J'avais fait bonne figure, jusqu'à quitter l'appartement d'Ariana. Là, j'avais explosé, indécise, perturbée, déroutée, et encore tout un tas d'adjectifs qui ne sauraient décrire mon désarroi. Sérieusement, Demyan avait couché avec Camille ? En tout cas, c'était ce qu'Ariana avait laissé entendre, et ça, le quincy s'était bien gardé de me le dire. Ouais, il m'avait dit que sa demie sœur était trop possessive avec lui, et j'avais bien fini par piger qu'elle avait des sentiments pour Demyan vu comment elle ne me supportait pas, mais il avait oublié bien des détails dans son histoire. Je me rappelais du bal, comment j'avais cru mourir de jalousie en les voyant ensemble, alors qu'il lui faisait ses beaux sourires et allait prendre des photos avec elle... Et maintenant, j'avais BESOIN de savoir ce qu'il y avait entre eux. C'est donc après quelques brefs sms que j'avais carrément débarqué chez lui, frappant deux coups sec à la porte. Dès qu'elle s'ouvrit, je dévisageais le blond, l'air sévère. « Cartes sur table, Demyan. » J'entrais dans le hall, histoire de ne pas l'allumer en public, et me tournais vers lui. « Camille. C'est quoi pour toi ? Et me balance pas « ma demie soeur », j'veux la vérité ! »

Étrangement? J'le sentais pas du tout. les sms de Rox' avaient été bien trop froid pour que se soit du positif à moins que ce ne soit pour blaguer et me faire une surprise en jouant la carte du coup de pression? Hum... J'en sais trop rien mais peu probable de mon ressenti. J'avais donc comme je lui avais répondu, été me doucher, ne soupçonnant pas du tout ce qui allait suivre. Comme souvent, j'étais seul à la maison, Camille n'étant pas là et les parents absent en voyage d'affaire pour quelques jours. Je sortais donc de la douche quand j'entendais sonner en bas. Ah... La voilà! Juste le temps d'enfiler un boxer, un jean, de me pseudo sécher les cheveux d'un coup de serviette que je descendais déjà au pas de course pour aller lui ouvrir et là... Le drame pouvait commencer! À peine je posais les yeux sur elle d'un sourire que je remarquais son air sévère alors qu'elle me dit avant que j'ai le temps d'ouvrir la bouche « Cartes sur table, Demyan. » avant qu'elle entre d'elle même dans mon entrée et que je ne pousse pour la laisser passer d'un haussement de sourcil "Oui...?" pour qu'elle enchaine dans la foulée « Camille. C'est quoi pour toi ? Et me balance pas « ma demie soeur », j'veux la vérité ! » , aoutch.... Je crois que je pouvais avoir peur là car quelque chose me disait vu son ton et son attaque qu'elle avait entendu des trucs que j'avais pas envie de laisser filer. La fixant, j'avalais ma salive avant de me mordre la lèvre pour répondre "Hum... Quoi répondre à ça." avant de laisser échapper un très bref morceau de rire nerveux et que je ne continue en stoppant net à voir son visage "Déjà c'est pas "quoi" mais plutôt "qui" pour moi et... Pour te répondre j'en sais trop rien en vérité, car il se trouve que c'est plutôt compliqué en fait. Mais ça, j'ai la très net impression que t'en as eut vent pas vrai...?" je jouais avec ma serviette encore en main nerveusement.

