Après bal, nuit du 18 au 19
@Redd Aspinosa
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Les murmures circulent, les questions fusent dans tous les sens, un bal qui tombe à l'eau, saccagé par nous ne savons qui et dans quel but. Un gros gâchis, parce que j'avais mis le paquet pour ce soir. — Je suis désolée, je voulais qu'on passe une bonne soirée, mais à la place, c'est un gros bordel... Soupire lasse, je voulais te voir danser moi. Total fiasco qui fait naître la mine déçue. Nos pas nous entraînent loin de l'université, la brise de vent extérieure nous enveloppe. — Et t'as même pas pu profiter du beau buffet. Parce que je sais que c'est ça, qui t'a motivé à venir. De la bouffe gratos. Mes talons claquent le bitume des ruelles éclairées par les lampadaires tandis que je stoppe soudain, mes pas. — Attends... J'en ai marre de ces talons. Une heure debout à poiroter pour que dalle, j'en ai mal aux pieds. Phalange qui retire mes chaussures pour les accrocher à quelques doigts. J'agrippe de nouveau ton bras et tant pis si les passants me prennent pour une dingue ou que j'attire des regards indiscrets sur mes jambes.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Fallon Hardley
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comme le hasard qui s'abat, sur toi, cette fois. un bal foireux, annulé, saccagé. la seule année où tu y mets les pieds. magnétique aux fiascos. les pas qui s'aventurent dans les ruelles, trouver chemin ailleurs. quitter le néant d'une soirée écorchée. les réponses qui ne sortent pas d'entre tes lèvres à ses excuses lancées. pourquoi s'excuser ? même pas sa faute, ni la tienne. t'as rien loupé de quelque chose que t'as jamais essayé. l'allure qui s'arrête, ses pieds qui trouvent le bitume. ricanement qui ressort des poumons, confirmer que t'es pas muet. je m'en fou royalement. c'était presque drôle en fait. satisfait en réalité. d'voir que chez les têtes dorées de la société, les poches se font dépouiller. quand même triste de pas voir les tentacules robots sortir d'ta robe en milieu de soirée. on sait jamais, dans les extravagances de ce monde trop élevé.

these violent delights have violent ends and in their triumph die like fire and powder which as they kiss consume.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Redd Aspinosa
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Je pourrais presque voir de la satisfaction dans tes prunelles, toi, qui n'es présent que par curiosité et par envie de profiter de ce que ce luxe aurait pu t'offrir ce soir. Normal, nous ne sommes pas du même monde. Normal, que tu te réjouisses de voir un tel fiasco. Sauf que maintenant, tu peux constater que tout n'est pas toujours rose chez les bourges. Qu'ils nous arrivent aussi d'être victimes. Perso, je ne me vante pas d'être née avec un compte en banque à mon nom, je vis juste ma vie comme je l'attends, que ça plaise ou non. — J'dirais même que c'est toi le plus heureux ce soir. Les orbes qui se lèvent au ciel, bien qu'un sourire tranchant fait surface. Tu en as peut-être rien à foutre, mais moi, j'ai mis le paquet pour que dalle au final, et c'est ça qui me fait chier. Parce que j'en ai strictement rien à foutre que le bal ai été vandalisé, tant qu'il n'y a eu aucun meurtre. C'est la vie après tout, car nous sommes entourés de beaucoup de vaniteux. — D'où tu m'sors ça ? Où t'as vu que j'avais des tentacules robotiques sous la robe ? Rire qui apaise la déception de cette soirée, si rapidement écourtée. — tout ce que j'ai sous cette robe, c'est un string. Et c'est l'unique sous-vêtement que je porte. J'aurais gâché le décolleté de la robe si j'avais mis un soutif.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Fallon Hardley
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tu ricanes, le pieds qui heurte ce cailloux sans âme. martyre de tes semelles compensées. mains dans le fond des poches, bouloches du tissus vieillis, trouvé en friperie. j'sais pas, ça aurait été dans l'thème et t'es ce genre à savoir surprendre. tu taquines, en fait. tu l'sais, qu'elle n'a pas les tentacules cachées sous sa robe. presque décevant. gloussement insolent quand la ficelle atteint l'imagination. non, je préférais l'idée que t'es rien. perdurer dans ce jeu installé, l'imagination comme clé de vos taquineries. téléphone tiré de ta poche, écran de led, éblouie les billes dans l'ombre. on va manger ? parce que t'as faim, dans l'histoire. une journée de jeun pour le buffet manqué.

