Après bal, nuit du 18 au 19
@Redd Aspinosa
tw : ràs
Je ne sais pas à quoi tu joues, mais faut que t'arrêtes ça et vite. Parce que je n'aime pas ça, me sentir autant perturbée par un regard. La dernière fois que ça m'était arrivé, ça remontait et ça ne s'était pas bien terminé. Le pire dans tout ça, c'est que t'es à fond dans ton rôle d'pertubateur. Comme si, ce soir ton but, c'était de voir à travers mon âme. À cet instant, tout se mélange dans ma tête et je me rattache à ce qui est essentiel pour moi. L'indifférence. Je ne pouvais pas te permettre de me déstabiliser à ce point. Je ne pouvais pas te laisser entrer dans ma tête, Redd. — Oublie. Mot balancé, sauvée par une notification. Phalange qui sort aussitôt du sac, mon portable. Sourcils froncés, un rire éclate face à l'annonce de Veritas. — Devine quoi ? Apparemment, je suis la plus friendzonnée du campus. On m'explique comment ? Parce que je suis de loin, celle qui cherche à se caser. Je pose mon tacos et lève ma canette. — On trinque à ma nouvelle étiquette ? En vrai, je m'en fiche tellement, mais ça m'a bien fait rire pour le coup.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Fallon Hardley
tw : ràs
sauce ratrappée à tes lèvres, laisse aucune trace sur le moulant noir. écoutes ses mots et les billes qui se redressent quand son rire perce la quiétude insolente autour du kiosque. friendzonée ? toi ? le rire dans le gosier desséché. loin de l'imaginer se faire recaler par l'amitié d'un homme qu'elle n'a jamais voulu trouver. t'es peut être une loveuse et j'ai mal cerné ton jeu finalement.peut être. rend la perche sans croire au mensonge, pour taquiner le bout de femme et son nouveau rang. canette attrapée du bout des doigts. métal des bagues sur la boisson. levée en l'air avant de ramener à tes lèvres, une gorgée tactique, terminé la canette. c'était bon, je te l'accorde. serviette jetée plus loin sur le plateau vidé. suis moi. sans attendre de réponse, corps qui se dresse, plateau posé sur la poubelle entassée. t'avances dans une ruelle en parallèle, vers l'océan.

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Redd Aspinosa
tw : ràs
La mine atterrée, je relève mon regard dans ta direction, t'écoutant commenter mes propos. J'ai même failli avaler de travers, le dernier morceau de sandwich. Parce que moi ? Une loveuse ? Improbable. J'ai déjà du mal avec les sentiments, alors loveuse, carrément ? — Pour être une loveuse, il faut déjà savoir aimer correctement, non ? Ce qui n'est pas le cas lorsqu'on se réfère à mon unique relation passée. Surprise par ton ordre de te suivre, je termine ma canette, essuyant la bouche d'un revers de mouchoir. — Attends ! Je remets rapidement mes talons et presse le pas pour te rejoindre dans cette allée. — On va où ?

Après bal, nuit du 18 au 19
@Fallon Hardley
tw : ràs
savoir aimer. encore faudrait il y croire, en l'amour. celui qui pourrait être pour toi. t'es pas fait pour ca, en fait même, l'amour ça n'existe pas. simplement l'effervescence et le bon feeling, cocktail capable d'aveugler. l'union pour mieux se rassurer. mais l'amour, n'est qu'illusion, stratagème poétique, un des mensonges les plus vieux du monde. et tu fuis cette table, sans l'attendre. trouve les ruelles en l'entendant te suivre. talons qui résonnent entre les murs de la ville, par dessus les voitures, plus éloignées. j'connais un endroit pour rattraper cette soirée. cul de sac au fond d'une allée, végétation dense, terrain oublié. trop petit et mal placé pour intéresser. bruits de quelques vagues qui résonnent derrière le bâtiment. sorte d'ancien restaurant, délabré, abandonné même par le temps. océan qui tombe juste derrière. grillage découpé depuis des années. ton regard sur elle, bras qui l'invite à passer devant toi. madame. galant improbable. quelques personnes à l'intérieur, fument leurs clopes sans faire attention à vous. y'a pleins de gens qui viennent ici pour faire de l'art ou des trucs du genre. des trucs sans aucuns sens. paradoxalement presque dans l'thème un brin futuriste de la soirée annulée. signe de tête à quelques personnes. avec des néons aménagés, les graffiti fluorescents qui ressortent de l'obscurité. véritable repaire à artiste undergrounds, ici.

