Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle scorned.soul et j'ai dix-neuf ans. Je suis française et j'ai connu le forum grâce à bazzart.  Il a l'air sympa alors j'ai décidé de m'inscrire. J'utilise Sky ferreira comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par bazzart & tumblr. Je fais environ 600 mots par RP et mon personnage est un scénario crée par Siméon N. Archer.

Mot de la fin ? ▲ mot de la fin.
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
être parrainé (?) adhérer un flood d'intégration (?) être Summer Camper (?)
participer à la roulette RP (?) participer au Monkey & Peanut (?)

I : adolescence



«  CASSANDRA JUDE BISHOP ! Viens ici. » Belle introduction de ma belle-mère. Je descends les escaliers quatre à quatre, traînant mes pieds sur le sol du couloir. « Qu’est ce que tu as fais aux cheveux de ta sœur. » « Déjà une, c'est Cassie et de deux, c'est ma DEMI-sœur pauvre conne. » Je n’aime pas quand elle prononce le mot sœur ce n’est pas ma sœur, c’est juste la fille qui a fait fuir ma maman. Oui, mes parents ont divorcés parce que mon père a trompé ma mère et sa maîtresse est tombée enceinte. Mais comme mon père avait plus d’argent que ma mère, c’est lui qui a eu ma garde. « Je les ai coupé, elle était moche avec ses cheveux longs. » Je n’aime pas ma sœur, je n’aime pas ma belle-mère, je n’aime pas mon père. Je n’aime personne, mis à part moi-même. Ma belle-mère a été convoqué dans le bureau de la principal du collège parce que j’ai frappé une fille de bonne famille. Elle avait insultée ma mère, parce que sa mère était la meilleure amie de ma belle-mère. Je lui ai arraché les cheveux avant de l’envoyer dans les buissons à côté du gymnase. Elle a été pleurée dans les jupes de sa mère et on m’a qualifié de « petite peste prétentieuse. » C’est mon surnom désormais, et je me fous de ce que les autres pensent, je suis ce que je suis et ce n’est pas eux qui vont me faire changer.



II : Rencontre avec Siméon



« Regarde le mec là-bas, il est canon. Mais il est tout seul, viens on va le voir. » Je tourne la tête vers le jeune garçon solitaire, je l’ai déjà vu avec ses amis. Il est plutôt pas mal, je l’avoue. « Je te parie que dans deux mois, je sors avec. » Ma meilleure amie sourit, elle sait ce que j’ai derrière la tête et elle sait forcément que quand je dis quelque chose, cela va se passer. Passant une main dans mes cheveux blonds, je me rapproche du garçon et m’installe à ses côtés « Je m’appelle Cassandra, enchantée. » Il relève la tête et son regard m’hypnotise. « Tu.. Tu n’es pas avec tes amis ? » Espèce d’imbécile, s’il est la, c’est qu’il est tout seul et que ses amis sont partis. « Non, ils ne sont pas la, j’ai pas cours pour l’instant. Je m’appelle Siméon. » « Joli prénom. Tu peux m’appeler Cassie si tu veux, je n’aime pas le prénom Cassandra, il n’y a que ma belle-mère qui m’appelle comme ça, et je déteste qu’elle le fasse, parce que c’est souvent pour me prendre la tête qu’elle le fait alors bon. » Je souris et je le regarde du coin de l’œil. Il a un regard hors du commun. Mon cœur bat rapidement et je sens mes joues qui s’empourprent. « Tu veux qu’on aille se poser dans un parc ce midi pour manger ? A moins que tu ne manges avec tes amis. Ma meilleure amie rentre chez elle le midi, et j’aime bien manger seule souvent, mais un peu de compagnie ne serait pas de refus. » Il sourit et je lui rend son sourire. « D’accord. » « On se donne rendez-vous à 12h, près d’Hyde Park ? » « Ca marche. » Je me relève avant de lui faire un signe de la main, puis de baisser la tête. Je ne supporte pas de manger avec d’autres personnes le midi, mais bizarrement, avec lui, j’ai envie de casser mes habitudes. Choses exceptionnelles. Je rejoins Anthéa qui est restée planté comme un piquet au milieu de la cour. Elle ne m’a pas suivie cette garce, mais dans un sens tant mieux. Et ce que je ne sais pas c’est que je vais la remercier plus tard, de m’avoir laissé aller seul, voir ce garçon.

III : départ de Siméon



Ouvrant la fenêtre, je regarde Siméon qui grimpe afin de passer par l’ouverture. « Coucou toi » Je souris en le voyant arriver. C’est notre rituel du soir. Je l’embrasse avant de sentir un goût d’alcool dans son haleine. « Tu as bu ? » Allumant la lumière, je prend son visage entre mes mains avant de voir qu’il a un œil au beurre noir. « Siméon… Qu’est ce qu’il t’ait arrivé ? » Mon visage se glace d’effroi quand il me raconte qu’il a eu affaire à des mecs louches et qui lui ont fracassé la figure. « Mais … Pourquoi. » Je le prend dans mes bras avant de descendre rapidement prendre un pin de glace et remonte en lui collant sur la partie de son visage bleuie. « Arrête tes conneries… Dors à la maison ce soir… » Les larmes aux yeux, je l’embrasse tendrement avant de me blottir contre lui. « Je ne supporterais pas de te perdre. »

Je le regarde dormir tout en caressant sa joue. Il est paisible quand il dort et moi, je suis rassurée. Je le vois se réveiller, je ne voulais pas que ce jour arrive. « Bébé, tu es sûre que tu veux que je parte à Harvard ? »[/color] Mon coeur se serre. « Oui, on a décidé de ça tout les deux, puis tu sais très bien que ton père sera fier de toi, et ta mère aussi, ou qu'elle soit. » Ma voix se brise et je baisse la tête. Siméon part. Il s'en va a Harvard, j'ai réussi à le convaincre, j'ai réussi à ce qu'il abandonne ses démons. Je me lève et enfile une robe. « Allez viens, tu vas louper ton avion. » Il m'attire contre lui et je l'embrasse, comme jamais. J'ai peur. Je sais que notre relation ne tiendra pas la distance. J'attrape ma besace et je l'attend à l'embrasure de la porte. Il attrape ma main, j'entremêle nos doigts et nous descendons pour rejoindre mon père qui va l'emmener à l'aéroport. Je ne veux pas qu'il parte. Je ne veux pas mais je me tais.

Le chemin dans la voiture s'est déroulé dans le silence le plus complet, blottie dans ses bras, j'avance jusque dans l'aéroport tandis que mon père reste dans la voiture. Je le laisse enregistrer ses bagages et le regarde en retrait. Il est beau. Je l'aime. Je le vois revenir et j'arbore un sourire, un faux sourire. J'ai l'impression que mon cœur va s'arrêter. « Je t'aime. » Je ne peux pas m'empêcher de lui dire. En guise de réponse il me prend dans ses bras, et ne répond rien. Je souffle pour éviter de pleurer. Prenant une grande inspiration, je me lance dans un discours d'adieu. « Écoute mon amour, je sais que tu vas aller à l'université... Que tu vas rencontrer de jolies filles, plus belle que moi certainement... Et je ne veux pas que tu te prives de faire des rencontres parce que tu sais que je suis la, alors je veux que tu profites de tes années d'études... Et si un jour tu reviens ici à Londres, je veux que tu saches que je t'aurais attendu. Parce que je t'aime . » Les larmes  coulent le long de mes joues et je l'embrasse. Je lui donne un baiser comme jamais je ne lui ait donné et je me recule avant de partir direction la sortie pendant que lui se dirige au niveau des halls d'embarquement. Je ne me retourne pas, je ne veux pas qu'il me voit pleurer. J'entre dans la voiture et je dis à mon père de partir. Et à ce moment précis, je sens mon coeur qui se brise en deux. Je l'aime, et c'est bien la le début du problème. Je l'aime.

