Je sortais du casino super heureuse, non pas parce que je venais de perdre l'équivalent de deux ans de salaire d'une personne de la classe moyenne mais parce que j'me sentais vivante, ça me faisant ça le jeu, ça me faisait revivre. C'était étrange en fait, je ne me sentais pas comme une personne complètement dépendante de quelque chose puisque je savais que j'étais capable d'arrêter et puis j'avais de l'argent à dépenser, beaucoup même. C'était pas comme si j'avais toute la vie devant moi pour en profiter et je ne voyais pas où le mettre : acheter quelque chose de matériel n'allait pas me servir bien longtemps. Je fumais une clope sur le chemin de ma voiture, des lunettes de soleil sur le bout du nez et une robe beaucoup trop courte, je m'habillais comme ça quand j'allais jouer, de manière sexy et provocante. Le stéréotype complet. Je démarrais et je décidais donc d'aller voir mon chéri, c'est-à-dire Leo. J'avais l'impression que ça faisait une éternité que je n'avais pas eu l'occasion de passer du temps avec lui. Ce matin j'étais tombée à la renverse sûrement à cause de ma maladie mais depuis mon réveil je me sentais beaucoup mieux, plus sereine. J'arrivais en bas de son immeuble et j'allumais une autre cigarette, je fumais beaucoup dernièrement mais mes poumons n'allaient pas mourir encore eux alors je pouvais les malmener. Je connaissais le code donc je me rendais directement devant sa porte avant de frapper avec assurance. Après un bref instant, monsieur ouvrait et je lui faisais mon plus beau sourire. Mon chéri ! Ça va ? Je déposais un baiser sur ses lèvres avant d'entrer dans l'appartement.

Si l'un des deux devait avoir des hallucinations ce n'était pas censé être Leo, pourtant il pensait bien en être victime à ce moment-là. Il avait ouvert la porte persuadé qu'une de ses colocataires avait oublié ses clefs, bref rien ne le disposait à se trouver face à Caly. Non, Caly, celle que Leo connaissait et avait croisé récemment ne voulait plus le voir, c'était fini, et même s'ils s'accordaient quelques dérapages par sms, le jeune homme intégrait doucement mais sûrement qu'elle n'était pas disposée à ce qu'il s'incruste trop souvent dans son champ de vision – même si on sait tous qu'elle rêve de lui la nuit. Son regard s'attarda sur elle, c'est tout, il changerait pas cette bonne vieille habitude et sa robe était un appel au reluquage. Puis pouf elle l'embrassa et il manqua tomber à la renverse. Surpris par ses paroles, il n'osait pas trop bouger de peur qu'elle soit en train de le tester, il était vraiment perdu par le comportement de la blonde. « Je vois pas de quoi je pourrais me plaindre, je pensais pas que tu allais passer. » Il n'était pas sur de lui, puis dans le doute, il posa à son tour ses lèvres contre celles de son ex, prolongeant le baiser tant qu'il ne ressentait pas de résistance de sa part. Il testait vous voyez, il menait l'enquête pour comprendre ce retournement de situation même s'il avait un mauvais pressentiment et il mêlait l'utile à l'agréable. « Tu arrives d'où ?  Tu es toute en beauté. » Il cherchait une explication à la tenue et l'attitude bien décontractée de son ancienne Thomspers-rien-qu'à-lui alors que quelques jours auparavant elle lui criait dessus pour une banale histoire de peinture corporelle.