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Redd Aspinosa
tw : ràs
L'inquiétude qui se lit sur mon visage, je ne sais pas où l'on va, mais bizarrement, je te suis au gré de la confiance. Apparemment, tu connais un endroit qui pourrait rattraper notre soirée complètement éclatée. — Vraiment ? Encore un de tes plans foireux ? Langue taquine, claque mon palet. Je ne peux pas m'empêcher, c'est plus fort que moi, ce goût prononcé pour la provocation. Bien que je te sais capable de m'embarquer dans les pires plans qui puissent exister. Finalement, je lâche ton bras qui me servait d'appuis pour pouvoir marcher correctement sur les talons. L'entrée face à nous, l'hésitation, puis finalement, mon corps passe en premier. Les émeraudes qui découvrent le palace, si on peut appeler ça comme ça. Presqu'au même thème que celui du bal, mais en moins joli, vous voyez. Lieu de prédilection plutôt plaisant. — Ah ouais. Ça en jette ! Un petit tour sur moi-même pour détailler le restaurant. Orbes qui restent cependant bloqués, quelques secondes, sur ce torse-nu baraqué de l'inconnu qui m'a tout de suite repéré. Sourire aguicheuse. — Je kiffe. Tu m'as envoyé à la fosse aux loups ou comment ça se passe ? Mes pulpeuses s'étirent dans un large sourire tandis que mes pas me guident jusqu'au bar où je commande directement un shot. — Est-ce que je dois retirer la robe ? Les gens ont plutôt l'air de prendre leurs aises ici. Ça ne me dérangerait pas de me fondre dans la masse.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Fallon Hardley
tw : ràs
lieu en plein effervescence. pas officiel pourtant. un bar clandestin, des artistes sans rang spécifique. lieu chaotiquement organisé. parallèle du bal, pourtant, presque la même ambiance. elle aime, fallon. ses billes qui brillent, autour de vous. les conventions effacées. coude qui s'agrippe au bar, bois effrité, tagué. canette de bière pour toi. exhibes nous ton string. ricanes en ouvrant le métal. les orbes qui descendent le long de ses cuisses, regard loin d'être caché. sourire satisfait qui étire les traits. tu vas faire des heureux. toi, les autres. tout le monde. son corps e déesse, celui qui te rend fou, plus que tu ne l'avoue, encore.

