le regard flirtant à travers les cils (Jazz)

city center, villa inconnu
@Jazz Baumann
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Immobile devant la porte de cette fameuse villa, les yeux voguaient entre la lune et les ténèbres au gré de mes caprices nocturnes, attendant sagement sa venue, un sourire déjà tout excité. Les souvenirs d'une soirée comme celle-là, remontaient aussitôt à la surface et me rappelaient à quel point, cela m'avait manqué. Mot d'ordre ce soir ? Feindre la connaissance des lieux, se glisser à l'intérieur comme si aucun visage n'était inconnu. Tenue plutôt légère, j'avais opté pour une robe noire courte et plaqué sur le corps, redessinant à la perfection, mes courbes. Crinière blonde, détachée et légèrement ondulée. Je me laisse ainsi bercer par le bruit du vent, jusqu'à ce que mes paupières tombent d’elles-mêmes, sur sa silhouette qui m'approche. Beau, blond, corps bien bâti, comme je m'en doutais. — Bonsoir... L'instinct qui reconnaît rapidement un esprit complice. — Alors ? Prêt à t'incruster là où tu n'es pas invité ? Le regard flirtant à travers les cils.

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@Jazz Baumann
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Ce n’était pas la première soirée où tu t’incrustais. Tu le faisais régulièrement au lycée. Ce soir, t’allais clairement retourné dans le passé en t’y incrustant en compagnie d’une demoiselle rencontré sur meetme. Elle t’avait envoyé l’adresse la demoiselle et tu t’y rendis en voiture. Tu ne comptais pas boire comme un trou, tu dois toujours gardé la tête froide au cas où on aurait besoin de toi à l’hôpital. Elle était déjà là, sublime dans cette robe noire. Toi tu t’es habillé d’une chemise claire bien ouverte et d’un jeans clair. C’était simple mais on aime la simplicité. « bonsoir, tu es sublime » dis-tu en arrivant à ses côtés. « ça me rappelle ma période de lycée, je suis 100% prêt » et tu savais déjà qu’on n’allait pas te faire chier. Tu lui offris un clin d’œil avant d’ouvrir la porte d’un coup et d’entrer comme si c’était chez toi. Tu saluas quelques personnes d’un signe de la main. On te répondit, parce qu’ils étaient déjà bien alcoolisés. « ça va être plus simple que je le pensais » dis-tu au creux de l’oreille de la belle. « allons boire un verre » dis-tu en avançant en direction du bar, sa main attrapant son poignet.

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@Jazz Baumann
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Compliment d'entrée qui confirme mon choix de vêtement. — Merci très cher. Les pas nous glissent somptueusement à l'intérieur et depuis ma place, je vois tout, surveille les gestes de chacun. Vue parfaite sur ce monde qui m'entoure, ce monde qui s'agite bien trop vite à mon goût. Cherche une distraction, celle qui s'offre à mon regard de braise immédiatement. — Regarde le mec là-bas ! Montre d'un signe de tête, celui qui a le bras autour de la taille d'une femme. Soit sa femme, soit sa meuf. — Remarque son regard. Il est porté ailleurs, vers une autre femme. Sans doute la maîtresse. Pour ça que je refuse de tomber dans le panneau. Ça n'apporte que des merdes. — J'ai bien envie de foutre le bordel. Les prunelles qui s'illuminent déjà à l'idée. Insolente. Mesquine. Fouteuse de merdes, quand je le veux. La diablesse que je suis, se délecte déjà des réactions. — T'as raison, allons se prendre un verre et on planifiera un méga plan pour foutre le bordel à cette soirée. Nouvel échange de regards lourds de sens pour que le barman saisisse mes intentions. Il remplit un verre que je glisse devant Jazz. — Cap de boire ce grand verre cul-sec ? Le second verre est glissé vers moi.

