J’ai fais beaucoup de conneries dans ma vie. J’ai dis des choses qui étaient très blessantes, que je le veuille ou non. J’ai repoussé des personnes que j’aimais plus que tout mais par peur d’être blessé, je m’en étais éloignée. Je ne le faisais pas spécialement exprès ou pour être méchante, c’était tout simplement une habitude que j’avais prise pour me protéger alors que j’étais dans le système. C’était un cauchemar, je détestais le système et je détestais tout autant mon tuteur a ce temps-là. Il y avait tellement de choses que je détestais, de personnes que je haïssais, a qui j’en voulais de m’avoir laisser dans la misère du système. C’était pas quelque chose de joyeux. Et après, le gouvernement se demandait pourquoi la plus part des gens issues de ce milieu finissaient quelques peu délinquant. J’avais moi-même été vers le strip, avant meme de commencer l’université. C’était tout simplement que pas tout le monde avait la chance de se faire adopter rapidement par une belle famille, et moi j’avais du attendre des années avant de finalement me faire adopter, alors je m’étais laissée aller dans la débauche, dans le milieu de mes amis. Je pouvais pas dire que je n’étais pas tombée bien avec ma vie au final, que j’avais de l’argent a ne plus en finir, que mes parents m’avaient malgré leur mort appris des valeurs importantes et que j’étais dans une des meilleure université du pays. Puis, j’avais deux magnifiques enfants dont je ne pouvais pas rêver mieux. Ils m’avaient sauvé a plusieurs reprises et je leur en serais reconnaissant pour toujours. Ils me permettaient aussi, d’être calme alors que j’étais avec Alex. J’aurais pu l’engueuler comme pas possible pour sa connerie, mais a la place, je parlais normalement. Je voulais pas perdre Alex, on s’était deja tellement perdu, mais c’était different a chaque fois. Je n’avais jamais eu le risque de vraiment le perdre jusqu’a maintenant. « T'es ma meilleure amie, et j'ai besoin de toi »  Trop d’emotions la, je me retenais vraiment de pas pleurer. “I need you too…” Lui répondais-je d’une petite voix.

LUNDI 26 JANVIER
Depuis un moment, les choses étaient compliquées entre Feldt et moi, et ça avait commencé quand j'ai causé l'accouchement des jumeaux, et les choses ne sont pas allées en s'arrangeant avec le temps. Il faut dire qu'on a pas les caractères les plus faciles à vivre et les plus compatibles, au contraire. Alors quand on enchaine les bourdes, autant d'un côté que de l'autre, au bout d'un moment on en peut juste plus. Juste... on a plus la force de se battre pour une amitié qui compte autant que celle qu'on avait. Et puis un coup de feu, une balle qui transperce mon torse. Voilà ce qu'il avait fallu pour qu'elle vienne me voir et s'excuse, me disant alors toutes les choses gentilles que je rêvais d'entendre. Je sais que je ne suis pas blanc dans l'histoire, j'ai mes torts. Mais j'avais toujours pensé qu'elle allait un peu loin dans ses réactions. Certes, j'aidais pas à calmer le jeu mais voilà. Et du coup, l'entendre dire qu'elle veut que je la pardonne, c'était au delà de mes espérances. « I need you too… » Je souriais en resserrant encore plus ma main autour de la sienne. Les enfants étaient calmes et nous, on se retrouvait. L'image était belle quand même et je regretterais presque que personne d'autre ne soit là pour immortaliser l'instant. « Come here.. » disais-je en lâchant sa main et ouvrant les bras afin qu'elle vienne s'y réfugier pour qu'on partage ne serait-ce qu'un câlin de réconciliation. En espérant que rien ne vienne troubler nos retrouvailles avant un bon bout de temps.

Je réagissais parfois, souvent de manière assez extreme. C’était pas par méchanceté. J’avais tout simplement appris a me défendre de cette manière. C’était mon mur, ce mur qui me protégeait de ma souffrance. Mais au final, derrière ou devant ce mur, je souffrais tout de même parce qu’il y avait quelque chose qui me manquait. Je savais toute fois que je n’étais pas sure d’avoir ce quelque chose a nouveau. Peut-être que j’avais tout simplement ruiné toutes mes chances au bonheur. Je refusais d’y croire. Ce n’était pas parce qu’a nouveau, j’étais envahie de cauchemar que je devais me refermer dedans. Je le refusais cette fois-ci. J’avais deux magnifiques enfants a élever, des enfants qui me donnaient le sourire et la force tout les jours pour continuer de me battre. Alex lâchait alors ma main en me disant de venir. Je me levais de mon siège pour venir me blottir dans ses bras. Ca faisait tellement longtemps qu’on avait plus partagé ce genre de moment. Dire que j’aurai pu ne plus jamais en partager si jamais la situation avait été beaucoup plus pire que cela. “I really missed this, you know…” Dis-je alors en regardant mes enfants joués entre eux. On restait comme ça pendant quelques heures, entrain de parler de tout et de rien avant que finalement je le laisse pour qu’il puisse se reposer.