the best is yet to come (coden)

20/01/2021

THE BEST IS YET TO COME

AUCUN.
@CODA WEAVER.
SAMEDI 15 JUIN 2024.
APPARTEMENT DE EBEN.

Tant de choses ont commencé à changer ces derniers mois mais la fin de l'année scolaire marque un tournant décisif au sein de ma dynamique habituelle. Non seulement l'étudiant en moi me quitte mais je me retrouve à vivre une vie d'adulte accompagné d'un acolyte auquel je n'aurai pu rêvé tant il me correspond à la perfection. Allongé contre toi, le dos de mon tête posé contre ton épaule, je finis par baisser le livre, interrogatif. ❝ Tu sais, on en a déjà parlé mais je réalise vraiment que je suis prêt à quitter Harvard et en même temps... J'avoue que j'ai quand même peur de ne pas être à la hauteur là. ❞ Je lâche un léger soupir. ❝ Avant, j'étais entièrement focalisé sur ma réussite, c'était mon point de repère premier avec ma famille, ma source de réconfort, ma réalisation et maintenant, je réalise que travailler a toujours son importance et j'adore ça mais ce n'est plus aussi principal qu'avant... ❞ Sans même te faire face, je sens dans ta respiration que tu sens que mes joues deviennent roses de parler indirectement de toi. Jamais je n'aurais cru devenir moins obnubilé par le travail. Jamais je n'aurais cru être heureux sans me noyer dans cela.

(Eben Wolford)

the sweet kingcut like a jewel,
I repair myself

08/11/2022

the best is yet to come

coda weaver &

@Eben Wolford

appartement d'eben
15/06/2024
aucun pour l'instant

d’un simple regard à la fenêtre, tu vis le soleil s’éloigner dans le ciel. se cacher derrière la cime des arbres. t’avais toujours aimé cette vue coda, celle donnant sur l’extérieur que tu voyais presque chaque matin, dans cette chambre qui accueillait la lune chaque fois que tu y entrais. bien que tu ne sois pas le seul occupant, l’esprit demeurait pourtant ailleurs, loin de cet endroit. tu sentais l’envie de sortir devenir de plus en plus forte malgré la compagnie qu’offrait ton homme, réconfortante. tu ne remarquas même plus tes doigts qui caressaient son épiderme tant il n’avait presque plus aucun secret pour toi. te figeant à ses dires, tu sortis de ta rêverie. ❝ pas à la hauteur ? ❞ tu te demandais bien d’où il sortait sa question. doutait-il de la réalité comme toi au début ? de cette magie qui vous unissait, enchantait vos journées ? alors que tu avais trouvé le moyen de vivre plus convenablement, chose qui te semblait la plus naturelle possible pour oublier tes dernières galères, tu cherchais toujours à comprendre, l’air perplexe. ❝ t'as une autre source de réconfort ? ❞ ne réalisant pas tout de suite qu’il faisait allusion à toi, tu finis par soupirer de soulagement avant de rire silencieusement. ton côté possessif avait failli assombrir la lumière qui illuminait ce moment insouciant, te redressant dans le lit pour lui faire face, étudier ses traits à nouveau. il demeurait toujours là, dans ton esprit comme dans ton cœur. l’envie de lui susurrer d’autres mots doux te titillait mais une nouvelle source d’inquiétude planait dans ton esprit. était-il perdu ou noyé dans cette histoire avec toi ? après la lumière arrivait-il le temps des ténèbres ? tu prenais des risques aussi dernièrement mais ça payait, nullement dépassé par tes choix, étrangement confiant en l'avenir. car pratiquement tous tes choix se reposaient sur lui, uniquement pour l'avoir près de toi. pas de mener la vie rêvée, cela ne t'intéressait pas. ❝ tout ce qui compte, c'est de t'avoir okay. alors heureux ou triste, harvard ou pas, tant que tu m'accordes la meilleure place, t'auras toujours la tienne ici, enfin dans ces cartons qui vont vite rejoindre notre vraie chambre. j'ai envie que tu te sentes bien là-bas, bien plus que tu l'as été toutes ces années ici sans mec. ❞ se voulant tendre et légèrement caustique, allais-tu réussir à faire purger le venin qui infestait doucement son esprit ? si c'était le cas, peut-être. modeler son humeur comme tu voulais ? non, juste le faire sourire comme t'aimais.

(Coda Weaver)

; I just wanna live. Don't really care about the things that they say. Don't really care about what happens to me.

20/01/2021

THE BEST IS YET TO COME

AUCUN.
@CODA WEAVER.
SAMEDI 15 JUIN 2024.
APPARTEMENT DE EBEN.

