Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle dounyzzz et j'ai 20 ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à je ne sais même plus à la base.  Le forum est toujours aussi merveilleux, alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Diego Barrueco comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par Laureen, Bazzart. Je fais environ un petit pâté par RP et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ Si, si, T'as vuu !
Je souhaite ▲
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

À travers la vitre parsemé de gouttelettes, Sancho admirait le tout Guadalajara. De la Primavera a las haciendas, tout ce qui l'avait vu grandir était là sous ses yeux. Ça n'avait peut-être aucune valeur pour personne. Un putain de bidon-ville au milieu de nulle part, pourri, dont tout le monde voulait se barrer, mais c'était chez lui. Il était né ici, avait grandi dans ces baraques insalubres et avait traîné avec tous ceux qui aujourd'hui étaient en taule. Il ne savait pas comment il en était arrivé là. Comment il avait pu échapper à toute cette merde. Il avait durant des années hanté les trottoirs de cette ville, il s'apprêtait à présent à leur faire ses adieux. Le Cartel était tombé, pour de bon cette fois. Son père était tombé avec eux.

Pedro Cabrera Santo, Pedrito, le bon, le grand, le noble. Quel bonhomme. C'était un homme clean au départ. Au départ, seulement. Qui blâmer ? L'homme avait simplement voulu nourrir ses six gamins et sa femme. Dans le quartier perché de Guadalajara si tu étais un homme, c'était l'unique solution. Prends part ou crève. Le Cartel dominait la ville depuis les années 50, ce n'était sûrement pas Pedrito le petit épicier du bout de la rue qui s'occuperait de leurs cas.

C'était pourtant comme ça que l'histoire avait commencé, tristement. Pedrito était devenu malgré lui un des leurs. Le Cartel l'avait choisi. Après l'histoire tout le monde la connaît. Les flics, les ambulances, la coke, les putes, les seringues, la tune.
Tout avait été retrouvé la-bas au coin de la rue dans une petite épicerie de quartier.

« Pedro Cabrera Santo, le petit Épicier du coin de la rue devenue Parrain du Cartel. »

C'était la Une d'El Nacional, drôle de coïncidence...

Carmela Cabrera Pagà, c'était la femme de ce type et ses six gamins. Leandra, Guido, Pau, Yolanda, Iran et Sancho. Elle avait foutu le camps, ce soir de 2001. Elle avait prit sa famille et s'était barré, sans un putain de peso en poche, loin de là. C'est étrangement à partir de là que tout est devenu plus facile, tous prenant un rôle important dans leur reconstruction. Au fil des années, des villes, des logements, des connaissances, qui partent, qui viennent. Les Cabrera n'ont jamais perdu pieds et sont toujours restés soudé. C'est alors très vite, en 2003, qu'ils ont posé leurs valises à Cambridge dans la petite maison de gardien au fond de la propriété Winsor. Carmela est alors devenu la gardienne de la demeure et Madame Winsor de la famille. En effet cette vieille femme milliardaire s'est prit d'affection pour les Cabrera, leur offrant tout ce qui lui était possible, boulot, étude, confort.Cependant cette générosité n'était pas perçut de la même façon par tout le monde. La famille d'immigrants hispaniques qu'on les appelaient dans le quartier chic de Cambridge. Les wet-back. Personne n'étaient habitués à voir des étrangers, pas ici.Mais, Ils s'y sont fait comme tout le monde.

10 ans plus tard, les Cabrera n'ont pas bougé, toujours dans ce pavillon au fond de l'immense yard Winsor, À 7 dans la convivialité, personne ne se plaint, ils ont choisit de vivre comme ça.

Sancho, lui, fait partis de la tribu. Pour ses frères et soeurs, c'est un privilégié, il était gamin. Pourtant, il n'a échappé à rien. Dans sa famille on le blâme parfois, de vouloir trop vivre. Vivre à l'américaine. Des potes, des bières, un bédot, un canap', Fifa, 2Pac, . Rien de mal, alors quoi ?