Je savais pas ce que je ressentais le plus : De la colère, ou de la peur. J'étais en colère, parce que Demyan ne m'avait pas dit qu'il avait déjà couché avec Camille, mais j'étais surtout... Ouais, j'étais surtout carrément tétanisée à l'idée qu'il puisse avoir des sentiments pour sa demie sœur... Parce que Camille me menaçait, et maintenant que j'étais avec Demyan, qu'on se laissait une chance à deux, je ne voulais pas prendre le risque de le perdre. "Oui...?" Fut la seule réponse que je lui laissait le temps de me balancer, alors que le pauvre était encore en simple jean en train de se sécher les cheveux à la sortie de la douche. Je balançais ma question du tac au tac, et vu son expression, j'avais tapé juste. "Hum... Quoi répondre à ça." Je restais impassible, ce qui rendit son rire nerveux de courte durée. "Déjà c'est pas "quoi" mais plutôt "qui" pour moi et... Pour te répondre j'en sais trop rien en vérité, car il se trouve que c'est plutôt compliqué en fait. Mais ça, j'ai la très net impression que t'en as eut vent pas vrai...?" Il en sait trop rien ? IL EN SAIT TROP RIEN ? « T'en sais trop rien ? » Répétais-je bouche bée, avant de faire les cents pas dans la pièce. « J'sais pas, tu dois quand même avoir une ptite idée, y a eu une différence entre le moment ou t'as couché avec moi et avec elle ? Puis tu dois bien savoir ou t'en es vis à vis d'elle sinon ce que tu m'as dit au bal... » Je m'arrêtais de marcher, me faisant presque la réflexion plus à moi qu'à lui : « A moins que je sois la roue de secours, puisque Camille est avec Walter ? Oh mais oui, suis-je bête ! » J'avais les mains qui tremblaient sous le stress, la colère, la tristesse, la peur, tout ça accumulée faisait de moi une vraie petite boule de nerfs.

Bon et bien comme je l'avais préssentie, ce n'était pas du tout une blague ni une surprise ni un sketch.... Elle était bel et bien là pour me passer un savon et à quel sujet? Camille évidemment! À l'écouter, elle avait entendu des trucs qui fallait pas et j'avoue que ça me faisait flipper même si j'assumais totalement ce que j'avais fait avec elle. Seulement la voir en colère comme ça bah ouais ça me faisait peur car on venait enfin de se mettre ensemble, elle me donnait enfin ma putain de chance et cette histoire risquait de tout éclater. J'essayais pourtant d'être le plus honnête possible et... Ça ne semblait pas passer du tout « T'en sais trop rien ? », grimaçant je répliquais "Bah comme je l'ai dis c'est du genre compliqué." ouais je savais vraiment pas comment expliquer tout ça brièvement, il allait falloir que je développe et j'étais pas sûr d'en avoir envie. Elle enchainait en faisant les cent pas « J'sais pas, tu dois quand même avoir une ptite idée, y a eu une différence entre le moment ou t'as couché avec moi et avec elle ? Puis tu dois bien savoir ou t'en es vis à vis d'elle sinon ce que tu m'as dit au bal... », aoutch donc elle parlait bel et bien de la coucherie... Et merde. Inspirant profondément, je levais les yeux avant de soupirer "Bien évidemment qu'il y a eut une différence, ça n'a strictement rien à voir! Et bien sûr que je sais où j'en suis c'est juste que..." mais elle ne me laissa pas le temps de finir car furieuse, elle continuait « A moins que je sois la roue de secours, puisque Camille est avec Walter ? Oh mais oui, suis-je bête ! », me mordant la lèvre, je baissais la tête la secouant avant d'inspirer une nouvelle fois pour tâcher de rester zen mais l'entendre dire ça? Non désolé, je pouvais pas l'accepter "Non je t'arrête tout de suite là, t'es loin d'être une roue de secours ok? Tu n'as rien à voir avec Camille tout simplement!" je la fixais le plus sérieux du monde car il était hors de question qu'elle voit les choses ainsi "Je veux pas que tu pense ça car c'est totalement faux." je me calmais, inspirant à nouveau avant de me rapprocher d'elle plus zen "Avec Camille c'est juste... Qu'à une période je me suis perdu en route c'est tout." je commençais à mon tour à marcher pour expliquer "Ça fait plusieurs années qu'elle... Bah qu'elle est amoureuse de moi on peut le dire. Seulement je l'ai toujours repoussé, avec nos parents qui se sont mis ensemble tu vois c'était juste pas possible de mon point de vue. C'était ma soeur et rien d'autre! Pourtant y'a quelques mois de ça, bien ça a dérapé... J'me suis laissé entrainer dans son jeu, on est sorti faire la fête, on a bu et... Ça a été trop loin. J'aurais pas dû je sais. Voilà... Mais à mes yeux c'est ma soeur, fin c'est sensé l'être! Maintenant je sais même plus si je dois la voir comme tel ou comme une amie? Fin j'en sais rien..." je me stoppais, relevant le regard vers elle afin de voir ce qu'elle allait me répondre.