Leo faisait une tête étrange lorsqu'il ouvrait la porte, j'étais si moche que ça ? Ou alors trop sexy, ça devait être ça. En tout cas je pouvais lire la surprise sur son visage et ses paroles confirmaient l'air étrange qu'il avait sur sa petite tête. Il répondait à mon baiser en collant une nouvelle fois ses lèvres aux miennes et j'entourais son visage de mes mains, jouant une énième fois avec ses cheveux que j'aimais tant. Ma main droite se glissait doucement jusqu'à ses fesses avant de les pincer délicatement, un sourire satisfait aux lèvres je continuais mon chemin dans l'appartement avant de m'asseoir sur le canapé, comme si j'étais chez moi, tranquille quoi. J'avais envie de te voir, j'ai pas le droit ? dis-je en me mordant la lèvre inférieure. Il était quand même super mignon, j'aimais le voir puis c'était mon copain après tout, j'avais le meilleur et j'avais bien l'intention d'en profiter. On sait jamais, il pouvait demain rencontrer une autre colombe et décider de l'accompagner en me quittant comme un oiseau qui ne pouvait pas voler, genre, une poule. Mais j'étais loin d'être une simple poule bien heureusement. J'étais une poule avec une robe trop courte et je voulais bien que ça ne rendait pas le jeune homme insensible. J'étais… J'hésitais en fait, mais je m'en foutais de lui dire la vérité, j'étais pas non plus en train de faire n'importe quoi. Au casino, en train de jouer, je te jure je commence à devenir ultra forte… bon après mon compte en banque lui est moins content, mais c'est fun, franchement je m'amuse dis-je avant de m'avachir sur le canapé sur lequel j'étais en écartant les bras. Chéri, tu veux pas m'apporter un truc à boire ? Je meurs de soif dis-je en allumant une cigarette.

Non mais elle ne pouvait pas lui faire ça, il allait défaillir, faire un arrêt cardiaque, il ne pouvait même pas lui sortir une blague sur son état mental. Mais qu'est-ce qu'il lui prenait bon sang ? Vas-y que je t'embrasse, que je te sors le petit sourire en coin, la main sur les fesses. Il fut tenter de lui demander quel était son problème mais lorsqu'il croisa son regard il comprit rapidement ce qu'il se passait. Elle avait conscience de rien, elle était trop détendue, elle ne jouait pas la comédie. Il referma la porte correctement avant de suivre Caly dans le salon. « Tu as tous les droits voyons, en particulier avec cette robe. » Non le garçon pas traumatisé par le fait qu'elle se soit trimballée comme ça devant une foule de rois du poker, il était encore sur son petit nuage là, pas redescendu. Ah oui parce que Thomspers jouait maintenant, il fronça les sourcils, pas ravi à l'idée que la blonde donne son numéro de compte dans l'état mental dans lequel elle était. « Tu m'as pas dit que tu jouais, tu as perdu beaucoup ? » demanda-t-il posément alors qu'il s'inquiétait quand même de savoir pourquoi elle irait jouer au black jack comme ça du jour au lendemain. Il servit deux verres, revint dans le salon, poussa le cendrier à hauteur de Caly, tendit son verre à sa copine-jusqu'à-qu'elle-reprenne-conscience avant de se pencher vers elle pour déposer un nouveau baiser sur ses lèvres. Il lui fit signe de se décaler pour qu'il puisse s'asseoir avec elle. Au cas où personne n'aurait compris, il la dévorait du regard, il comprenait rien à ce qui se passait mais il s'en moquait, il voulait juste profiter pour le coup. « Ça t'arrive souvent d'être canon comme ça ? Parce que tu sais à la limite tu pourrais me faire un peu plus profiter de tout ça au lieu d'aller vider ton compte en banque. J'espère que tu fais pas trop de bêtises quand même, l'argent ça pousse pas sur les arbres. »