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Redd Aspinosa
tw : geste explicite
Pudeur oubliée ce soir, j'ai juste envie d'effacer le fiasco du bal. Mais évidemment, dans ce lieu, là où la débauche prime, je ne sais pas s'il serait prudent de me pavaner les seins à l'air. Trop d'hommes qui cherchent à se perdre sur des corps. D'autres d'hommes prêts à bondir, si je leur donne ne serait-ce qu'un petit signe. Mini verre que je saisis entre les doigts pour boire d'une traite, la liqueur. Citron qui se presse à la suite entre mes lèvres, grimace sous l'acidité. — Je ne pense pas que ce soit assez safe pour m'exhiber. Claque le verre contre le bar et en redemande un autre. Idée qui germe minutieusement, le haut du corps qui se penche vers toi, les cuisses légèrement écartées, mes mains remontent lentement sur tes cuisses jusqu'à la naissance de l'un de tes bras. — Mais, c'est toi mon cavalier. Phalanges qui attirent ta main sous ma robe, poussant tes doigts à effleurer le tissu de mon string, appuis sur mon bouton au passage. Frisson qui prend de court, ma colonne vertébrale. — T'as des droits que personne d'autre n'aura ce soir. Et si tu arrives à deviner la couleur de mon string, j'enlève la robe. Regard qui s'ancre intensément dans tes prunelles, switch entre tes lèvres et tes pupilles.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Fallon Hardley
tw : ràs
aguicheuse calculée. toujours. ce que t'aimes chez elle, sa capacité à toujours te surprendre. sa capacité à te tenir en haleine. son aura qui se heurte au tiens. bouleverse les conventions fixées avec toi même. tes doigts qui parcourent sa peau, dentelle de son sous vêtement. billes qui se mélangent aux siennes, sans les quitter. canines qui pincent les lèvres. provocatrice. ta main qui attrape son avant bras, tire vers toi, tes lèvres à son oreille. je compte pas la deviner ici. baiser déposer derrière son oreille, au passage. viens. tu connais les lieux, et tu sais où tu veux la trainer, maintenant. le corps qui s'engouffre, prend ta canette au passage, vers l'escalier, celui qui monte sur le toit. bois fébrile, craque sous vos pieds. vue qui se dégage, océan devant vous. brise qui caresse la nuque. ton cavalier hein ? que tu ricanes, de cette prise de possession.

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Après bal, nuit du 18 au 19
@Redd Aspinosa
tw : geste explicite
Il faut croire que je ne suis pas la seule à qui, les idées fusent en ce moment. Toi aussi, tu m'entraînes de nouveau ailleurs. Pour être à l'abri des regards. Plonger dans ce nouveau jeu sans que nous ne soyons interrompus. Je te suis, nos silhouettes passent la porte du toit et la vue qui s'offre à moi, n'est que paix. L'âme sereine face à l'océan. Je m'approche du bord, glisse les fesses sur la rambarde en béton, assez large pour y prendre place. De nouveaux, je débarrasse mes pieds de mes talons et sans crainte, je me tiens debout sur le bord. Marche une pas lente devant l'autre, les bras croisés derrière le dos. Pivote soudainement pour faire face à la mer et m'imprégner de cette brise de vent qui virevolte ma crinière. — Rien que pour cette vue, j'en oublie déjà le bal. Je me demande ce que tu me réserves encore ce soir, Redd. Finalement, je me rassois et tends les jambes pour les croiser derrière ton dos afin de t'attirer à moi. Le regard qui se perd d'abord sur tes traits, puis ensuite le nez qui vient en douceur se frotter au bout du tien. — Ça te plaît ? D'avoir ce titre ? Quelques doigts apposent une longue caresse le long de ton bras. — T'étais de loin, le plus beau cavalier. Entre ces mots, mes pulpeuses effleurent les tiennes, sans embrasser. Cherche avant tout, le contact.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Fallon Hardley
tw : ràs
ses jambes qui te prennent aux pièges, s'enroulent, comme un python réticulé , autour des tes jambes. resserre l'emprise sur toi. visages rapprochés, contact étroit entre vous, âme qui s'aguichent. front qui pousse le sien, jusqu'à laisser son corps jouer avec l'équilibre au dessus du vide. pas mon titre préféré. parce que tu t'en moque, d'avoir un titre. prince ou gueux de la dame, rien qui ne t'intéresse vraiment. méprise les cases étroites dans lesquelles on veut te glisser. t'étais de loin la robe la plus simple de toutes. un compliment, en réalité. loin des artifices extravagants, c'est ce que tu préfères toi. doigts qui restent autour de la canette de métal. lèvres qui se détachent furtivement pour pincer une gorgée, sous son nez. je vais pas te baiser sur ce toit, hardley. tu ricanes, l'insolent. ton corps qui pousse toujours le sien, de ta carrure. deal avec le vide. trop prévisible. trop facile.

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