S'il croyait que j'allais me contenter d'un simple « c'est compliqué » en guise de réponse, il se mettait le doigt dans l'oeil ! J'enchaînais sans m'arrêter, folle de jalousie et de tristesse, lui laissant à peine le temps de caser un : "Bien évidemment qu'il y a eut une différence, ça n'a strictement rien à voir! Et bien sûr que je sais où j'en suis c'est juste que..." mais hop, je reprenais avec ma théorie : A défaut d'avoir eu Camille, alors en couple avec Walter, il s'était rabattu sur moi. En fait, j'étais juste le choix par défaut, c'est ça Demyan ? Le plus sérieux du monde, cette fois ce fut à son tour de m'arrêter dans ma phrase pour m'arrêter dans mes affabulations : "Non je t'arrête tout de suite là, t'es loin d'être une roue de secours ok? Tu n'as rien à voir avec Camille tout simplement!" je m'arrêtais de faire les cents pas dans son entrée, me tournant doucement vers lui, le souffle court, le cœur qui battait la chamade. Je m'étais emportée comme jamais, et malgré tout, cette petite phrase, avait réussi à me figer."Je veux pas que tu pense ça car c'est totalement faux." Je le dévisageais, perplexe, tétanisée, alors qu'il se rapprochait de moi en tentant de s'expliquer. Il commençait à son tour à arpenter la salle, en me disant alors que Camille était amoureuse de lui depuis des mois, et qu'il s'était égaré, laissé aller, pendant une soirée arrosée. Est ce que je devais le croire ? Pendant son récit, une seule question me taraudait, et alors qu'il s'arrêtait en se tournant pour me regarder, je devinais alors qu'il guettait ma réaction. En fait, j'avais plusieurs questions. « Quand est-ce que c'est arrivé ? Est ce que ... c'est arrivé après Halloween ? » Après que lui et moi on ait vraiment commencé à se rapprocher ? J'avais besoin de savoir. J'avais toujours le coeur qui battait, si fort que j'avais l'impression qu'il allait s'arracher hors de ma poitrine. Je détournais le regard, sentant ma vision se troubler. J'avais la pression qui redescendait, les larmes qui montaient. « Est-ce que tu l'aimes ? Et je parle pas de sentiments fraternels ... » J'avais tellement, tellement peur de la réponse qu'il allait me donner à ces questions..

Y'a pas à dire elle était furieuse et je crois que franchement à sa place je l'aurais été aussi? Fin je crois hein parce que moi et mes réactions... C'est toute une fucking histoire! Bref, je la stoppais dans ses délires de croire qu'elle était un second choix car merde si c'était le cas, je serais avec Camille depuis longtemps. Je lui expliquais donc ce qu'il en était réellement ou du moins le plus précisément possible et elle me fixait, perplexe mais silencieuse tout le temps de mon pseudo récit. Je me stoppais de bouger à mon tour afin de lui faire face pour qu'elle m'en donne son verdict et elle enchaina les questions « Quand est-ce que c'est arrivé ? Est ce que ... c'est arrivé après Halloween ? », je la sentais mal, je voyais son regard s'humidifier et je voulais pas la voir pleurer pour ça alors direct, je prenais son menton entre mes doigts pour relever son regard vers moi afin de répondre "C'est arrivé bien avant nous et bien avant Halloween..." oui s'était au début de l'année scolaire, Roxy et moi ça n'était pas encore là et heureusement! Sinon je m'en voudrais grave. Je la relâchais et elle détournais de nouveau les yeux en continuant « Est-ce que tu l'aimes ? Et je parle pas de sentiments fraternels ... », et là c'est le drame! Pourquoi? Parce qu'à l'entendre me demander ça je devrais répondre sans même réfléchir un NON ferme et pourtant, j'hésitais et moi même ça me perturbait là. Mon regard se figeait dans le vide, pensif avant que je n'avale difficilement ma salive pour répondre "Je... Non je ne l'aime pas comme tu le pense." et sincèrement je voulais y croire hein, je m'en persuadais moi même mais la vrai question était, est-ce que je le pense vraiment ou j'essayais seulement de m'en convaincre? Non non et re non, j'étais amoureux de Roxanna et seulement d'elle.

