J'avais beaucoup de mal à me remettre de ce qu'il venait de se passer. Entre une arme, la peur, la panique, la souffrance et le sang, c'était beaucoup trop. J'avais vécu des choses assez horribles dans mon enfance et là j'pouvais bien dire que je rajoutais cet événement à ma catégorie des moments horribles de ma vie. Et cette fois je n'arrivais pas à garder le sourire comme j'y arrive si bien d'habitude. Pourquoi ? Parce qu'après la fin de la prise d'otage j'aurai pu simplement rentrer chez moi en me remémorant les affreuses visions que j'avais pu voir, mais non en sortant de l’amphithéâtre je me retrouvais dans une ambulance qui emmenait Maxime jusqu'à l'hôpital. Oui en effet je trouvais l’événement aussi affreux parce que Maxime s'était fait tirer dessus et j'crois que je serai même pas capable de décrire l’inquiétude que j'avais pour lui en se moment. De l'ambulance jusqu'à l'hôpital je n'avais pas une seule seconde lâcher la main de mon amoureux tout en ne m'arrêtant pas de supplier les médecins afin qu'il le soigne et qu'il se réveille. Mais je savais que pour l'instant il ne pouvait rien faire. Une fois arrivé à l'hôpital on me pris malheureusement Maxime, j'avais limite envie de faire un scandale qu'ils osent me séparer de lui tellement j'étais à bout de nerfs même si je savais très bien que les médecins l’emmenait en bloc opératoire afin de le soigner. J'avais alors rejoins la salle d'attente faisant les cent pas pendant des heures et des heures, je ne faisais que me poser des questions et m'inquiéter. Et à chaque fois que je croisais un médecin je me jetais sur lui pour savoir si il y avait des nouvelles mais on me disait encore et toujours de patienter et surtout de me calmer. Merde comment je peux être capable en sachant que l'homme que j'aime est danger et que j'pourrais peut-être jamais plus le revoir ? Cela faisait maintenant plusieurs heures que j'attendais encore et toujours. Mais finalement le médecin de Maxime vint vers moi pour me dire qu'il était sortie du bloc et que je pouvais maintenant aller le voir. Je ne le laissa même pas finir sa phrase que je courais rapidement jusqu'à sa chambre d'hôpital où j'entrais doucement vu qu'il avait l'air de dormir. Je m'approchais alors pour venir m'asseoir sur la chaise près du lit et glisser ma main dans celle de mon homme. J'inspirais alors longuement j'avais juste envie de craquer, cet endroit me rappelais de trop mauvais souvenir du passé et ça avait surtout été une longue journée pas facile et maintenant tout ce que je voulais c'est que Maxime me dise de lui-même que ça va. Si seulement tu pouvais me dire que tu vas bien et que tu vas t'en sortir.. Je te jure que si tu te réveilles pas, c'est moi qui viens te tuer pour avoir voulu faire ton héros à la con. Dis-je en secouant doucement ma tête, je ne savais pas si il m'entendait, mais j'avais besoin de lui parler ou simplement de tout lâcher après ces longues heures abominable. Je levais doucement sa main que je tenais toujours dans la mienne pour la rapprocher de mon visage et venir y poser un baiser. J'ai besoin de toi tu sais.. Et si tu savais comme je m'en veux d'avoir mis autant de temps à m'en rendre compte alors que maintenant tout ça me semble tellement logique que je veuille que tu sois la personne qui sera toujours près de moi. J'ai tellement chance de t'avoir et d'être aimée par toi.. J'ai bien entendu tes mots tout à l'heure et j'voulais pas que tu me dises ça alors que tu pensais que t'allais plus jamais me revoir. Mais non tu vas t'en sortir et on va être heureux et là quand on passera une belle soirée tous les deux je te dirai que je t'aime aussi. Parce que ça sera le bon moment même si je sais que tu n'as pas besoin d'entendre ces trois petits mots pour savoir à quel point je t'aime. Au fur et à mesure de mes paroles je m'étais mise à pleurer et j'en avais vraiment honte, mais je craquais et je ne contrôlais rien. Je finis par poser ma tête contre son buste tout me serrant contre lui n'étant à présent plus vraiment capable de contenir mes larmes.

Dans un moment comme ça les minutes paraissaient pour des heures, j'avais du attendre pendant au moins quatre heures que Maxime soit placé dans une chambre et croyez-moi j'avais l'impression de m'inquiéter depuis plusieurs jours. Mais une fois qu'il m'annonça que l'opération était terminé et qu'il était dans sa chambre je me rua vers celle-ci pour enfin le retrouver. Je m'étais alors mise près de lui pour lui dire tout ce que je ressentais, c'était peut-être bête en sachant qu'il n'était pas réveillé et je disais peut-être tout ça dans le vent mais d'un certain côté ça me faisais du bien de m'exprimer. Ouais enfin tellement de bien que j'avais finis par craquer accablée par toute la pression vécue dans cette journée. Je me tenais donc sur le buste du mather attendant encore et encore pour qu'il se réveille. Et c'est quand se fut le cas une heure après que je m'étais limite endormie près de lui mais c'est sa voix que j'aimais tant qui me réveilla. Je me redressais alors doucement en passant ma main sur mes joues pour y enlever mes larmes, j'voulais pas qu'il sache que j'ai pleurée mais bon y'avait pas besoin de voir mes larmes rien qu'à ma tête ça se voyait. Je souriais alors en voyant Maxime éveillé, mon dieu qu'est c'que j'étais soulagée. Je venais alors prendre son visage entre mes mains pour l'embrasser avec tout mon amour, normal aujourd'hui j'avais vraiment cru que j'allais le perdre. T'es réveillé.. Dis-je d'un petit sourire en le regardant alors que je me replaçais bien sur ma chaise pour qu'ensuite ma main vienne prendre la sienne. Pouah j'étais toute chamboulée là. J'ai eu si peur.. Je te déteste tellement d'avoir risqué ta vie de cette façon. Imagine les médecins auraient rien pu faire pour toi, qu'est c'que je fais moi sans toi après hein ? Oui j'étais énervée contre lui mais en même temps j'arrivais tellement pas à lui en vouloir parce que oui j'étais tellement contente de le savoir en vie.

