Noa sourit que pouvait-il dire a son « ah vraiment? » hormis « oui vraiment Novembre. » Ensuite, surement sans le vouloir elle laissa sous entendre qu’elle voulait le revoir, ce qui fit instinctivement faire un clin d’oeil au jeune Australien. « Merci, Nov’ et je pense que je pourrais venir assez souvent dans se café, je m’y sens assez bien en ce moment…bon hormis ton patron qui me fait un petit peu peur ». La jeune femme alla porter la bière du jeune homme à son patron, il posa un autre billet de cinq dollars cette fois-ci sur le comptoir pour régler la bière.Quand elle accepta de diner avec lui, il ne put s’empêcher de se lever de son tabouret pour lui déposer un petit bisou sur le front. « Tu finis a quelle heure? Est-ce que je dois me changer? je suis peut-être trop bien habillé? ou pas assez? » A savoir que le jeune homme portait un simple jeans, avec des chaussures plus habillé, un t-shirt à longue mange avec un gilet de costume, ses cheveux fait à la va vite pour se donner un air cool. Sa réaction était surement stupide mais il ne voulait pas la décevoir

Pas tellement à l’aise t’avais essayer de rigoler un peu avec ton « vraiment », comme si tu essayais de faire passer ça comme une blague, quelque chose de faux, pas réel, parce que tu avais peur, peur de quoi tu l’ignorais alors, quand il confirma tu ne pus t’empêcher de baisser les yeux une nouvelle fois. Tu te sentais gênée, terriblement gênée, comme mise à nue, à cœur ouvert, comme si de cette façon tu lui laissais le droit de percer ta carapace. Tu souriais « Merci, Nov’ et je pense que je pourrais venir assez souvent dans ce café, je m’y sens assez bien en ce moment…bon hormis ton patron qui me fait un petit peu peur », puis riais « mais tu n’as pas à avoir peur de lui, au fond il a très bon fond… viens autant de fois que tu veux. » tu avais fini par ces mots en le regardant intensément, tu comptais sur lui, tu tenais vraiment à ce qu’il revienne, que ce soit pour toi ou simplement pour boire quelque chose. Tu avais accepté, et le voyant s’approcher puis poser ses lèvres sur ton front tu n’avais pu t’empêcher de sentir ces drôles de papillons dans ton ventre, qu’est-ce que cela signifiait, tu l’ignorais. Cette ignorance te faisait peur et à la fois te rendait heureuse. « Tu finis a quelle heure? Est-ce que je dois me changer? je suis peut-être trop bien habillé? ou pas assez? » tu finis par rire, lui non plus semblait pas à l’aise et au fond tu étais rassurée. Jetant un coup d’œil à l’horloge tu fis la moue, tu finissais ton service dans un peu plus d’une heure. « Je termine dans une heure, reste avec moi … puis… t’as pas besoin de te changer, non, tu es parfait comme ça. »

Autant de fois qu’il voulait…ca commençait vraiment à lui plaire d’être passé pour comprendre ce qu’il s’était passé cette nuit, ce n’était pas lui enfin si mais pas l’image qu’il voulait montrer à la jeune femme. « Mademoiselle, je vais prendre la fin de votre phrase comme une invitation à venir vous revoir…mais j’hésite juste à savoir si je dois venir pour toi ou ton patron au fond très bon…d’ailleurs je vais reprendre un coca pour passer le temps en ta compagnie, prend ce que tu veux boire, c’est une fois de plus pour moi ». Le jeune homme sortie un autre billet pour payer sa consommation et celle qu’elle Novembre déciderait de prendre maintenant ou après, ça c’était secondaire, il avait rencard ce soir…et il devait commander des fleurs, ça ne le faisait pas de l’inviter à manger un bout sans un bouquet de fleur digne de Noa-Jul Oscar Robinson!« D’accord, je reste mais à une condition tu me laisses passer un coup de fil…et tu es sure, ma tenue te plait? Parce que je peux aller me changer chez moi, j’habite pas très très loin, enfin si je suis toujours domicilié en Australie… » Noa se mit à rire de sa bêtise certes il disait vrai pour son adresse de domiciliation officielle mais on s’en moquait.