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@Jazz Baumann
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Tu t’invites dans une soirée où t’es pas invité. Ça fait un bail que t’avais pas fait ça. Tu le faisais au lycée d’habitude. Tu n’étais jamais mis dehors, c’est ce qu’on appelle le pouvoir de la popularité. Vous entrez tous les deux sur les lieux et tu faisais déjà comme tu voulais : t’allais te chercher à boire. Tu t’arrêtes nette pour observer ce qu’elle te montrait. « et que comptes-tu faire ? » demandas-tu en arquant un sourcil. Tu sentais la malice sortir de ses lèvres, si Fallon est sublime, tu sentais qu’elle pouvait être démoniaque. Le chemin recommença en direction du coin boissons. tu commenças à regarder autour pour voir un peu les alcools qu’ils proposaient. Tu penches la tête sur le côté doucement, observant le grand verre qu’elle venait de mettre devant toi. « cap bien sûr » dis-tu en approuvant de la tête. Tu tiens bien l’alcool. Tu attrapes le verre et le bu cul sec. Tu as toujours eu une bonne descente, tu t’étais calmé avec ton boulot à l’hôpital mais t’étais aussi doué. « alors, ton plan ? » demandas-tu en arquant un sourcil.

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Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres, je me tourne vers la foule, secoue légèrement la tête, une lueur de défi brille dans mes yeux. Ce soir, je suis bien décidé à me la jouer diablesse. Voulant à tout prix mettre un peu d'ambiance à cette soirée plutôt plate. — Laisse-moi le temps d'y réfléchir. Devant moi, le fameux couple d'infidèle, le sourire narquois qui balafre presque leurs visages leur donne un air encore plus mauvais que le mien. Jazz relève le défi et bois cul sec son verre. Le jeu peu enfin commencer, car à mon tour, j'avale cul-sec mon liquide et fais claquer le verre contre le marbre du bar. — Regarde la diablesse en action ! Dis-je avant de lui envoyer un clin d'œil et de descendre du tabouret. D'un pas gracieux, je me joins au fameux couple, un bras que je viens poser sur l'épaule de l'homme marié ou que sais-je. Endosse mon nouveau rôle de fouteuse de merde. — P'tain, c'était bon la dernière fois bébé, j'ai adoré cette nouvelle position ! Sourire insolent. Fixe ensuite la femme. — T'es la quelle ième de sa longue liste ? Enchantée, moi c'est Eva. L'ovale qui se tourne vers Jazz, les cils battants. — Oups, excusez-moi, le devoir m'appelle. Coup de grâce, mes lèvres se posent sur la joue de l'homme tournant ensuite le dos pour rejoindre mon partenaire de crime ce soir. — Dans exactement une minute, elle va lui balancer son verre à la figure. Et je commence le décompte. Pile au bon moment, elle fait mieux que lui balancer son verre, elle lui met carrément la claque du siècle devant tout le monde. — C'est mieux que je ne l'avais espéré. D'ailleurs, y a la maîtresse qui se ramène vers l'homme. De quoi le mettre encore plus dans l'embarras le pauvre.

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@Jazz Baumann
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La soirée battait de son plein, tu voyais déjà des personnes bien éméchées. Elle avait une idée malicieuse en tête et tu avais réellement hâte de savoir de quoi elle parlait. Tu la connaissais à peine, mais tu sentais qu’elle pouvait être le genre de femme à créer des problèmes. « je te laisse faire » dis-tu d’un sourire au coin des lèvres. Tu restais dans ton coin au calme. Tu attrapais un verre, observant la scène au loin. Tu ne pus t’empêcher de rire, secouant la tête en la voyant arriver vers toi d’un air triomphant. « j’ai mal rien qu’en regardant » dis-tu en secouant la tête, ayant bien vu la claque. C’est tellement simple de monter le bourrichon à une femme. « on aurait dû prendre des popcorns en vrai » ça aurait été plus qu’agréable. « du coup, tu aimes foutre la merde dans les relations humaines ? » dis-tu en arquant un sourcil. on peut dire que c’est une vision intéressante de la demoiselle, bien que dangereuse.