il est dix-huit heure trente, tu viens de rentrer du centre ville avec eva près de toi, les bras chargés des courses nécessaires pour la soirée. vous avez une invitée, et pour l'occasion ta gamine a choisi un assortiment de pâtisserie qu'elle a pris un temps fou à choisir, voulant être sûre que ça plairait à andy.
- eva, pose tes chaussures, on va se laver les mains pour commencer à préparer le repas avant qu'andy arrive. la gamine se déchausse dans l'entrée avant de s'enfoncer dans l'appartement, vers le salon. pendant que tu commences à déballer les courses dans la cuisine, elle revient quelques secondes après.
petite commis qui lave les légumes alors que tu commences la préparation des ingrédients pour le plat de ce soir, une demi heure plus tard, le plat est enfourné. l'enfant sur le canapé qui regarde les dessins animés pendant que maman se met un peu plus à l'aise. jusqu'à entendre la sonnette résonner dans l'appartement, c'est sûrement elle. alors tu files vers la porte, eva te suivant de près, la porte s'ouvre et un franc sourire vient éclairer ton visage.
- viens entre, que tu lâches après l'avoir encerclée de tes bras, avoir déposé un tendre baiser sur sa joue. elle connaît l'appartement, même si ça fait plus d'un an que c'est chez achille qu'elle venait pour te rendre visite, désormais ce sera ici.

rassurée de l'adresse que tu m'avais donnée. de savoir que t'étais parvenue à tourner la page. du moins à t'en défaire. de ton passé. de ton ex. j'pouvais que comprendre cette difficulté. l'ayant moi-même vécu, d'une certaine façon. ton visage qui apparait dans l'encadrement de la porte, chaleur qui se répand spontanément face à ce sourire si rayonnant. — j'suis pas trop en retard ? j'ai pris de quoi boire j'annonce, m'avançant dans ta direction, soulevant d'une main le sac plastique contenant quelques bières et de quoi satisfaire les papilles gustatives d'eva. lippes qui s'échouent sur tes joues avant de me pencher vers celle qui attirait tous les regards. — c'est que tu deviens plus belle que ta mère dis donc, ton taquin avant d'ouvrir les bras pour la soulever. gamine entre les bras, douloureux rappel de ce que j'étais aussi. une enfant. — j'ai faiiiiim, vous avez prévu quoi pour l'ogresse que je suis ?

le retour a l'appartement s'apparentait à un renouveau, l'intention de reprendre ta vie en main. il te restait encore tant d'années. inviter des amis chez toi, c'était le début de cette nouvelle liberté, plus besoin de demander à achille la permission. tu pouvais enfin agir comme bon te semblait.
même si tu l'étais, tu serais toute pardonnée, doux sourire installé.
petite moue grognon en entendant les paroles de danae à l'attention d'ta fille, mais c'est vrai qu'elle a raison, ses traits qui se dessinent t'hypnotisent.
maman elle a fait des lasagnes !!!, excitée au possible, telle une pile électrique, tu t'approches des filles après avoir débarassé ton amie de son sac en plastique.
eva ma chérie, va te mettre en pyjama et lave toi les mains, on va pas tarder à manger, plus vite le repas sera servi, plus vite la gamine sera au lit, plus vite tu pourras profiter de ta douce amie. et alors que la gamine se rue vers sa chambre tu reposes ton attention sur danae.
elle est excitée comme une puce de savoir que tu venais, elle m'a épuisée, rire accompagnant tes paroles.