écrasant mon vice dans un cendrier, c'est moi qui finalement ricane comme un con. « Mais ça doit bien te faire marrer. J'dois pas être le premier.  »


    Spoiler:
    Contenu sponsorisé
    feat
    Arrivée
    Multicomptes
    Crédits
    Discord
    Pseudo & pronom IRL
    Informations
    participer à veritas ?les secrets à ne pas révéler
    Veritas

    Page 2 sur 4 Précédent  1, 2, 3, 4  Suivant
    Permission de ce forum:
    Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum