You could mean everything to me (Harlem & Griffith)

You could mean everything to me
@Harlem Wayne & @Griffith Exner
TW : none
Samedi, 13 juillet 2024
Atlantic City, NJ

You either stand or you fall
When your will is broken
When it slips from your hand
When there's no time for joking
There's a hole in the plan

…

Soleil de sortie, brise juste assez fraîche, sable blond et vagues venant se briser sur celui-ci… Tu mentiras pas, le décor te plait bien. La seule chose que t'as à redire c'est que t'aurais préféré une plage un peu plus …privée. Mais t'as fait avec ce que t'as trouvé qui entrait dans tes standards et c'est donc une chambre d'hôtel qui vous accueille pour ce weekend à la plage, non pas un bungalow comme t'avais eu l'intention.

Le détail qui change pas, c'est que t'as tout de même la possibilité de voir le brun entretenir son bronzage à tes côtés. Et t'en laisses d'ailleurs ton regard glisser sur sa peau doucement dorée. Très alléchant comme tableau. Définitivement. Passant inconsciemment la pointe de ta langue sur tes lèvres à cette vue, t'ouvres la bouche pour lui passer un commentaire, la refermant cependant sans rien dire, fronçant plutôt les sourcils lorsque tu vois trois mecs s'échanger des paroles, le regard fixé sur le Harlem cuisant doucement à tes côtés. C'est assez pour te faire redresser sur la chaise longue sur laquelle tu es installé et t'y asseoir, appuyant ton coude sur ton genou. Retirant tes lunettes, tu surveilles leur agissements, reconnaissant facilement un pari qui prend forme et dont le brun risque d'être le prix au gagnant …ou le dindon de la farce.

- T'attires l'attention, Harlou, fais-tu remarquer, légèrement grondant malgré toi.

…
•

Tu t'es senti terne ces derniers temps ; tu n'as pas su te sortir de la torpeur qui te torpillait. De lancinantes pensées, te murmurant toujours la même évidence ; d'une épineuse situation dont tu as extrêmement peur de perdre le contrôle. Et pourtant, tu continues à te jeter dans la gueule du loup. Passer du temps avec Griffith. Tu ne cesses d'en vouloir encore et encore. Ca t'effraie autant que ça te galvanise. Ce que cela peut signifier ? Tu refuses de l'interpréter. Toi tu veux vivre chaque seconde ! Epicurien sans frein .. Sauf quand il s'agit du beau brun qui git à tes côtés. Corps ciselé caramélisant sur ton transat. T'es si bien là. Cocktail et mec .. Endroit paradisiaque. Tu n'as besoin de rien d'autres. T'as mis ton cerveau sur off et tu comptes bien profiter dans tous les sens du terme. Puis la voix de ton bel amant te ramène à lui - sans te déplaire - pour émettre un commentaire que tu ne saisis pas sur le coup. Tu restes allongé, pivotes la tête vers lui. - Ah bon, pourquoi donc ? Ce que les gens ne savent pas, c'est qu'avec Griffith ; personne n'existe autour de toi. Encore une réponse que tu préfères ignorer.

Ayant repéré quelques mecs plus loin, semblant vouloir prendre un pari quelconque concernant Harlem - du moins, c'est ce que leur regards et gestes en sa direction te suggèrent - t'en avises le principal concerné qui préfères te porter attention plutôt que de chercher. Restant bien tranquillement installé lorsqu'il t'interroge sur le sujet. Secouant vaguement la tête, t'as un rire muet à sa question. Pourquoi? Pas d'interrogation sur qui, ou sur où, mais sur pourquoi… Comme si la réponse n'était pas une évidence! Délaissant ta surveillance, tu tournes la tête pour croiser le regard du brun à tes côtés.

- Tu demandes sérieusement? Questionnes-tu somme toute doucement, un sourcil levé, plus amusé qu'autre chose, ton sourire le laissant bien deviner. T'en laisses traîner ton regard sur sa personne, lentement, avant de revenir t'ancrer sur ses iris. Parce que t'en fait baver plus d'un comme ça, pointes-tu avec un vague signe sur sa silhouette allongée. La peau dorée, les muscles découpés, le visage reposé, le maillot juste assez descendu pour bien bronzer …et donner d'autres idées, dénommes-tu calmement, le coin de tes lèvres s'étirant un peu plus.

Tu fais qu'énoncer des vérités. Et tu le sais, parce que tu fais clairement partie de ceux à qui il donne des envies d'en voir plus. Tu t'en cacheras pas. Au contraire, tu comptes bien lui faire comprendre tout l'effet qu'il peut faire lorsque vous rentrerez un peu plus tard. …mais ça t'emmerdes que d'autres pensent qu'ils pourraient faire pareil.

