Wade B. Forbes & L. Victoria S.-Wildingham

▬ this summer's gonna hurt like a motherfucker. she wants it all. she's always taking something and now i'm left with nothing. i'm ripping off, oh i'm ripping off that bandage because i just can't stand it.©lemonpie.

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Et voilà, j'étais de retour. Après deux longues semaines atroces, à me morfondre sur mes petites histoires, j'avais fini par rentrer au Summer Camp. Livia avait raison, on fait tous des erreurs, et je ne pouvais pas fuir les miennes indéfiniment. Il fallait que je revienne, je n'étais pas lâche au point de rester à Londres jusqu'à la rentrée et puis, j'avais une autre bonne raison de revenir maintenant. Aussi sadique, méchante et improbable qu'elle soit. Wade. Ce bon gros bâtard de Wade. Si on m'avait dit quinze jours plus tôt que je retournerais à ce Summer Camp pourri en partie à grâce à lui, je l'aurais pas cru une seule seconde, et pourtant ..
Après des semaines difficiles, le destin m'avait enfin souri. A Londres plus précisément, dans le bureau de mon père où j'avais trouvé des documents qui impliquaient mon bouseux de demi-frère dans une sombre histoire de vol. Si vous m'aviez vu à ce moment là, quand j'avais compris ce que je tenais entre mes mains. Un sourire s'était dessiné sur mes lèvres, le premier depuis des jours. Ma vengeance tant attendue m'était servie sur un plateau d'argent, et bien sûr, je mourrais d'envie de partager la bonne nouvelle avec Wade.
J'avais déjà préparé le terrain en lui envoyant des textos, histoire qu'il commence à baliser tout seul, puis j'avais attendu quelques jours après mon retour au Summer Camp pour le contacter et lui donner rendez-vous. Oh ça oui, j'avais pris un malin plaisir à le faire mariner avec mes sous-entendus et mes silences mais qu'il se rassure, aujourd'hui j'étais prête à tout lui dire. Debout, bien droite sur mes stilettos et le regard froid, je l'attendais un peu en dehors du camp où je lui avais finalement donné rendez-vous. C'est que j'allais avoir besoin d'un minimum de calme pour lui balancer ce que j'avais à dire. J'ai failli attendre. dis-je avec un sourire mauvais lorsque je le vis enfin arriver.

hj:

Traînant légèrement des pieds et les mains dans les poches de mon short de plage, je me dirigeais en soupirant vers l'endroit où ma pouffiasse de demi-soeur m'avais donné rendez-vous. Honnêtement, j'étais loin de faire le malin. Au contraire, depuis qu'elle m'avait envoyé ses sms douteux, mon esprit travaillait à deux cents à l'heure, me demandant comment elle aurait pu avori accès à cette information sur moi. Ma conscience ne cessait de me répéter qu'elle bluffait, qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'il s'était passé lorsque j'étais ado et qu'elle me faisait croire qu'elle avait un truc contre moi rien que pour me faire chier. Pour autant, je n'arrivais pas à me détendre. C'est pour cette raison que je m'étais finalement décidé à la retrouver à ce rendez-vous, certainement le pire et le plus craignos que j'avais eu depuis des années. J'aurais préféré qu'on me voie avec n'importe quelle fille plutôt qu'elle. Je ne pouvait tellement pas la supporter, elle et ses air de princesse au balais dans le cul. Et je supportais encore moins le fait qu'on puisse avoir ce lien de la nature qu'on ne pouvait briser. Arrivant sur les lieux, j'aurais presque ri si je n'étais pas aussi anxieux tellement tout nous séparait, même notre apparence physique. Elle tirée sur quatre épingles, moi en short, t-shirt et tongs. Les opposés extrêmes. J'ai failli attendre dit-elle d'un ton mauvais, alors que je la toisais d'un air méprisant. Qu'est-ce que ça peut me foutre ? demandé-je avec un rire sans joie. Je m'appuyais contre le mur à côté d'elle en croisant les bras, sourcils froncés. Bon alors, qu'est-ce que tu me veux miss parfaite ?

