Malgré l'humour du dialogue, j'étais curieux quand à Apple et son soit disant gros tempérament, j'avais envie de savoir si il y avait moyen de le dompter disons ou du moins de l'apaiser et haussant les épaules, Rox me répondait « Elle sait être mauvaise quand elle veut vois t... » mais elle se stoppait dans son élan, se figeant dans mon regard qui je l'avoue ne démordait plus du sien tellement je la fixais avec attention. Je me rapprochais même dangereusement mais c'était plus fort que moi et fronçant le nez, elle reprenait « Par contre si tu veux retourner au bal je te déconseilles de me déstabiliser comme ça.. », je souriais alors fier de moi, riant même un peu avant qu'elle caresse mon nez du sien et que je ne répondre taquin "Déstabiliser comment? Je fais rien là..." souriant à nouveau avant de l'embrasser un premier temps tendrement mais bien plus langoureusement au bout de quelques secondes. Ça devenait difficile de ne pas balader mes mains le long de son dos nu voir de les glisser sur ses fesses au passage. D'ailleurs, libérant ses lèvres un instant, je me risquais à dire que "J'dois t'avouer que j'ai très envie de toi là tout de suite..." ouais pulsion time désolé! Mais franco, comment résister à une telle créature quoi, elle était tellement belle... Et puis depuis le temps que j'en avais envie, ça me manquait à moi, c'pas comme ci notre dernière partie de jambes en l'air ne m'avait pas laissé une énorme impression et envie de recommencer!

Bien sur que Demyan le faisait exprès, à se rapprocher de moi ainsi pendant que j'parlais. Mauvaise idée, enfin, ça dépend du point de vue, mais s'il voulait retourner tout de suite dans la salle du bal.. Mauvaise idée. Déboussolée, je finis néanmoins par me reprendre pour lui faire remarquer, et c'est avec un sourire fier qu'il répondit :" Déstabiliser comment? Je fais rien là..." Oh bien sur que si tu fais quelque chose, je le voyais rien qu'à sa façon de me regarder. Je ris légèrement, ne répondant pas cependant, bien trop occupée à répondre à son baiser, qui bien que commencé tendrement, commença rapidement à devenir plus langoureux. Je me rapprochais instinctivement de son corps pour me coller contre lui alors que ses mains se promenaient sur mon dos nu voir même plus bas au niveau de mes fesses, si bien qu'un frisson parcourut lentement mon échine, soulevant ma peau. Je repassais mes bras derrière sa nuque, alors qu'il reculait ses lèvres le temps de me dire la phrase fatidique : "J'dois t'avouer que j'ai très envie de toi là tout de suite..." Tic tac, la bombe était lancée, et je le dévisageais quelques secondes avec un petit sourire en coin en me mordant la lèvre inférieure, avant de glisser mon visage dans le creux de son cou que j'embrassais le temps de regarder derrière lui au passage s'il n'y avait pas de curieux qui nous observaient. Je faisais remonter mes baisers jusqu'à son oreille douucement, soufflant : « Et j'dois t'avouer que j'ai très envie de toi, et que tu vires ma robe, là tout d'suite... » Je faisais dériver mes lèvres à nouveau jusqu'aux siennes dans un nouveau baiser langoureux, posais mes mains sur son torse que je parcourais de haut en bas doucement.. Puis je le repoussais avec un demi sourire coquin avant de lui tourner le dos pour avancer dans le couloir. « Cependant je doute qu'Harvard même pour le bal fournisse des chambres d'hôtel.. » Moi, joueuse ? Ouais, j'étais d'humeur provocante, il avait commencé.

Riant légèrement au fait que je nis lui faire du charme à fond, elle ne répondit pas, entrant au contraire dans le jeu en se laissant embrasser de plus en plus langoureusement disons. Elle s'en rapprochait même de moi, frissonnant alors à mes caresses le long de son dos. Là j'avouais volontier avec envie d'elle, depuis le temps que ça me démangeait et c'est en me dévisageant quelques secondes avec ce sourire en coin que j'aimais tant qu'elle fini par se mordre la lèvre pour glisser son visage au creux de mon cou afin de l'embrasser pour remonter à mon oreille afin de me susurrer doucement « Et j'dois t'avouer que j'ai très envie de toi, et que tu vires ma robe, là tout d'suite... », haussant un sourcil, un sourire en coin vint apparaitre sur mon visage alors qu'elle revint m'embrasser langoureusement et là j'y allais clairement plus franco alors que ses mains se baladaient sur mon torse. Puis d'un coup, elle me repoussait doucement l'air coquine avant de me tourner le dos pour filer dans le couloir en me disant « Cependant je doute qu'Harvard même pour le bal fournisse des chambres d'hôtel.. », je souriais moi aussi joueur en la suivant tout en me mordant la lèvre inférieur. Marchant derrière elle, je fini par la rattraper, venant la plaquer contre un mur pour l'embrasser de nouveau un moment avant de lui répondre enfin "Elle fournie pas de chambre mais... Plusieurs amphithéâtres complètement vides ce soir par contre." si c'était une invitation à jouer les cochons en salles de cours? Ouais ça se pourrait bien j'avoue. J'étais, il faut le dire, assez pressé de lui sauté dessus là.