• @Harlem Wayne

Tu rougis à la description qu'il fait de toi. Tu ne sais plus où te mettre. Quelques mots et tu as déjà chaud ; très chaud. Tu balbuties des propos incompréhensibles puis regardes vers les autres gars. Tu fais un aller-retour visuel entre Grinou et eux puis tu t 'approches de ton amant pour l'embrasser outrageusement. - Dis-toi qu'ils peuvent fantasmer autant qu'ils veulent mais c'est dans ton lit que je suis le plus heureux. Tu lui fais un clin d'oeil. - As-tu peur que je m'envole avec l'un d'entre eux ou quoi ? Tu rigoles avant de te remettre confortablement sur la chaise longue, les lunettes pour masque le soleil.

Tu peux empêcher le coin de tes lèvres de se retrousser en sentant les lèvres d'Harlem se joindre aux tiennes après qu'il t'aie attiré, y répondant avec ferveur. T'as toujours eu un certain plaisir à piss off ceux qui t'emmerdent, bien que ce soit pas toi qui aie initié le mouvement cette fois. Et de voir Harlem se faire provocateur de la sorte, t'admets que tu détestes pas. Ou peut-être parce que ses gestes appuient ses paroles? Admettant qu'il préfère ton lit à celui d'un autre, tes bras à d'autres… Il rigole, te questionnant sur une possible peur que tu pourrais avoir de le voir partir avec l'un de ces mecs. Et stupidement, ça sonne un peu trop vrai à ton goût. T'as peut-être une impression désagréable à cette idée, un peu trop de possessivité envers lui alors que tu devrais pas. "T'as meilleur goût que ça à mon sens…" Marmonnes-tu, grondant contre toi-même et ce qui se mélange à l'intérieur.

• @Harlem Wayne

Ta tête pivote vers son côté et tu souris de toutes tes dents. T'es loin d'imaginer que ton bel amant puisse ressentir de la jalousie - un sentiment que tu connais chaque fois que vous alliez quelque part. Sauf que jamais, tu l'admettras. Vous n'êtes pas dans "ça".. Juste des .. amis et les bénéfices que vos moments apportent. Parfois, ton esprit gambade avec "des et s'il y avait plus" et "si on était plus que des amis" mais tu coupes toujours court .. L'angoisse t'agrippant bien trop rapidement. - J'ai envie de te gouter dans ce cas. Tu annonces le plus posément possible. - Mais je peux aller les voir eux également si tu le souhaites. Tu te fais joueur pour confirmer ou infirmer ce fantasme..

Ton ego flatté par la conclusion de Harlem, ça enterre la logique qui veut poser trop de questions. Ça enterre cette petite voix quelque part qui veut savoir pourquoi et comment cette "peur", si c'est bien le terme, a réussi à se glisser sous ta peau et ose y grandir apparemment, parce que t'étais pas comme ça avant. Mais faut dire que personne avait réussi à passer tes barrières comme l'a fait le new-yorkais non plus...

Secouant imperceptiblement la tête pour éviter de t'enfoncer dans tes pensées et t'y perdre alors que t'essaies de les oublier, tu te renfrognes à la nouvelle proposition. Sans pouvoir t'en empêcher, tu jettes un regard mauvais au trio plus loin. T'en cracherai si t'étais pas un minimum bien élevé. "Tu sais que t'es libre de tes mouvements..." Finis-tu tout de même par marmonner à l'attention d'Harlou. Ça te brûle étrangement la langue de le dire. Il doit d'ailleurs t'entendre gronder, même si toi, t'en a pas conscience alors que ton regard est encore fixé sur les étrangers. Tu garanties pas qu'il leur arrivera rien. ...doit bien y avoir un moyen des les faire décamper de l'hôtel sans que ça te retombe directement dessus.

• @Harlem Wayne

La réponse de ton sublime amant sonne faux, mais visiblement, lui non plus n'est capable d'admettre que ça le dérange. Espiègle que tu es, tu comptes bien lui faire cracher le morceau. Quitter ta chaise longue, t'étirer exagérément et passer une main dans ta touffe sont les premiers mouvements de ton plan. - Puisque je suis libre de mes mouvements, ils vont me mener jusqu'au trio pour voir ce qu'ils veulent de moi, dis-tu avec un clin d'œil à Grinou. Tu t'éloignes à reculons, sans quitter ton partenaire des yeux, chaque pas accompagné d'une petite danse, espérant l'agacer un peu. Avant de rejoindre franchement les autres hommes, tu reviens rapidement pour lui voler un baiser enflammé. Tu entames la discussion avec les autres en parsemant d'œillades vers l'adonis. Tu laisses un des gars caresser ton bras droit, tu rigoles abusivement aux blagues d'un autre, et tu souris au troisième. Mais dans ton esprit, une seule pensée t'obsède : comment ton merveilleux amant va-t-il te sortir de leurs griffes ? Les émotions se mêlent en toi, entre le défi de la situation et la confusion de tes sentiments amoureux. Chaque geste que tu fais est un test pour ton partenaire, cherchant à provoquer une réaction. Tu veux voir jusqu'où il est prêt à aller pour te montrer qu'il tient à toi. Le jeu est risqué, mais l'adrénaline te pousse à continuer.

