Eh bim, évidemment, je ne pouvais pas rester longtemps dans la même pièce que Demyan sans que la vérité ne me rééclate au visage : Je l’ai quitté en décembre. Je dois en assumer les conséquences. J’aurais du me sauver tant qu’il était endormi. Il ne m’aurait pas vu, pas parlé, il croirait toujours que je le déteste… D’ailleurs, est-ce qu’il le croit encore ? Allez savoir… Il venait bien de me dire que loin de lui, c’était ma place. Aha. Je riais amèrement intérieurement. J’avais mal au cœur. Je m’étais donc redressée, lâchant sa main brusquement. Je frissonnais presque face à ce détachement brusque. Comme un retour de claque. "Tu supposes..." répéta-t-il en écho à ma phrase, avant de demander "Quoi?" Je relevais les yeux pour le regarder, déglutissant. Quoi « quoi » ? Il attend quoi de moi ? (Ow, trop de quoi) Je secouais alors la tête, tout simplement, en croisant les bras, frustrée. « Est-ce que ça a vraiment de l’importance ? » Est-ce que t’en a quelque chose à faire, Demyan, est ce que nous deux ça a encore un sens pour toi, après que je t’aie laissé ? Il détourna les yeux, et je finis par faire de même, essayant de m’échapper. J’aurais voulu qu’il me retienne. Et pourtant… "Oui, tu as raison. Puis toi aussi tu devrais aller te poser, tes côtes... En ont besoins." Bahaha. Ouais, mes côtes en ont besoin. En fait là tout ce dont j’ai besoin, c’est de retourner me rouler en boule dans mon lit pour me vider de toute l’eau que j’aie dans le corps en pleurant. Yay, how joyful comme programme. « T’inquiètes pas, de toutes façon, sans mes cours, j’ai pas grand-chose à faire, à part rester chez moi. » Je soupirais, et me relevais correctement, reposant une dernière fois mes yeux sur Demyan. J’aurais voulu reprendre sa main. Embrasser son front. Lui dire de se reposer, de se ménager, de me tenir au courant. Mais je n’avais plus aucun droit sur lui. La gorge nouée, je dis alors simplement en reculant vers la porte : « Prends soin de toi… S’il-te-plait. »
© dark dreams.

Ouais, après tout fallait pas oublier qu'elle m'avait quitté car je l'avais profondément blessé alors je n'avais pas trop à lui demander. Pourtant... J'aimais qu'elle soit là, qu'elle soit venu pour me voir, qu'elle me parle bien que se soit tendu. Mais se n'était pas fait pour durer... L'ambiance changea bien vite quand j'ai utilisé le mauvais mot. Maintenant elle fuyait. Moi j'étais curieux et ça ne donnait rien hormis la faire reculer d'avantage « Est-ce que ça a vraiment de l’importance ? », je n'avais pas envie de me prendre la tête avec elle, pas maintenant, pas comme ça. Puis j'en avais assez fait la concernant donc, je n'insistais pas "Non... Non ça n'en a pas au fond." peut importe comment elle allait le prendre, j'avais pas envie de ça. Du coup, même si j'en avais envie, je ne la retenais pas, l'encourageant même à repartir d'ici et elle ne se faisait pas prier « T’inquiètes pas, de toutes façon, sans mes cours, j’ai pas grand-chose à faire, à part rester chez moi. », pour finir dans un soupire en se relevant. Je me contentais de la regarder, peiné et encore un peu dans le gaz. Je ne répondais rien, la laissant finir par un triste « Prends soin de toi… S’il-te-plait. », me mordant la lèvre inférieur, je répondais alors un simple "Ne t'en fais pas. Fais en autant." avant de la regarder partir une pointe sur le coeur. J'avais horreur de la voir partir, ça faisait déjà deux fois et ça piquait toujours autant...

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Comment est-ce qu'on a pu en arriver là, tous les deux ? A parler presque comme des étrangers parfois, alors que dans le fond, il faisait partie des personnes qui me connaissaient le mieux au monde ? Un moment, sa main dans la mienne, j'ai cru m'être rapproché de lui... Puis, le fossé s'est à nouveau agrandi. Douloureusement. "Non... Non ça n'en a pas au fond." Mon coeur se serra de la pire des façons qui soit, se contractant si douloureusement que je le sentait compresser ma poitrine. Allez, Roxanna. Tu l'as cherchée, cette situation. Alors, je partais. J'aurais voulu qu'il me retienne, mais c'était pas le cas. Et je pouvais pas faire demi tour après l'avoir quitté, peu importe combien j'étais encore amoureuse de lui. Ce serait injuste de ma part, de faire le yoyo avec lui. Et visiblement... Il n'en avait pas envie. Je lui demandais alors, une dernière fois, de prendre soin de lui. Je savais combien il avait tendance à ne pas se ménager. "Ne t'en fais pas. Fais en autant." Je hochais la tête, sans même le regarder. Tournant le dos. Puis, je sortais de sa chambre, me maudissant intérieurement d'y avoir mis les pieds. Pourquoi est-ce que ça fait toujours aussi mal ?

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FIN DU RP