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y a pas de moi sans toi.
J'avais instauré un silence radio entre Elio et moi, depuis mon arrivée à Cambridge. Je voulais lui faire une surprise, celle de mon arrivée. Certes, s'il était curieux, il aurait déjà mis le nez dans la liste des inscrits pour voir mon nom y apparaître, ainsi que dans plusieurs clubs que j'avais déjà rejoints avant mon arrivée. Il m'avait réclamé à plusieurs reprises sur skype, mais j'aimais ce petit moment de doute où il ne savait pas pourquoi j'étais fâcher. La dernière fois que j'avais instauré ce silence, c'était en deux mille je ne sais pas combien, quand il avait oubliée de me souhaiter bonne année (sûrement à cause d'une soirée trop arroser à lequel il a dû m'oublier ?) Bref, il m'avait fait des indirects sur twitter pour que je lui réponde, mais j'étais trop occupée pour lui répondre. Je lui ai fait croire que maman m'avait forcé à aller au Beaux-Arts de Paris, à moins de trois heures en train de notre emplacement actuel, afin qu'elle puisse venir me rendre visite. Jamais je n'ai évoqué mes heures de travail intense, mon inscription en ligne avec la secrétaire, ni mes entretiens par skype avec l'administrassions. J'aimais l'idée qu'il n'est aucune idée que je soit là, c'était comme de vivre dans le secret. Ça me rendait un peu parano, je voulais que nos retrouvailles se fasse comme je l'imaginais, ce qui faisait que je ne devais en AUCUN qu'un le croisé par hasard. J'évitais donc les grands lieux comme la cafet', les cafés approximative et les super marcher. Dans les films, c'est toujours dans ce genre d'endroit ou les grands être se rencontre.
J'étais tout de même un peu perdue dans cette grande ville, dans ce grand campus. Et sa présence me devait de plus en plus indispensable. J'ai demandé à mon président de me filer l'adresser de la maison dans laquelle il habitait. Je voulais apparaître dans sa chambre tel un mirage. Je m'étais équipé d'une corde et d'une tenue noire pour passer facilement jusqu'à sa fenêtre. Dans un geste de scoute, je me hisser jusque dans sa chambre (avec beaucoup de difficulté, je l'avoue) mais j'y étais tout de même arriver. Jusqu'à ce que je me coince dans la fenêtre. « ELIO PUTAIN AIDE MOI. » j'essaie tant bien que de mal de bouger afin de passer, mais rien à faire j'étais bel et bien coincée. « J'ARRIVE PLUS A RESPIRER, JE CROIS QUE JE MEURS, JE ME VIDE DE MON GRAS ! » dis-je dans un ton paniqué. Bon, les retrouvailles ne sont pas vraiment ce qu'elle devait être.
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