Lorsqu'il se lève, ton regard suit ses mouvements, appréciant ta silhouette dont t'arrives à te passer de moins en moins. Mais c'est qu'une question d'appréciation, n'est-ce pas? C'est clairement que parce que t'aimes bien les beaux mecs et que le Wayne a de sacrés arguments sur ce point, n'est-ce pas? Étouffant un soupir alors qu'il s'éloigne, tu sais parfaitement que t'essaies de te trouver des excuses. Et elles sonnent déjà un peu trop fausses, même si t'as aucune envie de te pencher sur la question une nouvelle fois. T'évites cette conversation, cette recherche de toi-même.

Tes iris fixées sur le new-yorkais, tu le regardes s'éloigner en te regardant d'abord, puis il revient sur ses pas, te tirant un nouveau baiser, faisant relever le coin de tes lèvres alors que tes doigts viennent effleurer son mollet. Tu t'attends à ce qu'il vienne s'installer sur ta chaise, à la limite de vous faire virer pour indécence public, mais il s'éloigne à nouveau, tournant les talons pour rejoindre les trois imbéciles. …Et t'as pas un mouvement pour le retenir. Parce que t'as dit qu'il était libre de ses mouvements. Parce que t'as pas envie d'admettre que ça te fait royalement chier qu'il s'éloigne pour aller se faire draguer par un autre. Parce que tu seras pas capable d'admettre que l'idée qu'un autre pose une paluche sur son corps bronzé te donne des envies de meutres. C'est pas le comportement d'un Exner. T'as ta fierté, t'as ton égo. Et si normalement un mec essayerait de faire une combine du genre, tu te lèveras simplement, ramasserait tes effets et fouterait le camp et y'aurait plus moyen qu'il te contacte ensuite. Quitte à le laisser faire du stop pour ramener son cul en ville, t'en aurais cure. Mais Harlem…

Fais chier…

Étouffant un soupir, tu te lèves tranquillement, posant à nouveau tes lunettes de soleil sur ton nez. Il te suffit que de deux pas pour retrouver ton habituel superbe et ton attitude suffisante. T'abordes d'ailleurs ton habituel sourire mi-chiant, mi-charmeur lorsque tu passes nonchalamment ton bras sur les épaules d'Harlem, te glissant volontairement entre lui et le mec qui a eu l'audace de le lui flatouiller le bras.

- Tu fais d'agréables connaissances, Baby Boy? Questionnes-tu calmement et à l'attention unique d'Harlem.

• @Harlem Wayne

Ton cœur rate un battement lorsque Griffith se rapproche, sa présence magnétique captant toute ton attention. Tu ne pensais pas qu'il viendrait te rejoindre aussi vite, surtout pas avec ce regard déterminé. Tu sens son bras passer sur tes épaules, un geste à la fois possessif et protecteur, et tu ne peux t’empêcher de sourire intérieurement. Le ton de sa voix, calme et presque nonchalant, contraste avec la tension que tu perçois entre vous deux. Tu sais très bien ce qu'il fait. Ce surnom, ce geste, cette manière de s'interposer entre toi et l'autre gars, c'est tout sauf innocent. Tu t'efforces à ne pas te faire de film mais au fond, t'es heureux de sa réaction. Il refuse d’admettre ce qu'il ressent, tout comme toi, mais ses actions le trahissent. Il ne supporte pas l'idée que quelqu'un d'autre puisse t'approcher, et cette jalousie déguisée te fait sourire. Et tu en raffoles même. — Oh, tu sais, rien de très excitant, réponds-tu avec un léger sourire, jouant avec la situation. Tu fais mine de ne pas être affecté par sa présence, même si la chaleur de son corps contre le tien te trouble plus que tu ne voudrais l'admettre. Tu te tournes vers l’autre garçon qui semble un peu décontenancé par l’arrivée de Griffith, puis tu ajoutes, un brin moqueur. — On parlait de tout et de rien. Il paraît qu'il connaît un bon endroit pour les cocktails. T’es partant ? Tu sais que ça pourrait l’agacer, mais une part de toi aime voir jusqu’où il est prêt à aller pour marquer son territoire. Tu ne lui facilites pas la tâche, et pourtant, tu espères qu’il ne lâchera pas l’affaire. Il sait exactement comment te faire perdre pied, et tu le détestes presque pour ça. Mais en même temps, tu ne veux pas que cette tension entre vous cesse. Elle est à la fois douloureuse et délicieusement addictive.