Ton questionnement me surprend alors que le contexte semblait donner les éléments de réponse. Partagé entre l'envie de sourire ou d'être choqué, je me mets à me frotter contre toi en signe de réconfort. ❝ Pas à la hauteur de passer outre les études, de trouver un travail et être épanoui dedans... Quitter les bancs de l'école, c'est un grand changement. ❞ Je me mue pour te faire correctement face, mes paumes posées contre ton torse. ❝ Tu le fais exprès ❞ rigole-je à moitié, te dévorant du regard en détaillant encore et toujours les traits de ton visage qui s'unissent pour former la beauté qui s'offre à moi. ❝ C'est toi ma nouvelle source de réconfort. ❞ J'appuie mon regard dans le tien, m'assurant que tu comprennes que tu es ma divine consécration. Tu te redresses pour que nous soyons totalement en face à face, mes mains ne bougeant pas, presque accrochées à ton corps. Une douceur allège ta voix qui susurre à mes sens de lâcher les nerfs pouvant consumer mes lumineuses pensées. À t'écouter de la sorte, je me noie dans tes billes, dans tes paroles, pris d'assaut par un désir de me coller à toi et ne jamais plus te lâcher. ❝ Coda... ❞ Les joues deviennent chaudes, et je ne peux le cacher, toujours pris dans une spirale où ta tendresse me touche de plein fouet. Je voudrais fuir du regard mais je ne veux quitter le tien, accroché à toi de mes doigts se changeant en poings. ❝ On se le dit tout le temps mais si je doute, c'est du moi que j'ai été si longtemps, j'ai... L'impression de faire un deuil, et c'est douloureux en partie car j'ai eu cette vision, ce tracé pendant si longtemps donc c'est normal que je panique un peu mais... Jamais, au grand JAMAIS, je ne remets en question le présent. C'est justement parce que je deuille du passé que je peux accepter pleinement le futur qui se dessine. Car j'aime notre présent, j'aime être avec toi, et je suis heureux et surtout comblé. ❞ J'avance mon torse du tien, cherchant à rapprocher nos visages pour avoir à demi-murmurer. ❝ Car tout ce qui compte pour moi aussi, c'est de t'avoir auprès de moi. Et tu as la meilleure place, tu... Tu sais que je pourrais braver vents et marées juste pour être à tes côtés. Je me sens... Invincible et puissant, mais aussi apaisé depuis que tu es "là". Et je ne doute aucunement de notre relation ou de mes sentiments, imprime bien ça dans ta tête, okay ? Jamais je ne t'abandonnerai, jamais je ne te quitterai. Tu es bien plus que tout ce que j'avais pu espérer, tu es mon héros. Et pas parce que tu m'as sauvé lors de notre première rencontre officielle, mais parce que tu m'as libéré de mes démons... ❞ Nos lèvres sont soudainement proches. Je sens mon coeur tambouriner. Je veux que tu ressentes à quel point je suis convaincu par mon actuelle destinée. ❝ Le seul qui peut me hanter et me torturer, maintenant, c'est toi... Mon ange déguisé en démon. ❞ Et je souris, bêtement, et je t'embrasse, simplement, les poings empoignant ton tee-shirt à mesure que la chaleur de ta bouche vient embraser ce volcan se réveillant au creux de mes tripes. Un instant s'évade et je recule mes lunes, le temps de t'avouer encore ce qui est immuable. ❝ Je t'aime plus que tout. ❞

(Eben Wolford)

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08/11/2022

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@Eben Wolford

appartement d'eben
15/06/2024
aucun pour l'instant

moins concentré à présent, tu reportais ton attention, les azurs dirigés sur lui. ton homme semblait se questionner beaucoup plus que toi. en ton for intérieur, cela ne rendait pas plus inquiet, simplement surpris qu’il vienne troubler ce moment. malgré tout ce temps passé avec lui, habitué à sa soif perpétuelle d’obtenir des réponses, tu ne te lassais pas de lui accorder un tant soit peu de ton temps. tu aimais trop le regarder parler, sentiment inéluctable comme une certaine fierté t’emparant lorsqu’il brillait ainsi, comme de savoir qu’il le faisait grâce à toi. mais continuait-il à le faire ? regard se perdant presque dans ses lunes lorsqu’il te fit face. ses mots ne provoquaient aucun effet sur ta carapace, pour ne retenir que l’essentiel en somme. ❝ répète. ❞ tu souris de toutes tes dents, qu’il te le dise hier, aujourd’hui, ou demain, rien n’allait entraver ce que tu ressentais en ce moment même. car rien qu’à son souffle chaud, il réveillait la bête tapie en toi, tu n’échangerais pour rien au monde cette sensation d’être mis sur un piédestal. ❝ oui mais c’est pas grave si je le fais exprès. tu m’aimes comme je suis alors répète s’il te plaît. ❞ apparemment ton charme n’avait pas totalement tari, billes s’ancrant dans les tiennes et t’étudiant comme s’il redécouvrait l’homme dressé en face de lui. tu comprenais alors qu’il luttait dans son esprit, cherchant sans doute un instant de répit pour mieux analyser tes paroles. après tout tu lui avais rappelé qu’il avait toujours sa place à tes côtés, malgré tout ce qu’il pouvait penser de toi. t’avais dédié ta vie pour lui ces derniers mois et toutes tes économies. même s’il te restait quelques stigmates dans le cœur, tu n'imaginais personne d’autre voler sa place. ❝ il n’y a personne d’autre que toi qui peux douter de ses choix. je… je t’entends mais tu te souviens quand je t’ai fait découvrir avec moi l’endroit où j’étais… tu n’as pas douté une seule seconde de moi. alors que j’ai voulu te tenir loin de tout ça, alors que j’ai failli te blesser mon ange. je regrette pas que tu m’aies pas repoussé car c’était toi qui m’as aidé à faire le deuil de cette période. je suis là, pour que tu tournes ta longue page de l’université. non en fait, j’ai encore du mal à réaliser que t’aies tenu si longtemps à suivre des cours. j’arrive pas à me dire que ça te comblait avant de me rencontrer. je te jure que ça pouvait pas être aussi satisfaisant que… ❞ souriant plus qu’il le faudrait, tu t’approchas de son oreille, sa lobe titillait tes sens. les lunes finissant par lui susurrer. tu ris non sans venir lui chatouiller la mâchoire avec tes dents et ton nez, cherchant probablement à le faire rire, à t’amuser avec son visage. un vrai gosse. mais tu te ressaisis rapidement, il n’avait pas terminé de te faire part de ses pensées. tu l’écoutas presque religieusement, le bas du visage se serrant sous l’émotion. ❝ putain eben… j’aime t’entendre dire que tu te sens puissant et apaisé… je vais pas tenir si tu continues. ❞ tu baissas le regard, toi qui d’habitude soutenais le sien, ton cœur s’affolait, tout comme ta p’tite boule de bonheur qui partait dans tous les sens. néanmoins tu frôlas ses doigts tandis que tu le sentis se rapprocher dangereusement. ❝ où que je sois, avec qui que je sois, j’ai toujours eu le mauvais rôle eben, jamais celui du héros. au fond ça me dérange plus. il me dessert et me sauve à la fois, j’ai voulu de personne d’autre, que personne me brise. alors toi si tu te sens puissant avec moi, capable de me briser, je vais devoir sortir l’artillerie lourde. ❞ incapable de rester sérieux aussi longtemps, instant de répit pour relâcher tes nerfs. reprendre le contrôle. ❝ de tes démons peut-être mais pas des miens. tu me prends avec les miens ou rien. ❞ tu ne pouvais t’empêcher de déconner avec lui, son faciès te rendait fou, t’arrêtais de parler enfin pour qu’à nouveau ses propos te fassent frissonner. ❝ ton seul tortionnaire, ❞ que tu compris rien qu’en regardant ses yeux plutôt que ses lèvres. il t’embrassa, ce qui te força à les refermer pour tenter de ne pas t’emballer. ouvrant tes lippes malgré toi pour retrouver sa langue chaude, avant de faire une petite moue en le voyant interrompre son geste. ❝ tu veux m'achever à la fin toi. m'étouffer avec ton amour. la journée va être longue. ❞ ricanas-tu avant de plaquer ton dos contre le matelas, mains qui le tirèrent pour l’attirer au dessus de toi, tel l’ange veillant sur tes longues nuits. puis s'imprima la marque de ta main sur sa joue, que tu descendis lentement vers son coeur à mesure que tu parlais. ❝ t'es mon étoile, t'es mon cosmos, je te veux plus que tout, ça c'est sûr. t'es celui que je veux chérir et aimer jusqu'à ce que mort s'ensuive. ❞

