Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle anarchy et j'ai vingt et un. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à top-site.  Je cherchais un forum qui fasse pas 3000 mots par rp et j'ai flashé sur le scenario en me baladant alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Marloes Horst comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par diaphane. Je fais 900 -max- mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Candice S.V. Hohenzollern.

Mot de la fin ? ▲ :kissme: 
Je souhaite ▲)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

Il glisse ses doigts dans sa chevelure d'or alors qu'elle laisse échapper ce rire cristallin qu'il aime tant, s'enivrant de son parfum et de la douceur de sa peau contre la sienne. Et à ce moment-là plus qu'un autre, il se rend compte qu'il est amoureux d'elle, de son visage, de sa voix et de tout ce qu'elle représente. Il la regarde, imprime les traits de son visage, l'herbe venant timidement caresser sa joue et le soleil se reflétant dans ses prunelles azurée. « Tu es sûre que tu ne veux pas que je vienne avec toi ? » Elle laisse encore s'échapper un petit rire près de son oreille. « Totalement, ce n'est qu'un examen de contrôle, mes parents se sont inquiéter pour rien. Et toi aussi. » Elle dépose alors délicatement ses lèvres contre les siennes, avant de détacher leurs mains enlacées et de se redresser. « Je t'appelle quand j'ai fini. » Et après un dernier sourire, il la regarde s'éloigner, contemplant sa silhouette jusqu'à ce qu'elle disparaisse à l'angle d'une allée de Central Park. Ce dont il ne pouvait pas se douter un instant, c'était que c'était l'un des derniers moments qu'il passait avec elle de cette façon. Car dans trois jours, la jeune fille allait mettre fin à leur relation.

Cette jeune fille, c'est Isis. Quinze ans. Il y a une semaine, elle fit un malaise en cours de sport qu'elle a bien sur simplement assimilé à de la fatigue, comme n'importe quel adolescent de son âge l'aurait fait. Si cela ne valait pas la peine pour elle de faire un examen, ses parents ne furent pas du même avis et elle dut bien se plier à leur volonté, expliquant sa présence sur les marches du plus grand hôpital de la ville duquel elle ressortit une demi-heure plus tard. Elle non plus n'avait aucune idée du virage qu'allait prendre son quotidien à compter du lendemain et laissait alors encore un peu sa si belle insouciance s'insinuer dans son cœur battant.


La pointe du stylo filait avec fluidité sur la feuille blanche étalée sur un bureau au rangement impeccable, ce malgré les épais volumes qu'on pouvait y voir. Au dessus de cette copie, le visage concentré d'Isis dont les yeux oscillait parfois vers un livre aux petits caractères illustrés par-ci par-là d'un schéma moléculaire compliqué. Ses cheveux relevés en une queue de cheval qui lui dégageait le visage -geste qu'elle appréciait lorsqu'elle travaillait- elle n'entendait qu'à peine la voix d'une petite brune à l'orée de la porte de sa chambre. « ...sis ? Isis ?! Tu comptes m'ignorer encore longtemps, ça fait des heures que tu es sur ce devoir ! » Sans relever les yeux de ce qu'elle faisait, la jeune femme laissa ses lèvres s'étirer dans un doux sourire. « Désolé, mais il faut vraiment que je le termine avant demain, pars devant je te rejoins dès que j'ai fini. » La brune roula des yeux exaspérée. « Pour demain ? Tu as dis que ce n'était que pour la semaine prochaine ! » Ce qui était vrai mais Isis ne prit pas la peine de se justifier. « Et en plus, la dernier fois que tu m'as fait ce coup-là tu as fini par me laisser en plan ! » Isis daigna enfin lever les yeux vers son interlocutrice en prenant un air mi désolé mi amusé par la mine boudeuse de l'étudiante. « Oh Elie, ne me regarde pas comme ça. Écoute, cette fois je te le promets d'accord ? Je te retrouve au plus vite. » La brune se contenta de la fixer encore. « C'est promis ! » Elle abandonna alors le combat dans un soupir lassé en souriant quand même à la jeune blonde. Elle savait qu'elle n'aurait de toute façon pas le dernier mot. « D'accord mais tu as intérêt à tenir ta parole ! Et tu devrais te méfier, à force de travailler autant, tu vas finir par vieillir avant l'âge, ce serait du gâchis. » Et après un clin d’œil, elle s'éloigna dans le couloir, ignorant la portée des paroles qu'elle venait de prononcer. Posant son stylo, la New-yorkaise laissa son regard se perdre sur la nuit tombante qu'elle apercevait de sa fenêtre. Il était une vérité que sa camarade ne pouvait pas connaître. C'est qu'Isis ne viellerait que peu.
Car Isis était condamnée.

Cinq années s'étaient écoulées depuis les examens qu'elle avait du passer et qui lui avaient attribués une sorte de rare leucémie latente qui pouvait d'un jour à l'autre muter de façon incurable. Si elle prenait aujourd'hui les choses avec un maximum de recul, du moins aux yeux du peu de personnes qui étaient au courant, elle ne pouvait s'empêcher de le ressasser encore et encore. Prétendre que ça ne la touchait pas profondément était un mensonge qu'elle tentait de préserver le plus possible. Les autres n'avait pas besoin de le savoir, ni de subir un fardeau qu'elle ne jugeait pas juste de partager avec eux. Tout ce qu'elle souhaitait c'était les voir heureux, et non pas à s'inquiéter pour elle. C'était également pour ça que la jolie blonde avait rompu avec son petit ami de l'époque, lui évitant, leur évitant, des souffrances et un attachement trop douloureux. Bien que la distance qu'elle avait alors brutalement créé avec lui n'avait pas empêcher des larmes salées de couler le long de ses joues de porcelaine. A l'époque, Isis n'avait jamais trouvé la force de lui avouer la véritable raison de sa rupture. Par la suite, elle était sorti avec d'autres garçons, mais rien de très durable, la jeune blonde se refusant des sentiments qu'elle rejetait avec résignation à chaque fois qu'ils apparaissaient.

Souvent, elle se consolait, se persuadait que sa situation n'avait rien de si dramatique. Elle avait obtenue la permission de ses parents de continuer ses études, dans la plus prestigieuse université mondiale qui plus est, entourée par la plupart des personnes chères à son cœur. Mais au fond, une question que beaucoup se posent parfois avec candeur, résonnait inlassablement : « Et toi, tu ferais quoi ? » « Comment ça ? » « Si tu devais mourir demain, tu ferais quoi ? ».