Ok, plus j'embrassais Demyan, et moins j'avais envie de retourner tout de suite vers le bal. Merde, c'est qu'il est doué pour me faire un lavage de cerveau ! Et malgré toute ma bonne volonté, je n'avais pas pu m'empêcher de rentrer dans son jeu de tentateur, le tentant à mon tour. Et même si je jouais, dear god, qu'est ce que je pensais mes mots, s'il pouvait m'arracher ma robe au milieu du couloir, je lui dirais de le faire fissa. Cependant, après l'avoir motivé et embrassé, baiser qu'il me rendait d'ailleurs non sans envie, je repoussais Dem pour me sauver. Gaaame on, il m'avait lancée, il m'avait trouvée. Alors que j'avançais dans le couloir, j'étais prête à parier qu'il ne s'attendait pas à ce que je le repousse. Faut dire que.. soyons honnêtes, Halloween, c'est vachement loin, et y a pas que les hommes qui ont des pulsions. Je le devançais déjà de quelques mètres lorsque j'entendis son pas rapide derrière moi, et en moins de deux, mon dos entrait en collision avec un mur. Hm, d'accord, j'crois qu'il n'est pas d'avis à en rester là. Je plaquais mes mains dans son dos pour que son corps épouse d'avantage le mien, capturant ses lèvres avec envie pendant un moment, avant qu'il ne réponde : "Elle fournie pas de chambre mais... Plusieurs amphithéâtres complètement vides ce soir par contre." Ouh la proposition indécente que voilà. Je soutenais son regard un moment, me mordant l'intérieur de la joue, et jetais à nouveau un regard autour de nous. Pas d'âme qui vive dans le coin. « Ça serait tellement pas sérieux... » Soufflais-je sans pour autant me détacher de lui, cherchant déjà la première porte qui donnerait sur une salle de classe, just curiosity, you know. Je regardais à nouveau Demyan, frolant ses lèvres avec les miennes tout en continuant ; « Tu sais qu'on risquerait d'se faire surprendre … ? » Même si intérieurement, j'espérais que ça le dissuaderait pas, parce que maintenant, j'avais plus du tout envie d'y retourner, au bal.

Oui j'avoue qu'après tout ce temps et de telles retrouvailles! Il était clair que je n'avais envie que d'une chose, lui faire des bébés là tout d'suite. Et elle ne semblait pas contre apparemment puisqu'elle m'invitait, après m'avoir rendu mes baisers avec envies, à lui courir après dans les couloirs de l'université. Mais je ne la laissais pas filer bien loin puisque quelques mètres plus loin, je la plaquais contre le mur pour revenir dévorer ses lèvres quelques secondes, lui insinuant gentiment que les amphi' du bahut à cette heure ci pourrait tout à fait nous convenir. Me fixant un instant, elle fini par regarder autour pour répondre « Ça serait tellement pas sérieux...  », je souriais répondant entre deux baisers "Pas sérieux? Et alors... Ça fera de mal à personne.", zieutant un peu autour, ses lèvres frôlaient les miennes en répondant « Tu sais qu'on risquerait d'se faire surprendre … ? », mes mains glissants le long de son corps, le souffle un peu plus fort je répondais en susurrant "Possible, ça rend le jeu un peu plus excitant tu trouve pas..?" un nouveau sourire coquin en me mordant la lèvre et je l'embrassais de nouveau avant de la tirer vers la première porte que je trouvais. C'était ouvert merci dieu!, La tirant à l'intérieur, je jetais un léger oeil avant de refermer derrière nous, revenant l'embrasser tout en la faisant reculer jusqu'à l'immense bureau central.

Si je m'étais attendue à cette tournure des choses... En arrivant au bal, j'avais peur de ce que la soirée pouvait donner, et au final, je n'aurais pas pu rêver mieux. Et maintenant ? J'étais sur le point de sauter sur Demyan en plein milieu de l'université. Franchement, j'crois qu'il aurait commencé à me déshabiller dans le couloir que j'aurais rien dit. Néanmoins, j'observais le caractère absolument pas sérieux de cette idée, ce qui fit sourire Demyan qui répondit entre deux baisers "Pas sérieux? Et alors... Ça fera de mal à personne." Un point pour lui. Je me mordais la lèvre inférieure sans démordre de son regard, frissonnant au contact de ses mains qui parcouraient mon corps pendant que je disais qu'on pourrait nous tomber dessus n'importe quand. "Possible, ça rend le jeu un peu plus excitant tu trouve pas..?" Est ce que j'allais céder ? Totalement. « Filons vite.. » Marmonnais-je entre deux baisers, et il ne se fit pas prier, m'embrassant avant de me tirer dans la première pièce qui tombait sous notre main. Amen, on avait pas eu à chercher cent ans ! Je tirais légèrement sur sa cravate pour en défaire le noeud tout en l'embrassant, reculant à l'aveuglette jusqu'à ce que mon dos heurte le bureau qui servait normalement d'appui au professeur. Si vous voulez mon avis, là il va servir d'appui pour autre chose hm. La cravate de Dem dénouée, je la laissais tomber par terre tout en capturant ses lèvres encore une fois dans un baiser langoureux. C'est paaas sérieux.

Ouais trop tard, je cédais, j'étais chaud et je voulais lui faire des petits là ici maintenant... S'était peut-être rebelle de faire ça dans l'établissement mais je savais très bien que j'aurais pas la patience d'attendre d'arriver au dortoir! « Filons vite.. » ah bah si elle était d'accord, FEU VERT! Après avoir passé la première salle qui venait, un coup d'oeil, personne en vue, on était donc libre de se faire plaisir loin des regards. Je l'avais donc poussé jusqu'au bureau sur laquelle je posais alors qu'elle me dénouait ma cravate pour la jeter par terre en venant dévorer mes lèvres. Je venais en faire tomber les bretelles de sa robe tout en venant embrasser son coup, lui laissant le soin de détacher ma chemise et donc de nous laisser aller où vous savez très bien hein. En voilà une belle fin de soirée. Sentiments avoués, je l'avais enfin pour moi et là on allait faire l'amour en plein milieu d'une salle de cours. Étrangement? Je trouvais ça parfait et je comptais bien savourer ça autant qu'on en avait le temps.... Merci, bal de fin d'année...