Je commençais enfin a vraiment réaliser ce qu’il se passait. J’avais du mal a respirer mais les intentions de l’homme devant moi me faisaient peur, vraiment peur. Je pouvais sentir son emprise autour de mon cou, et vraiment j’avais peur d’avoir a revivre l’attaque d’Andy. Est-ce que cela pouvait être lui? Est-ce que c’était une vengeance pour ce que j’avais fait? Vêtu comme cela, c’est sure qu’il pouvait m’approcher. Je ne pourrais pas le reconnaitre et donc pas le reporter a la police pour avoir enfreint l’ordre d’éloignement. Sauf que cela ne pouvait pas être Andy, il était loin et ce n’était pas sa voix. Je continuais de secouer la tête, commençant doucement a laisser les larmes couler le long de mes joues. “S’il vous plait! Non. Vous êtes pas obligé de faire cela!” Dis-je, espérant avoir de la merci de la part de mon agresseur.

Il finit par lâcher la pression qu'il exerçait sur sa gorge, voyant clairement que c'était une mauvaise idée, que ça la faisait paniquer plus qu'autre chose. Il ne voulait pas la blesser du moins, pas comme ça et il ne le ferait pas si elle restait tranquille et exécutait ses ordres. Il essuya ses larmes du bout des doigts en mettant un doigt sur sa bouche pour qu'elle se taise. Malheureusement, ça n'est pas négociable mais, si t'es gentille, je te promets que ça ne sera pas long. Il l'observa un moment avant de sourire et lui retirer sa veste. Donc, quel option tu choisis ? Soit elle reste calme et tout se passe bien, soit il va vraiment finir par s'énerver et là, c'est pas bon signe, vraiment. Il attend donc qu'elle lui lâche le poignet qu'elle avait agrippé auparavant pour l'empêcher de pénétrer en dessus de son tee-shirt.

L’homme finit par relâcher la pression autour de ma gorge. Je pouvais respirer enfin un peu plus. Je n’avais plus cette sensation de déjà-vu avec Andy a présent. Toute fois, je continuais de paniquer. Je n’arrivais plus a résister mes larmes. Elles coulaient le long de mes joues et l’homme essayait de me les essuyer. C’était tellement effrayant et j’avais peur. Je tremblais et je finis par lâcher le poignet du jeune homme. Je le regardais mais je ne voyais rien. Il y avait juste sa capuche. Je secouais la tête. “S’il vous plait!” Sanglotais-je. J’arrivais même pas a faire ce qu’il me demandait de faire.

Il n'avait pas envie de négocier, pas le temps de lui laisser le choix, de lu laisser du temps pour prendre conscience de la chose. Plus le temps passait et plus ils risquaient de croiser quelqu'un. Il ne fallait pas prendre de risque, il fallait agir tout de suite, sans plus attendre. C'est pour cette raison qu'il a fini par prendre les choses en mains malgré les sanglots désespérés de la demoiselle qui tremblait et ne savait plus quoi faire pour échapper à son sort. Chut... Murmura-t-il légèrement à son oreille avant de déboutonner le jeans de la demoiselle puis le sien juste après et de passer à l'acte sans vraiment lui laisser le choix, en plaquant sa main contre ses lèvres lorsqu'elle faisait trop de bruits à son goût. De toute façon, c'est tout ce qu'il voulait et très vite, la culpabilité qu'il éprouvait disparu. C'était toujours comme ça, il commençait à avoir l'habitude.

Je voulais que ce cauchemar s’arrête. J’avais envie de me réveiller et me dire que tout cela ne s’était pas arrivé. Le problème c’était que tout cela n’était pas un mauvais rêve. Ce que j’étais entrain de vivre était la réalité. Je voulais crier au secours mais je n’arrivais pas. Je continuais de sangloter. J’étais complètement paralysée. Je n’arrivais a rien dire et bouger était devenu une chose impossible pour moi. Je sentais qu’il déboutonnait mon jeans et je fermais les yeux. J’avais pas envie de voir cela. Je pouvais tout sentir venir. J’avais une boule au ventre. J’aimais pas cela. Cette sensation, ses mouvements, j’avais envie de vomir. Je me sentais mal. je pleurais et l’homme vient mettre sa main devant ma bouche pour masquer mes sanglots. J’avais mal, ça faisait mal.

Etant donné qu'elle ne voulait y mettre du sien, il finit par prendre les choses en mains et passer à l'acte sans plus attendre, sa main contre sa bouche pour ne pas qu'elle crie, pour ne pas entendre ses pleurs. Les choses se déroulèrent assez rapidement après quoi, il se rhabilla et chuchota non plus de son oreille : Merci pour tout ! Le sourire aux lèvres, il lui tourna le dos, la laissant seule, perdue, sans doute totalement paralysée, pétrifiée par la peur et honteuse d'avoir vécu cela. Tant pis lu, il avait eu ce qu'il voulait maintenant, il pouvait continuer sa vie comme si de rien était.

Je voulais que ça s’arrête. Je voulais qu’il parte. J’avais tellement mal. J’avais l’impression que cela durait une éternité alors que cela ne devait surement pas être le cas. Le cauchemar finit par prendre fin. Je tremblais. Je n’arrivais plus a bouger. Je restais la, pétrifiée, impossible de regarder l’homme partir. Comment pouvait-il me remercier pour cela? Je me laissais alors glisser jusqu’au sol après avoir remonté mon pantalon. Je ne sais même pas combien de temps, j’étais restée la a pleurer jusqu’a ce qu’un membre de la sécurité était venu patrouiller et m’avait trouvé.