Décidément, il avait un problème avec ma robe… enfin elle semblait beaucoup lui plaire, j’étais persuadée qu’il rêvait de me l’enlever celle-ci aussi, c’était sa petite habitude de m’enlever mes robes, surtout les plus jolies. Je lui faisais un grand sourire à la Calypso avant de lui répondre d’un air provocateur. J’espère bien que j’ai tous les droits, après tout je suis ta copine n’est-ce pas ? Je me demandais pourquoi je posais la question, ça coulait de source mais aujourd’hui j’avais envie de l’embêter, j’étais d’humeur trop joyeuse mais surtout joueuse pour ne pas lui faire partager mon état d’esprit actuel. Je lui racontais ma nouvelle passion, dépenser mon argent au casino. Je n’aimais pas les machines, trop ennuyantes, ni la roulette ainsi que le black jack, j’étais plutôt poker. Parce que j’avais l’impression de contrôler les choses pour une fois, le hasard ne prenait qu’une infime place dans ce jeu et même si j’étais pour l’instant relativement nulle, ça m’apportait une certaine satisfaction de savoir que je pouvais faire ce que je voulais. Une partie c’est comme une vie, il faut savoir se servir des bonnes cartes et j’avais perdu au jeu de la vie, pourquoi ne pas gagner celui qui se jouait sur une table ? Il me demandait combien j’avais perdu et je grinçais des dents, il allait tomber dans les pommes le pauvre. Certes, j’étais riche, voir même très riche et normalement j’avais conscience de la valeur de l’argent mais les choses étaient différentes, j’allais mourir. En tout, ou juste aujourd'hui ? Franchement, ça va, j'ai du perdre 50 000 ce matin mais je vais me refaire dis-je avec une moue inhabituelle. Je trempais mes lèvres dans le verre que le jeune homme venait de m'apporter avant de grimacer. De l'eau sérieusement ? Tu as pas légèrement plus fort s'il te plaît ? J'avais déjà enchaîné tout à l'heure j'avais envie de continuer, j'étais joyeuse, j'avais envie de continuer de l'être, voilà tout. Il m'embrassait une nouvelle fois avant de s'asseoir sur le canapé, je déposais mes jambes sur lui. Je suis toujours canon Halberstam, tu devrais le savoir à présent, même en ayant perdu une dizaine de kilos ! Ah parce que tu as envie d'en profiter ? demandai-je en me mordant la lèvre. Tu sais bien que les plus grosses bêtises, j'aime les faire avec toi. Puis l'argent j'men fiche j'ai de quoi vivre encore 3 ans à ce rythme, chanceuse comme je suis j'ai un peu moins.

Petit moment de flottement. Après tout je suis ta copine. Ah ben c'est clair que vu comme ça … bon ok Caly n'avait vraiment aucune conscience de ce qu'elle était en train de lui. Il hésitait, approuver ou bien lui expliquer calmement qu'elle avait sûrement un petit soucis à cause de sa maladie. Leo ne savait pas trop quoi faire, puis l'idée de récupérer Caly pendant quelques minutes, voire quelques heures ne lui déplaisait pas. « Parfaitement, tout à fait, on est ensemble, tu es ma copine, je suis ton copain. » Bref, la jeune femme était toujours dans son délire, elle prenait place sur le canapé, lui annonçant calmement qu'elle avait perdu 50 000 dollars, rien que dans la journée ce qui ne laissait rien présager de bon. « J'espère pour toi, ça fait beaucoup 50 000 Caly … » Il lui tendit son verre et leva les yeux, il avait presque oublié combien elle était chiante – non j'déconne c'est pas un truc qui s'oublie. Il avait envie de lui dire qu'elle avait qu'à lever ses fesses et aller se chercher autre chose à boire, mais elle était jolie dans son canapé, et il ne voulait pas prendre le risque de s'engueuler EN PLUS avec la version amnésique de Thomspers. « Si mon amour tu veux que je te mette un peu de sirop de fraise dedans ? » lui dit-il en se moquant un peu, ça va il faut pas exagérer. Il s'installa avec elle, caressant doucement les jambes dénudées de sa petite amie. « Oui bien sur que j'ai envie de profiter j'ai une copine canon tu l'as dit toi-même, ça n'a aucun intérêt sinon. » Il faut souligner que l'égocentrisme Halberstamien avait été adopté par la blonde, tandis qu'il se laissait aller à la modestie, madame Thomspers avait décidé de se lancer les fleurs. Encore heureux qu'elle n'était pas trop loin de la vérité. Elle était pas trop moche c'est clair. « Essaye pas de m'amadouer Thomspers, j'espère juste que tu sais ce que tu fais, puis tu sais pas tu pourrais en avoir besoin de cet argent. »