(Coda Weaver)

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20/01/2021

THE BEST IS YET TO COME

AUCUN.
@CODA WEAVER.
SAMEDI 15 JUIN 2024.
APPARTEMENT DE EBEN.

Surprise immédiate se lisant dans mon regard qui se tourne vers toi en guise de réponse. ❝ Quoi ? Que tu es ma nouvelle source de réconfort ? ❞ Rictus naissant, gêne teintant mes joues, je me sens encore une fois sous l'emprise de ce charme que tu ne cesses de suinter sans même le faire exprès. ❝ Arrête de m'embêter, toi ❞ m'exclame-je dans un rire, les mains cherchant à cacher ton faciès comme pour éviter d'être davantage envouté mais cela ne rime à rien. Ceci n'est qu'une parade d'enfant, une tentative faussement désespérée pour reprendre mon pouvoir mais il est inutile de lier que la force, c'est toi qui me la donnes. ❝ Tu sais que je t'aime et je sais que tu m'aimes, c'est ça qui me fait me sentir invincible. ❞ Pas de tempêtes entre nous, un simple bonheur avec ses hauts comme ses bas, un fleuve aux propriétés divines, qui ne cesse de couler, dans l'incapacité de tarir. Et chaque jour passant, je me noie davantage, développant la faculté de vivre dans cette eau, la source de notre jouvence. Dans ces paroles que tu me dédies, je voudrais t'enlacer d'émotions tant ressentir cette once de flagellation me déranger tant elle n'a pas lieu d'être. Tes boucles blondes rebondissent presque à chaque brefs mouvements de tête quand ta bouche s'actionne, léger automatisme te rendant si animé, si vivant. Le sérieux se tu un instant, ta bouche contre mon oreille recouvrant d'une grossièreté mes tympans à m'en faire frémir telle un puceau excité au bord de sa première fois. Je baisse la tête, rougissant presque, le sourire grand - celui qui te plaît tant. ❝ Tu sais, tu m'étonnes toujours d'être aussi profond et intelligent, et non pas de part d'où tu viens, de ton parcours mais parce que tu es un homme et à chaque fois, je me dis que j'ai cette putain de chance d'être tombé sur celui qui a son coeur et son mental en lien si étroit avec sa tête. Tu es... Incroyable. Et les études me comblaient, certes, c'est un fait mais tu me combles bien plus. ❞ Doigts qui se rapprochent des tiens, les caressent, cherchent leur confort. Je m'emporte de mes sentiments, balancés dans les airs pour que tu les attrapes au vol mais contrôlés tout de même pour m'assurer qu'ils arrivent à destination. Ton corps entier se raidit, et tes traits de visage se muent à m'en toucher de plein coeur. Tes doigts se rapprochent, se mêlent au mien, et j'en viens à sourire de réconfort, de celui qu'à jamais tu m'offres. ❝ Tu n'as jamais besoin de tenir, pas avec moi ❞ rigole-je à moitié, à voix basse, ❝ mais qu'est-ce que j'aime t'écouter. ❞ L'envie de t'embrasser est forte, si forte. Sceller notre amour d'un énième rapprochement buccal, n'est-ce pas notre marque de fabrique. ❝ Tu n'es pas parfait, personne ne l'est mais crois-moi quand je te dis que dans mon histoire, tu es mon héros. Tu es mon amant, mon présent et futur, ma moitié, mon confident et mon complice, mais aussi mon héros... ❞ Le ton sérieux et doux s'allège pour répondre à ta plaisanterie. ❝ ... Que je prends avec ses démons. Tu prends bien les miens donc bon, ce n'est que justice, non ? ❞ On ricane encore, comme des enfants. Avec toi, c'est tout et rien, mais surtout tout. Il n'y a jamais d'obscurité totale, ce n'est qu'un enchainement de couleurs et de sensations, un arc-en-ciel en boucle qui n'a d'utilité que celle de nous porter ensemble, envers et contre tous. Et je ne peux résister, t'embrassant délicatement. L'emprise de ta mâchoire libérant ta langue me fait presque perdre l'appui sur mes bras que quelques secondes sont de trop et que je rompe le contact. Le coeur halète déjà de cette légère tornade émotionnelle. Rien ne m'excite plus qu'échanger à coeur ouvert, ceci doit être mon kink. Tu tombes sur le lit, m'emportes presque avec toi, m'obligeant à te surplomber presque. Mes jambes coulent de part et d'autres de tes hanches, mes mains de chaque côté de ton cou, sur l'oreiller, nos regards ne pouvant se lâcher. Ta paume qui passe de ma joue à mon pectoral, tes mots qui font vibrer ce dernier. Je me retrouve presque incapable de parler, l'envie de pleurer de tellement t'aimer. ❝ Et tu le fais, ça... Comme je le fais, du mieux que je peux, tu es... Tout, absolument tout. Tu sais que je peux tuer, couvrir, brûler la terre entière pour toi, et seulement toi... L'univers n'a de sens que si tu es près de moi. ❞ Le silence autour est si fort, même lorsque nos mots percent celui-ci. Je me penche et me colle à toi, le visage fuyant en dessous de ta joue, baisant la peau en dessous de ton lobe, la langue rapant qui saisit ce dernier pour le tirer de mes dents, pour embrasser ensuite ton oreille délicatement. Et dans un murmure j'ose, un murmure chaud, humide, d'une voix calme et abandonnant tout. ❝ Même si j'ai souffert, je revivrai mil fois les enfers que j'ai traversé tant qu'ils me ramènent à toi... ❞