Je lui lançais un rire moqueur et le toisais méchamment de haut en bas. Quel langage fleuri il avait là, comme si sa dégaine de con et ses fringues bon marchés étaient pas assez désolants. Il faillissait pas à sa réputation de gros cassos, ça c'était certain. J'serais toi j'arrêterais tout de suite l'attitude de merde. Et v'la qu'il se posait contre le mur en faisant sa tête de cochon. Aucune classe, vraiment. Je comprendrais jamais ce que mon père avait pu lui trouver de si particulier, au point de lui léguer une partie aussi importante de sa fortune. Et de lui avoir sauvé la mise quand il était plus jeune, ce que je venais de découvrir. Penser que mon père avait pu surveiller ce petit con pendant des années, le voir gâcher sa vie dans l'alcool et la drogue, devenir petit à petit le déchet qu'il était aujourd'hui et quand même l'accepter me dépassait complétement. Sept ans, et je n'avais toujours pas compris, et encore moins accepté la situation. M'enfin, heureusement pour moi les choses allaient s'arranger maintenant. Tu ferais moins le malin si tu savais tout ce que je sais sur toi. Je croisais les bras sur la poitrine et le regardais d'un air pincé. Qu'il me parle mal si ça lui chante, ça ne m'atteignait pas. J'étais en position de force dans l'histoire. Je le savais, tout le monde le savait, et particulièrement lui qui ne serait certainement pas venu s'il n'avait rien à se reprocher. D'ailleurs, quand je l'avais vu arrivé, je n'avais pas pu m'empêcher de ressentir un certain enthousiasme sadique. Si seulement il savait comme il allait déguster le pauvre ..

hj:

Tout chez cette fille me répugnait, à tel point que je me demandais comment c'était même possible que nous fassions partie de la même famille. Enfin non, elle était tout sauf ma famille. Ma seule famille c'était ma grande soeur Joan... et puis ça s'arrêtait là. A part elle, je n'avais personne. Loin de cacher le mépris qu'elle m'inspirait, je riais d'un rire sans joie alors qu'elle me faisait plus ou moins une mise en garde. Quoi ? Qu'est-ce qui te dérange ? demandé-je l'air amusé en la regardant droit dans les yeux, sachant très bien que mon existence même était une tâche dans sa petite vie parfaite. C'pas une attitude de merde, c'est ma manière de te témoigner toute l'affection que je te porte dis-je avec hypocrisie. Tu ferais moins le malin si tu savais tout ce que je sais sur toi dit-elle ensuite en croisant le bras, un petit air sur le visage qui me donnait l'impression que je sentais mauvais. Je la toisai du regard, sentant toute l'aversion que j'avais pour elle m'envahir, mais aussi la méfiance, et ce malgré moi. Que savait-elle exactement ? Je me sentais anxieux flippé même à l'idée qu'elle puisse avoir quelque chose contre moi. Elle avait parlé de prison... et je ne voyais pas trente-six conneries que j'avais faites qui pourraient m'y envoyer même des années plus tard. Je savais bien qu'elle finirait bien par me dire ce qui lui trottait dans sa tête de blonde machiavélique. Mais j'étais également certain qu'elle prendrait un malin plaisir à me faire psychoter. Ecoute pauvre conne, jsuis pas venu ici pour perdre mon temps à te regarder dans le blanc des yeux. Donc soit t'accouche, soit je me casse dis-je en perdant toute ironie, me foutant pas mal de l'insulter vu qu'elle, elle me menaçait.