Il confirmait mes paroles, encore heureux avais-je envie de dire, à présent on était en couple lui et moi et c'était très bien comme ça. Parce qu'au fond je savais très bien ce que je ressentais pour lui même si j'étais incapable de lui avouer, quand je le regardais je me voyais tout simplement heureuse. Il pouvait être insupportable et particulièrement égocentrique de temps en temps il en était pas moins une personne extraordinaire. C'est exactement ça dis-je avant de l'embrasser avec passion, mêlant ma langue à la sienne une fois de plus, jouant avec ses cheveux avant de rompre notre baiser un large sourire aux lèvres. Et j'espère que ça va durer longtemps comme ça, j'aime être ta copine Halberstam dis-je en gardant mon sourire stupide mais attendrissant. Je lui expliquais calmement que je jouais au casino et que j'avais perdu une petite somme ce matin, bien évidemment pour lui ce n'était pas une si petite somme. J'étais riche, lui non, ça impliquait de toute évidence une vision différence sur l'argent. Tu parles, c'est pas grand chose, tu ne réalises pas à quel point mon compte en banque est bien rempli je crois. Il venait de me servir de l'eau et pour être honnête je mourrais d'envie de boire de l'alcool, encore, ironiquement il me proposait du sirop de fraise et je lui tirais la langue. Je préfère le sirop aromatisé au whisky, pas toi ? J’étais excitée comme une puce et dans ce genre d’état je préférais avoir de l’alcool dans mes veines, voilà tout, rien de mal là-dedans même s’il était sûrement un peu tôt pour la buvette. Et bien j’attends de voir comment tu as l’intention d’en profiter alors, puis j’essaye pas de t’amadouer, je sais toujours ce que je fais… sauf avec toi bien évidemment. J’avais envie de l’embêter aujourd’hui. Besoin pour quoi ? On sait très bien comment je vais finir. À quoi bon garder tout mon argent ? C’était le mien et je voulais l’user jusqu’à la moelle. Tu veux une nouvelle montre c’est ça ? Un super cadeau pour ton dernier anniversaire avec moi ? Ça marche ! Je n’attendais même pas sa réponse puisque je ne comprenais pas pourquoi je pourrais en avoir besoin justement.

Mais il avait envie de se faire des claques toute les trente secondes, plus il s'enfonçait dans le mensonge, plus il savait qu'elle allait le réduire en miettes quand elle allait se rendre compte qu'il profitait complètement de son amnésie temporaire pour la récupérer quelques instants. Caly l'embrassait, il se délectait de sa bave comme un drogué en manque à qui on file un sachet vide de coke. Son cœur de gros haricot débile se mit à battre tout seul, ça va elle est pas au courant de ce qu'elle dit on se calme. Oui mais justement c'est son inconscient qui parle. Tu vas voir le conscient la raclée qu'il allait lui mettre au Halberstam quand elle allait se réveiller. Mais pour l'instant il était pris dans le feu de l'action, il l'embrassa à son tour lâchant soudainement. « Et moi je t'aime toi. » Bouh il est nul d'abord par texto et après pendant qu'elle a pas toute sa tête, mais n'avez-vous pas honte Halberstam ? Eh bien non, parce qu'il savait qu'elle s'en souvenir de ça. Et juste parce que ça fait un an pile poil heure de chez moi qu'elle lui casse les pieds à lui dire qu'il allait finir par l'aimer, qu'elle était exceptionnelle, il faut croire qu'elle avait tant tord que ça. Il lui vola un ultime baiser, la laisse voler vers le canapé et était beaucoup moins serein quant à la conversation. « Oui enfin pas beaucoup, ça commence à faire. » Il soupira, lui prit son verre des mains et alla remplir celui de la jeune femme comme demandait sinon elle allait encore lui casser les pieds dix ans avec son whisky. Il lui ramena avec un faux sourire. « La prochaine fois tu lèves tes fesses tu sais où ça se trouve et je pourrais regarder tout ça en toute discrétion. » Il sourit chatouillant les jambes de Caly avant de se pencher un peu vers elle. « Tu veux que je t'éclaires sur les choses que tu peux faire avec moi, ou bien tu as des idées toute seule ? » Ok Thomspers briseuse d'ambiance, non contente de s'en tenir aux soirées, maintenant même en privé elle s'y mettait. Leo détourna brusquement le regard. Il ne répondit rien, à part pour la montre. « Tu sais très bien que je me fous d'avoir une montre pour mon anniversaire, c'est loin d'être ce que je veux de ta part. » Puis pour le coup, il pouvait vraiment rien exiger d'elle, nada, il n'était son copain que jusqu'à son réveil.

