Alejandro feat. Orlane

we can't predict anything.

Ma réaction pourrait paraître débile, mais c'était la seule façon pour moi de me préserver. Dès que quelque chose ou quelqu'un venait me heurter, je faisais tout pour fuir, tout ça parce que j'étais incapable de voir les réalité en face. Sauf que cette fois, l'eliot était bel et bien devant moi, et il n'était pas question pour moi de lui mentir, il ne m'en laisserait même pas l'occasion. J'étais comme coincée, bien obligée à devoir lui donner des explications plausibles. "Pourquoi tu t'embêtes? Je ne t'ai rien demandé et je n'attends rien de toi." Il n'avait pas tord, j'étais moi même partie dans un délire insensé qui ne se résumait définitivement à rien. Je me contentais simplement de hausser les épaules en guise de réponse, ne trouvant rien à ajouter de plus puisqu'au fond il avait raison. "C'est drôle, c'est toi qui me parlait de vivre au jour le jour, de profiter, carpe diem, tout cela. Pourtant, tu sembles plus préoccupée que moi." Ca devenait presque aberrant de voir qu'il n'avait jamais tord. J'étais la première à lui conseiller de vivre au jour le jour, et voilà que je faisais tout l'inverse. D'ailleurs, sa remarque m'arracha un fin sourire alors que la situation semblait l'amuser. Et avant même que je ne puisse lui donner une réponse, il déposa un baiser furtif sur mes lèvres auquel je ne m'y attendais absolument pas. D'ailleurs la surprise était clairement visible sur les traits de mon visage alors que je le fixais instantanément. "Faut croire que j'ai moi aussi mes petits moments de faiblesse." soufflais-je d'une voix plus éteinte suite à son geste, décidant tout de même de donner une réponse à ses précédentes paroles. "Depuis quand tu m'embrasses en public?" demandais-je alors qu'un sourire se dessinait à nouveau. C'est vrai, nous n'étions pas n'importe où, nous étions dans les couloirs de l'université, là où des étudiants déambulaient incessamment alors que notre relation était toujours resté à l'abris du moindre regard curieux.

Orlane feat. Alejandro

we can't predict anything.

À bien y repenser, Orlane aurait pu mal prendre ce qu'il venait de dire, comme quoi il n'attendait rien d'elle. La Brésilienne parut comprendre où il voulait en venir et fit même un sourire. Du coup, aucune inquiétude à se faire. D'ailleurs, il en profita pour renchérir et lancer que cela devrait être lui qui se préoccupe davantage des apparences et tout le reste. Comme pour montrer qu'il était loin de se préoccuper de ce que les gens pensent, entre autre, il embrassait Orlane, d'un petit baiser, bref, furtif même, mais quand même. Cette fois, il avait pris la Mather de court, ce qui n'est pas peu dire! Cela le fit légèrement rire.

-Si, il faut croire.

Puis, la belle brune demandait pourquoi il l'embrassait en public. C'est vrai que jusqu'ici, il avait gardé un minimum de discrétion sur leur proximité. Orlane ne semblait pas avoir trouvé son geste déplacé pour autant. Ce fut son tour d'hausser des épaules, pas l'air très soucieux qu'ils aient été vus ou quoique ce soit.

-Depuis que j'en ai envie.

L'Espagnol jetait un bref coup d’œil à sa montre, puis parla à nouveau.

-Le temps passe si vite lorsque nous sommes en bonne compagnie. Je dois filer. Ça m'a fait plaisir de te revoir Orlane, j'espère que tu vas me recontacter, ou débarquer chez moi sans prévenir, peu importe.

Alejandro n'a pas pour habitude de tenter de rejoindre une fille pendant des semaines pour ensuite passer l'éponge sans plus. Il avait sa petite revanche en tête. Si Orlane voulait le revoir, elle sait comment le rejoindre et puis il n'est pas difficile à trouver du reste, elle sait où il habite. Il a couru après elle, maintenant, c'est au tour de la Mather de courir un peu. D'ailleurs, après avoir esquissé un petit sourire empreint de malice, il reculait de quelques pas avant de se retourner, l'air décider à partir et à laisser la pauvre Orlane ainsi, sauf autre surprise.

Alejandro feat. Orlane

we can't predict anything.

Je ne pouvais pas toujours paraître insouciante, certains événements prenant parfois des proportions devenues incontrôlables, un peu comme maintenant. J'étais entrain d'enfreindre une règle primordiale en m'attachant à l'eliot, et il m'était désormais impossible de faire comme si de rien n'était. Me prenant par surprise, il déposa un bref baiser sur mes lèvres comme si de rien n'était, ne me laissant même pas la peine d'avouer mes petites faiblesses. Le regard scrutant les alentours, certains regards n'avaient surement pas manquer ce geste furtif et si soudaire il était plutôt facile de m'atteindre même si je prétendais le contraire. Le beau brun était clairement une menace, et c'est avant tout pour ça que j'avais pris mes distances ces dernières semaines. Pris de court, son geste m'alerta aussi tôt sachant qu'on était entouré de plusieurs de personnes. Le regard scrutant les alentours, certains regards n'avaient surement pas manquer ce geste furtif et si soudain. "Depuis que j'en ai envie." Je le regardais toujours d'un regard interrogateur, ne me plaignant pas pour autant de ce qu'il venait de faire. Ce n'est pas non plus comme si ça me dérangeait, bien au contraire, mais que ça m'étonnait juste de lui. "Moi qui pensais que tu préférais sauver les apparences." concevais-je d'un fin sourire sur les lèvres, assez amusée par cette situation devenue intriguante. "Le temps passe si vite lorsque nous sommes en bonne compagnie. Je dois filer. Ça m'a fait plaisir de te revoir Orlane, j'espère que tu vas me recontacter, ou débarquer chez moi sans prévenir, peu importe." Sur ces mots, il recula de quelques pas, bien déterminé à me laisser alors que je ne le lâchais pas du regard. "Hum, peut-être bien que oui, peut-être bien que non." dis-je sur un empreint de mystère alors qu'il était bien évident que j'allais très vite lui donner un retour. J'aurais pu le retenir encore un peu plus longtemps, mais je ne voulais pas venir bouleverser son emploi du temps, je n'avais pas le droit après l'avoir éviter durant plusieurs semaines.