HJ:

Bon Dieu, ce que ça pouvait être jouissif de le voir s’exciter tout seul comme ça. De le voir prendre son petit air pas content et blasé alors que je savais pertinemment qu'au fond, il devait stresser comme pas possible. Et punaise ce que j'adorais le titiller avec mes petits regards mauvais et mes sous-entendus évasifs. J'aurais continué longtemps s'il ne s'était pas énervé d'un coup, ce qui m'avait bien fait rire d'ailleurs. Wade ne semblait pas d'humeur joueuse, tant pis pour moi, j'allais devoir passer aux choses sérieuses. Ouuuuuh t'étais aussi délicat quand t'as cambriolé cette maison quand t'étais plus jeune ? Tu m'étonnes que ça ait mal tourné. dis-je bien fort, histoire de lui mettre un coup de pression. Avec un peu de chance ça le ferait baisser d'un ton, non parce que même si je m'amusais comme une folle, j'allais pas le laisser me parler comme ça. Je le regardais dans les yeux, froidement, un petit sourire au coin des lèvres. Il n'y avait personne aux alentours, pas d'oreilles indiscrètes pour nous entendre je m'en étais assuré. Mais ça, lui il ne le savait pas, alors m'entendre révéler ce que je savais si fort devait sans aucun doute bien l'emmerder. Mais bon, mis à part la vie de cette homme que t'as complétement ruiné, tu t'en sors pas mal je trouve. Un peu trop bien d'ailleurs. J'haussais les épaules, la mine satisfaite.

Victoria semblait prendre un malin plaisir à me faire languir, à jouer avec moi comme une psychopathe qui ferait des expérience sur les gens. J'avais laissé tomber les faux semblant et cette hypocrisie ridicule. Je n'étais pas comme elle, à faire la fouine pour arriver à ses fins. Au fond, je commençais à comprendre pourquoi elle m'était aussi antipathique. Elle avait exactement la même manière d'agir sournoise que ce connard d'Andy. J'avais toujours détesté les Eliot mais aujourd'hui, j'avais encore plus la certitude que c'était tous des enfoirés. Ouuuuuh t'étais aussi délicat quand t'as cambriolé cette maison quand t'étais plus jeune ? Tu m'étonnes que ça ait mal tourné lâcha-t-elle sur un ton qui me fit grincer des dents. Je jetai malgré moi un coup d'oeil autour de nous, car les choses se savaient si vite dans le coin. Manquait plus que tout le monde soit au courant et ouais, ça me faisait flipper. Comment pouvait-elle être au courant ? Comment c'était possible ? Sourcils froncés et poings serrés, je soutenais son regard de triomphe en tentant de garder mon calme. Mais bon, mis à part la vie de cet homme que t'as complétement ruiné, tu t'en sors pas mal je trouve. Un peu trop bien d'ailleurs. Elle était donc bien au courant. Et même si j'essayais de le cacher, c'était un véritable choc. Il n'y avait pourtant eu aucun témoins ce jour là, enfin... sauf mon "pote" de l'époque avec qui j'avais fait cette connerie monumentale. La culpabilité m'avait rongée pendant longtemps et encore aujourd'hui, je me sentais mal, comme une bête incapable d'être droit dans la vie. Ce côté là de ma personnalité, je l'avais enfouit au plus profond de moi. Et voilà que cette garce me ressortait tout dans la gueule. malgré tout, un sentiment au fond de moi me disait que c'était un juste retour des choses pour avoir prit la vie de cet homme, même si c'était par légitime défense. Je vois pas de quoi tu parles. T'as pas de preuves contre moi, les flics en ont jamais eus dis-je durement, sans ciller.