(Eben Wolford)

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08/11/2022

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@Eben Wolford

appartement d'eben
15/06/2024
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voilà que se fit plus forte l’envie de l’embrasser. ❝ quoi d’autre ? t’aurais très bien pu dire ton nouveau divertissement, ça m’aurait tout aussi convenu. l’objet de tous tes fantasmes. ❞ il tenta de te repousser, dans une vaine manœuvre, sans aucun effet immédiat sur ton désir de le mettre dans l’embarras, de t’arrêter tout court. ❝ je connais pas ce verbe, il existe dans ton code ? ❞ que tu surenchéris, dans l’espoir de voir ses yeux se choquer d’une telle insolence à son sujet. petite fierté qui te gagna lorsqu’il se déclara invincible grâce à tout ce qu’il vivait à tes côtés, tu voulais le voir fort et en même temps, le protéger du chaos qui s’abattait dans votre univers. alors qu’il te déclarait se sentir invincible, cela te fit chavirer. ❝ c’est l’effet coda j’crois, même les robots y sont sensibles. je suis l’unique muse de vous tous. ❞ mais tu finis par pincer les lèvres, te reculer, ouvrir les yeux en grand avant qu’un ricanement vienne briser le moment, mélodie du cœur voulant s’imposer, touché en plein mille. le malin tapi sous tes boucles craignait beaucoup moins le soleil à présent. pas ce soleil qui éclairait la pièce, astre qui prenait plutôt une forme humaine, avec ces courbes qui feraient saliver n’importe quel animal. mis à part ce détail, sa chaleur équivoque te donnait le tournis mais t’apaisait à la fois, et rare étaient les personnes dont tu buvais les paroles. ❝ j’ai pas tout compris j’crois. tu m’as perdu à mental mais j’ai retrouvé mon attention à incroyable. tu n’aimes pas faire de phrases courtes ? tu ris plus fort, incapable de te contrôler plus longtemps. heureusement qu’il s’appuyait sur tes doigts, qu’ils ne les lâchaient pas car tu continuas à le dévisager. même son sourire te poussa à continuer dans la même lancée. tendresse qui allégea ton esprit tout comme elle l’affûtait. ❝ on est d’accord, il n’y a que ça qui te comble ? ❞ pointant du doigt ton entrejambe, résistant à l’envie de le caresser alors que tu le sentais se réveiller doucement, tu réussis pourtant à passer à autre chose en tête pour te focaliser sur lui, rien que lui. grand gamin qui n’hésita même pas à toucher une mèche de ses cheveux noirs, aussi sombre que ton trône en enfer, tu te mis suite à ce geste à frôler la ligne de son visage. les mots qu’il te balançait résonnaient fortement sous ton crâne. tu réalisas qu’au moment où vos bouches se retrouvèrent que tu n’avais pas du tout réagi à ses dires. enfin, parfois un baiser scellé pouvait tout dire, parfaitement tout, il ne pourrait jamais exister sans cette alchimie existante entre vous, dans ces étoiles qui s’alignaient dans le ciel pour vous indiquer le chemin à parcourir une fois que vos peaux se touchaient. décidant de tout envoyer valser, de mettre presque toute ta volonté, ton désir de le posséder, toute sa bouche, tu sentis instantanément le contact se rompre lorsque tu revis ses yeux enflammés. tu souriais coda, ravi de l’effet créé, l’emportant avec toi sur le lit. tu ne voulais pas qu’il s’échappe trop vite, pas maintenant. ❝ j’adore tout ce que t’as dit. complice, héros, mais surtout d’être ton autre moitié. c’est ce que tu imagines dans ton futur, moi ? eben, tu… ❞ tu arrêtas ta paume au niveau de son cœur que tu pouvais sentir ses battements s’accélérer, alors que tu te noyais dans ses océans. ❝ j’accepte que tu tues pour moi. putain personne m’a dit un truc pareil avant, enfin que tu le dises aussi ouvertement. putain cherche pas à être le meilleur homme de la terre, t’es déjà ma putain de possession, ma grosse fierté, ma grosse claque. j’arrive pas à désirer autre chose que ça, ce qu’on vit vraiment, et ça vaut tout l’or du monde ouais. ❞ tu te surpris de trouver sa position, qu’il te surplombe, bien envieuse. qu’il ne regarde et dévisage que toi, de voir dans ses billes amoureuses que tout en lui était codenisé pour t’aimer à la folie et cela valait toute la lumière qu’il éclairait dans ta vie pour repousser tes ténèbres. tu envias presque cette adoration que tu n’avais jamais connue auparavant, ça te rendait presque jaloux qu’il ait autant de pouvoir sur toi. ❝ tu connaîtras aucun autre enfer là, je t'en fais la promesse. c'est dans le mien que j'veux que t'y sois. tant que je suis toujours en vie, personne ne me séparera de toi. personne ne te volera à moi. je ne laisserai pas un autre te toucher là, tu le sais. je te laisserai pas souffrir sans raison, tu ne devrais même pas y penser. car je suis tout à toi mon amour. ❞ tout ce qui comptait là, en ce moment comme dans ta vie, c'était de le sentir aussi près, sa chaleur, son odeur. tout cela t'emballait, faisait accélérer ton rythme cardiaque. tu tentais coda de demeurer calme alors tu te détendis, les pensées tournées vers lui. tu caressas maintenant ses cheveux, sa nuque tandis que l'autre paume remontait vers le haut de son dos, s'accrochait à son haut moulant. tu soupirais d'aise, léger murmure s'échappant de ta bouche lorsque tu imaginas de nouveau ses baisers te chatouiller l'épiderme, sa langue te laper encore et encore, l'esprit tourné vers la rêverie et l'envie. désir ardent de le retenir entre tes bras, qu'il enflamme ton existence et fasse vaciller la flamme en toi.