C’était étrange la tournure que prenait les évènements et ce n’était pas pour te déplaire, désormais tu n’avais qu’une hâte ; finir de travailler pour être enfin tranquille avec lui. « Mademoiselle, je vais prendre la fin de votre phrase comme une invitation à venir vous revoir…mais j’hésite juste à savoir si je dois venir pour toi ou ton patron au fond très bon…d’ailleurs je vais reprendre un coca pour passer le temps en ta compagnie, prend ce que tu veux boire, c’est une fois de plus pour moi » en riant tu haussais les épaules, « Ah ça, je peux pas le savoir pour toi, tu peux venir pour nous deux » tu avais dit ces derniers mots un ton plus bas, dans un murmure. Alors tu servais encore un verre de coca, puis, un autre pour toi. « merci, encore. » un doux sourire dessiné sur tes lèvres. T’avais plus l’habitude de te faire inviter et t’avais bien fait de porter un robe aujourd’hui tu n’aurais pas l’air d’une paysanne quand viendrait le moment d’aller au restaurant, bien sûr tu passerais par l’arrière-boutique afin de mettre de l’ordre dans tes cheveux. Tu portais ta bouche à la paille sirotant ton coca, « D’accord, je reste mais à une condition tu me laisses passer un coup de fil…et tu es sure, ma tenue te plait? Parce que je peux aller me changer chez moi, j’habite pas très très loin, enfin si je suis toujours domicilié en Australie… » une main passait dans tes cheveux, tu souriais, amusée par ces derniers mots. « Passe ton coup de fil.. » avais-tu dit alors intriguée par le coup de fil en question, mais tu ne te posais pas plus de question que ça, au fond, cela ne te regardait pas. « J’en suis sûre, c’est parfait comme ça »

Noa-Jul se mit à rire en l’écoutant, c’est vrai il pouvait venir pour les deux, mais à vrai dire, le patron était quand même un peu trop vieux pour lui. « Je pense que je vais plutôt venir pour une jolie blonde…je pense que ton patron est un peu trop vieux pour me suivre partout…il va manquer d’endurance et il est beaucoup moins sexy que sa serveuse! » Noa savait ce qu’il devait dire et comment le dire, ca avait toujours été naturel pour lui et il s’en servait avec un art assez certain. Novembre lui servit son second coca, qu’il commença à sans la quitter des yeux c’était différent pour lui, en tant normal il ne prenait pas réellement le temps de connaitre quelqu’un or la il se prenait au jeu de découvrir la petite blonde. « De rien ca me fait plaisir… » En suite il reçu l’autorisation de passer un coup de fil…à vrai dire il lui en faudrait deux, l’un pour demander le numéro d’un fleuriste qui livre et un second pour sonner au fleuriste et passer sa commande. « Je reviens tout de suite, j’en ai pour cinq minutes. » Noa-Jul quitta le bar pour aller passer ses coups de fils dehors adossé au capot de sa voiture, il commanda un bouquet de lys blanche pas trop gros, pour ne pas effrayer la belle, mais pas trop petit non plus pour ne pas que ce soit minable. L’Australien rentra de nouveau dans le café en reposant son portable sur le bar, le bouquet allait arrivé dans quarante-cinq minutes juste un peu avant qu’ils ne partent ensemble manger. « Alors si je suis parfait comme ça. » Et hop un autre clin d’oeil, c’était son tic quand il ne savait pas quoi répondre exactement.

« Je pense que je vais plutôt venir pour une jolie blonde…je pense que ton patron est un peu trop vieux pour me suivre partout…il va manquer d’endurance et il est beaucoup moins sexy que sa serveuse! » tu ne pus t’empêcher de rougir, il voulait alors que tu le suives partout, qu’est-ce que cela signifiait ? tu l’ignorais et tu préférais ne pas trop te poser de question, tu laissais les choses venir, tu ne voulais pas être désillusionnée, t’attendais que les choses viennent tout simplement. « ça tombe bien, j’aurais presque pu être jalouse du patron » avais-tu dit entre deux éclats de rire, tu jouais la carte de l’humour pour qu’il ne s’aperçoive pas de ta gêne. Il parti alors passer son coup de fil, tu l’observais à travers les vitres qu’il y avait entre le bar et la terrasse, tu te demandais à qui il parlait, te posant la question de à qui doit on passer un coup de fil quand on est avec une fille ? annuler un rencard ? prévenir quelqu’un qu’on rentrera plus tard ? tu arrêtas de te poser des question quand il revint dans le bar. « alors si je suis parfait comme ça. » tu acquiesçais en affichant un sourire.