J'étais terrifiée, j'avais la tête qui tournait, et surtout, plus Demyan essayait de s'expliquer, plus j'avais de questions, que je ne tardais pas à poser par ailleurs. A commencer par celle de savoir si son écart avec Camille s'était passé avant ou après la nuit qu'on avait passé ensemble. Si ça s'était passé après, je sais pas trop comment j'aurais réagi, mais déjà là je me sentais nauséeuse. A peine eus-je posé ma question que Demyan m'attrapa par le menton, pour capter mon regard avec le sien, m'affirmant : "C'est arrivé bien avant nous et bien avant Halloween..." Je hochais la tête doucement, déjà à demie rassurée. Mais une autre question me turlupinait. Je détournais les yeux, me détachant légèrement de lui pour lui poser mon ultime question : Est ce qu'il l'aimait ? Et par ça, j'parlais bien de sentiments comme ceux qu'il affirmait avoir pour moi. Et là, son expression pensive et hésitante me fit tellement, tellement, TELLEMENT mal. Encore plus lorsqu'il répondit : "Je... Non je ne l'aime pas comme tu le pense." Je reculais, sentant à nouveau les larmes qui me brûlaient les yeux. « Est-ce que t'es toi-même sur de ce que t'avances Demyan ? T'en donne tellement pas l'impression.... » Moi, j'avais attendu une réponse claire, nette, précise, et tout ce que j'avais eu, c'était un « non » hésitant. Je passais une main sur mon visage, me reprenant comme je le pouvais, avant de traverser la pièce en direction de la porte. « J'suis tellement conne, d'avoir cru que les choses pouvaient bien se passer ... » Fallait que je m'en aille, vite, je voulais pas qu'il me voie redevenir faible, j'voulais pas qu'il me voie pleurer.

Je voulais pas qu'elle est peur, qu'elle croit quoi que se soit du genre qu'il se passait quelque chose entre ma demi soeur et moi. J'avais pas envie que tout éclate maintenant et encore moins qu'elle la voit comme une ennemi ou une menace. Non Camille avait sa place... Roxy la sienne, point final. Elle hochait la tête doucement, un poil rassurée même si je sentais bien que ce n'était pas tout. Mais elle posa LA question qu'il ne fallait pas. Je pouvais mentir, seulement je détestais ça, surtout envers quelqu'un que j'aimais... Surtout envers elle. Alors j'essayais d'être le plus honnête possible en lui répondant non, je n'aime pas ma demi soeur pourtant ça sonnait étrangement mitigé et elle l'avait bien remarquée. Elle reculait, le regard humide « Est-ce que t'es toi-même sur de ce que t'avances Demyan ? T'en donne tellement pas l'impression.... », j'ouvrais la bouche, m'apprêtant à répondre à ses questions mais là, elle filait déjà vers la porte en enchainant « J'suis tellement conne, d'avoir cru que les choses pouvaient bien se passer ... », là je m'empressais de l'intercepter, lui laissant à peine le temps d'ouvrir la porte que dans la foulée je repoussais la porte pour la fermer en la claquant sec, me plaçant entre Roxy et elle pour répondre commençant à perdre mon calme "Non arrête s'il te plais t'es loin d'être conne! Merde Roxy si j'ai fais tout ça au bal c'est pas pour rien! Je t'aime ok? Je suis sûr de moi quand j'dis que c'est avec toi que je veux être d'accord?!" ma respiration était déjà plus forte et je la fixais, ne comptant pas la laisser sortir d'ici comme ça. Non en fait elle allait carrément sortir que lorsque j'allais le décider en fait.