(Coda Weaver)

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20/01/2021

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SAMEDI 15 JUIN 2024.
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Les rires presque nerveux éclatent alors que je tente tant bien que mal d'éviter ton regard. Le jeu de la taquinerie fait des siennes et, bien que calme, tu sembles déterminé à me voir rougir comme tu aimes tant le faire. ❝ T'es con ❞ m'exclame-je dans un rire, incapable de garder mes paumes sur mes paupières fermées, ouvrant les yeux face à toi, la bouche tordue par le rire. Le charme fait son effet et je me laisse aller à ma pensée, mes mots semblant trouver ta corde sensible à t'en faire chavirer. ❝ Peut-être mais tu es à moi et rien qu'à moi. ❞ Sourire crispé accompagnant ces yeux doux, implantés dans les tiens d'un amour direct et incassable. Tu ne cesses d'être épris de notre échange, mais l'humour et la perversité de ton coeur ne peuvent rester de côté tant elles font partie de toi. Les yeux roulent dans leurs orbites, le soupir se fait entendre, sans pouvoir empêcher les lèvres de signifier cet effet que tu me fais tant. Je voudrais pouvoir être moins explicitement émotionnel, pouvoir dissimuler parfois ce que mon coeur implique mais cela m'est impossible. Victime de mes pensées et mes émotions, je les accroche tel un collier pendant entre mes clavicules en ta présence. ❝ Coda, je sais me taire quand la situation l'appelle mais non, les phrases courtes, ça ne me connaît pas. Et il n'y a pas que mes phrases qui sont longues. ❞ Retour de bâton en pointant le tien du bout de mon regard. ❝ Je sais que tu réfléchis souvent avec elle quand je suis là, et tu sais que je l'aime ❞ ricane-je à moitié, ❝ mais c'est tout toi qui me comble, tout ce qui est accroché à ce serpent avec lequel tu me tortures si régulièrement. ❞ Je peux sentir le désir monter dans cette forme mouvante, dans ces respirations qui, sous teintées d'humour, dissimulent ce désir qui ne cesse de grimper. Sans trop réfléchir, je m'éprends de douceur, désireux de pouvoir partager plus que l'absolution de nos bas instincts auxquels nous ne pouvons presque jamais nous empêcher d'assouvir. Le temps ralentit alors que les mots coulent, que tes bras m'entourent et me serrent, que mes lèvres se posent sur les tiennes en énième guise d'attache, avant que tu ne m'entraînes plus près de toi alors que le baiser rompu te ramène à moi. ❝ Bien sur que je t'imagine dans mon futur, jusqu'à ma fin, Coda. Tu le sais... ❞ Le ton est plus bas, dans un presque chuchotement, comme si je voulais éviter d'être entendu, comme s'il s'agissait d'une confidence qui ne regardait que nous. L'émotive impulsion de tes mots, crachés d'une affection violente, me saisit le myocarde et m'en humidifie les astres. Que j'aime t'entendre ainsi, te sentir ainsi, m'aimant au delà de la mesure et la passion, au delà de ce qui est possible de voir à l'horizon. ❝ Je ressens tout ce que tu dis pour moi car je pense et vis de la même manière vis à vis de toi... Le monde devra s'écrouler s'il veut, un jour, nous séparer. ❞ J'en perds ce que je veux dire - ou plutôt il me semble impossible d'argumenter. J'en ai la peau si sensible, la bouche si sèche et la gorge serrée ; t'aimer est la plus belle chose qu'il m'ait été donné. Tes doigts qui me cherchent, m'empoignent, une paume sur mon crâne, l'autre dans mon dos, tout ce toucher qui implique que nos âmes veulent s'enlacer comme deux ados. Mes bras repliés sur les côtés, mes mains posés à la base de ton cou que je commence à encercler, ta bouche si tentante, la mienne si biaisée. ❝ Je suis dingue quand tu me tiens et m'enlace comme ça, je te jure, ça me donne chaud à la tête... ❞ Mes membres se raidissent, et bien que je veuille me détendre, le contact de ta peau si ferme, si dure et douce à la fois, me rappelle ô combien je peux mourir pour la sentir à jamais de le sentir encore et toujours, un peu plus chaque jour, pour maintenir l'éruption de notre amour. Alors, faible animal que je suis, j'approche mon visage et t'embrasse vivement, délicatement. Et je cesse, puis reprends. Avec passion, avec envie. Les larmes coulant presque de ce que nous nous sommes dits. Les larmes qui perlent de me sentir désiré ainsi. Les larmes qui sèchent de nous embraser jour comme nuit. ❝ Tu me rends dingue, merde, dingue, dingue dingue. Comment tu fais ça ? Car j'ai tellement envie d'être nu contre toi, dans tes bras ❞ L'épiderme me brûle à sentir l'emprunte de tes doigts contre moi, marquer de ta fougue, ta virilité, ta patte l'ensemble de ce canevas. Les traits de mon visage se déforment de t'embrasser, de plus en plus rapproché, de plus en plus enjoué, la luxure suintant de mes pores à maintenant le dernier, la langue prête à s'enflammer en trouvant la tienne, m'accrochant à toi de peur d'être emporté, tiré par une raison quelconque. Il n'en est rien, pourtant, car la déraison serait de te repousser, de me contenir. Tu n'es pas un démon qui me nuit mais la thérapie me délivre. ❝ Je t'aime plus que tout ce que j'ai pu expérimenté, plus que quiconque que je n'ai jamais rencontré. ❞ Les bouches lâchées me permettent de murmurer, si près de ton visage qu'il s'entend comme un cri en basse fréquence de tous les côtés. ❝ Promets-moi d'être mien et de m'aimer et me choyer et me le prouver. De m'être fidèle, de me désirer, d'être toujours à mes côtés. Sans toi, je ne peux plus rien imaginer. ❞ Je nous sens bien moins calme que nous ne le devrions, nos entrejambes nous repoussant de prendre place à mesure que nos tripes soient prises par l'émotion.