Jalouse de son patron, ça ne plaisait qu’à moitié au jeune homme, elle n’avait rien à craindre par rapport au choix de Noa-Jul entre elle et son patron. Le jeune homme lui caressa doucement la main en souriant. « Ah bah dis-moi, tu es vite jalouse alors…C’est lui qui devrait être jaloux d’avoir une si jolie serveuse à son service qui plait à la clientèle! ». Noa reçu un appel d’Australie qu’il refusa volontairement, il n’avait aucune envie de parler à ses parents, il en connaissait le sujet et avait pris la décision de ne plus leur parler. « Désolé mes parents veulent absolument que je rentre au pays régler un problème qui ne les concerne pas…Ma famille est bizarre…mais je suppose que c’est partout pareil. » Robinson la regardait dans les yeux en souriant comme un petit enfant qui découvre une sucette, non SA sucette favorite. Le jeune australien regarda sa montre. «  Dans une demi heure, tu as fini…tu sais ou tu veux aller manger? Où quelle genre de cuisine tu veux manger? » Noa-Jul ne voulait pas choisir de restaurant, il était au service de la belle pour le coup, il savait juste que l’addition était pour lui et avec grand plaisir, mais ça il ne lui dirait pas de suite.

Tu fus surprise de sentir sa main sur la tienne, mais c’était tout de même agréable, c’était une sensation étrange que tu ressentais, une sensation que tu n’arrivais pas à maîtriser. Tu relevais la tête vers lui un rictus amusé dessiné sur ton visage. « Ah bah dis-moi, tu es vite jalouse alors…C’est lui qui devrait être jaloux d’avoir une si jolie serveuse à son service qui plait à la clientèle! » tu ne sus que dire alors, toujours ton sourire amusé tu lui tiras la langue gentiment comme une gamine. Cet échange fut interrompu par le téléphone qui sonna tu le regardais, allait-il répondre ? et non, il laissa sonner et refusa, tu fus surprise mais ne posa aucune question, de toute façon tu n’en eu pas besoin puisqu’il prit la parole « Désolé mes parents veulent absolument que je rentre au pays régler un problème qui ne les concerne pas…Ma famille est bizarre…mais je suppose que c’est partout pareil. » tu ne pouvais que comprendre, les histoires de famille compliquée ça te connaissais plutôt bien. « je crois que oui malheureusement, paraît que l’herbe est plus verte ailleurs, j’en ai pas l’impression » disais-tu l’air un peu dépité mais tu t’interdisais de gâcher ce moment agréable par des histoires de famille qui ravivent de mauvais souvenirs. « Dans une demi heure, tu as fini…tu sais ou tu veux aller manger? Où quelle genre de cuisine tu veux manger? » il enchaînait sur autre chose et c’était tant mieux « je .. je sais pas, je sais que dans le quartier il y a quelques restaurants, mais je ne sais pas quelles sont les spécialités. Nous pourrions nous laisser surprendre et choisir un endroit au hasard. »

L’herbe était plus verbe ailleurs ou du moins différente et plus respirable pour lui, si seulement ses parents avaient juste pu respecter le courier postale du jeune homme rien ne se serait su, mais bon le jeune homme était très têtu mais il savait que la partie était loin d’être gagné, sa mère n’était pas n’importe qui dans le pays et ne manquait pas de ressource judiciaire pour le faire craquer…bref il secoua sa tête pour revenir a ses idées premières, c’est a dire la jeune femme qui se trouvait en face de lui. « Moi je dirai que l’herbe est plus blonde ailleurs en ce moment… » Noa-Jul se mit à rire en la regardant c’était stupide ce qu’il venait de lui dire, mais c’était à la fois ce qui contribuait à son charme. « Ca me va, j’ai pas de projet pour ce soir donc je suis tout à toi…Enfin tant que tu désireras ma présence à tes côtés… » Noa regarda sa montre plus que vingt minutes à attendre, le temps passait encore relativement vite en très bonne compagnie. Il but la moitié de son coca en passant sa main dans ses cheveux. « Si on prenait l’apéro ici en attendant la fin de ton service, tu dois avoir des chips, du saucisson et du fromage? » Noa avait beaucoup trop d’idée parfois.