IV : Descente aux enfers



«  On ne te reconnaît plus Cass’, qu’est ce qu’il t’arrive ? Tu sors tout le temps, tu bois, tu fumes, parfois des choses illicites » Je fixe ma meilleure amie après avoir allumée ma cigarette. Je crache la fumée pendant qu’elle prend un temps de pause. « Tu as perdu au moins dix kilos, tu as les joues creuses. Tu ne vas pas en cours. » Je soupire.  «Siméon est parti, à Harvard. Tu le sais Anthéa, il ne reviendra pas à Londres. Je n’ai plus de nouvelles, je crève sans lui tu comprends ? » Je tire sur ma cigarette, les larmes aux yeux. Je ne sais pas quoi faire, je ne sais pas si j’arriverais à continuer sans lui. « Mais pourquoi ça n’a pas marcher avec Jeoffrey ? » Je regarde dans le vide, balançant la tête en arrière « Il n’était pas comme Siméon. Tu vois Siméon, il venait chez moi, il s’occupait de moi, il avait peur pour moi. Jeoffrey, ce n’était pas comme ça, tout ce qu’il voulait, c’était que j’aille dans son appartement, il voulait coucher avec moi, après il s’en fichait. Siméon, lui, c’était mon premier amour, tu sais l’amour pour lequel tu ferais tout. Même quand il a commencé à dérailler, je l’aimais. Et tu vois, je l’aimerais toujours, qu’importe ce qu’il se passera dans ma vie. Je suis amoureuse de Siméon. Toi, peut-être que tu préfères coucher à droite à gauche depuis ta rupture avec Josh, mais moi non, je ne peux pas me défaire Siméon de la tête, il est présent partout, dans ma tête, dans mes rêves. Je ne peux pas vivre sans lui Anthéa. »  Elle me fixe, un air triste sur le visage. Je soupire avant d’écraser ma cigarette sous ma paire de Doc Martens, le cœur lourd. Les larmes aux yeux, je laisse couler une larme avant de l’essuyer rapidement. « Rejoins le. » Je relève ma tête d’un coup, sa phrase vient de faire l’effet d’un electro-choc. « Quoi ? » Je la fixe, les larmes aux yeux une nouvelle fois, mais cette fois-ci de bonheur.  « Rejoins le, je sais que ton dossier a été accepté à Harvard, ta mère t’a promis de te payer le loyer de ton appartement, quand tu serais à la fac alors rejoins-le. » Ses mots me font l’effet d’une bombe, j’ai toujours caché mon acceptation à Harvard, parce que je me cachais à moi-même la vérité. La vérité est que la vie veut que je retrouve Siméon. Que j’arrête d’être triste et que je vive ma vie avec lui. Voir si cela va marcher. Je veux être avec lui et c’est de cela dont je suis sûre. « tu as sûrement raison. »


V : Départ pour Harvard



« I’m gonna miss u sweety. »« I’m gonna miss u too mom. » Mes valises enregistrées, je serre ma mère dans mes bras avant de regarder le tableau des embarquements. Mon vol est dans quinze minutes. Le cœur lourd, je souris à ma mère qui pleure. Je me suis promis de ne pas pleurer devant elle. « Je t’appelle sur Skype quand je suis installée et que j’ai une connexion internet. »« Je te rend visite dès que possible. »  Ma meilleure amie arrive en courant et me prend dans ses bras violemment. « Tu vas me manquer sale peste, dis moi si tu l’as trouvé. On s’appelle dès que possible. » Je lève les yeux au ciel avant de rétorquer. « Promis, et oui, je te tiens au courant. »  Elle me lâche avant de me fixer « Allez file. » Attrapant mes billets dans mon sac, je me dirige vers l’hôtesse afin de lui montrer mes billets et vivre une nouvelle vie. Je vérifie une dernière fois que j’ai bien tout. Cigarettes, téléphone éteint, iPad. Tout y est. Harvard here i come.