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Après bal, nuit du 18 au 19
@Redd Aspinosa
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— Ce n'est pas parce que j'ai débarqué à ton garage avec une combi pikachu, que j'aurais pu mettre aussi des tentacules sous la robe. L'ovale secoué, le rire qui s'étend, mais qui bien vite, se range sur le côté. — Trop facile. De ne rien avoir en dessous. Et je n'avais en aucun cas, l'intention de faire partager mon anatomie à qui voudrait bien le voir à travers ma robe. — Première fois que t'as une si bonne idée. Les mots taquins, cherchent par tous les moyens à nourrir ces piques provocatrices. Qui aime bien, châtie bien, non ? — Suis-moi. Je connais un petit coin non loin d'ici. Pas le restaurant de luxe de tes rêves Redd et au fond, je ne sais même pas si s'en est vraiment un. Quelques minutes de marches suffisent pour arriver au lieu. Un kiosque à tacos. De petites tables et petites chaises en bois sont éparpillés un peu partout face à la lagune. Plutôt bien éclairés par les lumières du pont. Un endroit simple. Rien de ouf. Juste de quoi nous nourrir dans le calme. Nos pas se rapprochent du kiosque, petit monde déjà présent. — Ce sera un big mac tacos pour moi ! Et c'est le bonhomme qui paye ! Ricanement qui vise à te narguer. Mais allez, ce n'est pas cher pour une fois. Vos commandes servies, je saisis mon coca et mon sandwich, te guidant ensuite vers une petite table de libre. J'y pose mon popotin et pivote l'avale vers la vue, laissant la brise de vent glisser dans mes cheveux. — Goûte, tu vas voir, ils sont bons. Petit kiosque, mais très efficace. D'ailleurs, sans attendre, je croque ma première bouchée.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Fallon Hardley
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pas qui emboîtent ses pieds nus, ceux qui caressent le macadam. désinvolte bout de femme qui s'envole rapidement devant toi. et ton corps qui se traîne, derrière elle. suit les sillons de son parfum trop cher. celui qu'elle a sûrement mis pour te olakrew à toi, un autre. un kiosque en angle de rue. elle commande, en double. phalanges qui s'exécutent à payer, pris au piège de son jeu trop rapide. et tu te laisses faire. homme docile, habitué à partir en courant sans payer. feind l'illégalité pour l'adrénaline de quelques minutes. tu manges ça ? je pensais que t'étais plutôt salade et quinoa. cliché gravé dans un marbre provocateur. insolent qui laisse briller les orbres dans le tacos qui fait son entrée. crocs qui se plante dans le sandwich, trace d'une bouche affamée. coin de bouche en sauce oubliée. hmm. qui sort de ta bouche. met indélicat qui roule sous la langue à la perfection. conversation effacée, pas le genre à avoir besoin de parler. blanc qui ne fait pas peur. les billes qui parlent quand tu manges, les yeux dans les yeux, rictus déformé les lèvres occupées. l'homme assis sur la chaise, tes jambes écartées, genou qui dépasse dans l'allée. trop bien installé, comme un lieu simplement familier. la vie que tu connais, à quelques détails près.

