wth @zorah stahl

les ténèbres. denses et oppressantes. étendent leur emprise sur les murs poreux. antre où la lumière se bat pour percer l'obscurité suffocante. chaleur lourde et poisseuse imprègne chaque recoin, colle aux corps comme un linceul d'oubli. stroboscopes éclatent en fulgurances, déchirent le voile d'ombre pour révéler à peine les visages anonymes; silhouettes spectrales sur danses macabres. spectre doré se mouve entre les âmes égarées. déjà damnées. grondement sismique des basses résonnent dans l'estomac, battements ensevelis. enivrante, la cacophonie. adossée à la colonne rugueuse, laisse les yeux s'accrocher aux carcasses suintantes. belle de nuit. larme de chaleur sur le front, de la paume retrace le plaquage. boucles bannies dans le lissage, cascade brune dégringole sur la chute des reins. emprunte granuleuse sur le crâne, offre la pause. trêve dans l'incandescence avortée par le fantôme. surgit des brumes, l'enchanteresse. triple anniversaire d'une date presque oubliée, flashs sous les paupières à moitié fermées. flamme évanescente à la grâce éthérée. flots des souvenirs amers, noyés dans une gorgée de vodka black. canine raye le cristal, opale capture le mirage. arabesques de lumières sur tes mouvements lascifs, succube d'après minuit. air saturé de la moiteur des corps, laisse deviner nuances de ton parfum jusqu'au trône de pierre. rictus sur le vermeille, démons réveillés. le corps qui doucement s'arrache au granit, féline qui fend la marée de cadavres. lenteur sous les escarpins, savoure les prémices du chaos. brume étouffante dans les profondeurs clandestines, vapeur invisible enserre les gorges, emprisonne chaque souffle dans une étreinte glaciale. symphonie haletante. l'iris qui tombe sur le galbe des courbes effrontées, ma délaissée. nostalgie au bout du couloir, déniche vieux jouet cassé au fond du tiroir. dépose le fond de vodka entre les premiers doigts trouvés, focalisée sur l'acte mal joué. tu manques de crédibilité zia. tout juste bonne à raviver les braises. avant qu'on t'laisse encore tomber. profite de l'effervescence, effleure le duo factice. pulpe des doigts frôle les débris de tes tissus, l'autre paume vient emprisonner la nuque de ton presque roi. déjà déchu. les prunelles plantées dans ce qu'il reste encore des tiennes. rictus provocateur. attire l'inconnu contre le front, laisse tomber les doigts sur ta cuisse offerte aux morsures. lippes entrouvertes pour attraper les siennes dans un baiser audacieux. regarde c'que j'mets d'dans zia. n'manque rien d'nos histoires d'avant. rupture, la langue pour attraper les gouttes offertes du whisky. délaisse le brasier, gorge s'étend dans la nouvelle étreinte à proximité. mains poisseuses qui cherchent mes hanches. sirène oubliée.