Un clin d’œil à Alejandro et je quittais le balcon pour rejoindre ma chambre. La pièce avait été entièrement nettoyée en notre absence, et mes paquets avaient soigneusement été déballé et rangés dans les armoires. Il me fallut une demi-heure à peine pour faire ma valise, en laissant seulement de côté les affaires dont j'aurais besoin le lendemain. Une fois mes affaires préparées, j'enfilais une nuisette et me glissais sous les draps pour m'endormir presque instantanément.

Le lendemain, le réveil sonna en début de matinée. Je me levais, moins difficilement que la veille, et filais directement dans la salle de bain pour prendre une bonne douche, et me préparer. Ce ne fut qu'une heure plus tard, bien apprêtée et après avoir terminé de ranger toutes mes affaires dans ma valise, que je sortais de ma chambre pour filer dans la cuisine. Les employés de l’hôtel étaient déjà passé par là, puisque sur la table de la salle à manger était disposé tout un assortiment de bonne choses pour le petit déjeuné. Pour ne pas changer mes bonnes habitudes je m'enfilais un grand café, et mangeais tranquillement, la tête ailleurs. Dans quelques minutes, le chauffeur que j'avais missionné pour me ramener au Summer Camp serait là, et mon escapade à Las Vegas serait définitivement terminée. Alejandro lui, devait sûrement être encore en train de dormir puisque je le l'entendais pas. Je terminais donc mon petit déjeuné, filais une dernière fois dans la salle de bain et enfilais ma veste. Mes sacs sur le pas de la porte, j'appelais la réception pour qu'ils viennent tout chercher. La réceptionniste m'informa que ma voiture était arrivée, alors je lui demandais d'attendre un peu, le temps de dire au revoir à Alejandro. Je raccrochais, et me dirigeais vers sa chambre. Après avoir toqué à sa porte, j'entrais doucement à l'intérieur et m'assis sur le rebord de son lit. Ma voiture est arrivée, j'dois y aller. Merci pour ce week-end, j'ai vraiment apprécié. Il faudrait qu'on se refasse ça à l'occasion. Je lui souris avec tendresse et le pris dans mes bras pour une dernière embrassade. Puis je me levais, passais sa porte que je refermais au passage, et quittais la suite pour retourner en Arizona tandis que des employés s'occupaient de mes affaires dans l'entrée.