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@Redd Aspinosa
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Rien de mieux qu'une fois de temps en temps, se retrouver dans un endroit aussi sympa et sans artifices. Pliée sous le poids du vent tournant, ma gracieuse tête tournée vers la lagune. Je me sens juste bien. Et je sais que de ce genre d'endroit, tu en as peut-être déjà l'habitude. Mais moi ça me plaît. Peut-être même plus qu'à toi. Et je peux comprendre, car tout deviendrait plus facile pour toi. Mais moi, ce n'est pas réellement ce qui me ferait vibrer. La luxure ne me fait pas sentir plus vivante, par contre, être assise là, devant cette belle vue, à manger un bon tacos bien gras, en présence du diable en personne, me fait beaucoup plus vibrer. — T'as cru que j'étais une princesse dont la nourriture était à surveiller ? La sauce s'apprêtant à couler de mon sandwich, est aussitôt récupérée par mon tracé de doigt qui plonge entre mes lèvres pour lécher l'épais liquide. — T'as beaucoup de choses à apprendre encore sur moi. Je t'observe sous un angle nouveau. Ta façon de manger encore plus maladroite, ta posture si détendu, si familier. Alors c'est là que réside le vrai Redd ? Il me plaît bien. Nos regards se croisent, choc qui me fait baisser les yeux pour regarder ailleurs. Mèches rebelles dont la brise fait glisser sur mon visage. Je secoue la tête pour les repousser. Mais je recroise de nouveau ton regard. — Qu'est-ce qu'il y a ? Je ne crois pas avoir de la sauce au coin de la bouche, toi par contre... Corps qui se redresse légèrement et qui se penche vers ta carcasse. Bout de langue qui vient lentement lécher la sauce, du bas, vers le haut. — Tu t'en mets partout, c'est dingue. Monnaie de la pièce rendue, j'exagère un petit peu. — C'est vraiment dommage, j'avais envie d'un slow avec toi. Phrase balancée dans le vent, sans y donner trop d'importance, tandis que je croque à nouveau dans mon sandwich.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Fallon Hardley
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pas le corps de celle qui ange le plus de tacos, c'est certain. et pour la taquiner aussi. sourire satisfait qui traverse le visage. satisfait de toujours réussir à piquer la réponse défensive. peut être. et est ce que t'as envie de la connaître, au fond ? probablement plus plus que tu ne t'en rends compte, encore. passage du déni, culte les pensées claires maintenant. jusqu'à que la raison revienne un moment où un autre. les crocs qui déraillent ce tacos, estomac qui accueille le précieux, commissures des lèvres qui créée le réserver de sauce. parce que c'est ça redd, tu nonchalance totale. costume prêt à être souillé par de la sauce chimique ?pas ton problème. rien ne l'est. tu ricanes, attrape la canette pour prendre une gorgée les yeux vers le ciel. j'ai pas le droit de te regarder ? que tu souffles, fanta ans l'haleine. serviette sans épaisseur qui vient nettoyer la bouche souillée. tissus immaculé devenu orangé. un slow, toi et moi ? le rire noyé dans cette bouchée de ton tacos. parce que t'es pas mauvais danseur toi. apparences trompeuses. l'apparence qui ne paie pas le slow que t'es capable de danser, sans écraser les pieds. tu voulais donner des idées à wes finalement. hein lui, et ses fleurs bleues pleins les yeux. dos qui se redresse dans le siège, genou qui touche le sien sous la table.

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@Redd Aspinosa
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Si t'as le droit de me regarder ? T'as le droit évidemment, mais peut-être pas quand ça me perturbe autant et que j'ignore même pourquoi. Prise au dépourvu, je bredouille à ton attention. — Si... C'est la robe qui fait cet effet ? Parce que t'arrives pas du tout à décrocher tes yeux de mon visage, pas même quelques secondes pour regarder ailleurs. Alors que moi, j'observe cette étendue d'eau baignée dans l'obscurité. Un sourire plus large encore s'affiche sur mon visage lorsque notre discussion dévie sur le slow. Un pouffement m'échappe. — N'importe quoi. Un slow n'est pas forcément sentimental. Tu peux voir ça aussi un peu comme des préliminaires. Une vision du monde différente de celle des autres. Je réinvente carrément la définition d'un slow. Lève mon regard, d’un fantastique vert émeraude sur toi, rire qui s'échappe pendant que je mâchouille le morceau de tacos pour l'avaler. — Je voulais surtout savoir si tu savais t'y prendre dans ça aussi. Je te souris à pleines dents comme une imbécile contente. Ressens la petite pression de ton genou contre le mien. Frisson qui remonte carrément le long de mon corps. Il se passe quoi là, bordel. J'ai tout intérêt à retrouver mes esprits.

Après bal, nuit du 18 au 19
@Fallon Hardley
tw : mention sexe
le genre à observer. mec cérébral, qui analyse, les détails. t'aimes laisser trainer les orbes sur les traits traits fins d'un visage, à la quête des émotions imperceptibles. à la recherche de la déstabilisation potentielle. un sourire quand elle évoque la robe, laisse planer le doute, laisse la question sans réponse encore. le slow qui aurait laissé trainer les yeux de wes sur vous, rien qu'à y songer, les pensées sont amusées de le voir s'imaginer tout un scénario improbables. sourcils qui se lève, l'arc faussement surpris sur les mots d'un préliminaires dansant. des préliminaires. appuies es termes en continuant de croquant dans ton sandwich. vert qui se mélange au noir ébène de tes billes. regards qui se croisent quand t'as remarqué, qu'elle tenterait presque de le fuir. si tu vois la dans comme du sexe, faut croire que oui. pas de l'orgueil (peut être un peu). référence à vos ébats explosifs des derniers jours. sauce du tacos, tente son ventre en dehors de ta bouche. trouve place sur le haut de ton torse, sous pull extrêmement moulant pour l'occasion ratée de la soirée. tâche essuyée d'un revers de doigts, presque parfait.

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