« Je sais pas si Nemesis a quelque chose à voir avec les accusations des chefs de maison, mais ce que je peux t’assurer, c’est que Nemesis n’a rien à voir avec les agressions. » J’espère bien que Nemesis n’a rien à voir avec ces agressions. Si non, cela voudrait dire qu’Holly a fondé un club d’agresseurs.. et nan, je ne veux même pas y croire. Les violeurs sont simplement des étudiants, ou même pas, qui ont une case en moins dans la tête. Je doute qu’il y ait des circonstances atténuantes. « J’avoues qu’ils doivent profiter de la situation, mais c’est pas eux qui ont poussé le Conseil d’Administration de douter du système des maisons. Tous les étudiants agressés sont liés aux confréries, avoues que c’est bizarre non ? On est des milliers d’étudiants ici, vous êtes quoi.. un cinquième de tous les étudiants et comme par hasard, seulement des étudiants de ce un cinquième de la population Harvardienne s’est faite agresser.. » J’arque un sourcil. Elle insinue quoi exactement ? Que les agresseurs s’en prennent uniquement au étudiant des confréries ? Nan, se serait idiot de se restreindre à un petit groupe. Si c’était le cas, ils auraient préparés une liste des étudiants des  confréries. Eurk. Nan. C’est pas possible. « Tu crois que supprimer les confréries va les empêcher de violer des pauvres filles ? T’es dans le monde des bisounous toi. » Je soupire. Cette histoire de suppression de maisons doit bien l’arranger. « Confrérie ou non ces imbéciles continueront. »

C'est un sujet délicat à aborder, surtout avec Avery. Il connait Nemesis, il sait que je l'ai fondé, il est aussi le mieux placé pour savoir à quel point je déteste ce système de confréries. J'ai l'impression que quoi je puisse dire là dessus, ça passera forcément pour du négatif. Comme si tout ça m'arrange alors que pas du tout. Certes, j'aime faire chier les confréries, mais c'est pas pour ça que j'veux que des centaines d'étudiants se retrouvent à la rue. « Tu crois que supprimer les confréries va les empêcher de violer des pauvres filles ? T’es dans le monde des bisounous toi. » J'arque un sourcil en le regardant, « Confrérie ou non ces imbéciles continueront. » J'hausse les épaules, « Mais t'en sais rien Avery ! T'as vu la liste des agressés ? C'est que des membres de confréries à part Apple mais c'était un emblème de la Eliot House.. » Je regarde devant moi, « Qui te dit que c'est pas des malades qui ont été refoulé des confréries et qui veulent se venger ? Peut-être qu'en fermant les confréries temporairement, les agresseurs seront déstabilisés. Et c'est le seul moyen de voir s'ils veulent vraiment s'en prendre qu'aux confréries ou s'ils s'en prendront à des étudiants lambdas.. » J'hausse les épaules, « En tout cas.. s'ils ferment vraiment les confréries, tu pourras venir chez moi le temps de rebondir. Et après on verra comment tout ça va se passer.. »

« Mais t'en sais rien Avery ! T'as vu la liste des agressés ? C'est que des membres de confréries à part Apple mais c'était un emblème de la Eliot House.. » Sans déconner, il n'y a aucune raison valable pour qu'ils s'en prennent uniquement à des membres de confréries. « Les coïncidences existent » Comme elle le dit, nous sommes des milliers dans cette université. Les personnes agressées sont pris au hasard, dans le tas. Ils n'ont pas été agressés volontairement ni même pour symbolisés la haine contre les confréries. « Qui te dit que c'est pas des malades qui ont été refoulé des confréries et qui veulent se venger ? Peut-être qu'en fermant les confréries temporairement, les agresseurs seront déstabilisés. Et c'est le seul moyen de voir s'ils veulent vraiment s'en prendre qu'aux confréries ou s'ils s'en prendront à des étudiants lambdas.. » Mon incompréhension se lit nettement sur les traits de mon visage. « Si c’est le cas. Si jamais ces fous violent que des membres de confréries alors les fermer seraient leur donner la victoire. » Il est hors de question que cette chose arrive. « En tout cas.. s'ils ferment vraiment les confréries, tu pourras venir chez moi le temps de rebondir. Et après on verra comment tout ça va se passer.. » Je ne veux pas penser à cette éventualité. Ils ne peuvent pas les fermer, les étudiants en masse viendront pour manifester. « Le doyen ne va pas les fermer pour ça. C’est pas une raison suffisante pour stopper tout un système qui marche correctement depuis des années. »

« Les coïncidences existent » J'hausse les épaules sans rien ajouter : je ne crois pas aux coïncidences. Et puis, je suis persuadée, moi aussi, que les viols ont un lien avec les confréries, parce que ça serait trop gros que ça soit du hasard. « Si c’est le cas. Si jamais ces fous violent que des membres de confréries alors les fermer seraient leur donner la victoire. » C'est vrai que ça leur donne la victoire, mais je ne pense pas que c'est ce à quoi les gens de l'administration pensent. « J'pense que le Doyen veut surtout faire cesser ça le temps de les retrouver, on s'en fiche de qui perd ou qui gagne là, c'est trop grave ce qui se passe  » Et l'idée que ces tarés soient ici, à la classe de neige est encore pire. Parce qu'on est bloqués ici avec des malades mentaux. « Le doyen ne va pas les fermer pour ça. C’est pas une raison suffisante pour stopper tout un système qui marche correctement depuis des années. » - « On verra bien.. »  Mais je pense qu'ils risquent fortement de le faire. On retourne alors au chalet pour passer le reste de l'après-midi au chaud.