Bon maintenant que je le savais en bonne santé et vivant je devais me calmer un peu et me rassurer mais c'était pas facile parce que je me disais ce qu'il aurait pu arriver si les ambulanciers étaient arrivés plus tard. Je savais que c'était me prendre la tête pour un rien mais c'était plus fort que moi, j'avais la mauvais habitude de souvent dramatiser les choses. Mais en même temps normal, Maxime c'est mon copain et je l'aime, c'est plutôt logique que je m'inquiète autant non ? Il venait donc de se réveiller et avant de lui faire des reproches j'étais venue l'embrasser parce que ouais j'étais trop contente de le revoir, et puis c'est un peu comme dans les films quand la fille reçoit le besoin énorme d'embrasser son amoureux après l'avoir perdu de vu ou quelque chose de se genre. Et bien croyez-moi c'est pas un cliché se truc, c'est vraiment vrai. Mais bon après je n'avais pas pu m'empêcher de lui reprocher d'avoir fais le héros mais bon c'était un mec bien et je m'imagine qu'il n'a pu s'en empêcher. Oui heureusement qu'elles sont arrivés assez vite mais imagine que ça ne soit pas le cas ? Tu serais mort et voilà ? Enfin bref, refais plus jamais ça Maxime. Et quand je disais ça j'étais vraiment sérieuse, j'voulais plus qu'il me fasse de peur pareil. J'hochais ensuite ma tête quand il me demanda d'aller voir un médecin pour qu'il vienne le consulter, je me levais alors venant déposer un baiser contre son front pour ensuite chercher un médecin pour qu'ensuite il entre dans la chambre du brun pour ensuite lui dire tous les détails de son cas. Et j'écoutais tout en même temps et j'étais plutôt rassurée de savoir que ça irait mieux même si il n'allait peut-être pas marcher pendant un moment.

J'pouvais pas m'empêcher de me dire que Maxime était quand même un petit con, c'était peut-être méchant et égoïste de dire ça mais j'en avais rien à foutre qu'il sauve la vie d'une fille si ça m'était la sienne en danger, fin j'sais pas pour moi il passait avant tout le monde. C'est normal non ? En tout cas il avait plus intérêt à mettre une nouvelle fois sa vie en danger, j'pense que sa période super-héros pouvait se finir maintenant. T'as bien de la chance d'être pas mort, parce que sinon je t'aurais ramené à la vie pour te tuer une nouvelle fois d'avoir fais une connerie pareil. Dis-je d'un petit sourire amusée pour ensuite sortir de la chambre et aller voir un médecin pour ensuite revenir avec lui afin qu'il explique toute la situation à Maxime. Evidemment j'étais assez rassurée d'entendre que l'opération c'était bien passé et qu'il pourrait à nouveau marcher dans deux mois. C'est clair qu'il avait eu de la chance vu qu'il aurait pu être paralysé à vie donc bon, après j'espérais vraiment qu'il puisse refaire du tennis parce que je sais ô combien il en a besoin dans sa vie. Une fois que le médecin partie je refermais la porte de la chambre derrière lui pour ensuite revenir près de Maxime et de m'asseoir à ses côtés sur le lit tout en revenant prendre sa main. Mais non t'en fais pas ça ira vite.. Faut voir les bons côtés aussi, tout le monde sera à tes petits soins ce qui est pas quelque chose qu'on peut avoir tous les jours. Et autre bon côté tu vas devoir me supporter tous les jours jusqu'à que ça aille mieux parce que je te laisse pas moi. Dis-je d'un doux sourire alors que je venais lui voler un baiser, j'essayais de le rassurer comme je peux même si au fond j'sais que c'est pas facile de savoir qu'on peut pas bouger pendant un bon paquet de jour.

Je lui fis un petit sourire sincère quand il s'excusa d'avoir mis sa vie en danger, de toute façon ce n'était plus vraiment la peine d'en parler vu que ce qui était fait, était fait et le retour en arrière est malheureusement impossible. Le médecin était donc entrer dans la chambre afin de tout expliquer, évidemment j'étais rassurée de savoir que tout allait bien, maintenant la seule chose que nous avions à espérer c'est qu'il puisse rejouer du tennis, je me souviens d'ailleurs lui avoir demander de m'apprendre à y jouer. Une fois que le médecin fut sortie je venais m'asseoir sur le lit de Maxime tout en essayant de le rassurer, mais c'était pas vraiment facile vu la situation. Je sais Maxime.. Dis-toi que c'est juste pendant deux mois et que t'as eu la chance que ça ne soit pas toute ta vie. Et puis c'est pas parce que tu vas être en fauteuil roulant que tu vas faire l’ermite chez toi. Dis-je en haussant mes épaules tout en souriant doucement, bah quoi ? J'essayais de trouver les meilleurs mots pour que ça aille mieux et qu'il ne désespère pas trop de sa situation. T'occupes pas de moi pour ça, la seule chose dont t'as besoin de t'occuper c'est ta santé. Bah oui je m'en fichais de sécher des cours pour lui ou même passer la plupart de mon temps à m'occuper de lui, c'était des sacrifices que je pouvais faire sans problème.