Noa-Jul avait passé une magnifique soirée et nuit, tout ce qu’il aimait, de l’alcool, des filles, de la drogue et puis il avait vu Novembre, une jolie blonde qu’il avait rencontré quelques semaines plutôt. Mais cette nuit ils s’étaient vus et il avait découvert une autre fille, un peu fouteuse de gens. Bon d’accord il avait aussi jouer avec elle, en la draguant ainsi que d’autres filles, mais c’était sa vie nocturne qui le rendait comme ça, tout était différent pour lui la vie, c’était presque un sale type quand il décidait d’agir ainsi, mais il avait été pris à son propre jeu, les amis de la blondinette c'était bien foutu de sa caisse, ce qui sur le moment avait fait rire le jeune Australien.
C’est d’ailleurs pour ça qu’il avait décidé de pointer le bout de son nez au boulot de la belle. Il entra dans le bar et s’installa derrière celui-ci en attendant que la jolie blonde ne veuille bien venir prendre sa commande, il avait un peu peur de la voir, car malgré tout il avait ses tords et le savait très bien. Mais pour lui le jour était différent de la nuit.
Noa, vu la jeune femme arrivé de l'autre bout du bar, il lui afficha son plus beau sourire en espérant que ça allait vraiment suffit pour qu'elle le serve, où alors devait-il lui demander un moment dehors, il allait le jouer au feeling avec elle!

Vous aviez tous deux une personnalité bien différentes qu’à l’habitude, un peu à la Docteur Jekyll et Mister Hyde. Lui, habituellement un gentil garçon bien sous tous rapports, c’était mis à draguer tout ce qui bougeait, comme un animal féroce chassant sa proie. Toi, une gentille fille lorsque tu étais seule, t’étais transformée en odieux personnages en compagnie de tes grandes amies, celles pour qui tu changeais afin de te protéger, une de tes nombreuses carapaces, il était alors impensable qu’elle te voit subir alors que ce qu’elles attendaient de toi, c’était que tu montres à tout le monde que tu étais une reine, que personne, non personne ne pouvait te rabaisser au rang de personne normale. Pourtant, tu ne te reconnaissais plus là-dedans pas après ce qui s’était passé à Ottawa. La tension entre eux avait été à son comble lors de cette soirée. On n’aurait pu l’imaginer lorsque quelques jours auparavant vous, deux jeunes étudiants, qui s’étaient rencontrés d’une manière des plus conventionnelles puisse en arriver à ça.
Derrière ton bar, tu ne pensais plus à ça, tu ne pensais même plus le voir, sans doute saoulé par ton attitude, il ne t’avait sans doute par reconnu dans la peau de ce personnage, de cette peste, de cette fille sans cervelle, de cette superficielle confirmée. Pourtant la porte s’ouvrit sur sa silhouette et tu ne pus t’empêcher de relever la tête et le regarder. Agréablement surprise de voir un sourire se dessiner sur son visage, t’avais décidé de ne pas penser à la soirée et de lui rendre son sourire, bien qu’un peu gênée de par l’attitude que tu avais pu avoir. T’approchant alors de lui;
- « Bonjour, je te sers quelque chose ? »
tu avais cette grande capacité à passer outre les moments de tensions, éviter les broutilles surtout si elles étaient sans importance.

 Noa-Jul, la regardait en souriant il était lui même et elle lui rendit son sourire en lui demandant ce qu’il voulait boire. « J’aimerai bien si tu es d’accord faire connaissance avec la jeune femme qui travaille ici, et pas avec la jeune femme de cette nuit…d’ailleurs oublions cette nuit…et je vais prendre deux coca si cela te convient? » Noa possa ses clefs et son portable sur le bar en regardant la jeune femme, il avait de la chance, l’endroit n’était pas trop envahi d’harvardiens. Ce qui laissait vraiment la possibilité aux deux jeunes étudiants de parler et de repartir sur de bonnes basses entre eux. Au fond de lui il savait que la belle n’était pas une vrai méchante…elle était comme lui, différente le jour de la nuit.

« J’aimerai bien si tu es d’accord faire connaissance avec la jeune femme qui travaille ici, et pas avec la jeune femme de cette nuit…d’ailleurs oublions cette nuit…et je vais prendre deux coca si cela te convient? » alors sans perdre une seconde, pendant que le patron te surveillais depuis la table à laquelle il s’était assis avec quelques habitués, tu t’affairais à ton travail. Tu posais les deux verres sur le comptoir que tu ne pouvais quitter. « Alors … tu veux savoir quoi sur la fille du bar ? » disais-tu avec une étrange timidité que tu n’avais pas l’habitude d’avoir, toi la fille plutôt sure d’elle. Pourtant depuis l’épisode de Ottawa tu ne t’étais autorisé d’autre rencontre avec des garçons, bien sûr quand il s'agissait de coup d’un soir, de garçons que tu ne reverrais plus après ce n’était pas pareil, mais là ça semblait tout à fait différent.