Putain, je le tenais ce petit con. Après tout ce temps, après toutes ces années à le détester viscéralement pour l'argent qu'il nous avait volé et le mal qu'il avait fait à ma famille, je le tenais enfin. La vengeance est un plat qui se mange froid et celui là, j'allais certainement le déguster trèèès lentement et le faire agoniser avec ce que j'avais appris sur lui. Ce gros cassos de Wade avait cambriolé une maison plus jeune et s'était battu avec le propriétaire, qui était mort des suites de ses blessures. Je n'avais pas eu de pensée particulière pour le pauvre homme en découvrant ça, pas plus que j'avais été surprise que mon débile de demi-frère ait pu faire ça. Au contraire, j'y avais tout de suite vu un don du ciel pour lui faire payer tout ce qu'il m'avait fait. Et Bon Dieu ce que ça faisait du bien d'avoir enfin cet ascendant sur lui après avoir été impuissante si longtemps ! Un petit rictus mauvais se dessina sur mon visage alors que Wade regardait autour de lui, inquiet. Oh ça, il pouvait l'être. T'es sûr ? Pourtant tuer un homme, ça s'oublie pas non ? Ou alors t'es encore plus pourri que ce que j'imaginais. Ce serait pas une surprise. Le ton de ma voix était toujours un peu fort, mais surtout froid et amer. Mon regard lui ne quittait pas le sien, je ne voulais pas rater ses airs perdus et stressés un peu instant, c'était bien trop exquis. Enfin, après quelques secondes sans rien dire j'ajoutais, telle une sentence. J'ai des preuves. Évidemment que j'en avais, je n'irais certainement pas me pavaner devant lui comme ça si je n'en avais pas. J'aurais pu bien sûr, pour l'emmerder et jouer avec ses nerfs, mais pour ce que je comptais faire de lui à l'avenir j'avais besoin de bases plus solides.

T'es sûr ? Pourtant tuer un homme, ça s'oublie pas non ? Ou alors t'es encore plus pourri que ce que j'imaginais. Ce serait pas une surprise. Non, ça ne s'oubliait pas. Ça vous rongeait pendant des années même, et parvenait encore à vous réveiller parfois la nuit. Je me souviens encore de cette journée de merde où j'avais accepté de participer au coup. J'étais un vrai petit con à l'époque, un délinquant mineur qui pensait maîtriser sa vie alors que tout m'échappait. Je n'avais pas d'argent, aucun avenir, et tout était bon pour ramener du fric à la maison pour pouvoir bouffer, mais aussi pour me payer ma came à laquelle j'étais déjà bien accro à l'époque. En agissant ainsi, je me sentais puissant, et je me créais la douce illusion que j'arrivais à me débrouiller. Sauf que ce jour là, rien ne c'était passé comme prévu. Le proprio nous avait coincé, et alors qu'il m'avait attaqué avec un couteau, c'était finalement moi qui l'avait planté. J'avais seize ans. Et si la police ne n'était jamais remontée jusqu'à moi, je portais toujours le poids de la mort de cet homme. Je restais silencieux face aux accusations de Victoria, tentant de me protéger un maximum même si je sentais au fond de moi que j'étais grave dans la mouise. J'ai des preuves lâcha-t-elle comme une sentence. Comment ? Par qui ? Mon cerveau tournait à mille à l'heure alors que mon pouls s'accélérait en sentant la panique m'envahir. Si elle avait vraiment des preuves... qu'allait-elle faire ? M'envoyer en prison pour le restant de mes jours ? La peur me prenait à la gorge malgré moi, même si je m'évertuais à garder un visage impassible. Prouve-le.