(Eben Wolford)

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08/11/2022

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15/06/2024
sensualité

tête tournée vers lui, les pupilles presque admiratives, tu te plaisais d’imaginer une sorte de halo englobant sa tête. sans doute une belle illusion, un reflet doré que livrait cette unique ouverture dans la pièce, qui te permettait de le regarder sans aucune interruption. le myocarde se gonflait de le voir aussi joyeux, titillé par ta présence. ❝ je t’aime ❞, que tu balanças dans le plus grand des calmes pour l’ensorceler, même si ton but premier c’était qu’il s’amuse avec toi. qu’il passe un autre moment plein de tendresse avec toi. tu t’inquiétais pour lui, sur ses questionnements mais tu étais content d’avoir rempli ta mission, plus ou moins. persuadé qu’il ne se voyait pas dans un autre endroit, où tu demeurais absent. tu sentais son besoin de te sentir, comme d’être rassuré. ❝ eben, tant que tu me demandes moi, je suis tout à toi. la preuve, je suis piégé là avec toi. ❞ ricanas-tu avant de te placer près de son visage. l’âme robotique que tu lisais dans ses yeux n’avait de cesse de briller, de carburer même en sentant ton odeur. ou bien étaient-ce ces ondes faisant de toi un animal malin qui l’emballaient, le faisant court-circuiter. tu aimais tant marquer ton territoire. et ce moment n’échappait pas à la règle, tant cela stimulait très certainement la bête qui sentait ses émotions se chamboulant dans son esprit. ❝ je kiffe tellement quand je trouve le moyen d’abîmer tes cordes vocales, de te faire taire avec tu sais quoi. régulièrement. mais j’aime beaucoup t’entendre parler, vraiment. ❞ tu reculas pour éviter de ressentir une tension trop forte, malgré la distance tu devinas qu’il l’avait également sentie, ne pouvant t’empêcher de sourire. ❝ tes lèvres, quand elles remuent trop, je t’avoue que ça me fait quelque chose. et j’ai bien compris que tu aimes les utiliser pour autre chose, mais ça ne compte pas tout le temps pour moi. ça m’empêche pas de réfléchir en plus, de vouloir d'autres choses, tu es un coquin de penser que je m’en sers autant que tes phrases longues. ❞ décidément amusé, tu ne pouvais pas t’empêcher non plus de te sentir légèrement excité. par ta faute sûrement en voulant prouver que tu pouvais en parler sans nécessairement être tenté, mais c’était mal connaître ton appétit parfois. et puis, tu cachais rarement tes intentions aux yeux des autres, toujours embarqué dans cette folle envie de vivre au jour le jour. l’impression que le temps s’était soudain accéléré, qu’il faudrait réveiller cette bête pour qu’elle le retienne plus longtemps. néanmoins sa présence t’aidait à te canaliser, avec quelqu’un d’autre tu te serais probablement emporté. ou pas, n’étant pas du genre à réfléchir aux conséquences de tes gestes. ce baiser t’échauffait comme il t’apaisait, son regard réconfortant te réchauffait le cœur. ❝ mon ange, mon futur c’est toi. je l’imagine pas sans toi, comme tu es incapable de l’imaginer sans moi. je… ton cœur, tu me le donnes sans concession, pour qu’il soit à mon nom ? ❞ pris d’un nouvel élan de désir, tu agrandis ton sourire avant de poursuivre. ❝ approche, mon ange. ❞ tu le vis déboussolé d’être au centre de ton attention, mais tu ne pouvais faire autrement, ses astres t’hypnotisaient et te donnaient l’envie de conquérir d’autres étoiles. ❝ le monde peut s’écrouler mais tant que tu brilles, que tu t’illumines en disant tout ce que ton cœur dit sur moi, je serai toujours à tes côtés. je refuse de te perdre dans le chaos, que les ténèbres te prennent pour me séparer de toi. qu’ils te transforment pour que je te reconnaisse plus. ❞ le bout de tes mains s’enfonçait dans ses bras sans réellement t’en rendre compte, tu paniquais presque qu’il puisse revenir vers toi changé. à vrai dire, t’y avais jamais songé avant et rien que cette éventualité te terrifiait. mais tu finis par lâcher un rire, pour oublier cette pensée sombre, relâcher complètement la pression. tu l’entendais à nouveau t’appeler, sa voix suave qui se serrait sous l’émotion mais toujours présente, qui te relia encore à lui. rien n’était encore perdu, mais rien n’était éternel. tu désirais le contraire coda, que ce que tu ressentais défiait toute logique. tu n’y avais plus cru en le rencontrant et maintenant, voilà qu’il te montrait le chemin. impossible de t’y détourner à présent et tu n’avais pas peur de t’y perdre, que la folie s’empare de tout ton être. ❝ ne t’en vas pas alors, je vais t’en empêcher sinon. ❞ voix presque teintée de menace, se voulant pourtant doucereuse. tu sentis toute la lumière qui t’inonda dans ce nouveau baiser. animal pas totalement rassasié, profitant de cet instant qui ne te calmait point. tu t’abreuvais de ses paroles, plus que ravi de l’entendre être toujours dingue de toi. tu continuas de caresser ses bras, pleinement attentif à lui, envieux qu’il t’embrasse encore, de ses lèvres déjà humides. marquées par ton odeur, te poussant à lui dire ce que ta bouche tardait à former. ❝ déshabille-toi alors maintenant. je veux voir et sentir tout ton corps là, que tu reviennes m’embrasser et que je sache une bonne fois pour toutes que tu es un amant merveilleux, le plus sexy de tous les mecs ou nanas que j’ai rêvé d'avoir. ❞ il t’embrassa encore, animé par une fougue inhabituelle. passion qui t’assomma presque, l’impression qu’il cherchait à te montrer une fois de plus toute sa dévotion. tu soupiras d’aise une fois qu’il t’accorda du répit, nullement contrarié, juste sonné. ❝ tu vas avoir les lèvres toutes gonflées si tu continues de kiffer les miennes comme ça. ❞ la mine joueuse, tu caressas enfin sa joue pour revoir ce sourire te faisant craquer sans cesse. tu l’avais entendu son cri du coeur, tous les vœux qu’il avait murmuré te concernant. l’élu de son cœur c’était toi, il n’y avait que toi qui le mettait dans cet état. il semblait perdre toute raison mais tu savais pourquoi, collant à nouveau tes lunes contre les siennes pour chercher sa langue, et tu tremblais d’excitation, menant la danse pour un moment. tu perdais haleine, mais tu n’étais pas seul, plus jamais à présent. ❝ putain je te promets ce que tu veux… mon ange, reste et je vais te prouver à quel point tu comptes. ❞ ton corps glissa doucement sous lui, cherchant un meilleur appui, main qui s’aventura sur le bas de son dos pour mieux le rapprocher de toi, bassin presque collé au tien, sentant pleinement son désir, son entrejambe gonflé. ❝ j’imagine pas une seule seconde sans te voir ici, avec moi, tu comprends ? dans mon avenir, t’y es. dans tous les mondes, t’y es. je te trouve pour te rappeler mon nom et dire combien je t’aime. putain que je veux pas rester là si tu n’es pas là toi aussi, je peux plus imaginer ma vie sans toi. ❞ à deux doigts de lâcher un cri, de le supplier de t’enlacer, de vivre pleinement dans l’éclat d’une étoile. d’éloigner l’envie de le retenir pour qu’il voit un instant l’ombre de la lune planer sur lui. car sans soleil, aucune lune ne pourrait briller aujourd’hui.