Que voulait-il savoir…Tout ce qu’elle pourrait lui dire, il avait vraiment envie de prendre le temps de connaitre la jeune femme. « Je veux savoir tout ce que tu trouveras utile de me dire, ou que tu voudras me dire…Le second coca est pour toi Novembre! » Le jeune homme posa un billet de dix dollars sur la table pour payer ses commotions « la monnaie est pour toi… » C’était secondaire pour lui les sous, il ne savait rien sur les finances de la jeune femme, mais c’était son habitude de laisser un pour-boire. Le jeune australien but un peu de son coca en souriant, puis il suivi le regarde de la jeune femme, elle regardait une monsieur d’un certain âge assit à une table en train de les regarder, il s’en amusa et leva son verre vers cette homme. « Tu peux mettre une bière pour le monsieur assit à la table? j’ai très envie d’avoir toute ton attention. » Noa fit un clin d’oeil à la jeune femme, il ignorait que c’était son patron mais les hommes aimaient la bière alors autant être gentil avec celui-là pour continuer de profiter de la jeune femme.

« Je veux savoir tout ce que tu trouveras utile de me dire, ou que tu voudras me dire…Le second coca est pour toi Novembre! » t’étais pas habituée à parler de toi, d’ailleurs tu detestait ça, sans doute parce que tu n’étais que peu fière de ton passé, si il savait, il risquait de te prendre pour une fille vraiment mauvaise et c’était pas ce que tu voulais, t’avais pas envie qu’il ait une image négative de toi, de toute façon qui aime ça ? « tu sais je n’aime pas tellement parler de moi, je crois que le mieux serait de nous découvrir l’un et l’autre, tout simplement » disais-tu un doux sourire sur tes lèvres « merci alors » portant la paille à ta bouche, tu sentais le regard de ton patron devenir de plus en plus oppressant. « la monnaie est pour toi… » Ça te gênais vraiment, ce n’étais pas la même chose que lorsque tu avais à faire au pourboire d’un client lambda, t’avais la sensation que tu allais te faire entretenir et tu ne supportais pas ça. Sans savoir comment réagir tu avais laissé la monnaie sur la table. « je ne peux l’accepter, tu n’es pas n’importe quel client, les pourboires sont là pour faire cracher plus d’argent, je n’ai pas envie de te faire cracher de l’argent, pas à toi » avais-tu dis, extrêmement gênée. « Tu peux mettre une bière pour le monsieur assit à la table? j’ai très envie d’avoir toute ton attention. » tu ris un instant, avant de reprendre ton sérieux « tu tiens réellement à payer une bière à mon patron ? si il me surveille c’est parce qu’il a pas envie que son employée se tourne les pouces en discutant avec les clients »

Noa l’écouta ça lui plaisait de passer un petit peu de temps avec elle. « Je suis sure que tu as des choses à me dire Novembre, mais très bien fessons comme tu le souhaites apprenons a nous connaitre en nous découvrant l’un l’autre. » Noa-Jul lui fit un clin d’oeil en souriant toujours…puis elle refusa son pour-boire, pourquoi il ne savait pas vraiment mais il tenait vraiment a ce qu’elle l’accepte ça lui faisait plaisir. « Et pourquoi je ne suis pas n’importe qu’elle client?Qu’ai je de différent? Tu ne me fais pas cracher d’argent, tu ne m’as rien demandé! » Robinson la regarda en buvant son coca. Donc le monsieur qui les observait était son patron, ca devenait très intéressant. « Oui, je tiens à payer une bière à ton patron…ainsi qu’un coca à toutes les personnes présentent dans le bar…il te laissera tranquille si son chiffre d’affaire est bon non? » Noa-Jul n’aimait pas être observé comme une bête, et c’est moyen lui permettait de faire taire le patron du bar, il aurait même pu privatiser l’établissement pendant plus d’une heure si le patron faisait une remarque…l’argent, il avait toujours su en faire bon usage et ça depuis ses six ans!