Un sourire naquit au coin de mes lèvres. Ce que je venais de dire avait fait son effet, je le savais, ses airs stoïques ne trompaient personne. Prouve-le. Je soupirais, satisfaite, et continuais de le regarder avec un certain amusement encore quelques secondes avant de prendre mon sac et de l'ouvrir devant lui. Le suspense avait assez duré. Lentement, je sortis une grande pochette dans laquelle j'avais rangé tout ce que j'avais trouvé. Mon père avait fait les choses bien, il fallait l'admettre. Avec son argent et ses petits arrangements, il avait réussi à obtenir une copie du dossier de l'affaire, ainsi que les preuves impliquant Wade qui elles, avaient tout bonnement été effacées du dossier. Empruntes, témoignages, petits indices laissés sur place .. Mon père avait réussi à intercepter les choses à temps, avant que la police ne coince Wade. Heureusement pour lui, parce que parti comme c'était la police n'aurait eu aucun mal à l'inculper pour quelques années. Surtout vu son casier judiciaire de l'époque, que mon père avait bien sûr réussi à effacer. Parmi les autres preuves que j'avais, le témoignage recueillit par l'homme que Wade avait tué, et une reconnaissance de dette qui prouvait que mon père avait versé de l'argent à la famille de cet homme pour que lui et ses proches ne parlent pas. C'était bien sûr ces documents là que je présentais à mon demi-frère, pour le blesser plus encore. Au passage, je lui tendais quelques photos de l'homme en question, que la police avait prises après qu'il ait été poignardé. C'était gratuit, et fait avec plaisir. Ce sont des copies. Les originaux sont dans un endroit sûr. Allais-je lui dire comment j'avais eu ces informations, et que mon père avait été celui qui l'avait protégé durant toutes ces années ? Certainement pas. Il avait déjà bien trop profité de ma famille. Et puis, s'il savait qu'il s'agissait de lui, il pourrait s'en servir contre nous. Après tout, nous avions autant à perdre si ça se savait : que mon père ait protégé un homme coupable d'homicide, ce n'était définitivement pas une bonne publicité. Je m'étonnais d'avoir su trouver tous ces documents si explicites dans son bureau d'ailleurs, même si j'avais du creuser dans ses cachettes pour les avoir.

hj:

Victoria avait l'air tellement sûre d'elle que de minutes en minutes, je sentais mon assurance s'envoler. Elle disait avoir des preuves, et de mon côté je savais que je ne lâcherais rien tant que je n'aurais pas la certitude que je suis coincé. Jusqu'au bout, j'eus l'espoir que tout ça n'était une mascarade. Mais au moment où je la vis prendre des documents dans son sac pour mes les tendre, je sentais mes espoirs s'écrouler. Tout un tas de preuves s'étalaient devant moi, mettant en évidence ma culpabilité dans cette affaire qui avait mal tournée. La boule au ventre, je découvrais tous les documents écartés minutieusement je ne savais comment et qui, je le savais, pouvaient causer ma perte. Lorsque mes yeux tombèrent sur les photos de l'homme que j'avais blessé, j'eus presque envie de vomir tellement tout ça me retournait. Ce sont des copies. Les originaux sont dans un endroit sûr. Mes yeux allaient d'un bout à l'autre du dossier, examinant le tout avec crainte et application afin de m'assurer de leur exactitude. Et petit à petit, je sentais le découragement et la colère me gagner alors que je savais qu'elle me tenait. Où as-tu obtenu tout ça ? demandé-je sans lever les yeux, le ton plus dur que jamais. Parce que je savais qu'elle se délectait de tout ça. Elle se délectait que j'ai été mêlé à des histoires pas nettes dans ma jeunesse, qu'elle puisse me coincer comme une mouche et me détruire pour son bon plaisir. Mais qu'est-ce qu'elle pouvait bien comprendre à tout ça elle hein ? Elle qui avait toujours eu tout ce qu'elle voulait dans sa petite famille parfaite. Elle, elle n'avait pas connu la misère, le fait de devoir travailler à même pas douze ans parce que ton père est un ivrogne, un incapable qui délaisse sa famille et que vous n'avez rien à bouffer dans votre assiette, aucune fringue à votre taille à se mettre sur le dos. Et le pire, c'était parfois de se dire que moi aussi, j'aurais pu avoir un toit rassurant, un père qui s'occupe de moi et tout ce qui va avec. J'aurais pu avoir une mère encore à mes côtés, qui soignerait son cancer à l'aide de chimio. J'aurais pu être à sa place. J'étais juste pas né au bon endroit, ni au bon moment. A cet instant, je me rendait compte à quel point je détestait cette femme qui se tenait en face de moi. Qu'est-ce que tu veux de moi ?