Ok, je restais choquée là, il venait de me dire… enfin c'était réel, ce n'était pas simplement un message car j'me souvenais bien que j'avais reçu un « je t'aime » mais c'était assez confus, d'ailleurs je commençais à avoir mal à la tête comme si quelque chose ne tournait pas rond ici, comme si je n'étais pas moi. Quand j'y réfléchissais j'étais incapable de me souvenir des derniers jours, c'était comme si j'étais en train de rêver, j'étais là mais je ne savais pas exactement d'où je venais. Qu'importe, l'effet de ses révélations ne se faisait pas attendre, je souriais bêtement et sans rigoler cette fois-ci je prenais son visage dans mes mains avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Je t'aime aussi mon coeur dis-je en rajoutant le surnom de manière intentionnelle. Parce qu'aujourd'hui Leo était plus que mon copain, il était mon tout, mon repère, la plus grosse pièce dans mon coeur et je ne pouvais tout simplement pas imaginer ma vie sans lui. Le problème c'était ce que je ressentais, ses mots étaient comme des électrochocs et je me sentais bizarre d'un seul coup. Il me ramenait un whisky et je le buvais cul sec histoire de me remettre les idées en place car je ne voyais rien qui louchait, ça devrait être dans ma tête, as always. Mais tu peux très bien regarder sans que je me lève tu sais dis-je avec un sourire espiègle aux lèvres en me retournant sur le canapé histoire de lui offrir une très belle vue sur ce qu'il restait de mes fesses. Mon sourire ne faisait que s'agrandir lorsqu'il me demandait si je voulais qu'il m'éclaire, je faisais la moue avant de continuer. Je pense que j'ai une petite idée… dis-je en me relevant puis je décidais de me mettre à califourchon sur lui, capturant sa bouche une nouvelle fois. Je pourrais enlever ce tee-shirt que tu portes si bien, ainsi que ce pantalon, tu en penses quoi ? Je l'embrassais encore et toujours tout en déboutonnant sa ceinture avec délicatesse. Et tu veux quoi alors Halberstam ? demandai-je en me mordant la lèvre.

En fait, il ne savait pas trop pourquoi ça lui prenait, il se faisait même un peu pitié. C'était certainement plus facile de lui dire alors qu'elle avait visiblement « oublié » qu'il était un imbécile plutôt que de prendre le risque de lui dire pour de vrai, en face, avec les reproches qu'elle pourrait lui envoyer dans la figure. Il répondit à son baiser, pas qu'une fois, il avait plusieurs semaines de bave de Thomspers à rattraper. Leo lui sourit comme si de rien était, quoiqu'il y avait peut-être un peu de nostalgie dans son regard, il était pas dupe, ça allait pas durer éternellement. En attendant, elle remerciait son « petit copain » de lui avoir ramené un verre en lui montrant ses fesses, si c'est pas adorable. En tout cas, nous à la rédaction on adore le concept. Leo aussi il adorait d'ailleurs, il souriait, pfiou décidément non, il allait pas l'oublier de si vite et décidément oui, elle lui manquait. « Je te taquine tu sais, je trouve toujours un moyen pour regarder puis il y a tout un tas de choses intéressantes à regarder chez toi. » Il se disait que plus il allait la couvrir de compliments et de déclarations enamourées, moins elle allait crier au réveil. C'est un peu naïf, mais Leo restait un grand enfant, faut pas l'oublier. Pas le temps de réfléchir à ce qu'il devait faire que Caly s'installait sur lui et il eut un petit doute. C'était pas le moment de lui faire ça, certes il n'était pas contre l'idée de quitter son tee-shirt et tutti quanti, mais elle était quand mêm « endormie » c'était limite malsain … en même temps il n'était pas censé savoir qu'elle avait un beug neuronal. Autant elle était parfaite au courant de ce qu'elle était en train de faire. Petit haussement d'épaules psychique. « Je suis assez d'accord avec toi. » lui répondit-il, ses mains remontant contre le dos de la jeune femme à la recherche d'une fermeture éclair à descendre. Ah ! Trouvé. Il commença à baisser les bretelles de cette robe pas très longue avant de s'arrêter. « Toi, rien que toi, toi avec moi, où tu veux. » conclut-il avec un sourire, baissant le haut de la robe de Caly, il n'était pas très copain avec ses robes, elles prennent trop de place.