Tu te sentais tant à l’aise avec lui que tous ces interdits que tu t’étais mis semblaient ne plus avoir tant d’intérêt, sans t’en rendre compte tu te laissais « vivre » et il était temps. « Je suis sure que tu as des choses à me dire Novembre, mais très bien fessons comme tu le souhaites apprenons à nous connaitre en nous découvrant l’un l’autre. » bien contente qu’il n’insiste pas tu acquiesçais en souriant. « Et pourquoi je ne suis pas n’importe qu’elle client? Qu’ai-je de différent? Tu ne me fais pas cracher d’argent, tu ne m’as rien demandé! » Il ne semblait alors pourtant pas prêt de te laisser quant à l’histoire du pourboire, pourtant, tu n’allais pas flancher, tu t’y tenais. « Pas que tu sois différent, tu n’es pas un inconnu, tout simplement » tu baissais les yeux sur ton coca avant d’en prendre une nouvelle gorgée. Pourtant, il te fit rire, aux éclats même, « Oui, je tiens à payer une bière à ton patron…ainsi qu’un coca à toutes les personnes présentent dans le bar…il te laissera tranquille si son chiffre d’affaire est bon non? » sans le savoir il venait de détendre l’atmosphère et c’était beaucoup mieux ainsi. Tu l’imaginais offrir à boire aux clients présents, simplement pour que ton patron te laisse tranquille et tu trouvais l’attention si amusante et à la fois si touchante. « Je ne pense pas que ce soit nécessaire à ce qu’il me laisse tranquille » tu avais toujours eu de bonnes relations avec ton patron, il te considérait un peu comme ça fille, en gardant toujours un certain professionnalisme, alors tu quittais le bar et te dirigeais vers la table, rassurant ton patron, tu lui fit savoir qu’il n’était pas un ami venu pour discuter mais bien un client, la vérité était certes déformée mais tu le savais, après cette intervention, vous serez tranquille. Tu revenais vers le bar, un sourire aux lèvres « voilà, je crois qu’il ne nous embêteras plus. »

C’était stupide mais ça fit rire le jeune homme alors comme ça il n’était pas un inconnu. « Est-ce que j’ai le droit de t’avouer que j’aime ne pas être un inconnu pour toi? » Noa but encore un peu de son coca en la regardant amusé de la situation, mais il laissa lui aussi la monnaie sur la table, il s’en moquait de sa monnaie. Bon, elle ne voulait pas de l’acte de gentillesse du jeune homme, tant pis il allait faire avec ce refus, mais il tenait absolument à ce que la belle offre un verre à son patron. Il n’eut pas le temps de lui redemander la bière qu’elle alla parler au patron en lui disant qu’il ne les embêteraient plus. «  S’il te plait Novembre, offre une bière à ton patron pour moi, je veux pouvoir revenir dans cet établissement et te payer à boire pour te découvrir autant que ton patron m’apprécie. » Noa-Jul lui fit un grand sourire en buvant encore son coca, qu’il dégusta avant de se remettre à parler. « Laisse moi t’inviter après ton service, on mangera ce que tu veux ou tu veux, s’il te plait dit oui Novembre…de plus mon frigo est vide ». Le jeune australien fini son coca qu’il reposa sur le bar en regardant la belle blonde servir la bière pour le patron.

« Est-ce que j’ai le droit de t’avouer que j’aime ne pas être un inconnu pour toi? » tu roulais des yeux, esquissant un sourire, tu ne savais pas ce que ça signifiait mais ça ne pouvait pas être mauvais, enfin, c’est ce que tu t’imaginais. « ah vraiment ? » ton sourire gêné se transformait en rictus amusé. « S’il te plait Novembre, offre une bière à ton patron pour moi, je veux pouvoir revenir dans cet établissement et te payer à boire pour te découvrir autant que ton patron m’apprécie. » tu n’étais plus tant amusée, tu étais touchée, de la manière dont il avait agi lors de la soirée tu n’imaginais pas tant de sensibilité, de gentillesse, de savoir vivre en lui, il semblait être le mec parfait, mais qu’en était-il vraiment ? Tu n’avais pas cœur à le contredire alors, par dépit, tu t’exécutas. « Si tu insistes, je vais le faire, mais tu n’as pas besoin de ça, tu peux venir me voir autant de fois que tu veux », oui parce que clairement, t’avais envie qu’il vienne à l’avenir, tu aimais ce que tu étais en train de découvrir sur sa personne, et même si le lieu n’était pas des plus adéquat, c’était un vrai bon moment. « Laisse moi t’inviter après ton service, on mangera ce que tu veux ou tu veux, s’il te plait dit oui Novembre…de plus mon frigo est vide » c’était dur d’y croire, pourtant oui, la personne que tu avais vu en boîte était bel et bien la même personne que tu avais face à toi, finissant ton coca, tu restas silencieuse un instant, était est-ce sérieux d’accepter ? Tu ne pouvais t’empêcher de songer à Ottawa, mais tu ne pouvais plus t’empêcher de vivre, c’était assez comme ça. « J’accepte »