Tout ce que je voulais, c'était fuir, fuir devant ce regard hésitant que Demyan m'avait lancé quand je lui avais demandé quelle était la nature de ses sentiments pour Camille. Je refusais de voir la vérité en face, celle qu'il puisse l'aimer de la même façon qu'il m'aimait moi. Mais m'aimait-il seulement ? J'avais peur au point d'imaginer les scénarios les plus farfelus, comme quoi j'étais une roue de secours, mais la réaction directe de Demyan m'avait quelque peu rassurée de ce côté là... Cependant, pas au point de me retenir. J'allais pour quitter la maison de ses parents, mais à peine eus-je tiré sur la porte d'entrée que Demyan la claque sec, se plaçant entre elle et moi. "Non arrête s'il te plais t'es loin d'être conne! Merde Roxy si j'ai fais tout ça au bal c'est pas pour rien! Je t'aime ok? Je suis sûr de moi quand j'dis que c'est avec toi que je veux être d'accord?!" Il avait perdu son calme, semblait bouleversé par ma réaction, et ses derniers mots m'arrêtèrent dans mon élan. Alors que jusque maintenant j'avais tout fait pour éviter son regard, je relevais les yeux, sourcils froncés, le regard toujours brillant. J'avais besoin de savoir qu'il le pensait vraiment.. Besoin d'être sûre de ne pas foncer dans un mur. Je posais mes mains de chaque côté de son visage, de manière à l'encadrer pour capter son regard, et murmurais, la voix enrouée par des sanglots que je retenais depuis trop longtemps: « Regardes moi dans les yeux et répètes moi ça... » J'ai besoin d'te croire, Demyan, de voir que tu ne cherches pas à nier tes sentiments pour cette fille en te jetant sur moi à la place. « Donnes moi une bonne raison de m'accrocher à notre couple... Ne serait-ce qu'une petite raison. » En terminant ma phrase, je baissais les yeux, battant des paupières pour me débarrasser du surplus de larmes pour les laisser couler.

Merde je voulais tellement pas qu'un tel truc arrive. C'était de loin le seul truc que je voulais éviter et on avait les pieds en plein dedans. Foutue connerie d'avoir couché avec Camille bordel! Mais je devais assumer et j'allais le faire comme toujours car merde, c'est pas comme ci elle m'avait forcée. Alors ouais, j'allais faire ce qu'il faut pour arranger une bêtise de plus, en commençant par empêcher Roxy de partir sur une note aussi amère que celle ci. Il était hors de question qu'elle s'en aille comme ça, je laisserais pas faire. Alors qu'elle me fuyait jusqu'à lors, là elle me fixait droit dans les yeux un instant avant de poser ses mains sur mes joues, murmurant toujours bouleversée « Regardes moi dans les yeux et répètes moi ça... », la fixant sans broncher, je répondais alors calmement et sûr de moi "Je suis sûr à 100% de moi... Quand je te dis que c'est avec toi que je veux être Roxanna..." et je le pensais sincèrement et très fort. Venant même poser mes propres mains sur les siennes pour les caresser de mes pouces. Mais là, elle enchaina en baissant le regard, ses larmes se mettant à couler « Donnes moi une bonne raison de m'accrocher à notre couple... Ne serait-ce qu'une petite raison. » et là... Comment vous dire que je ne savais strictement pas quoi lui répondre? J'étais tellement mais tellement nul pour ça! Merde et je croyais tellement pas en moi même, en mes capacités que je n'arrivais pas dans l'immédiat à répondre dans la foulée, bien qu'après avoir baissé mes yeux moi aussi, j'essayais tout de même de dire ce qui me passait par la tête "Peut-être parce qu'on a beaucoup trop galéré pour en arriver là...? Et... Que tu veux pas que ça se termine car tu m'aime?" wow si c'était pas de la provocation ça... C'était limite culotté de vouloir la faire affirmer qu'elle m'aimait à bien y penser mais merde, moi je savais ce que je voulais seulement me défendre en lui sortant des choses que je ne me savais pas capable de faire? Je pouvais pas désolé.