(Coda Weaver)

; I just wanna live. Don't really care about the things that they say. Don't really care about what happens to me.

20/01/2021

THE BEST IS YET TO COME

AUCUN.
@CODA WEAVER.
SAMEDI 15 JUIN 2024.
APPARTEMENT DE EBEN.

De simples mots, si entendus, si familiers et qui, pourtant, font sans cesse leur effet. Ma bouche cousue de rougir devant telle bêtise, les battements qui résonnent sur toute ma peau sur l'amour du tempo. ❝ Je t'aime aussi ❞ réponds-je bêtement, comme à mon accoutumé, incapable de recevoir la moindre de tes affections sans en être profondément touché. Tu continues sur ta lancée, des paroles pour me rassurer d'un ton assuré. Ce blond brillant dans tes mèches rebelles, ces yeux narquois qui disent tout et son contraire, la gestuelle de membres incontrôlés qui ne cessent de revenir jusqu'à moi pour me toucher. ❝ D'accord donc tu aimes quand je parle et quand je crie, c'est bien ça que je dois comprendre ? ❞ Le regard pétille tandis que la gorge se déploie, le rire en écho qui parvient jusqu'à toi. Tes oreilles sifflent, ton sourire répond au mien ; la lèvre que je sers n'est pas un geste anodin. Et tu me cherches, tu me berces, tout de ce que tu fais fait monter la pression. Je ne peux que t'embrasser, continuer puis m'arrêter, contemplant ce faciès que je suis ravi de baiser. ❝ Mon coeur est à toi, entièrement à toi, mon Coda, tu le sais bien. Je... Il n'y a rien en ce monde qui pourrait nous déchirer et nous séparer. Il ne bat que pour toi. ❞ Accroché à mes mots, soufflés comme s'ils ne tenaient qu'à un fil, le regard suspendu dans ta direction comme un filet en attente que tu mordes à l'hameçon. Tu n'es pas le seul à aimer les sueurs, loin de là, et malgré la romance qui anime mes hauts, il y a cette urgence qui titille mes bas. À ta demande, je me rapproche de toi, sentant le piège de la fleur se refermer sur moi. Pauvre insecte que je suis, attiré par le nectar, les belles paroles en guises de pétales prêtent à se fermer comme les pattes d'une arachnide sur sa toile. Les soleils brillent, brûlent même et je ne sais que répondre. Pour une fois interdit, nul ne peut nier le pouvoir qui t'incombe. Je ne suis qu'une poupée, une marionnette, dont tu te sers et que tu enlaces pour te rassurer pendant le calme et la tempête. On se sert, on se tient, les lèvres retrouvent leur chemin. Elles se lisent et se frottent, ta langue frôlant ma glotte, tes mains froissant mon schott, ta fougue me faisant l'effet d'un shot. C'est cru à m'en faire rougir à nouveau, les yeux fuyant d'une honte d'être désarmé aussi facilement. Et je me laisse aller à l'amour que je te porte, le désire que tu m'inspires, tout ce qu'il faut pour me libérer de mes pensées et te remplir d'une irrépressible envie de tout démolir pour ensuite tout reconstruire. Je glousse comme un idiot, roulant des yeux au ciel. ❝ Laisse-moi t'embrasser si je veux, c'est mon activité préférée ❞ me défends-je alors que tu cherches uniquement à me déstabiliser. Les corps s'emportent, les mains se perdent, de caresses en caresses pour atteindre le sommet éternel. La fièvre monte et gagne en puissance, fait tomber mes questionnements, lève le feu qui est en moi. ❝ Coda, tu es tout pour moi. Et dans tous mes mondes, tu es là, avec moi aussi... Je... Je n'arrive même plus à trouver les mots. C'est de ta faute et de ton foutu charme, tu es là à m'enlacer, à me vouloir et... ❞ Sans même que la valse ne commence, je commence à haleter d'une excitation qui m'en fait perdre le souffle. Que tu es divinement attirant et diablement dangereux. Le démon qui me pervertit et me fait oublier tout enjeux.

