we can dance all night, zaian

@Stella Vargas - l'aventure aux bras ouverts. elle t'attend, le sourire aux lèvres, nargue tes génétiques rigides. le corps trop droit, le bâton qui entrave les mouvements. rendez-vous honoré, le retard, comme marque de fabrique auquel tu l'as toujours habitué. déjà un exploit que t'es pas oublié. cadavre des dizaines de post-it et alarmes qu'on peut remercier. t'arrives sur le point, les yeux qui trainent, silhouettes passées sans trouver la reine de la soirée. sursaut, les pensées balayées de sa voix qui résonne contre le bitume. ha t'es là ! j'te cherchais ! pas l'idée de lever les yeux, quelques marches plus haut. les pas qui s'emboitent, le tiens qui trouve le siens. tu suis la brune jusqu'à la salle de torture. tu vas te moquer de moi, j'te connais. comment ne pas le faire, en réalité ?

@Stella Vargas - les deux âmes qui s'aventurent dans les antres nouvelles. ton prochain enfer ou paradis ? ses doigts autour des tiens, sans réellement t'ne rendre compte. pensées occuper à analyser le bruit du sol, quand tu marches. semelle qui grince sur le lustré, la musique, en fond sonore. les regards qui se tournent vers vous instant, retrouvent leur reflet dans celui d'après. tes ébènes qui cherchent la sécurité. premier banc que tu trouves sur tes pas pour poser ton sac. stress qui grimpe, celui d'être ridicule, au milieu des autres, à côté d'elle. cure-dents coincé dans le corps. attends mais il faut se changer ou p... elle est déjà partie, l'étoile. visage qui suis ses mouvements, ceux qui t'appellent. lâches ce sac, t'as l'air trop con. et pourtant, le corps qui s'assoit, fesses qui rencontrent le bois du banc. le sac contre toi, le regard de panique sur l'assemblée.

@Stella Vargas - mains moites, s'ancrent dans le tissus de ce sac. bouc émissaire de tes peurs oppressantes, à cette instant. le coeur serré, les billes qui visent, touts ses mouvements, jugés parfaits. tu ressens les muscles de ton corps se crisper à la simple idée de ne pas savoir bouger. ébènes qui recroisent les siennes. invitation à la rejoindre, danser dans les ombres qui s'affolent sans faire attention à la tienne. un regard vers ses doigts tendus, visage qui amorce la réponse, aux simples pensées. un non, de droite à gauche, le bout du nez comme gouvernail. tissus entre les phalanges crispées, corps bien décidé à ne pas se lever, quitter son perchoir. banc devenu lieu de confiance, à ne pas trahir.

@Stella Vargas - elle t'oublies, stella. elle pense à elle, plutôt. tu te sens mal, sur ce banc. pourquoi t'es venu, finalement ? ébènes qui regardent autour de toi, les âmes trémoussent les émotions palpables. ambiance écrasante à toi, qui regarde. effluves symphoniques qui traversent les pensées sans en toucher un câble fonctionnel. simplement le mouvement qui s'actionne. genoux qui se redressent, trouve la sortie d'un oeil pour t'aventurer vers la porte. l'atelier quitté, miroirs aux reflets déchainés quittés. les fesses qui trouvent cette marche d'un escalier dans le couloir. tu vas l'attendre là, stella. laisser l'étoile trouver son harmonie parmi la galaxie. pas l'envie d'être le trou noir qui l'aspire.

@Stella Vargas - papilles savourent l'amertume entre les lèvres. gosier desséché, pensées qui imprègnent le corps des subtiles inconscientes. l'anxiété comme moteur d'un corps aux réactions épidermiques. livre ouvert, le corps témoigne des recoins piqués. fesses sur les marches, le bois du vieux bâtiment. l'étoile qui arrive à ta hauteur. visage qui peine à se redresser, lourdeur de la honte qui tente de se dissimuler. rien, juste que t'avais l'air de grave t'amuser j'ai préféré pas déranger. t'oublies vite, qu'à la base, le duo venu ensemble. sourire qui trace els traits du visage, niais. essaye de dissimuler la vérité. ce simple sentiment de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir briller aussi fort que la scintillante stella.