(Eben Wolford)

the sweet kingcut like a jewel,
I repair myself

08/11/2022

the best is yet to come

coda weaver &

@Eben Wolford

appartement d'eben
15/06/2024
sensualité

tu ne pouvais t’empêcher coda de sourire comme un idiot, de le voir aussi amoureux de toi, jamais tu n’avais autant ressenti de sentiments pour quelqu’un, pas aussi forts qu’à cet instant, savourant pleinement le contact de ses lèvres sur ta peau. impossible pour toi de le repousser, de chercher à désirer quelqu’un d’autre que lui, d’éteindre tout ce qu’il provoquait en toi. tu voulais absolument qu’il continue, qu’il brise le silence avec ses mots doux, qu’il garde ses mimiques craquantes que pour toi, incapable de l’imaginer ailleurs qu’avec toi. il ne se décollait plus de toi, te touchait tout en riant à la fois, te caressait puis te regardait avec une expression presque ébahie, mi surpris mi gêné, le cœur en émoi. tu savais maintenant comment le charmer, sur quels boutons appuyer, que tu ne pouvais pas t’en lasser de jouer avec lorsque l’envie te prenait. ❝ que même une pauvre mouche ne pourrait nous séparer ? ❞ que tu lui balanças en rigolant, et en apercevant l’insecte virevolter au dessus de vos têtes. un peu content d’avoir un visiteur qui venait vous regarder. même si l’envie c’était de l’avoir que pour toi seul à cet instant, qu’il se prolonge indéfiniment. pensées tournées vers lui, pour moins céder à ce désir qui bouillonnait dans tes vaisseaux, cet appétit qui grimpait sans que rien ne puisse l’arrêter. ❝ tu aimes crier maintenant, non ? ❞ que tu demandais, la mine faussement innocente, vraiment curieux de sa réponse. heureusement que son sourire ne le quittait plus, qu’il ne se décrochait pas de toi, cherchant à t’embrasser, encore et encore. ses lèvres te faisaient réellement fondre, annihilaient l’esprit presque en proie à des envies devenant de plus en plus violentes. sa bouche t’apportait un semblant de calme avant la tempête, dorlotait la bête tapie en toi. elle t’abreuvait, tout comme sa langue chercheuse. étonnamment docile mais restant pour le moins passionnée, tendresse plus que bienvenue, échange des salives t’apportant bonheur et volupté, tout ce qui te suffisait pour l’instant. au point d’avoir le cœur qui cognait fortement dans ta poitrine, les nerfs se court-circuitant même, le cerveau déjà retourné. mèches désordonnées s’accrochant à toi et battant au rythme de sa bouche. bien conscient que l’amour te rendait faible, vraiment faible. te faisant passer par une ribambelle de sentiments, comme sur des montagnes russes. impression parfois stimulante, adrénaline apportée des dieux, mais pouvant être aussi violente. un cadeau parfois empoisonné, une tare parfois impossible à éradiquer. mais également le plus puissant, te rendant exalté dans les instants où cet amour transpirait dans toutes tes pores. le regard devenant ivre, alors que son corps frottait contre le tien, que sa bouche s’emballait contre la tienne, tu ris à sa réponse. ❝ oui d’accord, j’aime bien quand tu prends les rênes parfois. que tu me montres comment tu m’aimes, ça change un peu. elles m’exciteront toujours tes lèvres, un vrai plaisir de les mouiller pour m’habituer à toi, à ce que tu me les colles sans arrêt. ❞ tu parlais peut être un peu trop mais le bonheur te rendait plus ouvert, plus réceptif aussi à tout ce qu’il entreprend. te calmait aussi, malgré tes pulsions qui cherchaient à se montrer aussi. promesses fusant en l’air, caresses se multipliant sur toute sa silhouette. tes mains le cherchaient, bloquaient son bassin, alors que tout s’enflamma en toi, les gestes devenant plus insistants à mesure que le contrôle s’échappait. comme un chien explorant son os, le tâtant avant de jouer avec. ❝ ne parle plus, la leçon a été apprise aujourd’hui. on devrait passer à la suivante, si tu le désires. ❞ amusé qu’il ne puisse trop raisonner normalement à ton contact. aux mains qui le rendaient déjà chaud. ❝ je te rappelle que c’est ce foutu charme qui t’a donné des envies pas très catholiques, à ouvrir tes cuisses en grand la première fois sans avoir ton autorisation. ❞ assumant pleinement ton masque démoniaque, d’être celui qui le pervertissait, à accomplir des choses que son esprit n’aurait pas osé sans ta présence.

(Coda Weaver)

; I just wanna live. Don't really care about the things that they say. Don't really care about what happens to me.

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